Présentation :
Josef Schovanec, 31 ans, autiste Asperger le plus célèbre de France depuis le succès de son livre Je suis à l’Est, a fait un triple constat, à l'origine de ce livre. Premièrement, grâce à son activité de chercheur spécialiste de la philosophie des religions et des coutumes, les voyages font partie intégrante de sa vie. Deuxièmement, ce profil de voyageur s'ajoute, paradoxalement, à celui d'un grand timide, pire, d'un autiste pour qui entrer dans un restaurant parisien seul relève de la mission impossible. Troisièmement, la littérature sur l'autisme ignore la question des voyages, pourtant essentielle pour comprendre les personnes avec autisme.
Pour l’auteur, le voyage permet de vivre un temps ailleurs. D'y chercher son humanité. Et pour un jeune autiste, il est vital. Atteint de handicap, on n'a d'autres choix que d'être un laboratoire ambulant de solutions humaines. Et en chemin, surtout quand on est loin, on croise d'étonnants personnages. Des gens de chez nous, mais qui dans leur patrie n'ont pas eu leur chance. Comme ce Néerlandais bizarre, rencontré aux confins de l'Ethiopie et de la Somalie, qui aurait été rejeté dans son pays, mais qui a pu devenir professeur à l'université d'Addis Abäba. Autiste en France, Français au bout du monde : faut-il partir pour être soi ? C’est cette expérience aux échos universels que nous fait partager Josef Schovanec dans ce nouveau témoignage à la fois sensible et plein d’humour.
Josef Schovanec, 31 ans, personne avec autisme, anciennement sous camisole chimique dans les lieux psychiatriques de Paris, ancien élève de Sciences-Po Paris et docteur en philosophie, est chercheur à l'Université de Bucarest. Il est déjà l'auteur chez Plon de Je suis à l'Est (2013).
Sur Lisez :
Dans ce nouveau livre, Josef Schovanec - auteur du best-seller Je suis à l'Est - nous parle des voyages, qui font partie intégrante de sa vie et revêtent une importance particulière pour toutes les personnes autistes : ailleurs, elles se sentent enfin comme les autres. Un témoignage étonnant.
« Hier soir, à l'heure ou le soleil venait de se coucher derrière les monts du Caucase, ou la poignée de maisons de Nakalakari plongeait dans le silence des nuits encore plus éloquent que celui des jours, ou le ciel étoilé des lieux reculés dressait son décor, une amie m'a évoqué par SMS la foule du métro parisien. Contrastes. Ayant pourtant, ô combien de fois, personnellement enduré l'épreuve, je ne parvenais tout simplement plus à la ressentir, à l'imaginer. Incapacité d'imaginer, dans le présent contexte culturel, ce que le métro parisien peut représenter. Trop loin, trop étrange, trop martien. Quand bien même on l'a pris des milliers de fois dans le passé de sa vie. Le voyage, mieux que nulle autre thérapie, rend obsolètes les traumatismes passés. Vous vous sentez moche ? Peut-être faitesvous même partie avec moi des gens peu favorisés par Dame Nature ? Peu importe. Ce qui passe ici pour un défaut pourra devenir une qualité ailleurs. »
Josef Schovanec :
Autiste en France, Français au bout du monde : faut-il partir pour être soi ? De la jungle des villes de Taiwan aux zones tribales du Balouchestan, c'est cette expérience aux échos universels que nous fait partager Josef Schovanec dans ce témoignage à la fois sensible et plein d'humour. Une lecture qui est un voyage à elle seule.
Et dépêchez-vous de lire la version revue de "Je suis à l'Est"