Si Nadia Chabanne (Paris) n'avait pas eu le poste, c'est un certain EL, immigré en Bretagne, qui serait parti en Suisse. Moi, je suis contre l'exportation en Suisse des bons immigrés.Tugdual a écrit :Là, je ne comprends pas cette remarque ...Jean a écrit :PS : nous (BZH) avons la chance que vous ayiez pris NC - et dommage pour les franciliens
Déroulement diagnostic en suisse?
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Je comprends mieux.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Egoïste, Jean
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Dis-donc, on a aussi besoin d'avoir de bons immigrés en Suisse, surtout que les frontaliers français on les accueille aussiJean a écrit :Moi, je suis contre l'exportation en Suisse des bons immigrés.
Au fait j'ai reçu les réponses à mes questions par mp
Diagnostiquée SA en janvier 2015
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
J'ai mon neveu qui est chercheur à Zürich. Je vois bien que les bretons (pas vraiment des frontaliers) peuvent être acceptés (car "utiles") en Suisse. Mais avec le dernier référendum, on peut craindre. Surtout quand les finalistes pour le Centre de Ressources Autisme de Lausanne sont sémites (juifs ou arabes).
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Je ne voudrais pas alimenter un débat politique ici, surtout j'ai horreur de ça.Jean a écrit :J'ai mon neveu qui est chercheur à Zürich. Je vois bien que les bretons (pas vraiment des frontaliers) peuvent être acceptés (car "utiles") en Suisse. Mais avec le dernier référendum, on peut craindre. Surtout quand les finalistes pour le Centre de Ressources Autisme de Lausanne sont sémites (juifs ou arabes).
Je me dois d'y répondre quand-même car une réplique humoristique a dérapé en un jugement de valeur que j'ai la peine à avaler sans mot dire.
@ Jean: Le référendum auquel tu fais allusion a eu lieu il y a une semaine.
Jusque-là la Suisse a accueilli à chacune de ses frontières: des frontaliers, des immigrés et des réfugiés et des clandestins, utiles ou pas.
Ceci pour préciser que ton neveu breton, bien que certainement utile à ce pays, n'a pas été reçu "car utile".
Je suppose aussi qu'il est heureux d'avoir un travail en Suisse et qu'il n'en aurait peut-être pas en Bretagne....
La Suisse a jusque-là accueilli ce qu'elle pouvait accueillir.
Mon "éventuel futur beau-frère" est breton aussi et il a été reçu en Suisse ici avec un statut de chômeur, aujourd'hui il a un travail.
Je suis moi-même étrangère en ce pays et fille d'immigrés, je respecte le pays qui m'accueille.
Il appartient à chaque démocratie de décider de ce qui concerne son territoire.
La Suisse est un petit pays, merci de respecter le droit à ses citoyens de discerner les limites de sa capacité d'accueil.
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
C'est plus compliqué que cela. Il a été embauché parce qu'il était utile (il dirige une équipe de chercheurs dans un domaine où il était un des premiers à publier des recherches). Il est content d'avoir trouvé ce boulot en Suisse : il aurait pu trouver du boulot en Bretagne,mais c'est la Suisse qui lui a ouvert les bras.isra a écrit :Ceci pour préciser que ton neveu breton, bien que certainement utile à ce pays, n'a pas été reçu "car utile".
Je suppose aussi qu'il est heureux d'avoir un travail en Suisse et qu'il n'en aurait peut-être pas en Bretagne.....
Je me suis permis de laisser paraître mes opinions politiques. Mais en, cas de referendum, je préfère ne pas penser aux résultats.
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Ah... ok, en te lisant j'avais compris que tu pensais que ton neveu n'avait été accueilli que par opportunisme, que les autres étrangers sont forcément rejetés.Jean a écrit :C'est plus compliqué que cela. Il a été embauché parce qu'il était utile (il dirige une équipe de chercheurs dans un domaine où il était un des premiers à publier des recherches). Il est content d'avoir trouvé ce boulot en Suisse : il aurait pu trouver du boulot en Bretagne,mais c'est la Suisse qui lui a ouvert les bras. Je me suis permis de laisser paraître mes opinions politiques. Mais en, cas de referendum, je préfère ne pas penser aux résultats.
Cela m'a fait réagir et je tenais à rectifier cela.
J'espère ne pas t'avoir heurté à mon tour, si c'est le cas je m'en excuse.
En lisant ta réponse je comprends maintenant que concrètement, dans sa situation, ton neveu a été accueilli parce que le pays avait besoin de lui, eh oui cela arrive partout ailleurs aussi.
Avec évidence, cela ne veux pas forcément signifier ce que j'avais compris.
Je pensais que ta réflexion servait d'exemple pour exprimer que la Suisse n'accueille que ce qui lui est utile, ce qui n'est pas le cas.
Et biensûr libre à chacun aussi d'avoir ses opinions politiques et de les exprimer, mais cela provoque des réactions parfois...
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
On en reparlera ! Et merci de continuer à discuter.
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Oui, je vais passer un examen le jeudi 13 mars à Lausanne. Je ne suis pas sûr de le "réussir". Mais il n'a jamais été dans mes habitudes de "stresser" avant les examens. (Je sais que je suis prêt, ou je sais que je ne suis pas prêt.) C'est avec F G que j'ai échangé des messages électroniques :
CHUV
centre hospitalier universitaire vaudois
Dr psy G**
Psychothérapeute FSP
Responsable des projets de recherche
Section de Psychiatrie du Développement Mental
DCPHM - PCO - DP - CHUV
Site de Cery
CH-1008 Prilly
Tél : 021 643 66 57
**@chuv.ch
C'est freeshost, pas freehost. Quelle est cette manie de massacrer mon pseudonyme ? Est-il socialement indésirable ?
Sommes-nous des obscurantistes en Suisse romande ? Pour l'instant, je n'ai lu aucun ouvrage de Lacan.
Pour continuer dans le hors-sujet politique : nous n'avons rien contre des personnes en particulier, d'où qu'elles soient. Pour ma part, je pense que nous devons nous poser des questions quant au nombre de personnes qui peuvent vivre dans une si petite surface (surtout que l'individualisme montant a donné le dégoût de la promiscuité), quant au nombre de personnes que nous pouvons soutenir financièrement (aide sociale...). Quant au Swiss Dream, c'est comme l'American Dream : juste un rêve, une carte postale, de la publicité ; on ne vous montre que les bons côtés, forcément vous serez un peu déçus en y venant. Après, il y a des critiques que je peux faire, mais à l'égard du système capitaliste (donc pas envers un pays précis quelconque). C'était, à mon sens, surtout un vote de défiance envers la classe politique (le gouvernement et les partis). La confiance qu'a le peuple suisse en le gouvernement s'est modérée. Déjà que le peuple suisse est l'un des rares à avoir le droit de voter sur divers sujets (initiatives, référendums), l'internet a permis au peuple de s'informer, de s'éduquer par lui-même. Il n'a plus besoin de faire aveuglément confiance à ce que le Conseil Fédéral recommande. Une bonne partie du monde aussi remet en question le système de croissance, mais ça commence à accepter les décroissances locales (pas mal de personnes acceptent les hausses de revenus sans se poser de questions, mais montent aux barricades quand il y a baisse de salaire...). Bon... l'Union Européenne n'est pas non plus irréprochable, qui se met à sanctionner Erasmus. [Bon, et comme je fais partie des eurosceptique, tout comme l'UKIP avec Nigel Farage, . Enfin, je suis surtout sceptique face aux grands ensembles, face à l'uniformité, face à la folie des grandeurs. Quid de la diversité ? Déjà que j'ai l'impression que l'unification de l'euro vous a apporté plus de mal que de bien. Il faut que je profite encore quelques années de la monnaie polonaise.]
Bon, et puis le fait que beaucoup veulent venir en Suisse parce que "chez eux, ça ne va pas" pose des questions éthiques. Ça me fait penser : ah ! on va habiter sur Mars car, sur Terre, on a accumulé tant de déchets.
Qui est la Chabanne que vous semblez apprécier depuis votre cabane ?
CHUV
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C'est freeshost, pas freehost. Quelle est cette manie de massacrer mon pseudonyme ? Est-il socialement indésirable ?
Sommes-nous des obscurantistes en Suisse romande ? Pour l'instant, je n'ai lu aucun ouvrage de Lacan.
Pour continuer dans le hors-sujet politique : nous n'avons rien contre des personnes en particulier, d'où qu'elles soient. Pour ma part, je pense que nous devons nous poser des questions quant au nombre de personnes qui peuvent vivre dans une si petite surface (surtout que l'individualisme montant a donné le dégoût de la promiscuité), quant au nombre de personnes que nous pouvons soutenir financièrement (aide sociale...). Quant au Swiss Dream, c'est comme l'American Dream : juste un rêve, une carte postale, de la publicité ; on ne vous montre que les bons côtés, forcément vous serez un peu déçus en y venant. Après, il y a des critiques que je peux faire, mais à l'égard du système capitaliste (donc pas envers un pays précis quelconque). C'était, à mon sens, surtout un vote de défiance envers la classe politique (le gouvernement et les partis). La confiance qu'a le peuple suisse en le gouvernement s'est modérée. Déjà que le peuple suisse est l'un des rares à avoir le droit de voter sur divers sujets (initiatives, référendums), l'internet a permis au peuple de s'informer, de s'éduquer par lui-même. Il n'a plus besoin de faire aveuglément confiance à ce que le Conseil Fédéral recommande. Une bonne partie du monde aussi remet en question le système de croissance, mais ça commence à accepter les décroissances locales (pas mal de personnes acceptent les hausses de revenus sans se poser de questions, mais montent aux barricades quand il y a baisse de salaire...). Bon... l'Union Européenne n'est pas non plus irréprochable, qui se met à sanctionner Erasmus. [Bon, et comme je fais partie des eurosceptique, tout comme l'UKIP avec Nigel Farage, . Enfin, je suis surtout sceptique face aux grands ensembles, face à l'uniformité, face à la folie des grandeurs. Quid de la diversité ? Déjà que j'ai l'impression que l'unification de l'euro vous a apporté plus de mal que de bien. Il faut que je profite encore quelques années de la monnaie polonaise.]
Bon, et puis le fait que beaucoup veulent venir en Suisse parce que "chez eux, ça ne va pas" pose des questions éthiques. Ça me fait penser : ah ! on va habiter sur Mars car, sur Terre, on a accumulé tant de déchets.
Qui est la Chabanne que vous semblez apprécier depuis votre cabane ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Excuse-moi freeshost, d'avoir massacré ton pseudo, je veillerais à ne plus l'écorcher
Merci pour tes infos, c'est les mêmes coordonnées que j'ai reçu pas mp.
Je me réjoui de savoir comment ton entretien ce sera déroulé.
Là j'attends un dossier psy d'il y a 15 ans en arrière, en espérant qu'il y aura des commentaires intéressants...
Parce qu'en consultation je ne disais pas grand-chose et le psy écrivait plein de trucs alors, si ça se trouve mon dossier est vide,
ça ne m'étonnerait même pas, peut-être qu'il rédigeait sa liste de commissions pendant ce temps
Je ne sais pas non-plus si les psy romands sont obscurantistes mais si Jean le dis, c'est probablement le cas.
En espérant qu'à Cery ils soient calés sur le sujet...
En tous cas lorsque j'étais enfant, j'ai consulté une pédopsychiatre à l'hôpital de l'enfance de Lausanne,
elle n'a pas été inquiétée du fait que je ne parlais que lorsque j'étais seule dans ma chambre,
selon ma mère elle aurait renvoyé la responsabilité sur mes parents...
Mais les versions de ma mère je dois parfois les mettre entre parenthèses...
Car mes parents ont fermé les yeux sur beaucoup de choses,
Peut-être jusetement parce qu'on les tenait pour responsables, je ne sais pas...
Merci pour tes infos, c'est les mêmes coordonnées que j'ai reçu pas mp.
Je me réjoui de savoir comment ton entretien ce sera déroulé.
Là j'attends un dossier psy d'il y a 15 ans en arrière, en espérant qu'il y aura des commentaires intéressants...
Parce qu'en consultation je ne disais pas grand-chose et le psy écrivait plein de trucs alors, si ça se trouve mon dossier est vide,
ça ne m'étonnerait même pas, peut-être qu'il rédigeait sa liste de commissions pendant ce temps
Je ne sais pas non-plus si les psy romands sont obscurantistes mais si Jean le dis, c'est probablement le cas.
En espérant qu'à Cery ils soient calés sur le sujet...
En tous cas lorsque j'étais enfant, j'ai consulté une pédopsychiatre à l'hôpital de l'enfance de Lausanne,
elle n'a pas été inquiétée du fait que je ne parlais que lorsque j'étais seule dans ma chambre,
selon ma mère elle aurait renvoyé la responsabilité sur mes parents...
Mais les versions de ma mère je dois parfois les mettre entre parenthèses...
Car mes parents ont fermé les yeux sur beaucoup de choses,
Peut-être jusetement parce qu'on les tenait pour responsables, je ne sais pas...
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Je verrai bien. C'est la première fois que je fais une telle démarche. Bon, faut dire que ce n'est que récemment que ma mère a commencé de me soupçonner Asperger, après avoir assisté à un cours où une autre femme parlait du syndrome d'Asperger (à des personnes en formation dans le domaine de la santé).
Elle n'est pas sûre que je sois Asperger :
"Elle :
Entre-temps je vous prie également de bien vouloir remplir les questionnaires que vous pourrez faire en ligne et de nous transmettre les résultats.
http://www.rdos.net/fr/
http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/A ... Index.html
Moi :
Je viens de faire les tests que vous m'avez indiqués. En fichier attaché (pdf), du premier test.
Ci-desous vous trouverez les résultats des autres tests :
Votre Quotien Autistique (AQ) est 29 sur 50
Votre Quotient Empathique (EQ) est 28 sur 80
Votre Quotient Amitié et Relation (FQ) est 43 sur 140
Votre Quotient Méthodique (Version Révisé: SQ-R) est 49 sur 150
De prime abord, qu'en pensez-vous ?
Elle :
Les résultats obtenus ne sont pas nettement en faveur du syndrome. Toutefois il ne sont pas suffisant pour faire un diagnostique. Les résultats me rappellent ceux qu'on obtient avec les HP (haut potentiel intellectuel). Avez-vous déjà creusé cette piste ? (sinon, la piste à suivre est de rechercher un/e neuropsychologue FSP
Moi :
Est-il possible que des personnes soient à la fois HP et Asperger (ou autiste) ?
souvent les HP ont des caractéristiques autistiques sans être diagnostiqué autiste (car ils ne répondent pas à tous les critères). C'est pourquoi on fait cette distinction. Par contre, on peut être HP et Asperger mais avec un profil dysharmonique càd avec des excellentes capacités dans certains domaines mais avec un déficit majeur pour d'autres.
Néanmoins, on sait également que 2 HP ont statistiquement plus de chance d'avoir un enfant autiste."
Bon, je ne sais pas encore si je vais y aller seul ou avec ma mère. Celle-ci pourrait mieux décrire comment je me comportais durant mon enfance.
Elle n'est pas sûre que je sois Asperger :
"Elle :
Entre-temps je vous prie également de bien vouloir remplir les questionnaires que vous pourrez faire en ligne et de nous transmettre les résultats.
http://www.rdos.net/fr/
http://pages.infinit.net/frelyne/aspi/A ... Index.html
Moi :
Je viens de faire les tests que vous m'avez indiqués. En fichier attaché (pdf), du premier test.
Ci-desous vous trouverez les résultats des autres tests :
Votre Quotien Autistique (AQ) est 29 sur 50
Votre Quotient Empathique (EQ) est 28 sur 80
Votre Quotient Amitié et Relation (FQ) est 43 sur 140
Votre Quotient Méthodique (Version Révisé: SQ-R) est 49 sur 150
De prime abord, qu'en pensez-vous ?
Elle :
Les résultats obtenus ne sont pas nettement en faveur du syndrome. Toutefois il ne sont pas suffisant pour faire un diagnostique. Les résultats me rappellent ceux qu'on obtient avec les HP (haut potentiel intellectuel). Avez-vous déjà creusé cette piste ? (sinon, la piste à suivre est de rechercher un/e neuropsychologue FSP
Moi :
Est-il possible que des personnes soient à la fois HP et Asperger (ou autiste) ?
souvent les HP ont des caractéristiques autistiques sans être diagnostiqué autiste (car ils ne répondent pas à tous les critères). C'est pourquoi on fait cette distinction. Par contre, on peut être HP et Asperger mais avec un profil dysharmonique càd avec des excellentes capacités dans certains domaines mais avec un déficit majeur pour d'autres.
Néanmoins, on sait également que 2 HP ont statistiquement plus de chance d'avoir un enfant autiste."
Bon, je ne sais pas encore si je vais y aller seul ou avec ma mère. Celle-ci pourrait mieux décrire comment je me comportais durant mon enfance.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Merci beaucoup pour les liens que tu as ajouté, super
Je ne les ai pas encore regardé mais je vais les remplir pour voir ce que ça donne.
Et toi, tu te reconnais plutôt dans le profil Asperger ou HP ?
Qu'est-ce que ça te ferais si on te répondais que tu n'entres dans aucun des deux profils?
Si tu n'es pas à l'aise d'y aller avec ta mère, tu peux éventuellement lui demander d'écrire une liste des anecdotes ou des traits que tu avais en tant qu'enfant et qui lui font penser à cette piste.
Je me reconnais complètement dans le profil Asperger et après toutes ces années à subir de tenter en vain de m'adapter au monde alors que tout le monde s'en foutait de mon mal-être,
ça me révolterait quand-même qu'après avoir trouvé par moi-même l'explication à toutes mes difficultés,
on me réponde encore que je ne le suis pas sur des détails et sans autre diagnostic...
Si on me dit directement ce que je suis, ok...
Mais je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre, surtout que je me retrouve dans quasiment tout ce que les autres aspies expriment.
Avoir des capacités intellectuelles normales et pas d'adaptation aux codes sociaux + réactions de mutismes dans un groupe, je ne vois pas trop ce que cela pourrait être d'autre...
Et dans un sens, mis à part que j'ai réussi à m'insérer malgré tout dans la vie active, je trouve que les caractéristiques sont assez évidentes chez moi,
au point que j'ai de la peine à comprendre que j'ai traversé tout le cursus scolaire sans qu'aucun enseignant n'aie réagit
J'en ai voulu longtemps à la société et à mes parents, maintenant j'ai digéré par-contre j'aimerais qu'on me prenne enfin au sérieux...
Je ne les ai pas encore regardé mais je vais les remplir pour voir ce que ça donne.
Et toi, tu te reconnais plutôt dans le profil Asperger ou HP ?
Qu'est-ce que ça te ferais si on te répondais que tu n'entres dans aucun des deux profils?
Si tu n'es pas à l'aise d'y aller avec ta mère, tu peux éventuellement lui demander d'écrire une liste des anecdotes ou des traits que tu avais en tant qu'enfant et qui lui font penser à cette piste.
Je me reconnais complètement dans le profil Asperger et après toutes ces années à subir de tenter en vain de m'adapter au monde alors que tout le monde s'en foutait de mon mal-être,
ça me révolterait quand-même qu'après avoir trouvé par moi-même l'explication à toutes mes difficultés,
on me réponde encore que je ne le suis pas sur des détails et sans autre diagnostic...
Si on me dit directement ce que je suis, ok...
Mais je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre, surtout que je me retrouve dans quasiment tout ce que les autres aspies expriment.
Avoir des capacités intellectuelles normales et pas d'adaptation aux codes sociaux + réactions de mutismes dans un groupe, je ne vois pas trop ce que cela pourrait être d'autre...
Et dans un sens, mis à part que j'ai réussi à m'insérer malgré tout dans la vie active, je trouve que les caractéristiques sont assez évidentes chez moi,
au point que j'ai de la peine à comprendre que j'ai traversé tout le cursus scolaire sans qu'aucun enseignant n'aie réagit
J'en ai voulu longtemps à la société et à mes parents, maintenant j'ai digéré par-contre j'aimerais qu'on me prenne enfin au sérieux...
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
En ce qui concerne le syndrome d'Asperger, je m'y reconnais partiellement. Si je me réfère au DSM-IV indiqué sur la page Wikipedia en français :
1.1. Il est vrai que je ne réagis pas spontanément au langage non verbal, même si je le comprends. Je ne sais pas comment (ou n'ai pas l'habitude) de réagir non-verbalement, ni si je dois réagir. Cela est "accentué", en plus, par le fait que je recherche la tranquillité, la discrétion. Je ne cherche pas à me faire remarquer, encore moins à me faire solliciter.
1.2. J'arrive à établir des relations avec les "pairs" mais je n'ai pas de quoi alimenter la conversation si le sujet ne m'intéresse pas (exemples : séries TV, voitures, sports d'hiver, films, jeux audiovisuels [dits souvent "jeux video"]). Si je parle d'un sujet qui passionne à la fois l'autre personne et moi, il est possible de prolonger la discussion sur ce sujet (exemple : mathématique, psychologie sociale, esprit critique sur le système socio-politique actuel).
1.3. Il est vrai que je ne parle pas automatiquement de ce que je fais, que ce soit positif ou négatif. Je n'ai pas l'automatisme d'en parler à une autre personne, sauf si j'y vois une utilité (souvent établie au préalable). A. Je n'ai pas l'automatisme. Je me concentre sur mon objet d'étude. B. Je me dis que, si j'en parle, on va me poser des questions, et que je ne saurais pas forcément répondre à toutes les questions (vaut-il la peine que j'en parle ?), d'autant plus avec mon esprit "humble" et réaliste (je sais que ce que j'ai appris n'est qu'une poussière dans une galaxie). C. Je ne cherche pas être sollicité (les autres personnes me sollicitent mais pas pour le sujet-même de discussion... juste pour alimenter la conversation, pour moi ou pour la relation avec moi).
1.4. Cela rejoint ce que j'ai dit dans le point 1.1. : la réciprocité n'est pas automatisée chez moi. Je la remets même en question, elle (la réciprocité) mais aussi l'automatisation (quoique... je dois quand même admettre que j'ai dû automatiser des gestes pour tapoter sur le clavier, manier l'archet du violon, etc.).
2.1. Il est vrai que, quand je me plonge dans un domaine, j'y reste pour un bon moment, quitte à lire un fichier pdf jusqu'à trois heures du matin. Mais il est vrai aussi que je m'intéresse à plusieurs domaines. Il m'arrive de lire, dans une même période, plusieurs pdf (un de mathématique, un de psychologie sociale, un de politique... ; mais j'admets que cette lecture fragmentée n'est pas forcément une bonne chose).
2..2. Même si j'ai acquis des habitudes, je n'adhère pas - idéologiquement - aux habitudes. Je suis plutôt du genre à toujours envisager le changement, et j'ai l'impression que lesdits neurotypiques recherchent plutôt quelque chose de définitif ("c'est comme ça pour toujours" " plus besoin de s'adapter, de changer", réticence au changement ?). Le peu de connaissances que j'ai sur les rites m'amène déjà à entrevoir la relativité de ceux-ci, que ceux varient d'un contexte à l'autre, d'une culture à l'autre, ne sont pas absolus. D'ailleurs, rien n'est absolu. L'essentialisme a fait son temps, même s'il est encore parfois brandi maladroitement.
2.3. Quand j'étais plus jeune, je faisais souvent des mouvement de la tête, que l'entourage ne manquait pas de remarquer. Maintenant, je le fais moins, et j'en ai conscience. J'observe les personnes m'observer. Mais je ne suis pas sûr que ce mouvement soit lié au syndrome d'Asperger.
3. Difficile à dire : je ne suis jamais resté très longtemps dans un contexte professionnel où la relation occupait une importance majeure. Bon, il est clair que je ne vais pas chercher un métier où il faut être vendeur. Un, je n'ai pas du tout cet esprit communicatif. Deux, je suis en porte-à-faux avec l'incitation à la consommation, au consumérisme polluant, et à la dépendance au marché (ou à quelque institution, dont l'État).
4. Je n'ai pas de difficulté particulière dans le langage, même si j'apprends mieux l'écrit que l'oral. Je lis mieux des pdf en anglais que je comprends des personnes qui parlent en anglais.
5. Je n'ai pas eu de retard cognitif. J'étais même plutôt "bon", notamment j'étais parmi les élèves qui avaient de l'avance en mathématique.
6. Je ne connais pas vraiment en détail les autres troubles, mais il ne me semble pas me reconnaître dans un autre trouble envahissant du développement.
Bon, il est vrai que je me maintiens pas longtemps l'échange des regards. Puis que signifie ce regard avec insistance et qui dure ??? On est là juste pour se regarder ? Je ne suis pas en recherche de femme, ni d'homme, de personne homosexuelle, bi ou trans.
En ce qui concerne les HP, je n'ai pas vraiment recherché. Mais je ne me reconnais pas dans le peu que j'en ai lu (bon, peut-être que je n'ai lu que les cas spectaculaires...)
1.1. Il est vrai que je ne réagis pas spontanément au langage non verbal, même si je le comprends. Je ne sais pas comment (ou n'ai pas l'habitude) de réagir non-verbalement, ni si je dois réagir. Cela est "accentué", en plus, par le fait que je recherche la tranquillité, la discrétion. Je ne cherche pas à me faire remarquer, encore moins à me faire solliciter.
1.2. J'arrive à établir des relations avec les "pairs" mais je n'ai pas de quoi alimenter la conversation si le sujet ne m'intéresse pas (exemples : séries TV, voitures, sports d'hiver, films, jeux audiovisuels [dits souvent "jeux video"]). Si je parle d'un sujet qui passionne à la fois l'autre personne et moi, il est possible de prolonger la discussion sur ce sujet (exemple : mathématique, psychologie sociale, esprit critique sur le système socio-politique actuel).
1.3. Il est vrai que je ne parle pas automatiquement de ce que je fais, que ce soit positif ou négatif. Je n'ai pas l'automatisme d'en parler à une autre personne, sauf si j'y vois une utilité (souvent établie au préalable). A. Je n'ai pas l'automatisme. Je me concentre sur mon objet d'étude. B. Je me dis que, si j'en parle, on va me poser des questions, et que je ne saurais pas forcément répondre à toutes les questions (vaut-il la peine que j'en parle ?), d'autant plus avec mon esprit "humble" et réaliste (je sais que ce que j'ai appris n'est qu'une poussière dans une galaxie). C. Je ne cherche pas être sollicité (les autres personnes me sollicitent mais pas pour le sujet-même de discussion... juste pour alimenter la conversation, pour moi ou pour la relation avec moi).
1.4. Cela rejoint ce que j'ai dit dans le point 1.1. : la réciprocité n'est pas automatisée chez moi. Je la remets même en question, elle (la réciprocité) mais aussi l'automatisation (quoique... je dois quand même admettre que j'ai dû automatiser des gestes pour tapoter sur le clavier, manier l'archet du violon, etc.).
2.1. Il est vrai que, quand je me plonge dans un domaine, j'y reste pour un bon moment, quitte à lire un fichier pdf jusqu'à trois heures du matin. Mais il est vrai aussi que je m'intéresse à plusieurs domaines. Il m'arrive de lire, dans une même période, plusieurs pdf (un de mathématique, un de psychologie sociale, un de politique... ; mais j'admets que cette lecture fragmentée n'est pas forcément une bonne chose).
2..2. Même si j'ai acquis des habitudes, je n'adhère pas - idéologiquement - aux habitudes. Je suis plutôt du genre à toujours envisager le changement, et j'ai l'impression que lesdits neurotypiques recherchent plutôt quelque chose de définitif ("c'est comme ça pour toujours" " plus besoin de s'adapter, de changer", réticence au changement ?). Le peu de connaissances que j'ai sur les rites m'amène déjà à entrevoir la relativité de ceux-ci, que ceux varient d'un contexte à l'autre, d'une culture à l'autre, ne sont pas absolus. D'ailleurs, rien n'est absolu. L'essentialisme a fait son temps, même s'il est encore parfois brandi maladroitement.
2.3. Quand j'étais plus jeune, je faisais souvent des mouvement de la tête, que l'entourage ne manquait pas de remarquer. Maintenant, je le fais moins, et j'en ai conscience. J'observe les personnes m'observer. Mais je ne suis pas sûr que ce mouvement soit lié au syndrome d'Asperger.
3. Difficile à dire : je ne suis jamais resté très longtemps dans un contexte professionnel où la relation occupait une importance majeure. Bon, il est clair que je ne vais pas chercher un métier où il faut être vendeur. Un, je n'ai pas du tout cet esprit communicatif. Deux, je suis en porte-à-faux avec l'incitation à la consommation, au consumérisme polluant, et à la dépendance au marché (ou à quelque institution, dont l'État).
4. Je n'ai pas de difficulté particulière dans le langage, même si j'apprends mieux l'écrit que l'oral. Je lis mieux des pdf en anglais que je comprends des personnes qui parlent en anglais.
5. Je n'ai pas eu de retard cognitif. J'étais même plutôt "bon", notamment j'étais parmi les élèves qui avaient de l'avance en mathématique.
6. Je ne connais pas vraiment en détail les autres troubles, mais il ne me semble pas me reconnaître dans un autre trouble envahissant du développement.
Bon, il est vrai que je me maintiens pas longtemps l'échange des regards. Puis que signifie ce regard avec insistance et qui dure ??? On est là juste pour se regarder ? Je ne suis pas en recherche de femme, ni d'homme, de personne homosexuelle, bi ou trans.
En ce qui concerne les HP, je n'ai pas vraiment recherché. Mais je ne me reconnais pas dans le peu que j'en ai lu (bon, peut-être que je n'ai lu que les cas spectaculaires...)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Déroulement diagnostic en suisse?
Oui tu sembles rassembler pas mal de caractéristiques...freeshost a écrit :En ce qui concerne le syndrome d'Asperger, je m'y reconnais partiellement. Si je me réfère au DSM-IV indiqué sur la page Wikipedia en français
De toutes manière on compense forcément pour s'adapter à notre environnement donc il y a des aspects qui sont complètement refoulés ou atténués.
Et il y a des codes sociaux auxquels on s'est adapté mais il nous a fallu plusieurs décennies alors que d'autres l'intègrent automatiquement...
Pour le regard, tout dépend du contexte et de la personne que l'on a en face de soi je trouve...
Mais lorsque tu lis des témoignages d'aspies, leurs difficultés, leur manière de raisonner, tu ne te dis pas "mais c'est tout à fait moi, ça"?
J'ai fait l'aspie-quizz, je trouve que beaucoup de questions sont inadaptées à la pensée littérale, dans le cas d'une compréhension très littérale, surtout si on répond littéralement à la question j'imagine que cela peut bien fausser les résultats...
J'ai obtenu les valeurs moyennes asperger mais pour certaines questions j'ai dû faire de la gymnastique avec ma façon naturelle de raisonner parce que j'ai tendance à prendre la question à la lettre, mais parfois je suppose qu'il faut répondre selon l'insinuation qui semble être faite... Ou parfois il y a des affirmations catégoriques mais hors de tout contexte, je ne peux pas donner une réponse qui correspond précisémment.
En tous cas ça me rassure un peu sur le fait qu'il y a des possibilités que je soie diagnosticable...
Diagnostiquée SA en janvier 2015