3ème Plan Autisme
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Lettre ouverte à Madame Marie-Arlette Carlotti, par Hugo Horiot :
Autiste, je m'en suis sorti : ce n'est pas grâce à vous, Madame Carlotti
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Autiste, je m'en suis sorti : ce n'est pas grâce à vous, Madame Carlotti
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Percutante, cette lettre ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Quelle excellente analyse.
Il me semble que la section consacrée à la Mafia du Handicap pourrait être recopiée telle quelle pour être appliquée à beaucoup d'autres domaines en France...
Il me semble que la section consacrée à la Mafia du Handicap pourrait être recopiée telle quelle pour être appliquée à beaucoup d'autres domaines en France...
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Je suis d'accord avec les questions posées à la fin. L'analyse me semble plus contestable, et la demande de démission de la ministre hors de propos.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Hier matin, l’état du 3ème plan a été présenté au CNCPH (Comité national consultatif des personnes handicapées). L'après-midi, présence de la ministre au Comité National Autisme.
Document du Ministère sur l'application du 3ème plan
Document du Ministère sur l'application du 3ème plan
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Le ministère peut utiliser des caractères gras autant qu'il veut pour mettre en avant que certaines personnes ayant été écoutées (je n'écris pas entendues à dessein), je peux faire pareil:le troisième plan autisme a été élaboré en concertation avec toutes les parties
prenantes, dans un esprit de respect et d’apaisement.
Il est indispensable qu'un nombre significatif de personnes autistes (afin de garantir un certain effort de représentation de différentes sensibilités) soient impliquées dans le processus avant de s'autoriser à utiliser l'expression de "concertation avec toutes les parties prenantes."
Et pour les nuls en maths, je précise que - dans ce contexte - zéro n'est pas un nombre significatif.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Mardi 18 février 2014 - 20:04
Autisme: les ARS n'ont pas assez tenu compte des recommandations dans les appels à projets (Marie-Arlette Carlotti)
PARIS, 18 février 2014 (APM) - Les agences régionales de santé (ARS), dans leur gestion des appels à projets sur les structures pour enfants autistes, n'ont pas suffisamment tenu compte en 2013 des recommandations de bonnes pratiques, a déploré mardi la ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti.
Elle s'est déplacée mardi après-midi au centre de ressources autisme (CRA) d'Ile-de-France, où elle s'est entretenue avec des acteurs de ce champ. Les discussions n'étaient pas ouvertes à la presse, mais elles ont duré plus d'une heure et le ton est monté par moments, a-t-on constaté sur place.
La présidente d'Autisme France, Danièle Langloys, a quitté cette réunion peu avant la fin, jugeant que les discussions n'avançaient plus. Elle a pointé le manque d'avancée de certains aspects du Plan autisme 2013-17, estimant notamment que Marie-Arlette Carlotti n'était pas assez soutenue par d'autres membres du gouvernement. "Si l'éducation nationale ne mobilise pas ses moyens, rien ne changera", a-t-elle déclaré. Elle a aussi regretté des créations de places de services d'éducation et de soins à domicile (Sessad) "à doses homéopathiques".
Marie-Arlette Carlotti a ensuite prononcé un discours faisant le point sur la mise en oeuvre du plan, présenté le 2 mai 2013. Elle devait assister en fin d'après-midi à une réunion du comité national de l'autisme (CNA).
Elle a indiqué qu'une première tranche des crédits médico-sociaux avait été notifiée aux ARS en décembre 2013. Cette enveloppe de 107 millions d'euros "va permettre de lancer les appels à projets pour créer de nouvelles places et renforcer l'existant", a-t-elle rappelé. "Des évolutions positives" ont eu lieu et l'"on a très vite avancé", mais "je sens que c'est sur ce point-là que les points de blocage aujourd'hui sont les plus importants, et je veux les lever au plus vite", a-t-elle poursuivi.
"En 2013, les ARS n'ont pas suffisamment [...] tenu compte des recommandations de la HAS [Haute autorité de santé] et n'ont pas assez compris que c'était le critère principal d'évaluation des appels à projets", a-t-elle regretté. "Bien sûr, je veux des équilibres budgétaires, je veux que tout soit réglé dans les meilleures normes financières et de transparence, mais le fil conducteur, c'est également et surtout les recommandations", a-t-elle renchéri.
Les résultats d'appels à projets en cause portent sur des crédits "antérieurs au troisième Plan autisme", et il y a eu "une incompréhension" de la part des ARS, a-t-elle noté. Lors d'un point presse, Marie-Arlette Carlotti a expliqué qu'elle avait été interpellée par des associations sur ce point.
