ya du monde sur Twitter ici ?

[freeshost]

J'ai déjà quitté Guougrêle, et Unsafebook. Je songe à quitter Touitheure, que je n'utilise que rarement.

[zad]

je ne comprends pas : je trouve que la communication asynchrone par texte* est une chance pour les autistes. ça évite l'écueil de l'oral et du social pour rencontrer et discuter.

c'est pour bcp de monde ici plus facile de s'exprimer à l'écrit qu'à l'oral, ça nous permets de prendre du temps, de choisir nos mots, de revenir plus tard finir d'écrire etc. et d'éviter le language non-verbal, ainsi que le second degré.

bref, ça nous permets d'avoir des relations qualitativement supérieures à ce que l'on est habitué "in real life". ça participe à notre inclusion sociale.

* c'est à dire, l'échange de mail, par messages, les tchats, ça comprends donc autant FB, que TW, ce forum ...

[bidouille]

Ca m'empeche pas de me faire jeter sur les forum comme sur fb

[zad]

Ca m'empeche pas de me faire jeter sur les forum comme sur fb

ça n'empeche pas d'être rigide intellectuellement, de faire des faux-pas, d'être dans des routines, d'être sur d'avoir raison ... mais c'est moins grave et moins frequent en ligne, que ça ne peut l'être IRL (et surtout pour les potes aspies où le handicap est visible)

[bidouille]

si seulement je savais pourquoi au moins je pourrais essayer de m'ameliorer
Je crois que c'est surtout que je suis souvent a contrecourrant, j'ai un esprit scientifique assez marqué.

Après j'ai l'impression que la rigidité intellectuelle ca touche quasiement tous le monde, et le phenomene persuadé d'avoir raison aussi.

Si t'es pas persuadé d'avoir raison ben tu dit rien, t'écoute l'autre tu te renseigne sur le sujet...
Pour la rigidité intellectuelle c'est pareil dans un débat y'a les pour les contre, et j'ai jamais vu quelqun qui change d'avis, chacun au debut va argumenter, ca évolue vers les préjugé, affrontement de sophismes, attque sur l'interlocuteur (a base de moi je suis pro alors je sais mieu que toi...), puis le debat se durcit pour finalement se finir en point godwin. Ou alors y'a une sorte de retomber car les deux camps se mette a partir dans de l'humour pour apaiser les tensions sans pour autant avoir evolué dans son opinions de depart.

[zad]

si seulement je savais pourquoi au moins je pourrais essayer de m'ameliorer
Je crois que c'est surtout que je suis souvent a contrecourrant

Après j'ai l'impression que la rigidité intellectuelle ca touche quasiement tous le monde, et le phenomene persuadé d'avoir raison aussi. Si t'es pas persuadé d'avoir raison ben tu dit rien, t'écoute l'autre tu te renseigne sur le sujet...

enfin, on parle d'asperger : la rigidité intellectuelle, c'est une marque de fabrique.

[bidouille]

ben ici j'ai pas l'impression d'être face a des personnes plus rigide intellectuellement qu'ailleurs. J'ai meme l'impression qu'il y'a justement plus d'ouverture d'esprit, des idées plus originales...

[Cailla]

je ne comprends pas : je trouve que la communication asynchrone par texte* est une chance pour les autistes. ça évite l'écueil de l'oral et du social pour rencontrer et discuter.

c'est pour bcp de monde ici plus facile de s'exprimer à l'écrit qu'à l'oral, ça nous permets de prendre du temps, de choisir nos mots, de revenir plus tard finir d'écrire etc. et d'éviter le language non-verbal, ainsi que le second degré.

bref, ça nous permets d'avoir des relations qualitativement supérieures à ce que l'on est habitué "in real life". ça participe à notre inclusion sociale.

Je partage totalement cet avis, perso internet a participé activement à ma compréhension sociale/mon inclusion sociale (mais aussi à voir que j'étais vraiment pas comme tout le monde, ce n'était pas un accident lié aux personnes qui m'entourent... c'était même bien bien pire - puisque dans mon entourage il y a bcp d'hp et d'atypiques...)

