Page de mon site sur le Packing

[Bubu]

Promis j'arrête, je laisse les "grands" discuter sérieusement !

[Nath62]

Ah Bubu, ne change pas, tu m'as bien fait rire.


Quant au syndrôme de Kronembourg, c'est grave.... pour la santé

[Betta splendens]

Pour le packing, j'en viens à penser qu'a choisir je préférerais la camisole chimique, le résultat dans les deux cas est exactement le même: on shoote une personne pour la calmé mais l'avantage des médocs, c'est que c'est quand même un mode d'administration moins douloureux qu'un drap glacé.

n'allez pas en conclure que je défend le bourrage de médoc, non, mais je souligne juste le ridicule de ceux qui défende le packing en prétendant qu'il permet de réduire la prise de médoc.

[Laura Ingalls]

Une autre technique révolutionnaire toute aussi délicate que le packing, pour calmer quelqu'un en pleine crise, c'est la guillotine.
Et je dirais que c'est même plus efficace car la personne n'aura plus jamais de crises après, c'est radical.

Le gros avantage de la guillotine,
c'est avant tout son côté universel :
elle coupe court définitivement à
tous les problèmes connus à ce jour ...

Oui, et c'est aussi le remède le plus efficace connu à ce jour contre les maux de tête et la migraine! 100% des patients ayant essayé cette méthode, n'ont plus jamais eu mal à la tête après ça! lol

[Bubu]

Oui, et c'est aussi le remède le plus efficace connu à ce jour contre les maux de tête et la migraine! 100% des patients ayant essayé cette méthode, n'ont plus jamais eu mal à la tête après ça! lol

Ben ouais, grâce à la guillotine, on t'enlève la tête, donc fini les maux de tête et les migraines !

[freeshost]

Mais qu'a donc de bénéfique le packing ?

[Laura Ingalls]

...pour qui?

[nicolew]

ça sert à maintenir et à rassembler.
Il s'agit de revivre des angoisses archaïques et de trouver des moyens de défense qui ne soient pas pathologiques.
Une étude pour savoir si c'est efficace contre les automutilations vient de se terminer, on attend aussi les résultats.

[Laura Ingalls]

J'ai appri hier, avec consternation, que le packing était pratiqué en Suisse....et qu'on plaçait les enfants dans des instituts psychiatriques où les parents n'avaient pas le droit de venir....ça me rappelle quelque chose...


la vidéo mériterait presque un topic pour elle toute seule!

http://2013.pressclub.ch/fr/conference/ ... livestream


la bonne nouvelle, c'est qu'il y a des audiences aujourd'hui et demain à l'ONU! Espérons une amélioration!

[laboulette]

Je suis migraineuse, mais bon, pas envie de packing, ni de guillotine...
Bonne chose si l'ONU s'empare du sujet. Mais bon, quelles seront les suites?

[Laura Ingalls]

positives j'espère!

Par ailleurs, j'aime bcp l'intervention de la dame qui parle en anglais à 41min et qui dit que appeler les enfants autistes handicapés mentaux c'est déjà un crime. Je partage totalement son point de vue et j'ajouterais qu'il en est de même pour les adultes.

[Jean]

Je ne sais pas si on peut trouver dans les archives du web la page sur le packing qui est à l'origine de ce sujet.

Je reproduis un texte récent de Pierre Sans, psychiatre auteur d'"Autisme Sortir de l'impasse".

Petite ballade à l'HP de Rodez, en 1998, en tant que chef de service.

"Par ailleurs, le service, apparemment calme et ordonné, était dans un état lamentable sur le plan thérapeutique, en particulier pour les patients dits « chroniques ». Il y avait ainsi une unité, Saint-Augustin pour ne pas la nommer, où étaient hospitalisés, disons plutôt séquestrés, une large proportion de vieux autistes, qualifiés selon leurs dossiers d’encéphalopathes, exactement comme ceux que j’avais trouvé en débarquant à l’hôpital Saint-Jacques de Nantes en… 1970 ! La plupart avaient des traitements énormes et aberrants, par exemple quatre neuroleptiques, deux benzodiazépines et deux antidépresseurs pour un même patient, sans compter les correcteurs et un ou deux hypnotiques au cas où… J’appris que « normalement » le médecin ne descendait presque jamais dans cette unité, se contentant des fameuses réunions chez le surveillant-chef. C’est en fonction des seuls comptes-rendus qu’il augmentait régulièrement les traitements, sans se donner la peine d’examiner les fiches de prescriptions, ce qui lui aurait au moins permis d’arrêter un produit quand il en introduisait un nouveau. L’une de mes premières tâches fut donc de diminuer ces traitements mortifères, mais c’était difficile. L’idée me vint alors de tenter de freiner les risques de sevrage en expérimentant le packing cher à mon ami Pierre Delion. Je lui demandais son protocole et le mis en place avec l’assistance de quelques infirmières volontaires que je formais un minimum. Je dois dire que ce ne fut pas un franc succès, en grande partie du fait de mes résistances à cette méthode, qui me paraissait assez barbare. Curieusement, quinze ans plus tard, j’allais retrouver la question du packing en fréquentant des parents d’autistes violemment hostiles au procédé. Toujours est-il qu’après quatre séances, j’interrompais l’expérience pour me contenter de la méthode classique de diminution des traitements. Inutile de préciser que mon ami le surveillant-chef prit assez mal la critique implicite que toutes ces modifications impliquaient. Mon compte débiteur voyait de plus en plus de rouge ! ".