Conseils et ressources pour l'emploi
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
j'ai fais le DAEU en presentiel..ça a été (j'avais rencontré une bonne copine, ...dyslexique!..on s'est "trouvée" et en fin de compte je crois bien amusés.)
mais le deust fait ensuite à la fac a éét une cata car bcp trop de travaux de groupe et de relationnel...j'ai perdu pieds. comme ds un travail...
si j'avais "su" ça aurait été different je n'aurais pas a ce point fait d'efforts fatiguants, me serais organisée autrement..
aujoud'hui je me sens prete a recommencer mais avec les infos dont je dispose sr moi meme...et une aide universitaire au handicap par exemple.
sur le correspondance je n'ai jamais fait mais en effet c'est une bonne chose de travailler pour soi, comme on le pense au mieux.
mais le deust fait ensuite à la fac a éét une cata car bcp trop de travaux de groupe et de relationnel...j'ai perdu pieds. comme ds un travail...
si j'avais "su" ça aurait été different je n'aurais pas a ce point fait d'efforts fatiguants, me serais organisée autrement..
aujoud'hui je me sens prete a recommencer mais avec les infos dont je dispose sr moi meme...et une aide universitaire au handicap par exemple.
sur le correspondance je n'ai jamais fait mais en effet c'est une bonne chose de travailler pour soi, comme on le pense au mieux.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Pour ma part, je ne perdrai pas contact avec les autres. Je continuerai :
- à donner des cours d'appui (individuels) à domicile,
- à travailler à la caisse lors du flux de midi dans la restauration rapide (je rends la monnaie en moins de deux secondes , vive le calcul mental !),
- à étudier plein d'autres choses (mathématique, langues, psychologie, sociologie, éthique, musique, etc.) à mon rythme,
- à travailler dans la sécurité de boîte (discothèque/salle de concert).
Bon, j'irai moins longtemps au bar, étant donné que je devrai être en forme le matin pour apprendre la comptabilité, et les deux logiciels dont j'ai parlé dans mon précédent message.
- à donner des cours d'appui (individuels) à domicile,
- à travailler à la caisse lors du flux de midi dans la restauration rapide (je rends la monnaie en moins de deux secondes , vive le calcul mental !),
- à étudier plein d'autres choses (mathématique, langues, psychologie, sociologie, éthique, musique, etc.) à mon rythme,
- à travailler dans la sécurité de boîte (discothèque/salle de concert).
Bon, j'irai moins longtemps au bar, étant donné que je devrai être en forme le matin pour apprendre la comptabilité, et les deux logiciels dont j'ai parlé dans mon précédent message.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
T'es une sorte de bodybuilder matheu tiroir caisse autiste?? c'est très rare ça
Đī@gnőstįqué TSA
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Présentation faite ce matin devant une trentaine de personnes de établissement Alcatel Lucent de Brest (90% d'ingénieurs - développement de logiciels et réseaux - clientèle entreprises) dans le cadre de la semaine du handicap.
Projection également de :
2 mn
6 mn
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
http://blog.lefigaro.fr/legales/2013/11/randstad.htmlBenoit a écrit :Guide d'Autimse France et d'une boite d'intérim (tellement adapté aux autistes ça, l'intérim...) sur l'emploi des personnes autistes, avec des interventions de "sommités":
Guide Emploi Autisme.
Handicap : Randstad plaide pour la formation
Par Yann Le Galès le 23 novembre 2013
Extraits :
« Le groupe Randstad France délègue 3000 personnes handicapées par an dans les entreprises. Ce chiffre n’a pas baissé depuis trois ans malgré la crise économique alors que le pourcentage de personnes handicapées au chômage est passé de 18% à 22% entre 2010 et 2012.
Nous avons des objectifs ambitieux avec Autisme France pour favoriser l’insertion des autistes dans la vie professionnelle.
Il est essentiel de développer massivement la formation pour permettre aux personnes en situation de handicap de trouver des emplois et d’évoluer dans l’entreprise. Seulement 3% des handicapés sont cadres. C’est insuffisant. Pour vaincre ces inégalités, notre société doit créer les conditions d’une scolarité au meilleur niveau accessible pour tous. Parce que les personnes en situation de handicap ne peuvent pas être cantonnées aux métiers de manutentionnaire ou d’agents de production, nous devons mettre en place des actions de formation qui leur permettent d’occuper des métiers qualifiés et d’évoluer. Il faut leur permettre de trouver des emplois dans une économie de services où le tertiaire est de plus en plus développé."
