Le rapport au plaisir
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Le rapport au plaisir
Je propose cette discussion, je dois dire un peu égoïstement.
Une de mes difficultés est de ressentir le plaisir. Mis à part les fondamentaux primitifs (et encore), c'est une notion, un sentiment, un ressenti qui m'est étranger.
Et vous ?
Avez vous du plaisir en regardant un paysage ?
En faisant des achats ?
En écoutant la musique, en allant au ciné, au théâtre, à l'opéra ?
Avec vos enfants ?
En rentrant chez vous ?
Dans la piscine ?
En vacances ?
Dans le sport ?
....
Pour ma part, c'est au mieux pas désagréable ! Et j'en souffre beaucoup en famille. Eux aiment aller se balader, partir faire du tourisme, s'extasie devant un beau paysage, adorent se prélasser dans la piscine, aller au bord de la plage. Alors je me contraints à les suivre parfois mais je m'ennuie et c'est la déprime en rentrant car encore une fois, je me rend compte que ça doit rendre heureux, mais je n'y ai pas accès.
Je pense même que le plaisir est le moteur principal de notre société. c'est la recherche de plaisir qui fait consommer. Il n'y a pas un pan de la société où je ne vois pas le plaisir en arrière plan. Je le vois mais il ne me touche pas et me fait même souffrir comme un membre fantôme !
Une de mes difficultés est de ressentir le plaisir. Mis à part les fondamentaux primitifs (et encore), c'est une notion, un sentiment, un ressenti qui m'est étranger.
Et vous ?
Avez vous du plaisir en regardant un paysage ?
En faisant des achats ?
En écoutant la musique, en allant au ciné, au théâtre, à l'opéra ?
Avec vos enfants ?
En rentrant chez vous ?
Dans la piscine ?
En vacances ?
Dans le sport ?
....
Pour ma part, c'est au mieux pas désagréable ! Et j'en souffre beaucoup en famille. Eux aiment aller se balader, partir faire du tourisme, s'extasie devant un beau paysage, adorent se prélasser dans la piscine, aller au bord de la plage. Alors je me contraints à les suivre parfois mais je m'ennuie et c'est la déprime en rentrant car encore une fois, je me rend compte que ça doit rendre heureux, mais je n'y ai pas accès.
Je pense même que le plaisir est le moteur principal de notre société. c'est la recherche de plaisir qui fait consommer. Il n'y a pas un pan de la société où je ne vois pas le plaisir en arrière plan. Je le vois mais il ne me touche pas et me fait même souffrir comme un membre fantôme !
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Re: Le rapport au plaisir
J'éprouve du plaisir, mais mon entourage me reproche de ne jamais formaliser des envies (ou rarement). J'ai des envies parfois sur un centre d’intérêt, et là, je peu faire en sorte de les satisfaire rapidement.
Mais, même si j'ai l'envie de voir des mis dans l'absolu (je suis quand même un peu sociable) ou de voir des choses, de faire, je n'ai jamais l'idée d'organiser des choses, d'inviter des gens...
Bref, je n'ai as trop l'idée d'organiser les conditions du plaisir.
J'organise quand même des sorties avec mon garçon, quand ça s'impose le fait que je n'ai pas le reflex de le faire, mais ça se fait... Mais c'est toute une démarche pas naturelle du tout.
J'ai beaucoup de plaisir à regarder le ciel quand il a des couleurs orangées et les reflets que ça fait sur la peau et les objets.
Sinon, le plaisir de voir des gens et le fait de le prévoir vient généralement de mon homme.
J'ai perdu de vue des gens que j'aimais bien. Mais j'ai pas la notion du "ça fait longtemps que l'on ne s'est pas vu".
Mais, même si j'ai l'envie de voir des mis dans l'absolu (je suis quand même un peu sociable) ou de voir des choses, de faire, je n'ai jamais l'idée d'organiser des choses, d'inviter des gens...
Bref, je n'ai as trop l'idée d'organiser les conditions du plaisir.
J'organise quand même des sorties avec mon garçon, quand ça s'impose le fait que je n'ai pas le reflex de le faire, mais ça se fait... Mais c'est toute une démarche pas naturelle du tout.
J'ai beaucoup de plaisir à regarder le ciel quand il a des couleurs orangées et les reflets que ça fait sur la peau et les objets.
Sinon, le plaisir de voir des gens et le fait de le prévoir vient généralement de mon homme.
J'ai perdu de vue des gens que j'aimais bien. Mais j'ai pas la notion du "ça fait longtemps que l'on ne s'est pas vu".
