Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
bidouille
Prolifique
Messages : 3061
Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
Localisation : region parisienne

Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par bidouille »

Dans la série bidouille ferait mieu de faire son boulot au lieu de se poser des questions et fouiner sur internet.

Je m'interessait aux neurones miroirs
http://fr.wikipedia.org/wiki/Neurone_miroir
http://www.academie-sciences.fr/academi ... olatti.pdf

De ce que j'ai compris, c'est un systeme de Neuronnes qui reagit de la meme manière que l'on fasse l'action ou qu'on l'observe.
Il seraient la source de l'empathie , de l'imitation...
Le systeme de neuronne mirroir fonctionnerai mal chez les personnes autistes.

C'est ce systeme qui fait que le baillement est comunicatif ou encore le rire
'est ce systeme qui fait qu'on est sensé ressentir la douleur d'une personne qu'on vois souffrir...

Ce systeme de Neuronne mirroir explique t'il le coté "mouton" des humains?
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

Tous différents , tous humains!
Avatar du membre
Mars
Modératrice
Messages : 8311
Enregistré le : vendredi 21 octobre 2005 à 15:02
Localisation : finistère

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par Mars »

Une partie sans doute, Bidouille, mais c'est sûrement plus complexe...
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
bidouille
Prolifique
Messages : 3061
Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
Localisation : region parisienne

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par bidouille »

Est ce que quant vous vous rendez compte que vous pensez comme la majorité vous éprouvez l'envie d'approfondir vos connaissance , et vous etudiez la these contraire et ses arguments pour voir si ces derniers tiennes mieu la route...

???
histoire de savoir si votre opinion est du tout simplement au conformisme ou bien si elle est reellement votre opinion.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

Tous différents , tous humains!
Avatar du membre
evolution650HBn°2
Prolifique
Messages : 4322
Enregistré le : dimanche 1 décembre 2013 à 17:58

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par evolution650HBn°2 »

Pour ma part je n'ai jamais d'opinion sur rien, cela m'est souvent reproché.
Mais je vois tout le temps toutes les opinions possibles, j'entends les arguments des uns, des autres, mais n'en vois jamais un de meilleur qu'un autre, ce ne sont que des points de vue.
Je les comprends tous, mais un avis n'est jamais une connaissance, et donc tous se valent.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
bidouille
Prolifique
Messages : 3061
Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
Localisation : region parisienne

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par bidouille »

Par exemple est ce que tu manges de la viande? C'est être conformiste quelquepart de manger de la viande vu qu'actuellement dans notre pays la majorité des personnes mangent de la viande, mais par contre si tu evolues dans la protection animal , la c'est être conformiste d'être vegetarien, vu que la majorité des personnes de ce milieu ne mange pas de viande...

Voila je sais pas si tu manges de la viande ou pas, mais si tu en manges est ce que c'est par ce que t'en a toujours manger et que tous le monde en mange, et est ce que tu t'es deja posé des questions a ce sujet et que c'est une décision murrement reflechi de manger de la viande???
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

Tous différents , tous humains!
Avatar du membre
freeshost
Intarissable
Messages : 37322
Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
Localisation : CH

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par freeshost »

Pour ma part, j'énonce aussi rarement mon avis car, si je l'énonce sur une courte durée, il me semblera pas assez nuancé.

Sur un forum de discussion, je peux m'étaler, distinguer, préciser, nuancer, sans être interrompu. C'est le contenu qui importe, pas les mimiques du visage, la gestuelle des bras, la tenue des jambes, les vêtements. Tout ça est secondaire. Mais, en face à face, les personnes regardent (ou semblent regarder) cela avec intérêt.

En plus de la nuance, je m'empresse de dire que "cela n'est pas définitif". Ma pensée n'est pas fixe, elle est changeante. Peut-être suis-je ainsi maintenant, et je serai autrement plus tard. Il y a bien un temps où j'étais pas mal "de gauche", un autre temps où je fus un peu plus "libéral", puis maintenant où je suis de plus en plus "libriste". Il y a bien un temps où j'utilisais Windows, un autre (bref) temps où je songeais à découvrir Mac, puis maintenant où je n'utilise que des logiciels libres (GNU/Linux). Il y a bien un temps où je buvais beaucoup de sodas et de sucreries, et maintenant où je ne prends plus de ces cochonneries. Maintenant, je ne prends pas de médicaments, peut-être en prendrai-je un autre jour.

En fait, la recherche de quelque chose de définitif (un ensemble de représentations, par exemple) me semble suspecte, voire nuisible aux capacités d'adaptation. Je vois souvent cela comme de la réticence au changement (chez les autres personnes), et comme un obstacle aux libertés, même si je peux comprendre que des représentations définitives sont moins fatigantes au niveau cognitif.

En fait, dès qu'il y a des normes institutionnalisées, on apparaît conformistes ou anti-conformistes selon qu'on les respecte ou non. C'est noir ou blanc, surtout chez les personnes qui attachent de l'importance à ces normes prescriptives. C'est plus nuancé chez les personnes qui se fichent de ces normes.

