Pourquoi les enfants autistes ne doivent pas aller à l'école

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
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Xavier
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Conseil d'Etat -- 08 Avril 2009

Message par Xavier »

Bonsoir,

Pour répondre aux 250 premiers signataires :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: de la pétition du premier message de Jean du 10 Avril 2009 :
« NON » au nouveau dispositif d’intégration scolaire « ordinaire» défini par la loi du 11 Février 05
Donc, pour répondre à ces individus :evil: :evil: :evil: :evil: , je précise que nous vivons dans un Etat de droits nommé "République Française".


Pourquoi les enfants autistes doivent aller à l'école ?

Mais tout simplement parce qu'ils sont handicapés (Loi n° 96-1076 du 11 décembre 1996 dite "Loi Chaussy" ) et parce qu' "il revient à l’Etat de prendre les mesures et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que le droit à l’éducation et l’obligation scolaire aient un caractère effectif pour les enfants handicapés."



:arrow: Communiqué de presse du Conseil d'Etat du 8 avril 2009

Il revient à l’Etat de prendre les mesures et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que le droit à l’éducation et l’obligation scolaire aient un caractère effectif pour les enfants handicapés.
Le Conseil d’Etat juge que les difficultés particulières que rencontrent les enfants handicapés ne les privent pas du droit à l’éducation, qui est garanti à chacun quelles que soient les différences de situation, et ne font pas obstacle au respect de l’obligation scolaire, qui s’applique à tous. Une carence de l’Etat dans ce domaine peut constituer une faute dont les conséquences peuvent être réparées financièrement.

L’article L. 111-1 du code l’éducation prévoit que le droit à l’éducation est garanti à chacun afin de permettre, notamment, de développer sa personnalité, de s’insérer dans la vie sociale et d’exercer sa citoyenneté, tandis que d’autres articles du même code obligent l’Etat à prendre en charge les dépenses d’enseignement et de première formation professionnelle des enfants et adolescents handicapés, en les accueillant soit dans des classes ordinaires, soit dans des établissements disposant d’un personnel qualifié ou de services spécialisés.

Des parents d’un enfant handicapé avaient considéré que ces obligations légales avaient été méconnues, leur enfant n’ayant pas eu accès à un institut médico-éducatif à partir de la rentrée 2003. Ils avaient alors recherché la responsabilité de l’Etat en raison de l’absence de scolarisation de cet enfant. Leur demande avait été rejetée en appel par la cour administrative d’appel.

Le Conseil d’Etat annule cette décision. Il juge que les difficultés particulières que rencontrent les enfants handicapés ne les privent pas du droit à l’éducation, qui est garanti à chacun, quelles que soient les différences de situation, et ne font pas obstacle au respect de l’obligation scolaire, qui s’applique à tous. Il incombe ainsi à l’Etat, au titre de sa mission d’organisation générale du service public de l’éducation, de prendre l’ensemble des mesures et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour que le droit à l’éducation et l’obligation scolaire aient, pour les enfants handicapés, un caractère effectif. Si tel n’est pas le cas, la carence de l’Etat constitue une faute de nature à engager sa responsabilité. L’administration ne peut pas, pour se soustraire à cette responsabilité, mettre en avant l’insuffisance des structures d’accueil existantes ou le fait que des allocations sont allouées aux parents d’enfants handicapés.

Le Conseil d’Etat annule en conséquence l’arrêt ayant rejeté la demande des parents, la cour s’étant bornée à relever que l’administration n’avait qu’une obligation de moyens, définie comme celle de faire toutes les diligences nécessaires.

Si cette décision pose le principe de la responsabilité de l’Etat en cas de carence de scolarisation d’enfants handicapés, elle ne détermine pas pour autant les modalités de la réparation des préjudices entraînés par une carence de l’Etat. L’affaire a en effet été renvoyée à la cour administrative d’appel, à qui revient la mission de déterminer ces préjudices.

Conseil d’Etat, 8 avril 2009, L., n° 311434.

Décision du Conseil d'Etat

:arrow: Message de Jean du 10 Avril 2009
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Xavier
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Le droit de tous les enfants à être scolarisés

Message par Xavier »

Le droit de tous les enfants à être scolarisés

Une décision du Conseil d’Etat est passée quasiment inaperçue ; en tout cas, elle a suscité moins d’intérêt médiatique et politique que l’affaire de la petite Elise écartelée entre ses deux parents désormais séparés. Une nouvelle fois on restera sidéré devant la hiérarchie des problèmes qu’impose la pression médiatique et devant la pression qui pèse sur les médias.