L'une des mesures centrales du Plan autisme 2013-17 est la mise en conformité des structures médico-sociales aux recommandations publiées par la HAS et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) en mars 2012, sur la prise en charge des enfants et adolescents atteints d'autisme, rappelle-t-on (cf APM NCQE2006). Elles avaient notamment estimé que les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle constituaient des "interventions globales non consensuelles" (cf APM HMPC8001).
Dans son discours mardi, Marie-Arlette Carlotti a affirmé qu'elle appellerait par voie de circulaire les ARS à "une plus grande vigilance" en matière d'appels à projets. Un cahier des charges va être élaboré en concertation avec les ARS et les associations "pour avoir une ligne de lecture uniforme dans tout le pays". Fin janvier, le chef de projet du plan, Guillaume Blanco, avait signalé à l'APM que ce sujet faisait partie des trois points principaux d'une circulaire attendue fin février (cf APM NCRAS002).
Marie-Arlette Carlotti a affirmé qu'elle-même et les responsables du ministère feraient "un tour de France de l'autisme" pour rencontrer "le plus de monde possible", dont les familles. Il s'agira d'abord d'"aller parler aux directeurs des ARS" pour "qu'ils prennent mieux en compte notre plan, comprennent pourquoi nous le faisons" et "quelles sont les orientations" de la HAS, a-t-elle expliqué. "J'ai déjà fait un séminaire avec eux, mais on va essayer d'aller plus loin. On va essayer de former au sein des ARS un groupe d'une ou deux personnes" pour que les dossiers soient sélectionnés "selon ce que préconise le plan". "Je n'admettrai pas qu'on prenne des décisions au plus haut niveau et que finalement, sur l'ensemble du territoire, on ne s'y retrouve pas", a-t-elle martelé.
Les appels à projets du Plan 2013-17 doivent commencer "d'ici avril", a-t-elle précisé lors du point de presse.
DEBATS SUR LA GOUVERNANCE DES CRA
Elle a rappelé que le futur décret sur les CRA doit donner une place plus importante aux familles dans leur fonctionnement (cf APM NCQKI002). Guillaume Blanco avait signalé fin janvier des désaccords entre les pouvoirs publics et les associations sur leur gouvernance.
La ministre l'a confirmé, signalant qu'un participant à la réunion de mardi au CRA lui avait déclaré que les familles ne devaient pas seulement exprimer leur avis au sein de ces centres, mais aussi avoir un pouvoir de décision. "Mais le fait de faire entrer les familles, déjà, dans les CRA, c'est important et, croyez-moi, lorsqu'elles vont donner leur avis, elles vont suffisamment se faire entendre pour surveiller ce qui se passe", a assuré Marie-Arlette Carlotti.
Elle a aussi annoncé qu'elle lancerait un site internet pour présenter l'évolution du plan "de façon transparente".
Elle s'est dite prête à "financer la construction" de nouveaux indicateurs de suivi du plan "clairs et partagés" avec les associations. "Tous les acteurs pourront se servir de ces outils et réaliser un travail d'évaluation indépendant". Cela doit "permettre de nous dire à un moment donné [...] 'Là, ça ne va pas, faites attention, dans tel territoire ça dérive'", a-t-elle détaillé.
Par ailleurs, 1.000 professionnels du secteur médico-social ont été formés sur l'autisme en 2013, sur les 5.000 prévus d'ici 2017. De plus, les médecins "ont été fortement incités" à se former via l'introduction de l'autisme comme sujet prioritaire du développement professionnel continu" (DPC), a observé Marie-Arlette Carlotti.
L'appel à projets de recherche en sciences humaines porté par l'Institut de recherche en santé publique (Iresp) et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) "vient d'être lancé".
S'agissant des unités d'enseignement en maternelle, "on est en train d'envoyer les cahiers des charges aux recteurs", a noté la ministre. Pour les 850 places de Sessad destinées aux enfants, "les appels à projets vont démarrer" en vue d'ouvertures espérées dans les "six mois, huit mois".
La réunion du CNA de mardi soir devait permettre "une analyse de ces premiers mois" du plan, faisant ressortir les éléments "de satisfaction et de non-satisfaction".
nc/ab/APM polsan
redaction@apmnews.com
Autisme: les ARS n'ont pas assez tenu compte des recommandations dans les appels à projets (Marie-Arlette Carlotti)
PARIS, 18 février 2014 (APM) - Les agences régionales de santé (ARS), dans leur gestion des appels à projets sur les structures pour enfants autistes, n'ont pas suffisamment tenu compte en 2013 des recommandations de bonnes pratiques, a déploré mardi la ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, Marie-Arlette Carlotti.
Elle s'est déplacée mardi après-midi au centre de ressources autisme (CRA) d'Ile-de-France, où elle s'est entretenue avec des acteurs de ce champ. Les discussions n'étaient pas ouvertes à la presse, mais elles ont duré plus d'une heure et le ton est monté par moments, a-t-on constaté sur place.
