Alors, je vais essayer d'être claire dans la façon de la poser (ce qui n'est pas forcément ma première qualité).
Je sais qu'elle ne se pose pas non plus pour un certains nombre qui d'une façon générale évitent d'aborder ce qui les concernent intimement avec des tiers.
Donc voilà,
C'est mon histoire que je raconte là pour poser la question.
J'ai constaté chez mon enfant (des années après que le mot ait été prononcé par un psy scolaire), et moi même, un certains nombre de choses qui concorde avec ce que j'ai pu lire sur le SA et les TED.
Mon enfant est décrit très "différents" des autres, et depuis la crèche, il attire l'attention, nous avons été convoqués par les enseignants, les psy scolaires, les directeurs... Un jour, après qu'un psy scolaire ai abordé le SA, Il a atterrit en CMPP (pour de nombreuses années), lequel CMPP m'a dit "non, mais ça va pas la tête, faut arrêter les conneries (je cite désolée de la vulgarité), c'est la mode, y'en a partout).
Les années passent (7 ans d'errance pour mon enfant et encore plus de psyk pour moi), et enfin à peu près aiguillée correctement, il va faire un prédiagnostic, et peut être plus par la suite.
JE pense que là, je joue dans les grands classique de la situation (je lis régulièrement des histoires similaire sur le forum

Forcément, dans ce genre de situation :
1 - dans l'attente, on se sent un peu seul. On se réfère aux proches, on cherche des éléments là dessus. on lit (trop?). On doute, certaines choses étant flagrantes, d'autre moins.
2 - Quand on vient à en parler :
- Qu'il s'agisse de soi:
ça va pas, t'as des amis, un travail, une vie sociale, t'es certes un peu bizarre parfois, mais y'en a d'autres, pourquoi tu cherche des trucs comme ça (juste parce que j'ai enchainé des dépressions, mal entendus, inadaptation à pleins de situation, moqueries plus jeunes, hypersensibilité, j'en passe...)
- Qu'il s'agisse de son enfant :
Mais arrête ça, ça va le suivre, il trouvera pas de travail, il va bien, il est bon élève, c'est pas le premier à être à l'ouest, il est juste dans la lune, j'en connais d'autre... Il a juste quelque tic, il a bien le temps de grandit...
Et non seulement le doute se renforce, on se demande si effectivement, on ne se monte pas un gros film, si on ne cherche pas une bonne raison à nos problèmes et qu'il faut continuer de creuser dans son histoire pour comprendre (analyse de psyk) pour comprendre les "mystères..." hummm. On a peur d'aller trop loin pour son enfant.
On sent le conjoint indécis, par fois dans la démarche, parfois dans le doute, parfois dans le "on dirait que ça te plairais que ce soit ça"

Et on se dit, (à part pour le conjoint), ai-je bien fais d'en parler à mes proches, n'aurais je pas mieux fait de la boucler?
D'engager des démarches seules?
Et selon l'issue, faire comment? Avec l'école? Les grands parents?
Alors, parler? Se taire?
Cette question s'est posée pour vous? Vous êtes vous senti dépassé par vos paroles et par les réactions des autres? Comment vous échangez là dessus avec vos proches, vos amis? vos collègues?