Pourquoi les enfants autistes ne doivent pas aller à l'école

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
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Jean
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Pourquoi les enfants autistes ne doivent pas aller à l'école

Message par Jean »

Pédopsychiatres, pédiatres, médecins scolaires, professionnels et parents, nous disons « NON » à l’abandon sans soins des enfants malades et handicapés, « NON » au nouveau dispositif d’intégration scolaire « ordinaire» défini par la loi du 11 Février 05 extraits
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Pour nous, médecins, la première réponse est celle du soin, bien évidemment. Soigner pour, sinon guérir, améliorer les conditions du bon développement, amoindrir la douleur, quelle qu’elle soit, physique ou psychique et donner ainsi la possibilité, à ces enfants « pas comme les autres » – n’en déplaise aux démagogues de toutes catégories – de s’intégrer socialement, d’apprendre, de se former...

Des mois d’attente – parfois même plus d’un an – pour un enfant autiste avant d’avoir un premier rendez vous en Centre Médico Psychologique, c’est un drame. Pour une prise en charge en établissement spécialisé, ou dans un hôpital de jour, ce sont des listes d’attente de plusieurs années parfois. 800 postes de psychiatres ne sont pas pourvus en médecine médico-sociale. Dans certains hôpitaux de jour pour enfants, il y a chaque année jusqu’à 70 demandes d’admission pour 5 admissions effectives. Que deviennent les 65 autres enfants ? Ils sont exclus des soins qui leur sont nécessaires. Ils vont grossir les rangs des 15 à 20 000 enfants, autistes et polyhandicapés surtout, qui sont au domicile de leurs parents, faute de place en établissements spécialisés et privés des soins dont ils ont besoin.

Pouvons-nous dire qu’avec cette loi les 15 à 20 000 enfants handicapés qui sont au domicile sans soins faute de place en établissements spécialisés, vont pouvoir être soignés à l’école « ordinaire » ? L’art. 19 : de cette loi énonce que tout enfant handicapé ou malade « a le droit d’être inscrit dans l’établissement d’enseignement le plus proche de son domicile. » (…) et que « cette démarche relève des parents ». Certes, la loi reconnaît aussi que d’autres solutions peuvent exister (autre école, classe à plus petit effectif, établissement médico-éducatif, hôpital de jour…) mais elle en complique l’accès au point de les rendre quasiment impossible à réaliser. Avant cette loi, la CDES (commission départementale chargée de trouver à l’enfant handicapé une place en établissement spécialisé) était saisie par les parents ou, et c’était le cas le plus fréquent, par l’école ; les recherches d’établissements spécialisés pouvaient alors aller assez vite. Aujourd’hui, seuls les parents peuvent saisir l’ex-CDES, nouvellement intégrée dans les Maisons Départementales pour les Personnes Handicapées (MDPH). Si les parents le demandent, (et la loi fait tout pour qu’ils le demandent), tout enfant handicapé, quelle que soit la gravité de son handicap, sera inscrit dans l’école « ordinaire » de son quartier – même s’il ne peut pas y être effectivement admis (même s’il ne peut y rester qu’une heure par semaine). Pour ceux qui nécessitent une prise en charge dans un établissement spécialisé (médico-éducatif) tout sera donc fait pour que cette solution soit retardée le plus longtemps possible. Et cela dans une situation ou, répétons le, 15 à 20 000 de ces enfants handicapés sont déjà aujourd’hui au domicile faute de place en établissements spécialisés ! Ce n’est pas admissible !

En attendant l’enfant qui ne pourra plus rester en classe restera au domicile de ses parents… ou sera imposé par ses parents à son école « ordinaire » de quartier, qui ne pourra pourtant rien pour lui.

Pire, les soins devraient désormais se subordonner aux objectifs d’intégration dans l’école « ordinaire », pouvant obliger les médecins à se faire caution d’objectifs parfois impossibles à réaliser (enfants polyhandicapés par exemple ou autistes avec graves troubles du comportement), parfois franchement contre-indiqués du point de vue médical,
Là où le rôle des spécialistes que nous sommes est de les accompagner avec tact et patience vers la reconnaissance de l’état réel de leur enfant, on leur fait croire que l’intégration scolaire « ordinaire » de leur enfant va résoudre tous les problèmes, qu’elle est la preuve du caractère bénin de troubles qui, hélas, sont trop souvent loin de l’être.