La présidente d'Autisme France, Danièle Langloys, a quitté cette réunion peu avant la fin, jugeant que les discussions n'avançaient plus. Elle a pointé le manque d'avancée de certains aspects du Plan autisme 2013-17, estimant notamment que Marie-Arlette Carlotti n'était pas assez soutenue par d'autres membres du gouvernement. "Si l'éducation nationale ne mobilise pas ses moyens, rien ne changera", a-t-elle déclaré. Elle a aussi regretté des créations de places de services d'éducation et de soins à domicile (Sessad) "à doses homéopathiques".
Marie-Arlette Carlotti a ensuite prononcé un discours faisant le point sur la mise en oeuvre du plan, présenté le 2 mai 2013. Elle devait assister en fin d'après-midi à une réunion du comité national de l'autisme (CNA).
Elle a indiqué qu'une première tranche des crédits médico-sociaux avait été notifiée aux ARS en décembre 2013. Cette enveloppe de 107 millions d'euros "va permettre de lancer les appels à projets pour créer de nouvelles places et renforcer l'existant", a-t-elle rappelé. "Des évolutions positives" ont eu lieu et l'"on a très vite avancé", mais "je sens que c'est sur ce point-là que les points de blocage aujourd'hui sont les plus importants, et je veux les lever au plus vite", a-t-elle poursuivi.
"En 2013, les ARS n'ont pas suffisamment [...] tenu compte des recommandations de la HAS [Haute autorité de santé] et n'ont pas assez compris que c'était le critère principal d'évaluation des appels à projets", a-t-elle regretté. "Bien sûr, je veux des équilibres budgétaires, je veux que tout soit réglé dans les meilleures normes financières et de transparence, mais le fil conducteur, c'est également et surtout les recommandations", a-t-elle renchéri.
Les résultats d'appels à projets en cause portent sur des crédits "antérieurs au troisième Plan autisme", et il y a eu "une incompréhension" de la part des ARS, a-t-elle noté. Lors d'un point presse, Marie-Arlette Carlotti a expliqué qu'elle avait été interpellée par des associations sur ce point.
L'une des mesures centrales du Plan autisme 2013-17 est la mise en conformité des structures médico-sociales aux recommandations publiées par la HAS et l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm) en mars 2012, sur la prise en charge des enfants et adolescents atteints d'autisme, rappelle-t-on (cf APM NCQE2006). Elles avaient notamment estimé que les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle constituaient des "interventions globales non consensuelles" (cf APM HMPC8001).
Dans son discours mardi, Marie-Arlette Carlotti a affirmé qu'elle appellerait par voie de circulaire les ARS à "une plus grande vigilance" en matière d'appels à projets. Un cahier des charges va être élaboré en concertation avec les ARS et les associations "pour avoir une ligne de lecture uniforme dans tout le pays". Fin janvier, le chef de projet du plan, Guillaume Blanco, avait signalé à l'APM que ce sujet faisait partie des trois points principaux d'une circulaire attendue fin février (cf APM NCRAS002).
Marie-Arlette Carlotti a affirmé qu'elle-même et les responsables du ministère feraient "un tour de France de l'autisme" pour rencontrer "le plus de monde possible", dont les familles. Il s'agira d'abord d'"aller parler aux directeurs des ARS" pour "qu'ils prennent mieux en compte notre plan, comprennent pourquoi nous le faisons" et "quelles sont les orientations" de la HAS, a-t-elle expliqué. "J'ai déjà fait un séminaire avec eux, mais on va essayer d'aller plus loin. On va essayer de former au sein des ARS un groupe d'une ou deux personnes" pour que les dossiers soient sélectionnés "selon ce que préconise le plan". "Je n'admettrai pas qu'on prenne des décisions au plus haut niveau et que finalement, sur l'ensemble du territoire, on ne s'y retrouve pas", a-t-elle martelé.
Les appels à projets du Plan 2013-17 doivent commencer "d'ici avril", a-t-elle précisé lors du point de presse.
DEBATS SUR LA GOUVERNANCE DES CRA
Elle a rappelé que le futur décret sur les CRA doit donner une place plus importante aux familles dans leur fonctionnement (cf APM NCQKI002). Guillaume Blanco avait signalé fin janvier des désaccords entre les pouvoirs publics et les associations sur leur gouvernance.
La ministre l'a confirmé, signalant qu'un participant à la réunion de mardi au CRA lui avait déclaré que les familles ne devaient pas seulement exprimer leur avis au sein de ces centres, mais aussi avoir un pouvoir de décision. "Mais le fait de faire entrer les familles, déjà, dans les CRA, c'est important et, croyez-moi, lorsqu'elles vont donner leur avis, elles vont suffisamment se faire entendre pour surveiller ce qui se passe", a assuré Marie-Arlette Carlotti.