Toujours est-il que la haute juridiction administrative, le 8 avril dernier, vient d’affirmer qu’il incombait à l’Etat de prendre toutes les dispositions au titre de sa mission de service public de l’éducation pour que le droit à la scolarisation des enfants handicapés soit effectif.

En l’espèce, les parents d’une fillette handicapée née en 1995 tentaient en vain de scolariser leur enfant à partir de la rentrée 2003 à travers un institut médico-éducatif.

En 2006, saisi par les parents eux-mêmes soutenus par l’UNAPEI, le tribunal administratif de Versailles condamnait l’Etat à indemniser la famille à hauteur de 14 000 euros. Il faut rappeler ici que la loi du 11 février 2056 avait entre-temps renforcé le droit à la scolarisation des enfants porteurs de handicaps.

Pourtant la Cour d’appel administrative de Versailles devait annuler cette décision de première instance au prétexte qu’il incombait certes à l’Etat une obligation de moyens, mais pas une obligation de résultat. Pas de places, passez votre chemin ! En d’autres termes la Cour vidait de son contenu la garantie donnée la loi aux enfants. Elle estimait que l’Etat n’avait commis aucune faute dont il était redevable.

Le Conseil d’Etat ne l’a pas entendu de la même oreille. Pour la juridiction supérieure il revenait aux juges administratifs de vérifier si l’Etat avait pris l’ensemble des mesures et mis en œuvre les moyens nécessaires pour donner un caractère effectif au droit et à l’obligation pour les enfants handicapés de recevoir une éducation adaptée à leur situation. Ils ne l’ont pas fait.

Pour le Conseil d’Etat, la cour d’appel a donc commis une erreur de droit en méconnaissant les dispositions du code de l’éducation qui voulait à l’époque que les enfants soient soumis à l’obligation éducative. En d’autres termes, l’Etat ne peut pas imposer une obligation et, pour ce qui lui revient, ne pas réunir les moyens d’y faire face.

En conséquence de quoi le Conseil d’Etat a annulé l’arrêt et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel pour qu’elle soit rejugée et fixées les modalités de réparation par l’Etat du préjudice causé à cette famille.

Ce n’est pas la première décision en ce sens. La cour d’appel administrative de Paris avait été plus rigoureuse que celle de Versailles en 2007. Mais désormais grâce au Conseil d’Etat on dispose d’une jurisprudence bien assise.

On se réjouira à plusieurs titres de cette décision.

D’abord parce qu’il reste entre 15 et 20 000 enfants porteurs de handicaps non scolarisés en France , chiffre officiel après que le ministère de l’éducation nationale ait contesté voici quelques années notre évaluation. 15 à 20 000 enfants ce n’est quand même pas rien. Tous nous connaissons des parents qui errent d’établissement en établissement pour faire accueillir leur enfant.

Deuxièmement : il est moral de voir l’Etat – donc, nous tous - obligé de tirer les conséquences pour lui-même des droits qu’il affiche haut et fort. Si collectivement nous affirmons que tous les enfants ont le droit à une intruction, nous nous devons d’en réunir les moyens quoiqu’il nous en coûte. Ou alors, assumons de ne pas en avoir les moyens.

Troisième leçon : une nouvelle fois il est ainsi démontré qu’il ne faut pas jouer n’importe comment du concept de droit opposable. On a vu sur le logement, sur les modes d’accueil de la petite enfance, aujourd’hui sur la scolarisation des enfants porteur de handicap que ce n’est pas un vain mot.

Bravo donc au Conseil d’Etat.

Sa décision aurait bien valu l’entame d’un 20 H télévisé national. Mais il est vrai qu’elle manquait de sang et de larmes.

Jean-Pierre ROSENCZVEIG - Juge des Enfants

A noter que les décrets d’application de la loi “Handicap” du 11 février 2005 portant l’un sur les règles de coopération entre l’Education nationale et les établissements médicaux sociaux, l’autre sur les modalités de création et d’organisation des unités d’enseignement viennent enfin de paraître le 2 avril 2009 (décret 2009-378 et décret 2009-379 publiés au JO du 4 avril pour le premier, JO du 8 avril pour le second) : soit plus de 4 ans plus tard.