Avec ce dispositif de la loi du 11 02 05, même ceux d’entre ces enfants dont la maladie est telle qu’ils ne peuvent s’adapter dans aucune structure sociale ordinaire, seraient intégrés obligatoirement (si leurs parents le demandaient) – et certains enfants le sont déjà – dans des
établissements scolaires dont la fonction est d’instruire les enfants qui ne sont pas malades

Mon commentaire :
  • ne mettre aucun smiley dans ce sujet, sinon on n'aura plus de place pour commenter.
    J'en avais entendu parler, mais je ne l'avais pas trouvé.
    Je vous recommande de ne pas lire ce texte avant d'aller vous coucher : prévoyez un certain temps pour préserver votre sommeil
    Je n'ai pas encore lu la liste des 250 premiers signataires : en tout cas, sachez que ces gens-là sont dangereux pour votre équilibre mental et la vie de votre enfant, si vous soupçonnez un TED.
    Avec patience, détermination et duplicité, ils retarderont le moment du diagnostic.
    Ils feront tout pour vous empêcher de l'envoyer à l'école - même pour une heure.
    Ils sont peut-être par ailleurs d'excellents professionnels. Il y a de bonnes équipes dans les hôpitaux de jour.
    Mais en matière d'autisme, ces gens-là ont de la merde dans le cerveau.
    Vous devez chercher un spécialiste compétent de l'autisme, pour vérifier le diagnostic et avoir un deuxième avis médical. Vous avez toujours le droit d'avoir un deuxième avis.
    Gardez des traces des pratiques qui vous interrogent, et demandez aux "tutelles" si les professionnels payés par la sécurité sociale ou fonctionnaires d''Etat ont le droit de boycotter les recommandations (adoptées par consensus) de la haute autorité de santé et la loi de février 2005 sur la scolarisation.


    NB : en tant qu'un des modérateurs (hihi ), je devrais veiller à ce qu'il n'y ait aucune attaque personnelle contre un praticien. Envoyez çà en Message privé ...
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Jean
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Message par Jean »

Bonne surprise pour moi : il n'y aucun ami personnel et aucune personne ayant une compétence reconnue en matière d'autisme.

La seule personne dont j'ai entendu parler un peu : Catherine Dolto, auteur de "Le foetus exclu des perceptions" et elle a interviewé Howard Buten (ouaf ouaf) :
Ces enfants qui ne viennent pas d'une autre planète : les autistes
7 ans+ Buten, Howard - Paris : Gallimard Jeunesse, 2001. 65 p. (Giboulées)
L'auteur, psychologue, écrivain et clown, travaille depuis longtemps avec les enfants autistes. Il a écrit ce livre pour que les enfants puissent mieux comprendre l'autisme. Le livre se termine par une entrevue avec l'auteur menée par Catherine Dolto.
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

:evil: :evil: :evil: :evil: :evil: :evil: :evil: ( pardon, Jean ! :oops: )
J'ai l"impression de lire tous les arguments que j'ai déjà entendu il y a quelques années....

Je ne ferai aucun autre commentaire.....
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pierre
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Message par pierre »

Pédopsychiatres, pédiatres, médecins scolaires, professionnels et parents, nous disons « NON » à l’abandon sans soins des enfants malades et handicapés, « NON » au nouveau dispositif d’intégration scolaire « ordinaire» défini par la loi du 11 Février 05 et ils disent aussi non à la vie ???
papa de Lena (Ted)
et expert en orthographe (mdr)...
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jakesbian
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Message par jakesbian »

histoire de ne pas se limiter à l'autisme... ma question est:

pourquoi, dans la plupart des IME, IRP, CLIS, UPI, SEGPA et autres classes spécialisées, les enfants ne peuvent t'ils pas suivre le programme de l'éducation nationale... à partir du moment où ils en ont l'envie :evil: :evil: :evil: ?

car si c'était le cas, le problème se poserait déjà beaucoup moins.
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
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Jean
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Message par Jean »

A mon avis - mais les pratiquants de ces classes peuvent le confirmer ou l'infirmer - l'hétérégonéité des enfants dans ces classes tend à s"aligner vers le niveau le plus modeste.

Je n'en suis pas sûr : en effet, les études sur les classes normales tendent à monter qu'une classe hétérogène est plus efficace qu'une classe homogène.

La question n'est pas d'abord l'hétérogénéité de la classe, mais l'objectif qui est poursuivi. Si l'objectif est la socialisation (relations ou activités d'entretien), la scolarisation est délaissée.

Cela ne serait pas nécessaires, mais , pour des raisons d'organisation du travail, du taux d'encadrement, c'est ce qui prend le pas.
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Mars
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Message par Mars »

Pas du tout, cher Jean, le niveau des élèves en classe hétérogène est tiré vers le haut, de nombreuses études le confirment (dont celle de la chercheuse Marie Duru-Bellat) :

http://www.scienceshumaines.com/faut-il ... _9912.html

D'ailleurs ton 2ème paragraphe annulait l'assertion du 1er.

