Rhaaaaa ! Non mais ! Non, il ne s'agit pas de quelque chose de direct en lien avec cette entrevue, c'est plutôt un effet rebond. Je ressens de la colère et c'est en lien avec mon propre cheminement et la difficulté d'être entendue et d'avoir accès à une ressource spécialisée où avoir un dialogue et pouvoir poser les questions que je porte depuis un moment.
J'ai vu ce passage, bravo à Hugo Horiot pour son intervention et s'être bien défendu, merci aussi à Ruquier pour avoir animé le débat et amené la question du packing, je pense que ce point était très important. Bon, certaines questions étaient assez débiles ou à côté de la plaque ("est-ce que c'est un choix ? conscient, pas conscient ?" ) mais il fallait s'y attendre.
J'ai adoré la prestation d'Hugo Horiot chez Ruquier. Il a réussi à garder son calme malgré les questions débiles de Dechavanne qui ne faisait que lui couper la parole, c'est déjà très fort... Je me sens très proche de lui car je ne parlais quasiment pas avant le primaire (je ne faisais que compter compter compter) et ma mère m'a sorti de l’hôpital psychiatrique (je n'y suis resté qu'une semaine, mais rien que d'y repenser...). Par contre j'aimerais être un aussi bon acteur que lui, lors de ses différentes prestations (à la radio ou à la TV) pour parler de son livre, on sent qu'il a très bien préparé son texte (des tournures reviennent souvent), le résultat est épatant (par rapport aux vidéos lorsqu'il était gamin).
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J'ai lu ce livre aussi le mois dernier. Je n'ai pas été séduite, d'un point de vue littéraire (coincé dans mes lectures entre un Sepulveda et un Pasilinaa...), et j'ai été dérangée par tout un tas de faits que l'auteur décrit, sans toutefois émettre de jugement ou quoi que ce soit de cet ordre. Par exemple, j'ai souffert pour lui lorsqu'il parle de mort, de différence... J'ai eu peur pour l'adolescence à venir de mon fiston lorsqu'il parle d'alcool et d'excès en tous genres... Mais j'y ai retrouvé pas mal de points communs aussi : mon fils me disait toujours "je veux retourner dans l'oeuf" et il se blotissait dans le fond de mon lit... Tous les matins c'était le même rituel pour se lever, il me disait "crac, je sors de l'oeuf" et il recommençait le lendemain à se blottir discrètement tout au fond...
Peut-être que je n'ai pas su faire la part entre le témoignage (proche d'un certain côté de ce que l'on connaît mais éloigné de ce dont on rêve pour l'avenir de son enfant) et le roman, dont le style trop épuré ne me convient pas...
À l'occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, les associations Autisme 31, Sésame Autisme et Vaincre l'Autisme s'associent pour une table ronde avec un invité exceptionnel : Hugo Horiot. Son livre L'empereur c'est moi, qui a obtenu le prix Paroles de Patients en 2013, est une histoire vraie, l’autoportrait d’un enfant en colère, atteint d’autisme Asperger. Il nous entraîne avec lui afin de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête d’un enfant autiste. Mise en scène : Vincent Poirier, avec Hugo Horiot. Une production de la compagnie DODEKA, avec l’aimable autorisation des éditions L’iconoclaste.
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Bon ils ont parlé d'"ancien autiste" (notamment dans la légende descriptive en dessous de son nom) et Hugo Horiot a corrigé par un "On est toujours autiste mais j'ai changé".
Natacha Polony a demandé "Y a plusieurs formes d'autisme ?" mais il a pas répondu car y avait une autre question en cours.
Quelqu'un a une idée de la source du chiffre de 82,4% d'autistes sans travail en France ?
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Non, il ne s'agit pas de quelque chose de direct en lien avec cette entrevue, c'est plutôt un effet rebond. Je ressens de la colère et c'est en lien avec mon propre cheminement et la difficulté d'être entendue et d'avoir accès à une ressource spécialisée où avoir un dialogue et pouvoir poser les questions que je porte depuis un moment. 
) mais il fallait s'y attendre.