:arrow: Le droit de tous les enfants à être scolarisés
Xavier - "Je ne regrette rien, j'avance" (Paul ELUARD)
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laura
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Message par laura »

Jean a écrit : En ce qui concerne l'apprentissage du rapport avec les autres, la multiplication des occasions de rencontre ou d'imitation est en soi bénéfique. Mais avec les risques de la jungle : l'accompagnement dans le temps péri-scolaire est essentiel, la tolérance zéro contre le harcèlement aussi.
je n'ai pas cette expérience de l'école malheureusement. Pour moi l'école ça a été la jungle, l'enfer... et plus les années passaient, pire c'était.

Laissé un enfant incapable de se défendre au millieu d'autres enfants (je ne sais pas si vous connaissez la cruauté de certains enfants !) c'est vraiment des foutaises de croire qu'il va réussir à apprendre à se socialiser au millieu de tout ça. Ce qu'il va apprendre c'est à se marginaliser.

La vie d'un enfant ne devrait jamais être un enfer, surtout quand on a les moyens de l'éviter.

Je suis contente que les choses changent, et que les enfants puisse désormais moins souffrir de cette scolarisation forcée. Mais j'espère que ce ne sera pas un autre asile, où on oublie son enfant autistes, où on s'en débarasse... Je voudrai tellement que vous compreniez à quel point ça peut être un calvaire :cry:

Cette loi sur l'obligation scolaire pour les enfants handicapés ne prend pas en compte les problèmes des enfants autistes. Elle les considèrent comme des neurotypiques.

Chris, j'ai passé un temps fou au cdi, de la fin de ma primaire jusqu'à la fin de mon bep. Je n'y ai pas rencontré d'autres enfants, seulement des adultes. Les adultes sont tellement plus simples à comprendre que les enfants, tellement moins bruyants et agités.
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maho
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Message par maho »

(je ne sais pas si vous connaissez la cruauté de certains enfants !)
Je crois que Jean, Chris, Brigitte et moi meme connaissent bien Laura.

Tu as le meme age que nos enfants, et pour ma part, on ne nous a jamais proposé autre chose apart une ecole spécialisé quand Loic avait 6 ans. J'ai refusé categoriquement de l'enlever de l'ecole "normale" mais on a fait en sorte que sa vie extra scolaire soit riche, sociale, et j'ose esperer sans cruaté.

Mais cette jungle n'est pas que a l'ecole, une des pires experience d'abus pour Loic s'est passé dans un camp de scouts (vivement conseillé par son Psy de l'epoque pour le socialisation) et ensuite dans son travail en Atelier Protégé, ou les Directeurs protegeait surtout leur salaire mensuelle.

On aurait pu, et on pourrait encore, le "marginaliser." Il pourrait rester a la maison toute sa vie, toucher une allocation (du meme montant de son salaire en ESAT) et...vegeter? attendre la fin?
Je voudrai tellement que vous compreniez à quel point ça peut être un calvaire
On ne peut qu'imaginer. Si tu savais combien de fois mon coeur brisait a voir Loic si mal compris, si isolé, si seul.
Je suis quelqu'un qui croit que de toutes mauvaises experience, il y a un raison. On sort plus fort, plus instruit. car on a survecue a cette experience, donc quelque part on a bien reagie.
Ton experience de l'ecole t'a rendue amere c'est sur, mais aussi en colere, et battante pour que ca change. Et c'est le plus important, de continuer a se battre pour que cela n'arrive pas aux autres.
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

laura a écrit : La vie d'un enfant ne devrait jamais être un enfer, surtout quand on a les moyens de l'éviter.
Ce sont justement ces moyens que l'on aimerait bien trouver à la portée de nos enfants... Mais où sont-ils et que sont-ils aujourd'hui ?
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severine
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Message par severine »

Ce que dit laura de par son expérience,nous poussent à être vigilants encore plus,mais à l'école,nous ne pouvons pas être là pour voir ce qui s'y passe !!! j'ai su samedi par le petit copain de Charlotte,que les enfants dans la classe poussent toujours Quentin,parce que Quentin rigole !!! Grrrrr !!! mon mari et moi avons eu mal au coeur lorsqu'il a dit ça !!! j'ai essayé d'expliquer à ce petit garçon,que Quentin rigole pas parce qu'il aime être poussé,mais parce qu'il ne sait pas comment réagir face à ça !!! j'ai prévenu la maitresse ce matin,et elle va une fois de plus expliquer aux enfants pour Quentin et parler de leurs agissements avec lui !!! C'est dur d'entendre ça mais le plus dur,c'est comment savoir ce qu'éprouve Quentin.
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Murielle
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Message par Murielle »