Note : "délègue" à signaler dans les mots jouissifs pour parler de l'intérim.
Randstad, qui compte 40 agences référentes handicap, a mis en place des partenariats avec l’Agefiph et des entreprises comme Airbus, Eiffage et Valeo. Cette action doit être intensifiée en coopération avec les pouvoirs publics pour mettre en place des actions au niveau des bassins d’emploi et au plan national.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Photos de la conférence de vendrediJean a écrit :Présentation faite ce matin devant une trentaine de personnes de établissement Alcatel Lucent de Brest (90% d'ingénieurs - développement de logiciels et réseaux - clientèle entreprises) dans le cadre de la semaine du handicap.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Sur la 1ère photo, on distingue Luna à droite de l'écran (Film "la vie couleur autisme", produit par Asperansa).
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Murielle,
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
Savoir profiter du moment présent ,
Savoir vivre pleinement chaque instant et ne pas uniquement penser aux jours à venir, voilà un défi à relever maintenant.
Maman de Pauline 21 ans,Léo (asperger) 17 ans et demi .
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Une entrevue très intéressante et très bien faite :
Autistes et travail
Il est probable que la vidéo ne puisse pas être vue en France, mais le texte publié sur le site donne déjà quelques infos et voici quelques notes après visionnement :
Georges Huard à propos de ce que le diagnostic lui a apporté :
"C'est comme en informatique, connaître où est le bug nous éclaire sur des pistes de solutions." Il exprime aussi que ça lui a apporté un soulagement du fait que sa situation avait désormais un nom. Qu'avant le diagnostic, il lui était douloureux et frustrant de vivre, par exemple, il ne comprenait pas pourquoi les gens ne s'intéressaient pas à lui. Le diag lui a permis de comprendre davantage ses forces et ses qualités et comment les utiliser. Ainsi que ce qu'il lui fallait travailler : les rapports avec les gens.
J'ai trouvé intéressant que Isabelle Hénault (psychologue spécialisée en autisme qui a travaillé avec T. Attwood), mentionne (bien que c'était très bref) que beaucoup de personnes connaissent moins le syndrome asperger chez les femmes.
Martin Prévost, une personne qui travaille pour un service d'intégration des personnes autistes à l'emploi, mentionne que la mode actuelle à travers le monde est d'utiliser les personnes autistes pour les logiciels. À ce sujet il mentionne qu'il est difficile de prétendre qu'elles seraient plus performantes dans un milieu ou dans une profession plus que dans une autre. Il donnait en exemple le fait qu'il y a plus de 500 personnes qui sont passées par les programmes de cet organisme et que les personnes se retrouvaient dans à peu près tous les domaines.
Isabelle Hénault donnait en exemple le fait que parmi ses patients se trouvaient des producteurs de cinéma, des artistes, une chanteuse d'opéra, des enseignants à l'université et que d'autres se retrouvaient dans des emplois plus manuels, des manufactures, selon leurs intérêts.
M. Prévost ajoute que "ce qu'on peut dire ce n'est pas "où les personnes autistes sont-elles le plus performantes?", mais plutôt "dans quelles conditions elles sont le plus performantes?"" Par exemple, leur offrir un milieu où les informations sont claires, où ils ont une manière adaptée de communiquer, où il y a de la prévisibilité, tout ça sont des conditions favorables. Et pas, par exemple, de les mettre en situation de gérer une équipe (Isabelle Hénault spécifie que ce n'est pas impossible, mais que ce n'est pas une avenue facile pour une personne autiste).
Parmi les atouts mentionnés concernant l'embauche d'une personne autiste : rigueur, loyauté, créativité (dans le sens que les personnes autistes, en pensant différemment, apportent souvent des solutions auxquelles les personnes typiques n'auraient pas pensé).
Georges Huard à propos de son expérience de travail, dit que cela a fait une énorme différence, que cela lui a permis de passer du statut d'exclu à celui de normalisant.
Un commentaire du médecin qui présente l'émission, vers la fin :
Il considère que le Québec est en avance sur la France, mais en retard sur d'autres pays comme le Royaume Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande.