Pour m'aider à me guider parmi toutes ces pensées, je m'aide beaucoup de la science, des sciences. Cela permet d'éviter d'utiliser le principe d'indifférence, ainsi que de faire confiance à n'importe quel quidam ou charlatan.

A bien y réfléchir, on a besoin de certaines protéines que le corps ne peut fabriquer de lui-même, mais on peut les trouver dans les céréales et les légumineuses.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)
Avatar du membre
charles
Prolifique
Messages : 759
Enregistré le : vendredi 6 décembre 2013 à 19:37

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par charles »

evolution650HBn°2 a écrit :Pour ma part je n'ai jamais d'opinion sur rien, cela m'est souvent reproché.
Mais je vois tout le temps toutes les opinions possibles, j'entends les arguments des uns, des autres, mais n'en vois jamais un de meilleur qu'un autre, ce ne sont que des points de vue.
Je les comprends tous, mais un avis n'est jamais une connaissance, et donc tous se valent.
Idem encore !
J'analyse tellement que je finis par ne plus avoir d'opinions. Alors je relance le débat avec certains, et je fais l'avocat du diable avec d'autres sans jamais me prononcer.
Je crains les certitudes, et je doute de tout.
Avatar du membre
Bubu
Intarissable
Messages : 7750
Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
Localisation : En haut à gauche

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par Bubu »

Désolé d'être un casse couille, mais neurone s'écrit sans double n. Et c'est un masculin.
Je vous laisse dans vos discussions sur les neurones miroirs ...
Excusez ma jihad'intervention ...

Pour ce que j'ai compris, les neurones miroirs forment une sorte de boucle, qui renvoie des informations déjà perçues aux centres neuronaux concernés qui pourront mieux les traiter à terme, de sorte que nous puissions mieux les gérer sans pour autant avoir à les revivre, les ré-expérimenter. Une sorte de feedback (de turbo), quoi. Bref, une forme de mémoire auto-associative.
Je crois que les modèles informatiques des mémoires de Hopfield, et plus largement, les machines de Boltzmann essaient de comprendre et d'expliquer ce mécanisme. (La madeleine de Proust, quoi !)
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
bidouille
Prolifique
Messages : 3061
Enregistré le : lundi 16 janvier 2012 à 7:15
Localisation : region parisienne

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par bidouille »

C'est la seule faute que tu vois??? :shock:
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

Tous différents , tous humains!
Avatar du membre
Bubu
Intarissable
Messages : 7750
Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
Localisation : En haut à gauche

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par Bubu »

<digression>
bidouille a écrit :C'est la seule faute que tu vois??? :shock:
Désolé, je ne voulais pas être désagréable :oops: , mais c'est juste que le titre m'a interpellé (les 2n)
Quant au genre masculin, ça n'a rien à voir avec ton sujet, je l'ai dit simplement parce qu'il est fréquent de voir 'neurone' utilisé au féminin (comme il est fréquent de rencontrer aussi l'adjectif 'neural' au lieu de 'neuronal'. L'anglais 'neural network' se traduit par 'réseau neuronal' ou 'réseau de neurones', pas par 'réseau neural')
Promis je ne recommencerai plus :D
</digression>
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Avatar du membre
evolution650HBn°2
Prolifique
Messages : 4322
Enregistré le : dimanche 1 décembre 2013 à 17:58

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par evolution650HBn°2 »

Idem encore !
J'analyse tellement que je finis par ne plus avoir d'opinions. Alors je relance le débat avec certains, et je fais l'avocat du diable avec d'autres sans jamais me prononcer.
Je crains les certitudes, et je doute de tout.
C'est ça.. en fait souvent, si on me dit "noir" je vais trouver les arguments en faveur du blanc, si on me dit "blanc", les arguments en faveur du noir, et pour relancer le débat, et parce que malgré tout cela m'intéresse de voir les contre arguments possibles..
Pour ma part ce n'est pas que je crains les certitudes, c'est simplement que je n'arrive pas à en avoir sauf s'il y a une rigoureuse preuve par A+B.
Je ne peux me prononcer si on me demande mon avis car cela réduirait ma pensée, je pourrais la laisser sortir durant de nombreuses minutes pour aboutir à la fatale conclusion "en fait, j'en sais rien".
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
Lita
Passionné
Messages : 392
Enregistré le : mercredi 6 février 2013 à 22:30

