nouvelles pistes fournies par l'Imagerie à résonance magnéti
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nouvelles pistes fournies par l'Imagerie à résonance magnéti
Autisme: nouvelles pistes fournies par l'Imagerie à résonance magnétique
PARIS (AFP) — Un groupe de chercheurs français a mis en évidence, par l?imagerie par résonance magnétique (IRM), l'association de l'autisme avec des anomalies cérébrales essentiellement localisées au niveau du lobe temporal.
Les IRM de 77 enfants autistes ont été comparées à celles de 77 enfants témoins, faisant apparaître chez 48% des enfants autistes des anomalies de la substance blanche, qui assure la liaison entre les différentes régions cérébrales. Ces anomalies étaient particulièrement marquées au niveau du lobe temporal, essentiel pour le langage et la cognition sociale.
Selon l'étude (Commissariat à l'énergie atomique, Institut de la recherche médicale Inserm, Assistance Publique) publiée mardi dans la revue en ligne PLoS ONE et présentée devant l'Académie de médecine, l'IRM constitue "un outil pertinent pour le bilan clinique de l?autisme" et "une nouvelle piste de recherche à approfondir pour étudier les bases neurologiques" de la maladie (300.000 en France, presque un cas pour mille naissances dans le monde).
En 2000, l'Académie américaine de neurologie avait jugé l'IRM inefficace pour étudier l'autisme.
Selon les chercheurs français conduits par Nathalie Boddaert, ces estimations étaient fondées sur des résultats obtenus sur un petit nombre de patients, et surtout sur des séries d'IRM insuffisantes.
D'autres études antérieures avaient montré notamment une réduction "significative" de la quantité de substance grise au niveau du sillon temporal supérieur de 21 enfants autistes et une diminution significative du débit sanguin cérébral chez 32 enfants autistes.
Devant l'Académie de Médecine, Bernard Golse, psychanalyste et chef du service de pédo-psychiatrie de Necker, a souligné que ces résultats de neuro-imagerie étaient "parfaitement compatibles" avec l'approche psychanalytique de l'autisme.
Les uns et les autres impliquent fortement le lobe temporal supérieur et les fonctions qui y sont localisées : reconnaissance des visages et de la voix, analyse des mouvements et articulation des flux sensoriels permettant de ressentir l'autre comme extérieur à soi.
PARIS (AFP) — Un groupe de chercheurs français a mis en évidence, par l?imagerie par résonance magnétique (IRM), l'association de l'autisme avec des anomalies cérébrales essentiellement localisées au niveau du lobe temporal.
Les IRM de 77 enfants autistes ont été comparées à celles de 77 enfants témoins, faisant apparaître chez 48% des enfants autistes des anomalies de la substance blanche, qui assure la liaison entre les différentes régions cérébrales. Ces anomalies étaient particulièrement marquées au niveau du lobe temporal, essentiel pour le langage et la cognition sociale.
Selon l'étude (Commissariat à l'énergie atomique, Institut de la recherche médicale Inserm, Assistance Publique) publiée mardi dans la revue en ligne PLoS ONE et présentée devant l'Académie de médecine, l'IRM constitue "un outil pertinent pour le bilan clinique de l?autisme" et "une nouvelle piste de recherche à approfondir pour étudier les bases neurologiques" de la maladie (300.000 en France, presque un cas pour mille naissances dans le monde).
En 2000, l'Académie américaine de neurologie avait jugé l'IRM inefficace pour étudier l'autisme.
Selon les chercheurs français conduits par Nathalie Boddaert, ces estimations étaient fondées sur des résultats obtenus sur un petit nombre de patients, et surtout sur des séries d'IRM insuffisantes.
D'autres études antérieures avaient montré notamment une réduction "significative" de la quantité de substance grise au niveau du sillon temporal supérieur de 21 enfants autistes et une diminution significative du débit sanguin cérébral chez 32 enfants autistes.
Devant l'Académie de Médecine, Bernard Golse, psychanalyste et chef du service de pédo-psychiatrie de Necker, a souligné que ces résultats de neuro-imagerie étaient "parfaitement compatibles" avec l'approche psychanalytique de l'autisme.
Les uns et les autres impliquent fortement le lobe temporal supérieur et les fonctions qui y sont localisées : reconnaissance des visages et de la voix, analyse des mouvements et articulation des flux sensoriels permettant de ressentir l'autre comme extérieur à soi.