"Au Québec, les connaissances et le savoir faire sont excellents, mais par contre, ne sont pas encore assez répandus. Il y a encore plein de gens qui n'ont pas encore accès à des services d'intégration au milieu du travail."
Et j'ajouterais (ajout personnel), en ce qui concerne les personnes suspectées d'autisme à l'âge adulte, un accès carrément déficient pour avoir un avis ou une évaluation (un éclairage !) auprès d'un médecin ou d'une équipe spécialisée (et ce malgré les recommandations présentées par le Dr Laurent Mottron dans son livre publié en 2004). En ce moment, il est plus facile d'avoir accès à une évaluation pour un adulte dans certains CRA en France (où il n'y a pas besoin d'avoir de référence médicale), qu'au Québec (du moins dans la grande région métropolitaine, mais je me doute que c'est ainsi un peu partout dans la province). Je trouve par ailleurs étrange que ce problème ne soit souligné à nulle part. J'ai ces infos pour cause d'expérience personnelle, mais peu d'informations sont disponibles à ce propos à ce jour.
P.-S. désolée s'il y a des fautes d'orthographes, je n'ai pas beaucoup de temps et ne me suis pas relue.
Autistes et travail
Il est probable que la vidéo ne puisse pas être vue en France, mais le texte publié sur le site donne déjà quelques infos et voici quelques notes après visionnement :
Georges Huard à propos de ce que le diagnostic lui a apporté :
"C'est comme en informatique, connaître où est le bug nous éclaire sur des pistes de solutions." Il exprime aussi que ça lui a apporté un soulagement du fait que sa situation avait désormais un nom. Qu'avant le diagnostic, il lui était douloureux et frustrant de vivre, par exemple, il ne comprenait pas pourquoi les gens ne s'intéressaient pas à lui. Le diag lui a permis de comprendre davantage ses forces et ses qualités et comment les utiliser. Ainsi que ce qu'il lui fallait travailler : les rapports avec les gens.
J'ai trouvé intéressant que Isabelle Hénault (psychologue spécialisée en autisme qui a travaillé avec T. Attwood), mentionne (bien que c'était très bref) que beaucoup de personnes connaissent moins le syndrome asperger chez les femmes.
Martin Prévost, une personne qui travaille pour un service d'intégration des personnes autistes à l'emploi, mentionne que la mode actuelle à travers le monde est d'utiliser les personnes autistes pour les logiciels. À ce sujet il mentionne qu'il est difficile de prétendre qu'elles seraient plus performantes dans un milieu ou dans une profession plus que dans une autre. Il donnait en exemple le fait qu'il y a plus de 500 personnes qui sont passées par les programmes de cet organisme et que les personnes se retrouvaient dans à peu près tous les domaines.
Isabelle Hénault donnait en exemple le fait que parmi ses patients se trouvaient des producteurs de cinéma, des artistes, une chanteuse d'opéra, des enseignants à l'université et que d'autres se retrouvaient dans des emplois plus manuels, des manufactures, selon leurs intérêts.
M. Prévost ajoute que "ce qu'on peut dire ce n'est pas "où les personnes autistes sont-elles le plus performantes?", mais plutôt "dans quelles conditions elles sont le plus performantes?"" Par exemple, leur offrir un milieu où les informations sont claires, où ils ont une manière adaptée de communiquer, où il y a de la prévisibilité, tout ça sont des conditions favorables. Et pas, par exemple, de les mettre en situation de gérer une équipe (Isabelle Hénault spécifie que ce n'est pas impossible, mais que ce n'est pas une avenue facile pour une personne autiste).
Parmi les atouts mentionnés concernant l'embauche d'une personne autiste : rigueur, loyauté, créativité (dans le sens que les personnes autistes, en pensant différemment, apportent souvent des solutions auxquelles les personnes typiques n'auraient pas pensé).
Georges Huard à propos de son expérience de travail, dit que cela a fait une énorme différence, que cela lui a permis de passer du statut d'exclu à celui de normalisant.
Un commentaire du médecin qui présente l'émission, vers la fin :
Il considère que le Québec est en avance sur la France, mais en retard sur d'autres pays comme le Royaume Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande.
"Au Québec, les connaissances et le savoir faire sont excellents, mais par contre, ne sont pas encore assez répandus. Il y a encore plein de gens qui n'ont pas encore accès à des services d'intégration au milieu du travail."
