Pour ceux qui on vue l'avant première, vous pouvez y mettre vos impressions.
A ciel ouvert
Date de sortie 8 janvier 2014 (1h50min)
Réalisé par Mariana Otero
Genre Documentaire
Nationalité Français , belge
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http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 20024.html
Synopsis :
Alysson observe son corps avec méfiance.
Evanne s’étourdit jusqu’à la chute.
Amina ne parvient pas à faire sortir les mots de sa bouche.
À la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge ces enfants psychiquement et socialement en difficulté. Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, A ciel ouvert nous ouvre à leur vision singulière du monde.
Pour ma part :
J'ai rassemblé mon courage, et j'y suis allé ... seul. J'ai entendue bien des choses sur ce film, et je voulais me faire ma propre opinion. La salle étais pleine, chose qui m'as surpris une bonne moitié de ceux qui étais présent étais des étudiants.
Tout d'abord pour ceux qui n'y connaissent rien en phsyco blabla et qui aime voir des enfants parce qu’ils sont trop trognons. Ils seront contant, c'est ultra romancé, à un point que l'on se demande ce que fait le mot "documentaire" sur le genre de ce film. Non non sérieux, rien d'éprouvant à l'image, c'est totalement soft et aseptisés pour les yeux d'un quidam. Si et seulement si on garde le cerveau sur off, les enfants souris tout azimut, ils courent dans les champs de blé, joue dans la cour, ils sont super potes avec les intervenants et les intervenants sont hyper impliqués. C'est beau le monde selon lacan et freud. Mais ce n'est pas la réalité, ni en France ni au courtils.
On peut supposer en voyant les enfants qu'ils sont soient autiste ou atteint d'apraxie, ou certains mêmes je pourrais soupçonnés une forme de X fragile. Et ben non, ils sont soient psychotiques, névrosés, ou bien des tendances schizophrénie bref avec les TOC des "il voit pas son corps", soufrent de "troubles désintégratifs", le miroir de (ou "dans", là j'ai pas tout compris) l'autre, et le rapport au sexe (mentionné pour une fille ou cela aurais commencé à 6 ans, et ça ne choque pas leurs résonnement
). Alors voila on a le bestiaire psychiatrique qui est déployé. Ensuite la méthode; ils n'ont rien oublié, le rapport à l'eau, la cuisine avec les aliments ("toucher une autre chair que la sienne lui fait du bien"), aller faire du pataugeage dans la boue, atelier théâtre et musique. Bref que de la thérapie et rien que de la thérapie, rien sur les parents, rien sur l'éducatif et pour cause, c'est filmé en frontières avec la Belgique, d'après l'atelier débat qui a eue lieu après le visionnage
on apprend que ces enfants sont tous scolarisés dans des classes spécialisés en BELGIQUE au minimum un mi-temps (aba et teach sont les méthode utilisé dans les classes belges), avec des images quelle dits ... du pecs c'est juste quelle avais une liste de mots interdits).
On apprend à la fin du film, que le centre ce n'est pas 10 enfants, mais 250 enfants. Donc 240 enfants que l'on ne voit pas.
On a donc un documentaire :
- sur une classe des courtils dans un corps de ferme superbe. Que des enfants bien dans leurs basket avec un bon QI (un qui est carrément surdoués, et qui est bien monté en épingle (instrumentalisés ?) à la fin du film) qui savent verbaliser, et qui n'ont que assez peu de TED et absolument rien sur les 240 autres occupant des lieux.
- avec toujours sur les prises de vue un intervenant minimum pour un enfant (parfois même du 3/1, grand luxe).
- aucune trace des parents, dans le "documentaire"
- toutes les approches à la psychanalyse y sont montrés, c'est de l'intégratif à donf à n'en pas douté, tout y est. Ça frôle le support de cours.
- aucune trace de l'école, éléments très gênants sur les école spécialisés de Belgique. Sur le débat ils ont évité de répondre à ma question qui étais clair pourtant, je demandais le nom de la méthode utilisé dans ces écoles.
- Malhonnête, les progrès il n'y en a que pour eux : les parents et l'école ça compte pas dans le film, et ensuite lors du débats ils n'ont pas corrigés cet erreur. Ceci est un comportement coupable à mes yeux.
- un autre truck m'a choqués aussi qui n'as rien avoir avec le fond du film et plus la forme mais qui m'a marqué quand même. .... c'est la clope, tout les intervenants sont nicotinisés à bloc tout le long, ça fume à fond et en puissance. Et surtout en présences des enfants tout tranquilou, normal quoi.
Bref pour résumer c'est mignon mais objectivement malhonnête, car ne reflète pas du tout la réalité. Ils font un zoom x25 et n'en font pas mention, omission sur le reste du fonctionnement de l'établissement et exclusion de tout les autres acteurs autour de l'enfant, c'est un vase clôt. C'est à mon avis un outil de propagande, rien d'autres.
Ceci est mon ressentie et mes arguments, faites vous votre opinion. Un autre éléments de réflexion mes venues à l'esprit, quand j'ai porté un regard sur les intervenants et j'ai compris ce que voulais dire Nelson MANDELA dans cette phrase :
"L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité. Quand j’ai franchi les portes de la prison."
Ça saute au yeux en fait, ce ne sont pas que les enfants qui sont pris dans ce tourbillon, ou la dépossessions tourne autour de la raison. On les voient à longueur de temps essayer de trouver un sens aux comportements des enfants qui se rapproche de leurs sens commun. Je suis d'accord avec vous Mr MANDELA on ne pourras pas améliorer le sort des enfants qui ont des handicaps tels l'autisme, la dispraxie et autres TED diverses et variés sans tendre la main à ces équipes là, qui sont vraiment en souffrances et s'enfonce dans une forme de déni (ne pas dire PECS ne pas dire ABA à un débat, c'est pathétique), ou leur réunion dans le film me faisais plus penser à des réunions de groupes pour se soutenir et avoir le soutien de ces pairs sur ces réflexions lacaninenne. On doit leurs donner le courage de se remettre en cause, ne pas les stigmatiser. Il ne faut pas avoir peur de laisser Freud et Lacan en proie aux historiens, il est bien temps de les immortaliser et les épinglés dans des livres d'histoires et laisser de la place à des raisonnements plus cohérents et en phase avec le savoir des autres discipline dans les livres de cours.