Elle a aussi annoncé qu'elle lancerait un site internet pour présenter l'évolution du plan "de façon transparente".
Elle s'est dite prête à "financer la construction" de nouveaux indicateurs de suivi du plan "clairs et partagés" avec les associations. "Tous les acteurs pourront se servir de ces outils et réaliser un travail d'évaluation indépendant". Cela doit "permettre de nous dire à un moment donné [...] 'Là, ça ne va pas, faites attention, dans tel territoire ça dérive'", a-t-elle détaillé.
Par ailleurs, 1.000 professionnels du secteur médico-social ont été formés sur l'autisme en 2013, sur les 5.000 prévus d'ici 2017. De plus, les médecins "ont été fortement incités" à se former via l'introduction de l'autisme comme sujet prioritaire du développement professionnel continu" (DPC), a observé Marie-Arlette Carlotti.
L'appel à projets de recherche en sciences humaines porté par l'Institut de recherche en santé publique (Iresp) et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) "vient d'être lancé".
S'agissant des unités d'enseignement en maternelle, "on est en train d'envoyer les cahiers des charges aux recteurs", a noté la ministre. Pour les 850 places de Sessad destinées aux enfants, "les appels à projets vont démarrer" en vue d'ouvertures espérées dans les "six mois, huit mois".
La réunion du CNA de mardi soir devait permettre "une analyse de ces premiers mois" du plan, faisant ressortir les éléments "de satisfaction et de non-satisfaction".
nc/ab/APM polsan
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Y a ce type qui tripe sur la relation mère enfant, je trouve son pipo ..... heu j'voulais dire argumentaire vachement bien construit :
Autisme. « Un plan catastrophique »
21 février 2014 / Propos recueillis par Hubert Coudurier /
psychanalyste Charles Melman
http://www.letelegramme.fr/france/autis ... 045201.php
Autisme. « Un plan catastrophique »
21 février 2014 / Propos recueillis par Hubert Coudurier /
psychanalyste Charles Melman
http://www.letelegramme.fr/france/autis ... 045201.php
Il n'y a pas de causes génétiques. Ni l'imagerie médicale ni la recherche génétique ne permettront de confirmer un supposé vice de forme originel. C'est donc un plan catastrophique ....
Quand j'ai lue cela, j'ai tout lue.Sa maman, qui peut être fort aimante au demeurant, n'a pas pu transmettre le sentiment du cadeau qu'il était pour elle ....
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Ca se suffit à soi même comme "argumentaire", d'écrire que les "familles qui se sentent heurtées par une mise en cause du comportement maternel" se satisfont du plan. Ce serait gentil de sa part de rappeler qui sont ces gens qui ont l'autorité morale et reflexive (autoproclamée) de juger du comportement d'autrui (en échange d'une contrepartie financière considérable, contrairement à ce qui est écrit plus bas). Et d'où ils la tirent.
Je suis sûr qu'un juge de patinage artistique a plus d'éthique que ce type.
La meilleure perle est:
Je suis sûr qu'un juge de patinage artistique a plus d'éthique que ce type.
La meilleure perle est:
Vous savez quoi, avec le torrent de conneries qui précède je ne suis même pas en colère.Ces enfants autistes sont vides comme un golem au sens où leur capacité combinatoire n'a pas de maître ni de limites. Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé à lui-même. Il n'y a pas d'instance morale ni réflexive venant leur donner une identité.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Autisme. « Un plan catastrophique »
21 février 2014 / Propos recueillis par Hubert Coudurier [le directeur du journal !)
« Ce plan condamne des milliers d'autistes à être méconnus dans leur première enfance et à ne pas être traités. ».
Le troisième plan autisme, lancé par la ministre des Personnes handicapées Marie-Arlette Carlotti, suscite l'impatience des familles qui dénoncent l'absence de changements sur le terrain. Pour le psychanalyste Charles Melman, ce plan va dans le mauvais sens.
Pourquoi partez-vous en guerre contre le dernier plan consacré à l'autisme ?
C'est le troisième plan (2014-2017) contre l'autisme qui dispose d'un budget de 205 millions d'euros, ce qui n'est pas rien. Or, il a été confié à la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti. Cela répond à l'idée que l'autisme est lié à une malformation congénitale et que l'on ne peut y répondre que par l'assistance. Il n'y a aucun argument scientifique probant ni médical sûr à l'appui de cette thèse. Il n'y a pas de causes génétiques. Ni l'imagerie médicale ni la recherche génétique ne permettront de confirmer un supposé vice de forme originel. C'est donc un plan catastrophique puisqu'il condamne des milliers d'autistes (six pour 10.000 naissances) à être méconnus dans leur première enfance, à ne pas être traités et ça les destine à un assistanat à vie.
Alors qui ce plan satisfait-il ?
