Si cette possibilité existait, on nous y obligerait et les gens justifieraient encore plus leur rejet face à des personnes qui choisiraient de ne pas prendre cette option. Et le simple fait de chercher à gommer cette différence, c'est en soit, estimer qu'elle est une tare à éliminer, et c'est pas du tout l'accepter, bien au contraire. Encore une fois, s'il existait une méthode pour blanchir les noirs, ce ne serait pas du tout une acceptation des personnes qui ne sont pas de la même couleur!Tugdual a écrit :Je dirais même : surtout léger ...Laura Ingalls a écrit :Pourquoi l'autisme, même léger, devrait forcément être considérer comme une maladie à curer, une déficience à supprimer?
Dans l'idéal, il faudrait pouvoir soulager
les souffrances quand il y en a, pas plus,
et préserver la personnalité de chacun.
Quitte à ce que, une fois adulte, chacun
puisse choisir sa voie comme il le souhaite.
Rester soi, ou bien se fondre dans la masse ?
Si ce choix existait, la décision à prendre
serait extrêmement délicate à étudier.
Winston l'a abordé dans son fil de présentation ...
Si, quand on nous rejette parce qu'on est pas comme tout le monde, on nous propose comme solution de prendre un médicament pour se normaliser, c'est comme dire que c'est nous le problème et qu'ils auraient, quelque part, raison de nous rejeter parce qu'on est pas acceptables comme on est.
Quand quelqu'un rejette un noir à cause de la couleur de sa peau, est-ce que c'est le noir le problème et la solution c'est de le blanchir? Ou est-ce que c'est l'autre qui est raciste et qui devrait apprendre à respecter les gens?
Administrer un médicament pour blanchir le noir, c'est estimer que c'est le noir le problème!
D'après-moi, c'est exactement la double peine dont parle Josef Schovanec dans son livre. On rejet A parce qu'il est différent, et après, c'est de sa faute, c'est pas les autres qui sont intolérants et irrespectueux, c'est A le problème! Inventer un médicament pour changer A, c'est juste l'étape suivante!