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Re: Le rapport au plaisir
Ah bon? étonnant, pour ma part je ressens beaucoup de plaisir, en regardant les textures (ça me fascine), les couleurs, les vagues que forment les feuilles des arbres avec le vent, le décrescendo de couleurs et de luminosité lorsque le soleil se couche (je suis très sensible a la luminosité) et pleins d'autres choses, les sons aussi,
mais c'est vraiment étonnant cette absence de plaisir, tu ne ressens jamais rien?
mais c'est vraiment étonnant cette absence de plaisir, tu ne ressens jamais rien?
Đī@gnőstįqué TSA
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Re: Le rapport au plaisir
Très peu, et ça m'inquiète !
Les activités que je peux faire ont toutes une utilité mais sans ressentir le plaisir. Si je prend la piscine, je peux concevoir d'y aller, de me donner un nombre de longueurs à faire, ou un chrono et je suis satisfait d'avoir réussi. Mes enfants, ma compagne, ressente un simple plaisir à être dans l'eau. Chose que je ne comprend pas.
Les vacances m'ennuient sauf si ça me permet d'apprendre quelque chose.
Si je vais en forêt, il me faut un but, cueillir des champignons, des châtaignes et je suis content de ramener un panier plein.
Le sport, je le conçois en compétition, pour chercher à me surpasser.
Quand à la vision des paysages .... je suis fasciné par la complexité de la nature et sa cohérence, je pense alors à Darwin, à la biochimie, aux lois de la physique .... Je cherche à comprendre la topographie du lieu, son histoire mais pas de plaisir béat ou immédiat.
Alors, il me reste quoi : peu de choses, mais finalement l'essentiel. Un bon repas, les caresses, les parfums, l'amour (l'état pas le sexe) et le charme féminin (toujours pas le sexe, juste un sourire, un beau regard, un geste, une attitude, la grâce ...). Je ne trouve rien d'autre, ou si peut-être, les câlins de mes enfants, mais c'est du passé car ado, il ne faut compter dessus .
Les activités que je peux faire ont toutes une utilité mais sans ressentir le plaisir. Si je prend la piscine, je peux concevoir d'y aller, de me donner un nombre de longueurs à faire, ou un chrono et je suis satisfait d'avoir réussi. Mes enfants, ma compagne, ressente un simple plaisir à être dans l'eau. Chose que je ne comprend pas.
Les vacances m'ennuient sauf si ça me permet d'apprendre quelque chose.
Si je vais en forêt, il me faut un but, cueillir des champignons, des châtaignes et je suis content de ramener un panier plein.
Le sport, je le conçois en compétition, pour chercher à me surpasser.
Quand à la vision des paysages .... je suis fasciné par la complexité de la nature et sa cohérence, je pense alors à Darwin, à la biochimie, aux lois de la physique .... Je cherche à comprendre la topographie du lieu, son histoire mais pas de plaisir béat ou immédiat.
Alors, il me reste quoi : peu de choses, mais finalement l'essentiel. Un bon repas, les caresses, les parfums, l'amour (l'état pas le sexe) et le charme féminin (toujours pas le sexe, juste un sourire, un beau regard, un geste, une attitude, la grâce ...). Je ne trouve rien d'autre, ou si peut-être, les câlins de mes enfants, mais c'est du passé car ado, il ne faut compter dessus .
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Re: Le rapport au plaisir
N'aurais-tu pas simplement des goûts différents ?
Peut-être ne connais-tu pas les choses qui te font plaisir parce que tu as essayé de t'adapter aux conduites des autres plutôt que de te découvrir toi-même ?
Tu pourrais également être en dépression, c'est un des symptômes.
Peut-être ne connais-tu pas les choses qui te font plaisir parce que tu as essayé de t'adapter aux conduites des autres plutôt que de te découvrir toi-même ?
Tu pourrais également être en dépression, c'est un des symptômes.
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Re: Le rapport au plaisir
Oui je vois tu fais comme moi, tu intellectualises tout sauf que moi c'est plutôt dans les situations extrabulle c'est a dire des qu'il y a sollicitation exterieure mais quand je suis seul au calme, j'suis un peu dans mon monde et c'est la que je vois ce que j'ai décris dans le post d'avant, j'arrive aussi a m'isolé quand il y a des gens, ça permet d'être moins fatigué
Đī@gnőstįqué TSA
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Re: Le rapport au plaisir
Tu as peut-être raison sur le premier point, mais le second, il n'y a aucun signe de dépression pour le psychiatre.Astragale a écrit :N'aurais-tu pas simplement des goûts différents ?
Peut-être ne connais-tu pas les choses qui te font plaisir parce que tu as essayé de t'adapter aux conduites des autres plutôt que de te découvrir toi-même ?
Tu pourrais également être en dépression, c'est un des symptômes.
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Re: Le rapport au plaisir
On peut aussi imaginer qu'il s'agit d'un problème de sémantique. Plaisir n'est peut être pas le mot adapté pour toi (ou pour d'autres).