Le corps médical qui s'approprie ce domaine et de nombreuses familles qui se sentent heurtées par une mise en cause du comportement maternel. Peut-on se satisfaire d'un plan dont la visée est corporatiste ou électorale ? Cela condamne des milliers de bébés handicapés à l'assistance à vie. S'il relevait du ministère de la Santé, il serait facile de demander au pédiatre de vérifier l'éveil, la motricité, le regard, le sourire, la communication avec l'entourage de manière à confier, quand il y a doute, ce bébé à des spécialistes qui sont souvent des psychanalystes. Lesquels sont susceptibles de traiter le bébé de 3 à 18 mois avant que le développement neuronal vienne fixer le défaut de croissance de circuits qui n'ont pas encore été établis.
Le dépistage doit donc intervenir très tôt ?
Il y a précocement une fenêtre ouverte dont le dépistage ne coûte rien à l'État. D'autant que le personnel est en place et susceptible d'intervenir avec succès. Le bébé autiste a souffert d'une chose très simple.Sa maman, qui peut être fort aimante au demeurant, n'a pas pu transmettre le sentiment du cadeau qu'il était pour elle et qui dès lors lui donnait sa place dans le discours qu'elle lui adressait, voire qu'elle lui chantait. Car la prosodie du discours maternel joue un rôle dans le développement de l'autisme. Si cette naissance se fait par exemple sous le signe d'un deuil (du père par exemple), elle ne pourra pas transmettre le bonheur de l'événement. Après vingt ans de pratique, une succession de travaux récents aux USA montre que l'approche comportementaliste qui vise à la rééducation tardive des fonctions de l'enfant ne marche pas. Et c'est précisément maintenant que nous investissons dans cette direction. Ces enfants autistes sont vides comme un golem au sens où leur capacité combinatoire n'a pas de maître ni de limites. Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé à lui-même. Il n'y a pas d'instance morale ni réflexive venant leur donner une identité.
21 février 2014 / Propos recueillis par Hubert Coudurier [le directeur du journal !)
« Ce plan condamne des milliers d'autistes à être méconnus dans leur première enfance et à ne pas être traités. ».
Le troisième plan autisme, lancé par la ministre des Personnes handicapées Marie-Arlette Carlotti, suscite l'impatience des familles qui dénoncent l'absence de changements sur le terrain. Pour le psychanalyste Charles Melman, ce plan va dans le mauvais sens.
Pourquoi partez-vous en guerre contre le dernier plan consacré à l'autisme ?
C'est le troisième plan (2014-2017) contre l'autisme qui dispose d'un budget de 205 millions d'euros, ce qui n'est pas rien. Or, il a été confié à la ministre déléguée aux Personnes handicapées, Marie-Arlette Carlotti. Cela répond à l'idée que l'autisme est lié à une malformation congénitale et que l'on ne peut y répondre que par l'assistance. Il n'y a aucun argument scientifique probant ni médical sûr à l'appui de cette thèse. Il n'y a pas de causes génétiques. Ni l'imagerie médicale ni la recherche génétique ne permettront de confirmer un supposé vice de forme originel. C'est donc un plan catastrophique puisqu'il condamne des milliers d'autistes (six pour 10.000 naissances) à être méconnus dans leur première enfance, à ne pas être traités et ça les destine à un assistanat à vie.
Alors qui ce plan satisfait-il ?
Le corps médical qui s'approprie ce domaine et de nombreuses familles qui se sentent heurtées par une mise en cause du comportement maternel. Peut-on se satisfaire d'un plan dont la visée est corporatiste ou électorale ? Cela condamne des milliers de bébés handicapés à l'assistance à vie. S'il relevait du ministère de la Santé, il serait facile de demander au pédiatre de vérifier l'éveil, la motricité, le regard, le sourire, la communication avec l'entourage de manière à confier, quand il y a doute, ce bébé à des spécialistes qui sont souvent des psychanalystes. Lesquels sont susceptibles de traiter le bébé de 3 à 18 mois avant que le développement neuronal vienne fixer le défaut de croissance de circuits qui n'ont pas encore été établis.
Le dépistage doit donc intervenir très tôt ?
Il y a précocement une fenêtre ouverte dont le dépistage ne coûte rien à l'État. D'autant que le personnel est en place et susceptible d'intervenir avec succès. Le bébé autiste a souffert d'une chose très simple.Sa maman, qui peut être fort aimante au demeurant, n'a pas pu transmettre le sentiment du cadeau qu'il était pour elle et qui dès lors lui donnait sa place dans le discours qu'elle lui adressait, voire qu'elle lui chantait. Car la prosodie du discours maternel joue un rôle dans le développement de l'autisme. Si cette naissance se fait par exemple sous le signe d'un deuil (du père par exemple), elle ne pourra pas transmettre le bonheur de l'événement. Après vingt ans de pratique, une succession de travaux récents aux USA montre que l'approche comportementaliste qui vise à la rééducation tardive des fonctions de l'enfant ne marche pas. Et c'est précisément maintenant que nous investissons dans cette direction. Ces enfants autistes sont vides comme un golem au sens où leur capacité combinatoire n'a pas de maître ni de limites. Ils ont des capacités de calcul souvent stériles, comme un ordinateur laissé à lui-même. Il n'y a pas d'instance morale ni réflexive venant leur donner une identité.