La plupart des classes sont hétérogènes, du moins jusqu'à la classe de 2nde (sauf les rares classes type "Camif" avec langues anciennes, allemand 1ère langue...).
Mener une classe hétérogène est ce qu'il y a de plus difficile, c'est bien pour cela que certains enseignants rêvent de classes homogènes (et je les comprends).
Les classes actuelles tendent toutes vers 30 élèves ou plus et une hétérogénéité toujours plus grande. Pour mener à bien la "gestion" de ce type de classe, il faut, dans l'idéal, appliquer une pédagogie diversifiée selon les types d'élèves, un peu comme un menu à la carte. Je vous laisse imaginer le nombre d'approches différentes pour une même classe. J'en ai déjà parlé, avec exemples à l'appui.
C'est très riche comme pratique pédagogique, mais quel boulot !
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Jean
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Message par Jean »

Je n'ai pas tes connaissances et pratiques pédagogiques, chérie, mais je suis d'accord avec toi.

Avec la nuance que des études dans des classes normales ne sont peut-être pas reproductibles dans des classes spécialisées telles qu'IME, CLIS etc...

Le résumé que tu as judicieusement mis en lien signale des effets pouvant conduire à ratiboiser les attentes scolaires de certaisn enfants dasn ces classes :
Il y a d'une part la différence d'instruction dispensée selon le niveau de la classe. En effet, les enseignants ont tendance à moduler les contenus et les pratiques pédagogiques en fonction du niveau supposé des élèves.(...)

L'autre hypothèse explicative correspond à ce que l'on appelle les « attentes autoréalisatrices ». (...)
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

Sauf que dans la pratique, les classes dites " spécialisées " dépendant plus du niveau scolaire des enfants que d'autres difficultés ... enfin, je dis cela d'après l'expérience que j'ai eu avec F...

1- dans l'institut de rééducation où il a été pendant 2 mois ( il avait 14 ans ), il faisait des leçons de cours élémentaires... :evil:

2- dans l'avant dernier collège où il a été ( quelques semaines ) on m'avait dit qu'il n'avait pas sa place dans une SEGPA car les enfants qui y étaient étaient souvent des cas difficiles qui n'arrivaient pas à suivre le niveau scolaire normal, ce qui n'était pas le cas de F.

3 - dans l' IME où il a été aussi très peu de temps, on lui donnait des feuilles pour apprendre à lire ! :evil: ( il avait 16 ans ... ) et c'était après le collège où on me disait qu'il n'avait pas sa place dans une SEGPA.... Va comprendre , Raoul ! :roll:

Alors, où est la place des enfants qui n'ont pas de problèmes de compréhension, mais qui ont des problèmes de sociabilisation et de comportement ? :roll: D'ailleurs, je suis certaine que si j'avais pu répondre à cette question, F n'aurait pas été déscolarisé à 12 ans et demi....

Dans l'article que tu sites, Chris, on parle de bons et de mauvais élèves....
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jakesbian
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Message par jakesbian »

les 2 derniéres années d'IRP de nicolas, il était en classe IME... à cause de la violence qu'il avait subi l'année précédente en classe IRP.

donc dans la classe IME:
- il y avait 8 élèves de trés bas niveau, dont certains n'arrivaient pas à apprendre à lire;
- lorsque l'instit voulait avoir la paix avec nicolas, elle le mettait sur une table avec des fiches de maths de 4iéme, pas pour apprendre mais pour l'occuper... comme on te donnerait des mots croisés ou des sudokus à faire;
- lorsqu'elle voulait qu'il participe au groupe classe, car en faisant parti, elle lui reprochait de ne pas suivre le cours... disons niveau CE1;
- par moment, il aurait voulu aider ceux qui avaient du mal, histoire de se sentir "utile"... elle lui disait: "c'est pas ton boulôt :evil: ";

il eu pourtant été simple... d'ailleurs je l'avais demandé, et il leur arrivait d'y avoir recours pour certains cours, certains élèves... de l'inscrire au CNED, pour pouvoir le faire suivre le programme :roll: .

mais, j'ai toujours eu le sentiment que leur idée n'était pas de voir les élèves retourner un jour dans le circuit normal; ils avaient leur propre système de formation, CAP en 4 ans, de 16 à 20 ans, du métier qui les intéresse, pas forcément le jeune, puis CAT (maintenant ESAT)... et puis voilà.

il paraît que ce n'est pas partout ainsi... j'espère.