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Re: nouvelles pistes fournies par l'Imagerie à résonance mag
Arrrh, c'est du franco-français tout ça.Jean a écrit :Devant l'Académie de Médecine, Bernard Golse, psychanalyste et chef du service de pédo-psychiatrie de Necker, a souligné que ces résultats de neuro-imagerie étaient "parfaitement compatibles" avec l'approche psychanalytique de l'autisme.
Les psychanalystes défendent leur territoire !
Plus scientifiquement, j'ai toujours dans l'idée de participer à un test avec IRM. J'ai eu aussi dans ma petite enfance, une crise d'épilepsie et dans les livres sur le sujet, il est dit que les traces sont toujours visibles en imagerie. Ensuite, on verra si le lobe frontal est atteint, et si la densité de synapses est forte intra-lobes et faible inter-lobes.
Wait, wait, wait comme dirait Sue.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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L'imagerie cérébrale dévoile des stigmates de l'autisme
L'imagerie cérébrale dévoile des stigmates de l'autisme
LE MONDE
Les nouvelles techniques d'imagerie cérébrales feront-elles bientôt la lumière sur les véritables causes de l'autisme ? Un groupe de chercheurs français dirigé par Nathalie Boddaert (service hospitalier Frédéric-Joliot, Orsay, Inserm et CEA) le postule. Elle annonce avoir mis en évidence, chez des enfants autistes, à partir de l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM), certaines anomalies cérébrales essentiellement localisées dans la région du lobe temporal. Les résultats de ce travail ont été mis en ligne le mardi 10 février sur le site de la revue PLoS ONE. Ils ont été présentés le même jour à Paris devant l'Académie nationale de médecine.
Aujourd'hui généralement défini comme un "trouble envahissant du développement", l'autisme a, depuis un demi-siècle, opposé les partisans d'une approche "biologique" et ceux préférant une compréhension de nature "psychanalytique". Les passions apparaissent toutefois aujourd'hui nettement moins vives que dans les années 1980. C'est ainsi que certains spécialistes de disciplines jadis opposées pensent désormais qu'une grille commune de lecture est possible.
L'étude française réalisée à partir de la technique de l'IRM a été menée auprès de 77 enfants souffrant de syndrome autistique. Les résultats obtenus ont été comparés à ceux établis auprès de 77 enfants constituant un groupe contrôle. "Notre analyse des images IRM cérébrales montre une diminution de la substance grise du sillon temporal au niveau du sillon temporal supérieur chez 21 enfants autistes, résument les auteurs de ce travail. Toutes les études convergent pour établir l'existence d'anomalies anatomiques et fonctionnelles dans cette région du lobe temporal impliquée dans l'organisation des stimuli nécessaires à la vie sociale."
Les auteurs de cette publication estiment qu'il est désormais "indispensable" de pratiquer un examen par IRM "chez tout enfant chez lequel un retard mental et/ou un autisme est diagnostiqué". En l'état actuel des disponibilités des services hospitaliers spécialisés, une telle proposition semble difficile à mettre en oeuvre.
Pour sa part, Bernard Golse, psychanalyste et chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker-Enfants Malades (Paris), estime que ces derniers acquis sont pleinement compatibles avec une approche psychanalytique. Ces deux approches se focalisent pour l'essentiel sur le lobe temporal supérieur cérébral humain ainsi que sur les fonctions qui y sont localisées, qu'il s'agisse de mécanismes de reconnaissance des visages et de la voix ou des processus d'analyse des mouvements et d'articulation des flux sensoriels.
Jean-Yves Nau
Article paru dans l'édition du 14.02.09
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
LE MONDE
Les nouvelles techniques d'imagerie cérébrales feront-elles bientôt la lumière sur les véritables causes de l'autisme ? Un groupe de chercheurs français dirigé par Nathalie Boddaert (service hospitalier Frédéric-Joliot, Orsay, Inserm et CEA) le postule. Elle annonce avoir mis en évidence, chez des enfants autistes, à partir de l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM), certaines anomalies cérébrales essentiellement localisées dans la région du lobe temporal. Les résultats de ce travail ont été mis en ligne le mardi 10 février sur le site de la revue PLoS ONE. Ils ont été présentés le même jour à Paris devant l'Académie nationale de médecine.
Aujourd'hui généralement défini comme un "trouble envahissant du développement", l'autisme a, depuis un demi-siècle, opposé les partisans d'une approche "biologique" et ceux préférant une compréhension de nature "psychanalytique". Les passions apparaissent toutefois aujourd'hui nettement moins vives que dans les années 1980. C'est ainsi que certains spécialistes de disciplines jadis opposées pensent désormais qu'une grille commune de lecture est possible.