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Charles Melman est une caricature de psykk doublé d'un gros réac. Rien que pour cette critique, j'ai envie de continuer à défendre le troisième plan autisme et l'actuelle ministre.
Je croyais que c'était le régime actuel, çaC'est donc un plan catastrophique puisqu'il condamne des milliers d'autistes [...] à être méconnus dans leur première enfance, à ne pas être traités et ça les destine à un assistanat à vie.
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
et c'est une interview faite par le directeur de l'information du Télégramme.
Le premier communiqué envoyé au journal :
Le 21 février 2014,
Dans son interview publié dans le Télégramme, Monsieur MELMAN, psychanalyste patenté, reprend les poncifs développés au siècle dernier par les tenants des croyances psychanalytiques. L'autisme ne serait pas un trouble d'origine neurologique, mais serait dû à un mauvais rapport avec la mère.
Que l'on ait pu exposer de telles contrevérités il y a 40 ou 50 ans, à l'époque où la neurologie n'avait pas fait les progrès qu'elle a connu depuis, grâce en particulier à l'évolution des techniques d'imagerie médicale, pouvait sinon s'expliquer, du moins s'excuser. Que l'on fasse semblant d'ignorer les études sur les jumeaux, les recherches génétiques n'est pas respectueux des personnes autistes et de leur famille.
A notre époque, ce n'est plus admissible, et on ne peut qu'inviter l'auteur de cet article à se renseigner sur les dernières évolutions de la science dans ce domaine, avec notamment l'état des connaissances publié par la Haute Autorité de Santé en 2010. M. Melman préfère quant à lui essayer d’obtenir du Conseil d'Etat l’annulation des recommandations de la HAS et de l'ANESM de mars 2012 sur les prises en charges recommandées pour l'autisme.
Il n'est plus supportable de lire aujourd'hui de telles inepties. Il n'y a d'ailleurs qu'en France qu'on les professe encore, pays qui vient, une fois de plus, d'être condamné par l'Europe pour la manière dont elle assure la scolarisation des enfants atteints d'autisme.
Association ASPERANSA
Le premier communiqué envoyé au journal :
Le 21 février 2014,
Dans son interview publié dans le Télégramme, Monsieur MELMAN, psychanalyste patenté, reprend les poncifs développés au siècle dernier par les tenants des croyances psychanalytiques. L'autisme ne serait pas un trouble d'origine neurologique, mais serait dû à un mauvais rapport avec la mère.
Que l'on ait pu exposer de telles contrevérités il y a 40 ou 50 ans, à l'époque où la neurologie n'avait pas fait les progrès qu'elle a connu depuis, grâce en particulier à l'évolution des techniques d'imagerie médicale, pouvait sinon s'expliquer, du moins s'excuser. Que l'on fasse semblant d'ignorer les études sur les jumeaux, les recherches génétiques n'est pas respectueux des personnes autistes et de leur famille.
A notre époque, ce n'est plus admissible, et on ne peut qu'inviter l'auteur de cet article à se renseigner sur les dernières évolutions de la science dans ce domaine, avec notamment l'état des connaissances publié par la Haute Autorité de Santé en 2010. M. Melman préfère quant à lui essayer d’obtenir du Conseil d'Etat l’annulation des recommandations de la HAS et de l'ANESM de mars 2012 sur les prises en charges recommandées pour l'autisme.
Il n'est plus supportable de lire aujourd'hui de telles inepties. Il n'y a d'ailleurs qu'en France qu'on les professe encore, pays qui vient, une fois de plus, d'être condamné par l'Europe pour la manière dont elle assure la scolarisation des enfants atteints d'autisme.
Association ASPERANSA
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
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Gwendal ROUILLARD
Député du Morbihan
COMMUNIQUE DE PRESSE
Vendredi 21 février 2014
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« Autisme : mon indignation face aux propos honteux de la psychanalyse »
Réaction de Gwendal Rouillard, député du Morbihan, suite à l’article publié ce jour dans le Télégramme sur le sujet de l’Autisme.
Je condamne avec fermeté les propos tenus par M. Charles Melman, psychanalyste, sur l’Autisme
et les personnes autistes. Il est inacceptable de dire que le dernier plan Autisme n’est pas fondé sur des arguments scientifiques et médicaux. Il est inadmissible de tenir des propos aussi scandaleux sur les enfants autistes et leurs familles.