Moi aussi je comprends ce que tu dis Laura...
C'est vrai que pour nous parents, c'est une inquiètude de tous les instants et je pense que peu (voir aucun?) d'entre nous ne se servent de l'école pour se débarasser de nos enfants....
Lorsqu'on se rend compte que notre enfant est triste ou malheureux à cause des autres....c'est un crève coeur.!
Pour moi, le plus important, c'est d'INFORMER.
Je ne veux pas me replier derrière la loi en OBLIGEANT des écoles ou enseignants à prendre en charge mon fils s'ils ne sont pas volontaires.
Depuis le début, on informe, on explique , on justifie et on a toujours eu des maîtresses volontaires et motivées.
Elles ont toutes su depuis le début que j'étais là en cas de besoin, on s'est battu pour avoir une AVS....etc, etc...

Dès qu'un souci se présente, on est là et on cherche ensemble une solution.

Un jour en arrivant à l'école, 2 gamins (pas de la classe de Léo) on crié "tiens voilà l'autiste.!"....
J'ai eu une boule à la gorge, ça m'a fait mal, et si Léo n'a rien dit, j'ai vu qu'il était "touché"....Alors, je suis montée et je suis allée parler à ces 2 enfants....
Je leur ai demandé:
Vous savez ce que c'est autiste?
Très mal à l'aise, ils étaient tous rouges et bien ennuyés de répondre: non
Alors, j'ai essayé de leur expliquer, je leur ai dit la chance qu'ils avaient d'être comme la plupart des gens et surtout les difficultés de Léo.Je leur ai dit aussi qu'ils pouvaient l'aider en lui parlant doucement et en essayant de le faire jouer avec eux....etc.
Ca c'était en CE1....
Depuis, Léo a ses copains et surtout copines et semble visiblement heureux d'aller à l'école.!(Ce matin, c'était la rentrée et il était tout content.!)
Bon, ce qui est sûr c'est que pour la 6ème...ça va se corser mais je vais encore préparer le terrain avant, bien avant qu'il n'arrive....D'ailleurs, j'ai déjà sollicité notre chère Chris qui a une belle longueur d'avance pour préparer au mieux au lycée l'arrivée d'un jeune atteint d'autisme.
Le truc, c'est qu'en primaire, on a 1 enseignant et un directeur à motiver...là, c'est une autre paire de manche.!
Ce qui me rassure, c'est que la plupart de ses copines iront dans la même école que lui et normalement, nous devrions pouvoir faire en sorte qu'il soit dans la même classe qu'elles./..c'est déjà une bonne chose....
Affaire à suivre... :D
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

Je dirai qu'au collège, une des personnes clés pour nos enfants est le ou la CPE. En effet, c'est plus souvent aux inter-classes, aux récréations et aux temps de cantine que nos enfants sont le plus livrés aux agressions des autres enfants, et c'est là que le CPE a un rôle primordial à jouer....
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jakesbian
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Message par jakesbian »

l'école comme dit laura peut-être un milieu trés stressant pour l'autiste; inversement, l'élève autiste peut être tres fatiguant pour son entourage;

- déjà, tout dépent de la façon dont il est accepté... et du fait qu'il soit aidé, accompagné ou non.

de ce que j'en disais était que l'important était qu'il soit scolarisé pour pouvoir comme tout le monde se bâtir un avenir.

peut importe où... pourvu que ce soit là où il se sent le mieux.

il y en a qui diront "et la socialisation"... que je sache, un enfant souffrant seul dans un coin de la cour de récréation ne se socialise pas.

enfin, avis personnel.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
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Jean
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Message par Jean »

jakesbian a écrit :peut importe où... pourvu que ce soit là où il se sent le mieux.

il y en a qui diront "et la socialisation"... que je sache, un enfant souffrant seul dans un coin de la cour de récréation ne se socialise pas.

enfin, avis personnel.
Et je le partage. La socialisation, vaut mieux s'en passer quand elle est douloureuse. Il faut évacuer le maximum d'occasion de stress, dans la mesure compatible aux études.

Des quelques dizaines d'expériences dans la région que je connais, je ne connais que l'exemple de Maryline qu'il a fallu retirer de l'école actuelle (trop d'exigences scolaires, accompagnement inadapté). Dans les autres cas, tant bien que mal, avec des AVS et des profs motivés, çà marche en adaptant la scolarité et en protégeant.

Par contre, les expériences dans des classes spécialisées sont moins probantes. Outre la scolarisation, cela n'a pas toujours été génial sur le plan socialisation...