L'étude française réalisée à partir de la technique de l'IRM a été menée auprès de 77 enfants souffrant de syndrome autistique. Les résultats obtenus ont été comparés à ceux établis auprès de 77 enfants constituant un groupe contrôle. "Notre analyse des images IRM cérébrales montre une diminution de la substance grise du sillon temporal au niveau du sillon temporal supérieur chez 21 enfants autistes, résument les auteurs de ce travail. Toutes les études convergent pour établir l'existence d'anomalies anatomiques et fonctionnelles dans cette région du lobe temporal impliquée dans l'organisation des stimuli nécessaires à la vie sociale."
Les auteurs de cette publication estiment qu'il est désormais "indispensable" de pratiquer un examen par IRM "chez tout enfant chez lequel un retard mental et/ou un autisme est diagnostiqué". En l'état actuel des disponibilités des services hospitaliers spécialisés, une telle proposition semble difficile à mettre en oeuvre.
Pour sa part, Bernard Golse, psychanalyste et chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Necker-Enfants Malades (Paris), estime que ces derniers acquis sont pleinement compatibles avec une approche psychanalytique. Ces deux approches se focalisent pour l'essentiel sur le lobe temporal supérieur cérébral humain ainsi que sur les fonctions qui y sont localisées, qu'il s'agisse de mécanismes de reconnaissance des visages et de la voix ou des processus d'analyse des mouvements et d'articulation des flux sensoriels.
Jean-Yves Nau
Article paru dans l'édition du 14.02.09
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
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Quand on lit la liste des contributeurs, on y trouve bien sûr pas le Pr Golse :
MRI Findings in 77 Children with Non-Syndromic Autistic Disorder
Je l'ai entendu dans un "regards croisés" avec Catherine Barthélémy, après la publication de l'étude de Monica Zilbovicius. Il a dit qu'on passait de l'autisme de Kanner à l'autisme de scanner, que bientôt, après la psychanalyse du nourrisson, on passerait à la psychanalyse du foetus. Il a continué en disant que ldes dcouvertes de MZ étaient tout à fait compatibles avec le développement de l'autisme très tôt (d'où le foetus), du à la dépression de la mère avant ou après la naissance. La preuve (si j'ose dire), c'était que les dépressions post-natales passaient souvent inaperçues. Donc, quand le psychanalyste se précipite pour savoir comment vous vous êtes senties pendant et après la grossesse, si vous le décevez en ne relevant rien de particulier, il se consolera en se disant que la dépression est passée inaperçue.
Et voilà pourquoi votre fils est psychotique, madame (pardon : "dysharmonique évolutif").
Catherine Barthélémy lui avait répondu qu'elle restait toujours fascinée devant ..." la poésie du langage" de BG. C'était gentil : ces mandarins combattent à fleuret moucheté. C'était poli pour parler des élucubrations de son contradicteur.
BG en concluait que, puisque "on est entre professionnels", on peut dire que l'approche de CB est bien "utile" pour travailler avec les parents : ne leur disons pas la vérité, çà sera mieux ainsi.
MRI Findings in 77 Children with Non-Syndromic Autistic Disorder
C'est pourtant lui qui va commenter ce résultat à l'académie de médecine.Nathalie Boddaert 1,2*, Mônica Zilbovicius 1,2, Anne Philipe 4, Laurence Robel 5, Marie Bourgeois 6, Catherine Barthélemy 7, David Seidenwurm 2, Isabelle Meresse 1,8, Laurence Laurier 1, Isabelle Desguerre6 , Nadia Bahi-Buisson 6, Francis Brunelle 1,2, Arnold Munnich 4, Yves Samson 8, Marie-Christine Mouren 3, Nadia Chabane3
1 INSERM-CEA U 797, Service Hospitalier Frédéric Joliot, CEA, Orsay, France, 2 Service de Radiologie Pédiatrique, U 797, Hôpital Necker Enfants Malades, AP-HP, Paris V, Paris, France, 3 Service de Pédopsychiatrie, Hôpital Robert Debré, AP-HP, Paris, France, 4 Genetic Clinic and Research Unit INSERM 781, Hôpital Necker-Enfants Malades and Université Paris V René Descartes, Paris, France, 5 Service de Pédopsychiatrie, Hôpital Necker Enfants Malades, AP-HP, Paris V, Paris, France, 6 Service de Neurologie et Métabolisme, Hôpital Necker Enfants Malades, AP-HP, Paris V, Paris, France, 7 INSERM U 916, CHU Bretonneau, Tours, France, 8 Service des Urgences Cerebro-Vasculaires, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris, France
Je l'ai entendu dans un "regards croisés" avec Catherine Barthélémy, après la publication de l'étude de Monica Zilbovicius. Il a dit qu'on passait de l'autisme de Kanner à l'autisme de scanner, que bientôt, après la psychanalyse du nourrisson, on passerait à la psychanalyse du foetus. Il a continué en disant que ldes dcouvertes de MZ étaient tout à fait compatibles avec le développement de l'autisme très tôt (d'où le foetus), du à la dépression de la mère avant ou après la naissance. La preuve (si j'ose dire), c'était que les dépressions post-natales passaient souvent inaperçues. Donc, quand le psychanalyste se précipite pour savoir comment vous vous êtes senties pendant et après la grossesse, si vous le décevez en ne relevant rien de particulier, il se consolera en se disant que la dépression est passée inaperçue.