Le troisième Plan autisme est basé sur les recommandations de bonnes pratiques professionnelles élaborées par la Haute Autorité de Santé et l’agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), que ce soit pour le diagnostic, l’accompagnement et les modes d’interventions.
Contrairement à ce qui est écrit dans l’interview, ces recommandations sont basées sur des
arguments scientifiques et médicaux solides et probants. Pour leur élaboration, plus de 70
professionnels, scientifiques, associations ont été concertés et plus de 800 articles scientifiques
internationaux et francophones ont été analysés. Mais parce que la conclusion de ces travaux a été,fort pertinemment, de ne pas recommander les méthodes employées par les psychanalystes, une partie de ces derniers a entamé une campagne de dénigrement contre ces recommandations,
mettant en danger les personnes autistes et leurs familles.
Face à ce type de propos scandaleux, il est alors de notre devoir de rappeler les priorités du 3è Plan
autisme 2014-2019 porté avec courage par notre Ministre Marie-Arlette Carlotti :
- Le diagnostic précoce dès 18 mois
- La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire
- La formation des professionnels
- Le financement de la recherche
- Le soutien aux familles
- La gouvernance dans les territoires notamment, par des Centres de Ressources Autisme (CRA)
renouvelés
- La réévaluation permanente du Plan et de sa mise en pratique
Je veillerai, avec mes collègues du groupe Autisme de l'Assemblée nationale, à la mise en oeuvre
concrète des recommandations de la HAS et de l'ANESM. Le temps est venu pour la France de
tourner définitivement la page de l'approche psychanalytique et d'ouvrir celle des méthodes
éducatives et comportementales.
Gwendal ROUILLARD
Député du Morbihan
COMMUNIQUE DE PRESSE
Vendredi 21 février 2014
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« Autisme : mon indignation face aux propos honteux de la psychanalyse »
Réaction de Gwendal Rouillard, député du Morbihan, suite à l’article publié ce jour dans le Télégramme sur le sujet de l’Autisme.
Je condamne avec fermeté les propos tenus par M. Charles Melman, psychanalyste, sur l’Autisme
et les personnes autistes. Il est inacceptable de dire que le dernier plan Autisme n’est pas fondé sur des arguments scientifiques et médicaux. Il est inadmissible de tenir des propos aussi scandaleux sur les enfants autistes et leurs familles.
Le troisième Plan autisme est basé sur les recommandations de bonnes pratiques professionnelles élaborées par la Haute Autorité de Santé et l’agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM), que ce soit pour le diagnostic, l’accompagnement et les modes d’interventions.
Contrairement à ce qui est écrit dans l’interview, ces recommandations sont basées sur des
arguments scientifiques et médicaux solides et probants. Pour leur élaboration, plus de 70
professionnels, scientifiques, associations ont été concertés et plus de 800 articles scientifiques
internationaux et francophones ont été analysés. Mais parce que la conclusion de ces travaux a été,fort pertinemment, de ne pas recommander les méthodes employées par les psychanalystes, une partie de ces derniers a entamé une campagne de dénigrement contre ces recommandations,
mettant en danger les personnes autistes et leurs familles.
Face à ce type de propos scandaleux, il est alors de notre devoir de rappeler les priorités du 3è Plan
autisme 2014-2019 porté avec courage par notre Ministre Marie-Arlette Carlotti :
- Le diagnostic précoce dès 18 mois
- La scolarisation des enfants autistes en milieu ordinaire
- La formation des professionnels
- Le financement de la recherche
- Le soutien aux familles
- La gouvernance dans les territoires notamment, par des Centres de Ressources Autisme (CRA)
renouvelés
- La réévaluation permanente du Plan et de sa mise en pratique
Je veillerai, avec mes collègues du groupe Autisme de l'Assemblée nationale, à la mise en oeuvre
concrète des recommandations de la HAS et de l'ANESM. Le temps est venu pour la France de
tourner définitivement la page de l'approche psychanalytique et d'ouvrir celle des méthodes
éducatives et comportementales.
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Les Jeunes Socialistes du Morbihan
Communiqué de presse du 21 février 2014
Les Jeunes Socialistes du Morbihan souhaitent réagir suite aux propos du Psychanalyste Charles Melmanpublié dans Le Télégramme du 21 février 2014.
Nous condamnons cette vision archaïque qui tient à culpabiliser les mères des enfants autistes. Ce genre de propos ne peuvent plus être tenus au 21ème siècle et vont à l’encontre des efforts menés depuis plusieurs années en faveur de l’accompagnement des enfants autiste.
Contrairement aux dires de M. Melman, le 3ème plan autisme marque des avancées importantes qui devront être approfondies durant les prochaines années et pour lesquelles nous seront exigeants.
Les enfants autistes et leurs familles méritent mieux que ce discours moralisateur et culpabilisateur reposant sur des théories infondées.