Les forums, les blogs, les smileys etc. Les forums ont été une chance, forcément je me suis retrouvée sur des forums des mes intérêts restreints, forcément j'y ai côtoyé des gens comme moi (un bien fou qui m'a permis de m'affirmer telle que je suis dans la vraie vie !!!). J'ai eu des crises sur des forums, des rigolades, des discussions passionnées. C'est aussi une "mini cité" avec ses règles, sa politique intérieur, son cadre, etc. c'est un excellent exercice de "politique" au sens premier. Je suis rapidement devenue modératrice, cela m'a beaucoup appris. De la gestion des conflits, du respect des opinions et croyance de chacun, sur l'émulation, sur la manière de faire passer des idées etc. et cela m'aide grandement dans la vie.

Je ne regrette pas les rencontre que j'y ai fait (je ne passe que très rarement du virtuel au réél) et ma vie professionnelle aurait été totalement différente sans internet. On peut dire que ma vie sociale est relativement riche (en surface)... par ce biais uniquement. Par contre, Internet et ma vraie vie sont 2 univers séparés et j'aurais voulu qu'ils le reste. Et ce monde virtuel m’envahit désormais depuis plusieurs années dans la vie réélle à tout point de vue. Ce qui fait que je fais un peu l'équilibriste et que je me suis distanciée de ce monde.

D'autant plus, que je ne me retrouve pas du tout dans le web d'aujourd'hui. Je suis sur les réseaux sociaux mais j'en fais un usage particulier (pas de famille et amis par exemple, ou à peine). En cela je rejoins totalement freeshost

J'ai déjà quitté Guougrêle, et Unsafebook. Je songe à quitter Touitheure

C'est uniquement ces liens sociaux qui font que j'y suis, et y suis encore.

Je ne suis pas d'accord avec toi, had quand tu dis

c'est à dire, l'échange de mail, par messages, les tchats, ça comprends donc autant FB, que TW, ce forum ...

Il y a confusion entre les possibilités d'internet et ce que l'on nous propose aujourd'hui, FB, Google et dans une moindre mesure TW ce n'est pas internet, ce sont des empires commerciaux qui se sont construit sur internet et sur nous surtout, qui ont de facto des pouvoirs étatiques ou quasi sur les gens, qui nous enferment, nous surveillent, nous vendent, nous achètent, nous manipulent. L'antithèse de ce qu'est internet.

tchater, communiquer, être sur un forum, lancer un blog, s'informer etc. Cela s'est encore un peu internet. Ce sont des possibilités techniques ouvertes à tous... enfin presque. Et là j'en viens à la rigidité... car la fracture numérique est un fait.

Je ne suis pas de la génération internet, j'ai du me faire violence pour apprivoiser ce monde qui me faisait peur. J'ai été aidée en cela. Finalement c'est devenu mon élément.

Mon homme n'a pas eu ce "pied à l'étrier" il ne commence à utiliser internet que depuis qqs années (pour de rares mail et qqs recherches sur google essentiellement). Et changer ses habitudes maintenant ne se fera pas facilement, il sent qu'internet le cerne de partout et n'en veut pas. Et franchement je le comprends, je n'en voudrais pas non plus aujourd'hui. La donne a totalement changée. J'avoue, je me sens coincée. Je suis rigide aussi, je n'accepte pas cet internet là.

[Lita]

je ne comprends pas : je trouve que la communication asynchrone par texte* est une chance pour les autistes. ça évite l'écueil de l'oral et du social pour rencontrer et discuter.
[...]
bref, ça nous permets d'avoir des relations qualitativement supérieures à ce que l'on est habitué "in real life". ça participe à notre inclusion sociale.

Je ne comprends pas non plus. Ca doit avoir un rapport avec le vécu, combiné avec les compétences et besoins relationnels propres à chacun.
Cela détermine l'état de l'appétit pour les interactions.
Je peux résumer comme ça pour mon cas.
J'ai essayé d'avoir des contacts virtuels, mais j'ai du mal à gérer. Mes comportements ne correspondent pas aux attentes des autres. Et leur impatience et divers reproches ne me conviennent pas. Quand on me casse les pieds, je coupe le contact définitivement. Donc en fait, j'ai coupé le contact avec tout le monde.
Je coupe même le contact avec ceux qui ne m'ennuient pas, j'ai vraiment peu d'intérêt pour les contacts suivis, autres que ponctuels.

Je suis rigide aussi, je n'accepte pas cet internet là.