Et voilà pourquoi votre fils est psychotique, madame (pardon : "dysharmonique évolutif").
Catherine Barthélémy lui avait répondu qu'elle restait toujours fascinée devant ..." la poésie du langage" de BG. C'était gentil : ces mandarins combattent à fleuret moucheté. C'était poli pour parler des élucubrations de son contradicteur.
BG en concluait que, puisque "on est entre professionnels", on peut dire que l'approche de CB est bien "utile" pour travailler avec les parents : ne leur disons pas la vérité, çà sera mieux ainsi.
Modifié en dernier par Jean le dimanche 8 mars 2009 à 17:55, modifié 1 fois.
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Sur le site de l'INSERM
L'IRM : un outil pertinent pour le bilan clinique de l'autisme
Le communiqué de presse de l'INSERM
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Owen a eu 2 IRM dt la dernière il y a quelques mois et il a exactement ce qu'ont découvert ces chercheurs :une lésion au niveau du lobe pariétal gauche avec cette histoire de substances blanches( pas scientifique).
on nous avait dit que c'était rarissime.Apparemment ce n'est pas le cas.
on nous avait dit que c'était rarissime.Apparemment ce n'est pas le cas.
Gilliane maman de Léa 21ans,Maureen 18ans et Owen 15 ans Asperger ,dyslexique et dysorthographique
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Ce n'est pas rarissime ... pour les autistes, puisque l'étude parle de 40% de cas chez les autistes. Cela serait donc un indicateur biologique qui pourrait aider à confirmer un diagnostic ou mettre en oeuvre une prise en charge précoce.gilliane a écrit :on nous avait dit que c'était rarissime.Apparemment ce n'est pas le cas.
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articles de "Pour la science" ou de "cerveau et psycho" : voir "Neurosciences"
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D'autres auteurs ont déjà trouvé des anomalies de la substance blanche.
Dans cet article, il est dit que les articles précédents ont fait des études quantitatives ou fonctionnelles alors qu'il s'agit ici d'une étude qualitative. Les auteurs trouvent les articles précédents intéressants et concluent qu'un lien peut être suggéré entre les approches qualitatives et quantitatives.
Voici le résumé d'un article paru en 2004 dans lequel il est question d'imagerie fonctionnelle.
BIOL PSYCHIATRY 2004;55:323–326
White Matter Structure in Autism: Preliminary
Evidence from Diffusion Tensor Imaging
Naama Barnea-Goraly, Hower Kwon, Vinod Menon, Stephan Eliez, Linda Lotspeich, and Allan L. Reiss
Background: Individuals with autism have severe difficulties in social communication and relationships. Prior studies have
suggested that abnormal connections between brain regions important for social cognition may contribute to the social deficits seen in autism.
Methods: In this study, we used diffusion tensor imaging to investigate white matter structure in seven male children and
adolescents with autism and nine age-, gender-, and IQ-matched control subjects.
Results: Reduced fractional anisotropy (FA) values were observed in white matter adjacent to the ventromedial prefrontal
cortices and in the anterior cingulate gyri as well as in the temporoparietal junctions. Additional clusters of reduced FA values
were seen adjacent to the superior temporal sulcus bilaterally, in the temporal lobes approaching the amygdala bilaterally, in
occipitotemporal tracts, and in the corpus callosum.
Conclusions: Disruption of white matter tracts between regions implicated in social functioning may contribute to impaired
social cognition in autism.