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par Lita »

evolution650HBn°2 a écrit :Pour ma part je n'ai jamais d'opinion sur rien, cela m'est souvent reproché.
Mais je vois tout le temps toutes les opinions possibles, j'entends les arguments des uns, des autres, mais n'en vois jamais un de meilleur qu'un autre, ce ne sont que des points de vue.
Je les comprends tous, mais un avis n'est jamais une connaissance, et donc tous se valent.
Pareil pour ma part.
D'ailleurs, lors de débats d'opinion au cours desquels les gens se chamaillent, il m'est souvent arrivée d'essayer de leur faire prendre du recul avec pour but de leur permettre d'embrasser la situation dans son ensemble. De loin, on peut voir que les positions nombrilistes des uns et des autres ne sont que des points de vue. Donc si le leur est ce qu'il est, d'autres ont des raisons de penser ce qu'ils pensent. Je n'ai jamais réussi à emmener quelqu'un au delà de ça, j'en ai souvent été frustrée.
Maintenant je n'interviens plus, la dernière fois je me suis fait méchamment remettre à ma place. C'était la fois de trop.
Donc, je n'ai pas réellement d'opinion.
Je suis une observatrice essentiellement, et ma compréhension des choses n'est jamais finalisée. Je crois que quand je comprendrais davantage ce que je vois, je pourrais commencer à avoir des débuts d'opinion. En attendant, j'aime me mettre le plus loin possible pour observer ce qui se passe. De trop près, j'ai dans l'idée qu'on ne voit pas tout. Donc, de loin, je suis plus susceptible de comprendre, ou à défaut je suis à l'abri des conséquences de ma non compréhension des choses.
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
Avatar du membre
evolution650HBn°2
Prolifique
Messages : 4322
Enregistré le : dimanche 1 décembre 2013 à 17:58

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par evolution650HBn°2 »

Tout à fait Lita. Il y a les thèses, les antithèses, et nous essayons de transcender le tout pour en former une synthèse.

C'est une des choses qui fait que je (que l'on ?) me sens particulièrement vide, fade. Cette incapacité de se décider est le reflet de cette difficulté d'être spontanément et d'écouter ses affects.
Souvent je me pose la question, lorsque vient le moment fatidique de prendre une décision "mais, de quoi as-tu réellement envie ? écoute toi." mais j'ai bel et bien l'impression qu'il n'y a rien à écouter..
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
Avatar du membre
Tugdual
Modérateur
Messages : 41265
Enregistré le : jeudi 15 novembre 2012 à 0:13
Localisation : Nord-44

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par Tugdual »

Je me retrouve pas mal dans ce que vous dîtes.

En fait, je rapproche ma difficulté à avoir un avis
précis à ma difficulté à prendre des décisions.
Je trouve que c'est du même ordre.

Après avoir analysé une situation, repéré
les arguments de part et d'autres, il reste à en faire
un bilan, et ça revient à prendre une décision.

Quand les arguments sont un tant soit peu
complexes, diversifiés, hétéroclites, ça revient
à comparer des torchons et des serviettes,
et je reste finalement dubitatif ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
Avatar du membre
charles
Prolifique
Messages : 759
Enregistré le : vendredi 6 décembre 2013 à 19:37

Re: Neuronnes miroirs et moutonisme humain

Message par charles »

Lita a écrit :
evolution650HBn°2 a écrit :Pour ma part je n'ai jamais d'opinion sur rien, cela m'est souvent reproché.
Mais je vois tout le temps toutes les opinions possibles, j'entends les arguments des uns, des autres, mais n'en vois jamais un de meilleur qu'un autre, ce ne sont que des points de vue.
Je les comprends tous, mais un avis n'est jamais une connaissance, et donc tous se valent.
Pareil pour ma part.
D'ailleurs, lors de débats d'opinion au cours desquels les gens se chamaillent, il m'est souvent arrivée d'essayer de leur faire prendre du recul avec pour but de leur permettre d'embrasser la situation dans son ensemble. De loin, on peut voir que les positions nombrilistes des uns et des autres ne sont que des points de vue. Donc si le leur est ce qu'il est, d'autres ont des raisons de penser ce qu'ils pensent. Je n'ai jamais réussi à emmener quelqu'un au delà de ça, j'en ai souvent été frustrée.
Maintenant je n'interviens plus, la dernière fois je me suis fait méchamment remettre à ma place. C'était la fois de trop.
Donc, je n'ai pas réellement d'opinion.
Je suis une observatrice essentiellement, et ma compréhension des choses n'est jamais finalisée. Je crois que quand je comprendrais davantage ce que je vois, je pourrais commencer à avoir des débuts d'opinion. En attendant, j'aime me mettre le plus loin possible pour observer ce qui se passe. De trop près, j'ai dans l'idée qu'on ne voit pas tout. Donc, de loin, je suis plus susceptible de comprendre, ou à défaut je suis à l'abri des conséquences de ma non compréhension des choses.
C'est vraiment à la limite déroutant de lire des choses que je dis depuis des années et qui sont sévèrement critiquées.
Je suis toujours en retrait, j'observe et à la limite ce qui me fascine c'est l'échange entre personnes qui s'opposent, pas le contenu. Et je trouve qu'ils éprouvent un certain plaisir à défendre leurs opinions, mais qu'au final personne n'a changé d'avis d'un iota.
Et le pire du pire, ce sont les meetings et foules qui viennent scander leur soutien pour un homme politique, ou hurler leur fanatisme dans les concerts. Je ne sais même pas décrire ce que cela me génère comme sentiment : entre l'incompréhension, le dégout, la tristesse ou cette impression d'être "dans vol au dessus d'un nid coucou".