Je suis autiste ou Asperger, j'aimerais partager mon expérience. Je ne suis ni autiste ni Asperger, mais j'aimerais comprendre comment ils fonctionnent en le leur demandant.
Une application pour mobile, dont l'objectif
est d'éviter les rencontres non désirées.
Vu aujourd'hui sur "Courrier International" :
http://www.courrierinternational.com/ a écrit :Après le règne des réseaux sociaux, voici venir le temps des réseaux
antisociaux. Cloak, une application pour mobiles, utilise la géolocalisation,
et notamment les médias sociaux Instagram et Foursquare, pour éviter
toute rencontre non désirée avec des individus que vous connaissez.
L'utilisateur a accès à une carte qu'il peut consulter régulièrement pour
repérer ses "amis", et il peut également recevoir une alerte dès que
quelqu'un qu'il connaît se connecte dans un rayon qu'il aura lui-même défini.
L'application se veut un "mode incognito pour la vraie vie", ce qui fait
dire au Time : "Enfin une utilisation de tous ces outils de géolocalisation
qui en vaut la peine !"
Les applications pour nous débusquer à toute heure de la journée ne manquent pas. PromapMe permet aux entreprises de localiser leurs employés " nomades " en temps réel. Facebook Places indique où vous êtes et le signale aux amis qui ne sont pas loin. Google Latitude montre sa position géographique aux personnes autorisées et pour des lieux précis. Foursquare propose d'envoyer vos photos depuis l'endroit où vous vous trouvez. Ce sont les avantages de la géolocalisation associée aux réseaux : nous sommes toujours socialisés. Mais que vont devenir les asociaux, les solitaires et les individualistes ? Ils vont faire comme Brian Moore, le programmateur new-yorkais qui a inventé Cloak, " voile ", la première application " antisociale ". Au départ, Brian ne voulait plus croiser son ancienne petite amie, un chagrin d'amour. Puis il s'est rendu compte de l'intérêt de devenir introuvable. Associée à Foursquare, Cloak propose un " mode incognito ". Dès qu'un proche se dirige vers vous, une alerte vous prévient : vous pouvez débrancher ou vous éloigner. Cloak nous aide à éviter les " ex " à problèmes, les collègues bavards, les pots de colle. L'application est bien utile les jours où nous avons une sale gueule, où nous descendons à l'épicerie en pyjama ou désirons rester concentrés sur un travail – les mille raisons de vouloir être seul.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
L'heure des réseaux antisociaux
M le magazine du Monde | 11.04.2014
Franck Berteau
Avec l'application Cloak, il devient possible au détenteur du téléphone de localiser ses vrais ou faux
Verdâtre, la carte de la ville s'affiche sur l'écran du téléphone. Une icône représentant un visage humain progresse dans les rues et se rapproche d'un point lumineux qui représente le détenteur de l'appareil. Ce dernier, pour éviter la rencontre imminente, bifurque, tourne à gauche au lieu de continuer tout droit. Sauvé ! Lancée le 15 mars, l'application Cloak (« cape » ou « masquer » en anglais) résume sur sa page Internet le service qu'elle propose : éviter « tous ceux sur qui tu préférerais ne pas tomber ».
Une semaine après sa sortie, Cloak avait déjà recruté 100 000 utilisateurs. Les importuns sont repérés grâce à leurs données de géolocalisation puisées sur la plateforme de partage de photos Instagram ou celle de recommandation de lieux Foursquare.
LA TENDANCE DU REPLI SUR SOI
Conçue par deux Américains, Brian Moore et Chris Baker, cette application surfe sur une nouvelle tendance qui ressemble à un effet boomerang face aux conséquences invasives du Web social : le repli sur soi. A rebours des dinosaures du genre, comme Facebook et Twitter, qui s'évertuent à raviver ou entretenir le lien entre des internautes plus ou moins « amis », ces services veulent préserver leurs utilisateurs des contacts non sollicités.
Créées respectivement en 2012 et 2013, Split (« rupture ») ou Hell is Other People (« l'enfer, c'est les autres ») proposent les mêmes services que leur héritier Cloak. Dans un autre style, Hate With Friends (« haine entre amis ») permet de découvrir par Facebook lesquels d'entre eux vous détestent, quand Kill Switch (« dispositif d'arrêt d'urgence ») offre d'effacer du site communautaire toutes les traces de l'ancien être aimé.
L'ANONYMAT ET SES EFFETS PERVERS
« Les outils antisociaux se démocratisent », assurait Chris Baker au Washington Post le 17 mars, décrivant Facebook et Twitter comme de vieux ascenseurs dans lesquels les gens s'entassent. « Vous verrez de plus en plus d'outils semblables dans les mois à venir », prophétise le cofondateur de Cloak. Parmi les nouvelles applications émergent également celles qui proposent d'intégrer des communautés virtuelles, caché derrière un avatar, afin de préserver sa réputation sur Internet ou d'échapper à la captation de ses données personnelles.
Lancée en janvier aux Etats-Unis, Secret fait fureur. L'application promet à ses utilisateurs de « parler librement », en échangeant incognito. Comme dans une sorte de « bal masqué », certifient ses concepteurs. Dans la pratique, il s'agit de partager, sans nom ni pseudonymes, des photos et des messages avec les contacts de son carnet d'adresses ayant installé Secret sur leur téléphone.
Avec une préférence pour les rumeurs croustillantes. Share This ("partage ça"), Yik Yak ou encore Whisper (« chuchotement ») fonctionnent sur le même modèle, donnant à des amis ou à des inconnus la possibilité de communiquer sans être identifiable. L'anonymat, cependant, n'est pas dénué d'effets pervers.
Les membres de ces réseaux « antisociaux » se lâchent, tombant parfois dans l'insulte et les vexations. Sortie à Riga (Lettonie) en 2010, la plateforme communautaire la plus connue du genre, Ask.fm, qui invite ses utilisateurs à se poser des questions, souvent « trash », traîne déjà son lot de drames. Revendiquant plus de 50 millions de fidèles à travers le monde (dont 1,3 million en France), le réseau social, adulé des adolescents, a vu plusieurs de ses habitués se suicider, comme Hannah Smith, une Anglaise de 14 ans, qui s'est donné la mort en août 2013 après avoir été victime de harcèlement de la part d'utilisateurs du réseau.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Pas compatible avec mon téléphone portable (ou pas su trouver l'appli sur playstore).
J'aime mon téléphone portable parce que quand il sonne, je sais qui m'appelle (dans mon répertoire ou pas) et que je peux donc décider de répondre ou non. Depuis que je suis chez Free pour le téléphone fixe, j'ai la présentation d'appel. Ca me fait un bien fou.
Je n'aime pas tomber à l'improviste sur des personnes me connaissant, surtout quand je fais mes courses (j(ai déjà assez horreur de ça) ou quand je dois me rendre à un rendez vous, ou aller chercher ma fille à l'école (trop peur d'être mise en retard par ceux que j'appelle, comme dans Cyrano de Bergerac les fâcheux. Si cette application est fonctionnelle avec le répertoire du téléphone et pas juste les réseaux sociaux (genre il faut être sur Instramgjenesaisplusquoi ou sur Fesses de Bouc pour repérer des autres utilisateurs de fesses de bouc), c'est une invention géniale et ça m'éviterait certaine crises de tachychardie parce que je tombe sur une personne la veille du jour où je dois la rencontrer et que je n'ai pas encore finaliser de préparer ce que je dois lui dire.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..