L'idée de plaisir renvoi a une sensation forte, modulable et partageable. Si ce n'est pas ce que tu ressens, pourquoi ne pas trouver d'autres mots pour exprimer tes sensations? La notion de "agréable" est-t-elle plus appropriée?
Quelqu'un sur ce site (Tugdual?) en parlant de ses humeurs disait : ça va, ça va pas, c'est neutre en insistant que c'était souvent neutre.
Peut être que le problème c'est de vouloir se calquer toujours sur les autres comme le dit Astragale.
Dans ma famille tout le monde aime les voyages. J'ai cru que moi aussi je devais aimer les voyages et je me suis forcée à voyager. Mais en fait je suis casanière et j'aime rester chez moi. Combien d'années à refuser de me l'avouer (et de l'avouer aux autres)? Longtemps.
L'idée de plaisir renvoi a une sensation forte, modulable et partageable. Si ce n'est pas ce que tu ressens, pourquoi ne pas trouver d'autres mots pour exprimer tes sensations? La notion de "agréable" est-t-elle plus appropriée?
Quelqu'un sur ce site (Tugdual?) en parlant de ses humeurs disait : ça va, ça va pas, c'est neutre en insistant que c'était souvent neutre.
Peut être que le problème c'est de vouloir se calquer toujours sur les autres comme le dit Astragale.
Dans ma famille tout le monde aime les voyages. J'ai cru que moi aussi je devais aimer les voyages et je me suis forcée à voyager. Mais en fait je suis casanière et j'aime rester chez moi. Combien d'années à refuser de me l'avouer (et de l'avouer aux autres)? Longtemps.
Neuro pas du tout typique, diagnostiquée hqi, ne souhaite pas faire de diagnostic SA
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Re: Le rapport au plaisir
En effet, il y a peut-être un problème de sémantique et/ou d'intensité et/ou de plaisir inhabituel. Si je prend l'effleurement de la peau, je ressens un bien être, un relâchement, je ressens un plaisir certain. Ce plaisir, je ne le ressens pas dans les activités communes. Il peu y avoir une certaine "satisfaction", "soulagement" mais pas plus.cosima a écrit :On peut aussi imaginer qu'il s'agit d'un problème de sémantique. Plaisir n'est peut être pas le mot adapté pour toi (ou pour d'autres).
L'idée de plaisir renvoi a une sensation forte, modulable et partageable. Si ce n'est pas ce que tu ressens, pourquoi ne pas trouver d'autres mots pour exprimer tes sensations? La notion de "agréable" est-t-elle plus appropriée?
Quelqu'un sur ce site (Tugdual?) en parlant de ses humeurs disait : ça va, ça va pas, c'est neutre en insistant que c'était souvent neutre.
Peut être que le problème c'est de vouloir se calquer toujours sur les autres comme le dit Astragale.
Dans ma famille tout le monde aime les voyages. J'ai cru que moi aussi je devais aimer les voyages et je me suis forcée à voyager. Mais en fait je suis casanière et j'aime rester chez moi. Combien d'années à refuser de me l'avouer (et de l'avouer aux autres)? Longtemps.
J'aime écouter la musique, mais il est extrêmement rare ou quasi impossible que j'ai "les poils", ou que j'ai les larmes qui viennent, juste parce que la musique est belle. Quand j'écoute la musique, je me créé un monde, je m'identifie au chanteur, à la chanteuse ou elle peut m'aider à évacuer la tristesse. Est-ce du plaisir ? J'en sais rien.
Une autre forme de plaisir que j'arrive à identifier comme étant du bien-être : les séances chez une ostéopathe. Elle a un don pour m'apaiser. Elle a une voix enveloppante, des gestes gracieux, un physique tout en douceur et toujours de délicates intentions. J'ai l'impression d'être délesté des tensions qui m'habitent.
Et je préfère largement une séance à une balade, un paysage, un voyage, une discussion, une fête, un concert, une sortie ne famille, le ciné ..... car je ne ressens rien dans tous ces cas, sauf quand ça s'arrête. A ce moment là, je suis soulagé de rentrer et de m'affaler devant la télé !
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Re: Le rapport au plaisir
Je n'ai pas dit que c'est ça. J'ai juste cherché ce qui peut expliquer ton problème.charles a écrit :Tu as peut-être raison sur le premier point, mais le second, il n'y a aucun signe de dépression pour le psychiatre.
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Re: Le rapport au plaisir
Désolé ma réponse était involontairement rude, j'ai eu une "perturbation" au moment de l'écriture. Ma réponse ne sous entendant rien même si elle est un peu agressive.Astragale a écrit :Je n'ai pas dit que c'est ça. J'ai juste cherché ce qui peut expliquer ton problème.charles a écrit :Tu as peut-être raison sur le premier point, mais le second, il n'y a aucun signe de dépression pour le psychiatre.