lorsque l'on dit que l'instruction est obligatoire, il y avait visiblement carence.

tout le monde devrait avoir le droit à un niveau reconnu, lui permettant par la suite d'évoluer, d'accéder à l'emploi de son choix.
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Jonquille57
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Message par Jonquille57 »

Dans l' IME où a été F, ils se sont vite aperçu qu'il y avait un décalage de niveau entre les capacités de F et ce qu'ils proposaient comme apprentissage. Leur solution : isoler F dans un bureau avec des fiches de frainçais et de maths. Il était seul, et au boud de 2 heures, il allait rendre ce qu'il avait fait. Mais il n'a jamais vu la couleur de la moindre correction. Et d'ailleurs, pour un enfant qui souffrait déjà d'être mis à l'écart, je ne pense pas que c'était une solution géniale !

En dehors de ça, il n'avait pas le droit de participer aux ateliers, aux sorties, etc, car son comportement étant génant... Son temps partiel s'est amoindri très rapidement, pour finir par aucun temps de présence ( comme d'ailleurs partout... )
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jakesbian
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Message par jakesbian »

c'est exactement çà;

nicolas, lui, participait aux sorties et au foyer çà se passait bien;

la CDES me disait qu'on le mettait là parce qu'il n'y avait nul part ailleurs pour lui;

çà ne m'aurait pas dérangé qu'il y reste... malgré, un tas de "petites" choses... si seulement il avait pu suivre une scolarité normale et validée.
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Luna
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Message par Luna »

- lorsque l'instit voulait avoir la paix avec nicolas, elle le mettait sur une table avec des fiches de maths de 4iéme, pas pour apprendre mais pour l'occuper... comme on te donnerait des mots croisés ou des sudokus à faire;
C'est un peu ce qui se passe pour Anaïs : je n'ai pas de programme donné par le prof, la plupart du temps. je me fie aux exercices qui lui sont donnés par l'autre stagiaire ou à ceux qui sont dans son cahier d'othophonie (arggh pas de repères pour une aspie, l'horreur !). A part la poèsie, elle ne suit pas le programme de la classe. Je suis quasi certaine qu'on pourrait aménager le programme de géo ou d'histoire pour elle, mais les rares fois où j'ai demandé, on m'a fait comprendre que ce n'était pas possible.
Luna TMG
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jakesbian
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Message par jakesbian »

luna,

- tu as mis le doigt sur quelque chose d'important: l'aspi, peut-être plus que tout autre à besoin de repères;

nicolas était d'autant plus malheureux qu'il ne savait pas où çà le menait... il m'a dit: "je me sentais régresser";

depuis qu'il est sorti, il avance... même, si parfois c'est dûr, et que la fatigue aidant il lui arrive "de faire du sur place"... mais c'est pour mieux redémarrer dés qu'il a les repères et les conditions dont il a besoin.

- pour anaïs, il aurait été bon de mettre régulièrement des repères, des objectifs... biensûr révisable à tout moment... enfin, une ligne de route... plutôt que du flou occupationel :? .

enfin, avis personnel.
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maho
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Message par maho »

:twisted: :twisted: :twisted:
Beh dis donc!!! Ca faisait longtemps que je n'ai pas lue autant d'aneries!!


dont la fonction est d’instruire les enfants qui ne sont pas malades

Huuuummm? L'autisme n'est pas une maladie, ca ne se soigne pas!!!

Là où le rôle des spécialistes que nous sommes est de les accompagner avec tact et patience vers la reconnaissance de l’état réel de leur enfant, on leur fait croire que l’intégration scolaire « ordinaire » de leur enfant va résoudre tous les problèmes, qu’elle est la preuve du caractère bénin de troubles qui, hélas, sont trop souvent loin de l’être.
Ils croivent vraiment qu'on ne reconnait pas l'etat réel de nos enfants?
On a jamais crues que cela va resoudre tous nos problemes, mais en ayant un fils qui a fait une ecole "ordinaire" (car on est des parents qui ont "imposé") c'est une soulagement de savoir qu'il peut communiquer (peut etre pas dans les regles de l'art) peut comprendre( peut etre pas toujours dans le bon sens) peut se deplacer (des fois certes avec des angoisses) peut lire et ecrire et si c'est ecole "ordinaire" aurait eté refusé a Loic, Luna, Bernard, Laura, Lila et tous ces adultes merveilleusement unique, je me dit que le monde sera triste, et que ces pseudos "pros" sont completement a coté de la plaque!!! Mais cette derniere remarque est une evidence!
Suzanne, la vieille qui blatere, maman de Loic 29 ans