Le combat en faveur des enfants autistes continue et les Jeunes Socialistes du Morbihan s’y engageront.
Sébastien JEHANNO
Animateur fédéral des Jeunes Socialistes du Morbihan
http://www.mjs56.fr/wordpress/2014/02/2 ... ts-%C2%BB/
Communiqué de presse du 21 février 2014
Les Jeunes Socialistes du Morbihan souhaitent réagir suite aux propos du Psychanalyste Charles Melmanpublié dans Le Télégramme du 21 février 2014.
Nous condamnons cette vision archaïque qui tient à culpabiliser les mères des enfants autistes. Ce genre de propos ne peuvent plus être tenus au 21ème siècle et vont à l’encontre des efforts menés depuis plusieurs années en faveur de l’accompagnement des enfants autiste.
Contrairement aux dires de M. Melman, le 3ème plan autisme marque des avancées importantes qui devront être approfondies durant les prochaines années et pour lesquelles nous seront exigeants.
Les enfants autistes et leurs familles méritent mieux que ce discours moralisateur et culpabilisateur reposant sur des théories infondées.
Le combat en faveur des enfants autistes continue et les Jeunes Socialistes du Morbihan s’y engageront.
Sébastien JEHANNO
Animateur fédéral des Jeunes Socialistes du Morbihan
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Re: Soutien au 3ème Plan Autisme
Monde France Economie Faits divers Débats People Santé
Débats http://www.letelegramme.fr/debats/la-do ... 049127.php
Controverse. La douleur de l'autisme
24 février 2014 à 06h34 / Hubert Coudurier
Depuis plusieurs décennies, la psychanalyse, exercice de liberté s'il en est, cède du terrain en France face aux thérapies cognitives venues d'Amérique, moins longues, moins coûteuses et sans doute plus efficaces. Du moins à court terme, si on parle de normalisation de l'être humain dans des sociétés qui supportent de plus en plus mal la différence. Il est incontestable que les neurosciences ont apporté des éléments décisifs à la compréhension des maladies mentales et que la recherche est désormais accompagnée par une industrie pharmaceutique toute puissante. Pour autant, et malgré la qualité des travaux effectués, rien n'est jamais acquis ni définitif en la matière, tant est grande la complexité du cerveau humain. Pour avoir déposé un recours devant le Conseil d'État à propos du troisième plan de lutte contre l'autisme, Charles Melman, qui met en cause dans son interview au Télégramme un certain corporatisme médical et le rôle des mères, de façon cependant nuancée, a déclenché une avalanche de réactions courroucées. À travers lui, la psychanalyse est accusée, outre le fait de culpabiliser les parents, de retarder le traitement de cette maladie par absence de diagnostic précoce permettant une rééducation fonctionnelle. Charles Melman dit exactement le contraire des propos qu'on lui prête sur le dépistage précoce, mais l'on ne comprend pas les passions que suscite un tel sujet si l'on ne mesure pas la douleur des familles. Au-delà des anathèmes, dans ce débat où nous sommes prêts à accueillir d'autres contributions, seul compte l'intérêt des enfants.
Débats http://www.letelegramme.fr/debats/la-do ... 049127.php
Controverse. La douleur de l'autisme
24 février 2014 à 06h34 / Hubert Coudurier
Depuis plusieurs décennies, la psychanalyse, exercice de liberté s'il en est, cède du terrain en France face aux thérapies cognitives venues d'Amérique, moins longues, moins coûteuses et sans doute plus efficaces. Du moins à court terme, si on parle de normalisation de l'être humain dans des sociétés qui supportent de plus en plus mal la différence. Il est incontestable que les neurosciences ont apporté des éléments décisifs à la compréhension des maladies mentales et que la recherche est désormais accompagnée par une industrie pharmaceutique toute puissante. Pour autant, et malgré la qualité des travaux effectués, rien n'est jamais acquis ni définitif en la matière, tant est grande la complexité du cerveau humain. Pour avoir déposé un recours devant le Conseil d'État à propos du troisième plan de lutte contre l'autisme, Charles Melman, qui met en cause dans son interview au Télégramme un certain corporatisme médical et le rôle des mères, de façon cependant nuancée, a déclenché une avalanche de réactions courroucées. À travers lui, la psychanalyse est accusée, outre le fait de culpabiliser les parents, de retarder le traitement de cette maladie par absence de diagnostic précoce permettant une rééducation fonctionnelle. Charles Melman dit exactement le contraire des propos qu'on lui prête sur le dépistage précoce, mais l'on ne comprend pas les passions que suscite un tel sujet si l'on ne mesure pas la douleur des familles. Au-delà des anathèmes, dans ce débat où nous sommes prêts à accueillir d'autres contributions, seul compte l'intérêt des enfants.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans