Comme il pleut sur la ville...
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Désolé de ne pas répondre à tous comme je le voudrais comme de ne pas être présent à la conversation - parfois - et à l'autre - toujours. C'est aussi pour ça que j'ai ouvert ce sujet.
Je me sens impuissant et je suis impuissant face à la conversation. Mais je ne peux que façon très limitée répondre à l'autre comme je le voudrais. C'est bloqué, les mots ne sortent pas, rien ne sort parfois, rien du tout.
Dans le club en question, celui dont je parlais au début, on m'envoie de temps en temps des messages privés auxquels je n'arrive pas toujours à répondre et quand j'y réponds c'est de manière un peu systématique : je réponds aux questions, une à une, comme un devoir, sans déborder, sans m'engager, sans initiative, sans question... Au bout d'un moment, à chaque fois, l'autre fini par se lasser. Il ne me le dit pas, mais je le sens. Les messages se font plus rares et les attentions aussi, puis je finis seul, isolé du groupe si groupe il y a.
Mes messages peuvent ressembler à de l'indifférence mais ça n'en est pas, c'est un mélange de blocage et de fatigue.
Dans ce processus il y a différents stades comme celui où je ne peux pas répondre, celui où je ne peux pas lire, celui où je ne peux que faire des monologues, un peu comme là en fait, et le stade où je ne peux plus communiquer du tout, plus parler, plus écouter, plus lire, rien.
Est-ce l'autisme ? J'aimerais croire que ce n'est pas que ça, j'aimerais vraiment le croire. Je sais que cette attitude m'isole, je connais ce qu'il advient d'être comme ça, ce non agissement, ce manque d'intérêts en apparence, mais je ne puis que regarder les autres s'éloigner, un à un, avec impuissance. Je suis observateur de ma débauche sociale sans pouvoir la retenir.
Bonne soirée.
Je me sens impuissant et je suis impuissant face à la conversation. Mais je ne peux que façon très limitée répondre à l'autre comme je le voudrais. C'est bloqué, les mots ne sortent pas, rien ne sort parfois, rien du tout.
Dans le club en question, celui dont je parlais au début, on m'envoie de temps en temps des messages privés auxquels je n'arrive pas toujours à répondre et quand j'y réponds c'est de manière un peu systématique : je réponds aux questions, une à une, comme un devoir, sans déborder, sans m'engager, sans initiative, sans question... Au bout d'un moment, à chaque fois, l'autre fini par se lasser. Il ne me le dit pas, mais je le sens. Les messages se font plus rares et les attentions aussi, puis je finis seul, isolé du groupe si groupe il y a.
Mes messages peuvent ressembler à de l'indifférence mais ça n'en est pas, c'est un mélange de blocage et de fatigue.
Dans ce processus il y a différents stades comme celui où je ne peux pas répondre, celui où je ne peux pas lire, celui où je ne peux que faire des monologues, un peu comme là en fait, et le stade où je ne peux plus communiquer du tout, plus parler, plus écouter, plus lire, rien.
Est-ce l'autisme ? J'aimerais croire que ce n'est pas que ça, j'aimerais vraiment le croire. Je sais que cette attitude m'isole, je connais ce qu'il advient d'être comme ça, ce non agissement, ce manque d'intérêts en apparence, mais je ne puis que regarder les autres s'éloigner, un à un, avec impuissance. Je suis observateur de ma débauche sociale sans pouvoir la retenir.
Bonne soirée.
Je me lance...
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Merci Svad ! C'est l'intention qui compte comme on dit. Le problème se trouve dans le fait que la parole est bloquée en fait. Par exemple mon père et ma mère peuvent me parler et l'on toujours fait, longtemps, surtout mon père - lui très longtemps - sans exiger de réponses de ma part. Quel cadeau m'ont-ils fait en étant comme cela ! Un cadeau sans le savoir. J'adore écouter l'autre, vraiment, je peux écouter une personne parler d'elle - si elle m'intéresse - des heures et des heures. Pour moi c'est une histoire, comme un livre ou plutôt comme un film, je m'imagine des scènes et en plus ça aide beaucoup à comprendre l'autre afin de mieux s'adapter à ce qu'elle est et ce qu'elle désire.Svad a écrit :C'est un joli poème. Tugdual à raison, rencontrer des gens autour d'un intérêt particulier, c'est ce qu'il y a de mieux effectivement.
Ce n'est jamais facile de garder contact. Je comprends tes difficultés. (parce que je réagis parfois de la même manière, je me pose les mêmes questions).
Est-ce que tu as essayé d'adhérer à d'autres clubs en rapport avec tes intérêts pour rencontrer des gens, et nouer des contacts ? Essaye de discuter avec des gens atypiques, c'est généralement plus facile pour des discussions passionnées autour d'un sujet particulier qui pourrait être en lien avec tes intérêts.
Désolé si cela parait convenu comme conseils, mais mes idées dans le domaine relationnel sont assez limitées.
Je me lance...
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Je suis tentée de te dire (d’expérience) que les vraies ami(e)s se moquent pas mal de savoir si tu donnes de tes nouvelles ou pas. Quand tu les recontactes ou quand eux te recontactent (pourquoi ca serait toujours toi ?) c'est comme si tu les avais quitté la veille.
J'ai la chance d'avoir des amis comme ça (si, si) et qui se foutent pas mal de savoir que la foule me fait peur, que le noir me fait peur, que les placards me font peur etc Ils sont là et peu importe le temps qui passe entre deux rencontres, c'est toujours un plaisir.
J'ai la chance d'avoir des amis comme ça (si, si) et qui se foutent pas mal de savoir que la foule me fait peur, que le noir me fait peur, que les placards me font peur etc Ils sont là et peu importe le temps qui passe entre deux rencontres, c'est toujours un plaisir.
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Tu n'est pas seul. il y a au moins une ( moi) qui ressens la même chose. et dis toi que même si tu ne répond pas ou qu'on ne te répond pas, il y a des gens qui te lisent et partagent ce que tu ressens.
Orbite quelque part entre la voie lactée et Orion :Aspie:
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Je suis bien d'accord avec le fait que nous avons besoin d'amour. Daniel Tammet dit qu'il souhaite être parmi les autres, moi, je crois c'est un peu pareil dans un sens, à ma façon bien sûr.Tempus Fugit a écrit :je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant d'une femme que j'aime et qui m'aine et qui n'est jamais tout a fait la même....
On a quand même besoin d'amour et si ce désir n'est pas satisfait, il se transforme en mélancolie et puis en tristesse et puis en dépression... dis qui tu es, tu sera peut être étonné un jour..
Je me lance...
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Re: Comme il pleut sur la ville...
C'est vrai mais parfois on va dans un groupe, un club - comme moi - ou un forum - comme ici - où l'on y a pas forcément ses ami(e)s, et là tout reste à faire. C'est assez insolvable comme truc car personne va nous parler si l'on ne parle pas. Mais comment obtenir de l'attention si l'on ne manifeste rien, si l'on ne se manifeste pas, alors, on devient invisible parce que le seul moyen de montrer qu'on est là nous est plus accessible. C'est ça qui me rend triste.Felixia a écrit :Je suis tentée de te dire (d’expérience) que les vraies ami(e)s se moquent pas mal de savoir si tu donnes de tes nouvelles ou pas. Quand tu les recontactes ou quand eux te recontactent (pourquoi ca serait toujours toi ?) c'est comme si tu les avais quitté la veille.
J'ai la chance d'avoir des amis comme ça (si, si) et qui se foutent pas mal de savoir que la foule me fait peur, que le noir me fait peur, que les placards me font peur etc Ils sont là et peu importe le temps qui passe entre deux rencontres, c'est toujours un plaisir.
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Merci !Tempus Fugit a écrit :Tu n'est pas seul. il y a au moins une ( moi) qui ressens la même chose. et dis toi que même si tu ne répond pas ou qu'on ne te répond pas, il y a des gens qui te lisent et partagent ce que tu ressens.
C'est comme une prison en fait. Mais une prison où l'on ne peut pas nous voir, nous entendre, rien. Je lis les autres, j'ai des pensées, des mots qui peuvent me venir en tête, j'ai envie de dire des choses, mais rien ne peut sortir. C'est une sorte de torture en fait pour celui qui aime bien discuter - même si j'aime bien la solitude aussi, quand je la choisis.
Je me lance...
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Tu vois j'ai lu ton message de présentation par exemple aujourd'hui. Mais je n'ai rien pu en dire. C'est trop souvent comme ça. Ce silence intérieur m'entraîne vers un gouffre. Je ne sais pas à qui en parler, je ne sais pas quoi faire. Peur qu'on me dise " ben c'est l'autisme " et puis voilà. Des fois j'ai envie de crier pour libérer les chaînes que je traîne et qui m'empêcher de communiquer trop souvent. Là, j'y arrive, mais dans 1h00 ? Demain, qu'en sera-t-il ? Combien ces paroles vont me coûter ? Combien de jour je devrais me reposer pour avoir parlé ?Felixia a écrit :Je suis tentée de te dire (d’expérience) que les vraies ami(e)s se moquent pas mal de savoir si tu donnes de tes nouvelles ou pas. Quand tu les recontactes ou quand eux te recontactent (pourquoi ca serait toujours toi ?) c'est comme si tu les avais quitté la veille.
J'ai la chance d'avoir des amis comme ça (si, si) et qui se foutent pas mal de savoir que la foule me fait peur, que le noir me fait peur, que les placards me font peur etc Ils sont là et peu importe le temps qui passe entre deux rencontres, c'est toujours un plaisir.
En tout cas merci à vous de m'avoir lu et répondu. Ca m'a fait du bien de sortir tout ça.
Je me lance...
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Re: Comme il pleut sur la ville...
En fait , tu nous fait tout un cirque pour qu'on t'envoient des messages privé comme ca, ca te fait de la lecture par ce que tu a fini ton dernier roman et tu a la flemme d'aller a la bibliothèque! mais fallait le dire!!
allez les gars! y'a la kapsule qui dékapsule la porte ouverte de ses MP ! Tous a l'assaut !
(dsl, je plombe ton ambiance mélancolique )
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Re: Comme il pleut sur la ville...
En fait c'est étrange car j'ai la sensation de recherche une chose et son contraire comme si je recherchais l'effet de la chose sans ce qui conduit à cette chose. Par exemple je peux me plaindre de quelque chose qui ressemble à de la demande de contact physique ou virtuelle alors que je ne suis pas heureux de recevoir du monde chez moi - c'est souvent le contraire - je ne suis pas heureux d'être invité quelque part et pas forcément heureux de recevoir des messages. Bref, je ne comprends pas grand chose à tout ça.
Ce n'est pas grave, le plus important c'est que tu sois sincère avec moi et avec toi-même.(dsl, je plombe ton ambiance mélancolique )
Je me lance...
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Ça rejoint ce qui est souvent exprimé :
le paradoxe entre une "envie" de contact,
et le fait ne ne pas être "équipé pour" ...
le paradoxe entre une "envie" de contact,
et le fait ne ne pas être "équipé pour" ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Non mais ... Kapsule, 'faut pas te mettre dans cet état là *humour*
Bon déjà, hein, c'est pas grave si tu n'as rien dit à la suite de mon "roman", j'avais juste besoin de recadrer les choses, vu que j'étais arrivée avec le cerveau en mode machine à laver, il etait nécessaire que je sorte le fer à repasser pour mettre tout ça en ordre.
Ensuite ... tu parles de club, de transparence, ces clubs tu y va pour quelle raison ? vous collectionnez la même chose ? (je pense à ça à cause de ton avatar, j'ai une connaissance qui collectionne les poupées) ou vous jouez aux même jeux ?
Peut-être faudrait-il un club plus restrictif au niveau du centre d’intérêt pour avoir la sensation de bien maîtriser le sujet au point de pouvoir être une référence ...
Une idée en vrac :
Chawa avait mis un slogan l'an dernier ou il y a deux ans sur son mur facebook où il était écrit quelque chose du genre "c'est vous qui êtes bizarre" (le slogan était plus long, je ne l'ai pas retenu), tu vois quelque chose qui : 1 : annonce la couleur 2: va intriguer les gens, ils vont venir vers toi, de fait le travail d'approche tu l'auras fait involontairement
(quoique maintenant je privilégierais un slogan du genre "je suis brune, j'ai les yeux marrons et je suis aspie", ou "aspigirl en action")
Bon déjà, hein, c'est pas grave si tu n'as rien dit à la suite de mon "roman", j'avais juste besoin de recadrer les choses, vu que j'étais arrivée avec le cerveau en mode machine à laver, il etait nécessaire que je sorte le fer à repasser pour mettre tout ça en ordre.
Ensuite ... tu parles de club, de transparence, ces clubs tu y va pour quelle raison ? vous collectionnez la même chose ? (je pense à ça à cause de ton avatar, j'ai une connaissance qui collectionne les poupées) ou vous jouez aux même jeux ?
Peut-être faudrait-il un club plus restrictif au niveau du centre d’intérêt pour avoir la sensation de bien maîtriser le sujet au point de pouvoir être une référence ...
Une idée en vrac :
Chawa avait mis un slogan l'an dernier ou il y a deux ans sur son mur facebook où il était écrit quelque chose du genre "c'est vous qui êtes bizarre" (le slogan était plus long, je ne l'ai pas retenu), tu vois quelque chose qui : 1 : annonce la couleur 2: va intriguer les gens, ils vont venir vers toi, de fait le travail d'approche tu l'auras fait involontairement
(quoique maintenant je privilégierais un slogan du genre "je suis brune, j'ai les yeux marrons et je suis aspie", ou "aspigirl en action")
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Je ne sais pas si c'est vraiment dans le sujet, mais simplement quelque chose que je faisais lorsque je me sentais seule, voulais de la "compagnie" sans pour autant vouloir parler. Juste voir des gens.
Je faisais les lignes de tramway (en pleine journée, il y a peu de monde), ainsi j'avais l'impression d'être dans le monde sans pour autant que celui-ci ne m'envahisse.
Souvent, cela calme ces envies sociales sans avoir à subir quelconque pression. (bon le négatif c'est qu'après coup il y a une conscience de soi qui créé une auto-pitié, mais sur le coup c'est satisfaisant).
Je faisais les lignes de tramway (en pleine journée, il y a peu de monde), ainsi j'avais l'impression d'être dans le monde sans pour autant que celui-ci ne m'envahisse.
Souvent, cela calme ces envies sociales sans avoir à subir quelconque pression. (bon le négatif c'est qu'après coup il y a une conscience de soi qui créé une auto-pitié, mais sur le coup c'est satisfaisant).
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Comme il pleut sur la ville...
Merci ! Je crois que j'avance dans la compréhension du " problème ".
Quand j'ai commencé à lire Felixia, dans ton dernier message j'ai compris une chose grâce à la forme du message. Je voyais que tu commençais à t'adresser à moi sans question et j'ai eu un moment d'aise.
En fait je me rends compte que chaque question nous engage qu'elle vienne de nous ou qu'elle vienne de l'autre. Je pose rarement des questions directes, me l'a fait remarquer ma copine, et c'est sûrement dû au fait que je ne me sens pas capable de tenir l'engagement implicite qu'elles suscitent.
Ici, je réponds, est-ce que ma réponse est convenable ? Je sais que dans l'absolu je devrais répondre à chacun un à un mais je n'y arrive pas. L'engagement social est l'engagement contradictoire et le combat entre ce que je veux et ce que je fais, ce que je suis et la force disponible à le vivre.
Quand ma copine commence à me parler d'elle, quand je vois l'introduction d'un discours - qu'elle aura mis du temps avant de se le permettre par peur de m'ennuyer - alors, déjà je m'installe confortablement dans l'écoute, avec du Pop corn et une boisson - comme dans un film, mais là c'est une image marrante pour illustrer l'ouverture qui peut se faire dans mon esprit.
Quand l'autre se raconte à moi je vis à travers lui l'aventure de sa vie. Cela a l'avantage de me sortir de ma solitude routinière et socialement de me montrer attentif, à ce moment là et à partir de ce moment grâce à ce que j'aurais retenu de ce que l'autre m'aura dit. Parfois, les personnes sont surprises de ce que j'ai pu retenir de ce qu'elles m'auront dit ou fait découvrir à un moment donné.
Que ce soit ça ou l'ensemble de toute discussion, tout ce qui me sollicite ou ce qui m'engage va me mettre mal à l'aise. Je comprends facilement pourquoi j'aime tant lire, car cela n'engage à aucune réaction. Le souci dans la lecture c'est que ça n'engage pas non plus à en avoir si JE le désire. C'est pour ça que je préfère la discussion, c'est-à-dire le discours que je reçois avec une possibilité de communiquer par des sourires, des rires, des questions, des réponses QUE quand je le souhaite.
Dans la plupart des cas je me sens enfermé dans la forme, celle par laquelle l'autre voit la conversation. Parfois, cet autre ne conçois tellement pas cette forme différente que si je n'y suis pas conforme il va le prendre mal, prendre ça comme une impolitesse, de l'indifférence ou du mépris. Ce n'est pourtant pas que je n'écoute pas, c'est que j'écoute à ma façon. Cette façon particulière d'écouter l'autre, de converser avec lui n'est pas le signe d'une indifférence à l'autre mais d'une différence dans mon approche vis-à-vis de l'autre et, de façon plus générale, du monde qui m'entoure.
Je veux avoir la liberté d'expression et celle de la non expression, la liberté de dire ou de ne pas dire, de montrer ou de ne pas montrer. Je veux aussi avoir la liberté d'être dans le semblant, sans paraître non ressemblant.
Quand j'ai commencé à lire Felixia, dans ton dernier message j'ai compris une chose grâce à la forme du message. Je voyais que tu commençais à t'adresser à moi sans question et j'ai eu un moment d'aise.
En fait je me rends compte que chaque question nous engage qu'elle vienne de nous ou qu'elle vienne de l'autre. Je pose rarement des questions directes, me l'a fait remarquer ma copine, et c'est sûrement dû au fait que je ne me sens pas capable de tenir l'engagement implicite qu'elles suscitent.
Ici, je réponds, est-ce que ma réponse est convenable ? Je sais que dans l'absolu je devrais répondre à chacun un à un mais je n'y arrive pas. L'engagement social est l'engagement contradictoire et le combat entre ce que je veux et ce que je fais, ce que je suis et la force disponible à le vivre.
Quand ma copine commence à me parler d'elle, quand je vois l'introduction d'un discours - qu'elle aura mis du temps avant de se le permettre par peur de m'ennuyer - alors, déjà je m'installe confortablement dans l'écoute, avec du Pop corn et une boisson - comme dans un film, mais là c'est une image marrante pour illustrer l'ouverture qui peut se faire dans mon esprit.
Quand l'autre se raconte à moi je vis à travers lui l'aventure de sa vie. Cela a l'avantage de me sortir de ma solitude routinière et socialement de me montrer attentif, à ce moment là et à partir de ce moment grâce à ce que j'aurais retenu de ce que l'autre m'aura dit. Parfois, les personnes sont surprises de ce que j'ai pu retenir de ce qu'elles m'auront dit ou fait découvrir à un moment donné.
Que ce soit ça ou l'ensemble de toute discussion, tout ce qui me sollicite ou ce qui m'engage va me mettre mal à l'aise. Je comprends facilement pourquoi j'aime tant lire, car cela n'engage à aucune réaction. Le souci dans la lecture c'est que ça n'engage pas non plus à en avoir si JE le désire. C'est pour ça que je préfère la discussion, c'est-à-dire le discours que je reçois avec une possibilité de communiquer par des sourires, des rires, des questions, des réponses QUE quand je le souhaite.
Dans la plupart des cas je me sens enfermé dans la forme, celle par laquelle l'autre voit la conversation. Parfois, cet autre ne conçois tellement pas cette forme différente que si je n'y suis pas conforme il va le prendre mal, prendre ça comme une impolitesse, de l'indifférence ou du mépris. Ce n'est pourtant pas que je n'écoute pas, c'est que j'écoute à ma façon. Cette façon particulière d'écouter l'autre, de converser avec lui n'est pas le signe d'une indifférence à l'autre mais d'une différence dans mon approche vis-à-vis de l'autre et, de façon plus générale, du monde qui m'entoure.
Je veux avoir la liberté d'expression et celle de la non expression, la liberté de dire ou de ne pas dire, de montrer ou de ne pas montrer. Je veux aussi avoir la liberté d'être dans le semblant, sans paraître non ressemblant.
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Re: Comme il pleut sur la ville...
C'est un club de jeux sur la géographie. J'y vais pour apprendre et aussi m'insérer dans un groupe. Je peux suivre les conversations en pouvant parler si je le souhaite ou ne pas le faire si je ne le souhaite pas. J'aime bien les groupes comme ça. Je suis un point de référence si on peut dire car je suis un des Admins du club. Donc j'ai une responsabilité qui m'engage peu par rapport aux situations sociales. Nous faisons de petits tournois chaque semaine entre les membres du club et tous les jours - sauf le samedi - je poste le classement des scores de la journée. Cela me permet d'être présent sans communiquer vraiment.Ensuite ... tu parles de club, de transparence, ces clubs tu y va pour quelle raison ? vous collectionnez la même chose ? (je pense à ça à cause de ton avatar, j'ai une connaissance qui collectionne les poupées) ou vous jouez aux même jeux ?
Peut-être faudrait-il un club plus restrictif au niveau du centre d’intérêt pour avoir la sensation de bien maîtriser le sujet au point de pouvoir être une référence ...
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