J'ai été en dépression il y a 7 ans. Mais ce manque de plaisir remonte bien avant la dépression, et certainement dès l'adolescence au minimum. J'ai toujours eu des plaisirs très restreints et peu partagés.
Il est possible que finalement les plaisirs communément admis comme étant des plaisirs ne me touchent pas. Je suis peut-être plus dans l'action, la création que la contemplation.
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Re: Le rapport au plaisir
Si le but d'une chose t'amène du plaisir, c'est bien que tu éprouves des plaisirs "autres" que ceux communément admis. Tout simplement ?
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Le rapport au plaisir
Encore une fois je me retrouve dans ce que tu dis Charles.
Les quelques rares fois où j'éprouve du plaisir sont très souvent pour des futilités, lorsque le matin je me réveille et me dis "aujourd'hui, journée folie, ce soir tu commandes une pizza !", alors toute la journée j'y pense et prépare ce moment, comment l'optimiser au maximum etc.
Ce sont souvent pour ce genre de petites choses sans réelle importance que je ressens de la joie/de l'enthousiasme.
L'exemple de la pizza vaut également pour l'achat d'objet mûrement réfléchi auparavant.
Pour le reste, comme tu le dis "au mieux ce n'est pas désagréable"
Les quelques rares fois où j'éprouve du plaisir sont très souvent pour des futilités, lorsque le matin je me réveille et me dis "aujourd'hui, journée folie, ce soir tu commandes une pizza !", alors toute la journée j'y pense et prépare ce moment, comment l'optimiser au maximum etc.
Ce sont souvent pour ce genre de petites choses sans réelle importance que je ressens de la joie/de l'enthousiasme.
L'exemple de la pizza vaut également pour l'achat d'objet mûrement réfléchi auparavant.
Pour le reste, comme tu le dis "au mieux ce n'est pas désagréable"
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Le rapport au plaisir
Toutes ces activités, me font penser à la vie que j'ai. Et franchement quand je débute une chose, c'est pour ne pas m'ennuyer, mais quand je la débute, j'attend avec impatience la fin pour récupérer. Et cela dure depuis un certains moment. Alors qu'avant, j'avais le plaisir à faire du vélo par exemple.charles a écrit :Je propose cette discussion, je dois dire un peu égoïstement.
Une de mes difficultés est de ressentir le plaisir. Mis à part les fondamentaux primitifs (et encore), c'est une notion, un sentiment, un ressenti qui m'est étranger.
Et vous ?
Avez vous du plaisir en regardant un paysage ?
En faisant des achats ?
En écoutant la musique, en allant au ciné, au théâtre, à l'opéra ?
Avec vos enfants ?
En rentrant chez vous ?
Dans la piscine ?
En vacances ?
Dans le sport ?
....
Pour ma part, c'est au mieux pas désagréable ! Et j'en souffre beaucoup en famille. Eux aiment aller se balader, partir faire du tourisme, s'extasie devant un beau paysage, adorent se prélasser dans la piscine, aller au bord de la plage. Alors je me contraints à les suivre parfois mais je m'ennuie et c'est la déprime en rentrant car encore une fois, je me rend compte que ça doit rendre heureux, mais je n'y ai pas accès.
Je pense même que le plaisir est le moteur principal de notre société. c'est la recherche de plaisir qui fait consommer. Il n'y a pas un pan de la société où je ne vois pas le plaisir en arrière plan. Je le vois mais il ne me touche pas et me fait même souffrir comme un membre fantôme !
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Re: Le rapport au plaisir
En fait Charles, c'est "tu as peut-être raison" qui m'a fait tiquer parce que j'ai cru que tu avais pris mes idées pour des affirmations sur lesquelles j'aurais pu avoir raison ou tort alors que ce n'était que des idées.charles a écrit :Désolé ma réponse était involontairement rude, j'ai eu une "perturbation" au moment de l'écriture. Ma réponse ne sous entendant rien même si elle est un peu agressive.Astragale a écrit :Je n'ai pas dit que c'est ça. J'ai juste cherché ce qui peut expliquer ton problème.charles a écrit :Tu as peut-être raison sur le premier point, mais le second, il n'y a aucun signe de dépression pour le psychiatre.
J'ai été en dépression il y a 7 ans. Mais ce manque de plaisir remonte bien avant la dépression, et certainement dès l'adolescence au minimum. J'ai toujours eu des plaisirs très restreints et peu partagés.
Il est possible que finalement les plaisirs communément admis comme étant des plaisirs ne me touchent pas. Je suis peut-être plus dans l'action, la création que la contemplation.