Dans cet article, il est dit que les articles précédents ont fait des études quantitatives ou fonctionnelles alors qu'il s'agit ici d'une étude qualitative. Les auteurs trouvent les articles précédents intéressants et concluent qu'un lien peut être suggéré entre les approches qualitatives et quantitatives.
Voici le résumé d'un article paru en 2004 dans lequel il est question d'imagerie fonctionnelle.
BIOL PSYCHIATRY 2004;55:323–326
White Matter Structure in Autism: Preliminary
Evidence from Diffusion Tensor Imaging
Naama Barnea-Goraly, Hower Kwon, Vinod Menon, Stephan Eliez, Linda Lotspeich, and Allan L. Reiss
Background: Individuals with autism have severe difficulties in social communication and relationships. Prior studies have
suggested that abnormal connections between brain regions important for social cognition may contribute to the social deficits seen in autism.
Methods: In this study, we used diffusion tensor imaging to investigate white matter structure in seven male children and
adolescents with autism and nine age-, gender-, and IQ-matched control subjects.
Results: Reduced fractional anisotropy (FA) values were observed in white matter adjacent to the ventromedial prefrontal
cortices and in the anterior cingulate gyri as well as in the temporoparietal junctions. Additional clusters of reduced FA values
were seen adjacent to the superior temporal sulcus bilaterally, in the temporal lobes approaching the amygdala bilaterally, in
occipitotemporal tracts, and in the corpus callosum.
Conclusions: Disruption of white matter tracts between regions implicated in social functioning may contribute to impaired
social cognition in autism.
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Neurologie : la boîte noire du cerveau mise à nu
Neurologie : la boîte noire du cerveau mise à nu
Toute la question est de savoir si ces particularités peuvent être considérées comme une cause biologique de l'autisme, ou si elles en sont au contraire une conséquence. Et si la vieille querelle entre les approches biologique et psychanalytique de cette pathologie peut être ainsi tranchée.
"Avec l'imagerie cérébrale, on ne voit jamais une cause, souligne Monica Zilbovicius, directrice de recherche à l'Inserm et psychiatre, qui a participé à cette étude. Dans le cas présent, tout ce qu'on peut dire, c'est qu'on observe des modifications anatomiques accompagnant un trouble sévère, précoce et global du développement de l'enfant." Mais, ajoute-t-elle, "la compréhension des mécanismes et de la physiopathologie de ce trouble est indispensable si l'on veut le soigner". Il se trouve en effet que le lobe temporal supérieur joue un rôle essentiel dans les interactions sociales. Il intervient dans le traitement des signaux visuels et sonores, dans la reconnaissance des mouvements du corps, de la bouche et des yeux, ainsi que dans le langage. L'IRM conforte ainsi l'hypothèse que les difficultés relationnelles des autistes sont liées à un déficit de perception des stimuli sociaux. Et incite donc à mettre en oeuvre des stratégies thérapeutiques axées sur la rééducation de ces fonctions défaillantes.
Toute la question est de savoir si ces particularités peuvent être considérées comme une cause biologique de l'autisme, ou si elles en sont au contraire une conséquence. Et si la vieille querelle entre les approches biologique et psychanalytique de cette pathologie peut être ainsi tranchée.
"Avec l'imagerie cérébrale, on ne voit jamais une cause, souligne Monica Zilbovicius, directrice de recherche à l'Inserm et psychiatre, qui a participé à cette étude. Dans le cas présent, tout ce qu'on peut dire, c'est qu'on observe des modifications anatomiques accompagnant un trouble sévère, précoce et global du développement de l'enfant." Mais, ajoute-t-elle, "la compréhension des mécanismes et de la physiopathologie de ce trouble est indispensable si l'on veut le soigner". Il se trouve en effet que le lobe temporal supérieur joue un rôle essentiel dans les interactions sociales. Il intervient dans le traitement des signaux visuels et sonores, dans la reconnaissance des mouvements du corps, de la bouche et des yeux, ainsi que dans le langage. L'IRM conforte ainsi l'hypothèse que les difficultés relationnelles des autistes sont liées à un déficit de perception des stimuli sociaux. Et incite donc à mettre en oeuvre des stratégies thérapeutiques axées sur la rééducation de ces fonctions défaillantes.
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le mien a une lésion kystite dans le lobe temporal droit
Carole, maman d'Hugo 12 ans (autiste typique , épileptique) et M. 16 ans
http://hugobosse-progresse.over-blog.com
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