serait il asperger?

[Benoit]

Est ce que l'on peut vivre sereinement avec un apserger? Que faut il faire? Faut il lui en parler?

(Désolé réponse scientifique, vous pouvez ignorer le message si ce n'est pas votre tasse de thé).

Le syndrome d'Asperger est d'origine génétique.
Même si l'expression d'un gène peut sauter des générations, il y a toutes les chances que pour une personne Asperger on trouve beaucoup d'Asperger dans ses ascendants (ou de "presque Asperger", ça dépend où l'on place la frontière avec la "normalité").
Ca signifie que pendant des siècles (y compris à l'âge de pierre) il y a eu des couples avec au moins un Asperger avec enfants, et ceci alors que le syndrome n'est "identifié" médicalement que depuis le milieu du XXe siècle.
Ca ne signifie certes pas non plus que tout le monde peut vivre couple avec un asperger, comme tout le reste des traits de personnalité ça contribue à ce qu'il y ait affinité ou non.

Là où je veux en venir, c'est que s'il existait une quelconque impossibilité de relation entre Asperger et non asperger (quel que soit le sexe de la personne aspie), la nature aurait fait son office et les gènes auraient disparu du patrimoine génétique de l'humanité.
Ce n'est - heureusement pour les aspies - pas le cas.

Donc ma réponse c'est oui on peut vivre avec un Asperger (ou une Asperger), ce n'est finalement qu'un élément mineur dans ce qui fait un individu, (ou plus précisément ça se fond dans un tout non dissociable).

[caro_ingalls]

Nous ne pouvons pas décider à ta place.

Quant à extrapoler sur ses réactions, je prendrais du recul (envisagerais toujours que je peux me tromper).

Non mais c'est vu d'avance, je ne lui en parlerai pas. je pars du principe que ce n'est pas "mon problème".
Si lui se sait "asperger" ou autre ou pas, il m'en parlera peut être, mais moi non.

Sa réaction est quasi certaine celle que j'ai décrite malheureusement. Je ne pense pas me tromper. Mais je respecte son mode de vie pour le moment, je ne vois pas comment faire autrement, sinon on va au clash. Il s'est énervé pour moins que ça, pas la peine de le faire souffrir.

c'est sage comme decision d'autant qu'il n'y a qu'une équipe de professionnels experts qui pourrait dire si il est asperger.

néanmoins, si votre relation souffre de son comportement, vous pouvez déjà consulter en libéral -en couple, ou lui tout seul-, puis voir si un diagnostic au centre ressource autisme serait utile (de toute façon, apparement, dans bcp de region le CRA n'intervient plus en premier pour les diagnostics : souvent, il faut l'avis d'un psychiatre pour y acceder)

Je me tiendrai à la sage décision. Nous ne vivons pas ensemble pour le moment, il n'y a pas de conflit. Là ou je souffre, c'est le manque de baiser (inexistant) et de câlin...

[caro_ingalls]

Est ce que l'on peut vivre sereinement avec un apserger? Que faut il faire? Faut il lui en parler?

(Désolé réponse scientifique, vous pouvez ignorer le message si ce n'est pas votre tasse de thé).

Le syndrome d'Asperger est d'origine génétique.
Même si l'expression d'un gène peut sauter des générations, il y a toutes les chances que pour une personne Asperger on trouve beaucoup d'Asperger dans ses ascendants (ou de "presque Asperger", ça dépend où l'on place la frontière avec la "normalité").
Ca signifie que pendant des siècles (y compris à l'âge de pierre) il y a eu des couples avec au moins un Asperger avec enfants, et ceci alors que le syndrome n'est "identifié" médicalement que depuis le milieu du XXe siècle.
Ca ne signifie certes pas non plus que tout le monde peut vivre couple avec un asperger, comme tout le reste des traits de personnalité ça contribue à ce qu'il y ait affinité ou non.

Là où je veux en venir, c'est que s'il existait une quelconque impossibilité de relation entre Asperger et non asperger (quel que soit le sexe de la personne aspie), la nature aurait fait son office et les gènes auraient disparu du patrimoine génétique de l'humanité.
Ce n'est - heureusement pour les aspies - pas le cas.

Donc ma réponse c'est oui on peut vivre avec un Asperger (ou une Asperger), ce n'est finalement qu'un élément mineur dans ce qui fait un individu, (ou plus précisément ça se fond dans un tout non dissociable).

Ok merci pour ta réponse. Si il n'y pas de souffrance aussi de l'autre côté pourquoi pas.