Je ne savais pas comment formuler ça, c'est de ça que je parle quand je parle des dérives d'internet.
Je n'accepte pas ça non plus, quit à ranger le pc pour de bon dans le placard un jour.

[zad]

qu'importe le nom du moyen de communication : par exemple : facebook (privé) ou diaspora* (la meme chose, décentralisé et opensource),
c'est pareil :

ce qui est important, c'est la façon de communiquer propre au type de réseau, et la mise en relation (sociale) qu'il aide (idem pour forum, twitter, email ...) bizarre cette phrase

et même si je trouve que internet aide bpc les apies, je ne dis pas qu'il gomme le coté chiant des aspies compliqué des relations sociales (humour inside)

[Idée]

je ne comprends pas : je trouve que la communication asynchrone par texte* est une chance pour les autistes. ça évite l'écueil de l'oral et du social pour rencontrer et discuter.

c'est pour bcp de monde ici plus facile de s'exprimer à l'écrit qu'à l'oral, ça nous permets de prendre du temps, de choisir nos mots, de revenir plus tard finir d'écrire etc. et d'éviter le language non-verbal, ainsi que le second degré.

bref, ça nous permets d'avoir des relations qualitativement supérieures à ce que l'on est habitué "in real life". ça participe à notre inclusion sociale.

Je partage totalement cet avis, perso internet a participé activement à ma compréhension sociale/mon inclusion sociale [...]

Je partage en partie cet avis de Had (que je trouve très bien écrit). En partie, parce que oui, internet (et les échanges par ordi avant l'existence d'internet) m'ont ouvert des univers de communications. À l'âge de 15 ans (je suis début quarantaine), j'ai découvert cet univers de communication par le biais de l'écrit, d'un ordi. Et cela m'a aidée à entrer dans la vie sociale adolescente. J'ai eu le sentiment, pour la première fois, d'arriver à communiquer réellement, de faire partie d'un groupe (il y avait des rencontres in real life, à l'occasion, en parallèle). C'est d'ailleurs comme ça que j'ai rencontré mon premier petit ami. Et en partie non, parce que j'ai aussi goûté aux revers d'internet.

Je suis branchée au net en tant que tel depuis l'automne 2000. Internet a beaucoup évolué, changé depuis. J'y ai vécu de curieuses aventures, certaines étonnantes (dont un voyage). J'y ai rencontré quelques belles personnes. Mais j'y ai fait aussi de mauvaises rencontres, dont une qui m'a saprément abîmée. (P.-S. ne vous faites pas "aider" par internet par quelqu'un qui se prétend psy - n'importe qui peut se dire psy sur le net et plus souvent qu'autrement il y a risque de tomber au mieux sur un cabotin, au pire sur une personnalité manipulatrice).

Les forums, les blogs, les smileys etc. Les forums ont été une chance, forcément je me suis retrouvée sur des forums des mes intérêts restreints, forcément j'y ai côtoyé des gens comme moi (un bien fou qui m'a permis de m'affirmer telle que je suis dans la vraie vie !!!). J'ai eu des crises sur des forums, des rigolades, des discussions passionnées. C'est aussi une "mini cité" avec ses règles, sa politique intérieur, son cadre, etc. c'est un excellent exercice de "politique" au sens premier. Je suis rapidement devenue modératrice, cela m'a beaucoup appris. De la gestion des conflits, du respect des opinions et croyance de chacun, sur l'émulation, sur la manière de faire passer des idées etc. et cela m'aide grandement dans la vie.

J'y ai vécu des expériences similaires. J'ai pu aussi, à certaines périodes, me lâcher et apprendre, expérimenter des aspects de moi que je connaissais peu (y découvrir certaines forces de paroles et de pensées). J'ai aussi vécu l'expérience de faire partie d'une équipe de modération sur un gros forum. Ce qui m'a appris aussi des éléments comme ceux que tu énumères. Par contre, j'ai fini par partir de ce lieu (quelques années plus tard) après que j'ai eu à faire face à des difficultés d'expressions, de compréhensions à l'intérieur même de l'équipe de modération (notamment de la personne qui s'occupait de la plate forme). Je n'arrivais pas à me faire comprendre et cela me causait trop de stress, j'ai dû quitter et ne suis jamais revenue.

Je conserve un avis très partagé par rapport au net. J'ai vu et j'y ai vécu un peu de tout. De ce que cet outil peut ouvrir en termes de possibilités. Et des portes qu'il peut aussi fermer. Des expériences, des rencontres qui m'ont beaucoup enrichie en tant qu'être humain, mais aussi des expériences qui m'ont relégué au statut d'objet et y avoir été gravement abîmée faute d'avoir eu les moyen de me défendre, de me protéger adéquatement.

Ici sur Asperansa, je me sens en général plutôt bien car il y a moins de conneries, de gueguerres de pouvoir que l'on retrouve sur d'autres forums. Moins de mesquinerie. Mais je demeure craintive, prudente, surtout dans les périodes où je me sens plus fragile (paradoxalement, ce sont souvent des périodes où j'ai besoin de parler).

Je suis sur les réseaux sociaux mais j'en fais un usage particulier (pas de famille et amis par exemple, ou à peine).

Je vis un très grand dilemme actuellement. Je cherche à développer des activités professionnelles et pour faire avancer mon travail et mes projets, j'ai besoin d'une certaine visibilité. Le net offre une panoplie de possibilités. Je suis en train d'étudier les possibilités afin de me monter un plan d'action à ce niveau. Je n'ai pas facebook et cie (et n'en voit pas l'utilité en ce qui concerne ma vie personnelle). Par contre ces outils peuvent être intéressants en lien avec le monde professionnel. Sauf que je suis morte de trouille d'utiliser ces moyens (ceci étant lié à mes mauvaises expériences du net). Je vais devoir arriver à combattre mes peurs et ne sais pas tout à fait par quels moyens encore.

[Tugdual]

En ce qui me concerne, je distingue trois aspects:

• Les mails, les sites, les forums : génial, ça me permet
  de prendre le temps de réfléchir à ce que je dis ;
• Une réserve : que ça ne me bouffe pas tout mon temps,
  mais ça, ça ne dépend que de moi, et de ma capacité
  à ne pas me disperser sur trente-six sites ou forums ... ;
• Google, facebook, Twiter et compagnie : je n'apprécie pas
  (du tout !) que sous prétexte de me rendre un service/produit,
  JE devienne en pratique le service/produit générateur
  de valeur pour ces sociétés. Là, j'ai clairement l'impression
  que ces sociétés me prennent pour un con.

Je ne nie pas le service rendu.
Google-maps, à mon corps défendant, est à des lieues
de ce que peut proposer le portail IGN en terme d'ergonomie.
Et comme dirait Bubu, ça me troue le cul d'admettre ça !

Mais vraiment, dès qu'on creuse la question, ces sociétés
sont des summuns de cynisme, d'hypocrisie, et d'hégémonisme.
Le plus fort étant que leur évolution est basée sur le fait
que la plupart des utilisateurs se contentent du service rendu
gratuitement, sans chercher à creuser ce qui se trame derrière.

Pourquoi, mais pourquoi si peu de gens se demandent "Pourquoi ?" ?

[Jean]

Colloque Les Genêts d'Or (50^ème anniversaire) = LGO

https://twitter.com/etienvalois
dont le témoignage de Florian
https://twitter.com/search?q=%23autisme ... 0&src=typd

[Jean]

La photo, ce n'est pas du Luna TMG.

Mais c'est bien Florian dessus, lors de la table ronde de hier.

LGO50.jpg

[freeshost]

J'ai déjà quitté Guougrêle, et Unsafebook. Je songe à quitter Touitheure, que je n'utilise que rarement.

En fait, quand je disais cela, je ne parlais pas des forums.

Je suis tout-à-fait d'accord que les messages peuvent être retouchés, recorrigés, édités, relus, structurés. Et c'est pourquoi j'aime les forums de discussion, moins les zones de clavardage (chat).

Si j'ai quitté Goût-de-Gueule, Face-de-Bouc et Touilleur, c'est pour des raisons qui n'ont (presque ?) rien à voir avec quelque autisme ou syndrome d'Asperger. C'était même avant qu'on m'évoque l'idée que je serais peut-être Asperger.

C'est plus en raison de ma philosophie changeante, en l'occurrence de plus en plus libriste. Une éthique de la liberté, du partage, du libre partage, et non une éthique de la propriété, des ayant-droits et des brevets.