Et j'ajouterais (ajout personnel), en ce qui concerne les personnes suspectées d'autisme à l'âge adulte, un accès carrément déficient pour avoir un avis ou une évaluation (un éclairage !) auprès d'un médecin ou d'une équipe spécialisée (et ce malgré les recommandations présentées par le Dr Laurent Mottron dans son livre publié en 2004). En ce moment, il est plus facile d'avoir accès à une évaluation pour un adulte dans certains CRA en France (où il n'y a pas besoin d'avoir de référence médicale), qu'au Québec (du moins dans la grande région métropolitaine, mais je me doute que c'est ainsi un peu partout dans la province). Je trouve par ailleurs étrange que ce problème ne soit souligné à nulle part. J'ai ces infos pour cause d'expérience personnelle, mais peu d'informations sont disponibles à ce propos à ce jour.
P.-S. désolée s'il y a des fautes d'orthographes, je n'ai pas beaucoup de temps et ne me suis pas relue.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Enfin, j'ai donné le lien, mais je poste quand même l'article fourni en accompagnement de la vidéo :
Autistes et travail
Le nombre de personnes autistes qui veulent intégrer le monde du travail a explosé au cours des dernières années, notamment parce qu’ils sont mieux pris en charge et encadrés. Sans qu’il n’existe de statistiques officielles, on estime qu’environ 10 % des autistes se retrouvent sur le marché du travail.
Plusieurs mythes circulent autour de l’autisme. Les gens sont notamment nombreux à croire que les autistes souffrent de déficience intellectuelle, alors que ce n’est pas le cas; la plupart d’entre eux présentent une intelligence plutôt moyenne. À l’opposé, les autistes présentant une intelligence exceptionnelle, comme dans le film Rain Man, demeurent très marginaux.
Plusieurs d’entre eux souhaitent donc intégrer le marché du travail. Mais les défis de cette insertion professionnelle sont nombreux, tout spécialement en raison des nombreux préjugés qui subsistent à leur égard. Un organisme longueuillois, Action main-d’œuvre, travaille toutefois très fort pour les intégrer en offrant du soutien non seulement aux personnes autistes en quête d’emploi, mais également à leurs employeurs.
Georges Huard, technicien en informatique
Lorsque Georges Huard a commencé à travailler dans le milieu de l’informatique, il ignorait qu’il était atteint du syndrome d’Asperger. Malhabile dans ses relations sociales, d’un naturel peu empathique, il ne réussissait pas à entrer adéquatement en communication avec les gens et ne comprenait pas pourquoi ceux-ci se blasaient de ses interminables «radotages» sur certains sujets précis. Sentant que les gens s’intéressaient peu à lui, Georges se sentait blessé et frustré. Résultat : ses premières expériences professionnelles se sont avérées des échecs et il a dû se recycler dans la messagerie à vélo.
Une rencontre avec un professeur de l’UQAM a toutefois offert à Georges un nouveau tremplin, en l’aidant à entrer au service informatique de l’université. Au cours d’un premier mois de stage dans l’institution, Georges a eu la chance de se faire connaître de ses futurs collègues qui ont démontré une belle ouverture d’esprit. Un an plus tard, il a réussi à se faire engager définitivement et il y est toujours, quinze ans plus tard. Une grande réussite pour une personne Asperger!
Coordonnateur au programme À l’emploi! à l’organisme Action main-d’œuvre de Longueuil, Martin Prévost travaille au quotidien avec des travailleurs autistes ainsi que des personnes atteintes de déficience intellectuelle pour les accompagner dans leur parcours d’insertion professionnelle. Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger représentent une grande partie de sa clientèle.
Le travail ne manque pas pour Martin Prévost et ses collègues à Action main-d’œuvre, puisque les demandes ont explosé au cours des dernières années : «Pour vous donner une idée, il y a 6 ans, on avait 30 nouvelles demandes par année, explique-t-il. Maintenant, notre financement nous permet d’en accueillir près de 115. On a donc presque quadruplé en six ans.»
Un déficit des habiletés sociales
Tout comme Georges l’a vécu, les personnes Asperger sont nombreuses à éprouver des difficultés à entrer en contact avec les autres.
«Les personnes autistes de manière générale ont de la difficulté à décoder le langage non verbal, les codes sociaux, les sous-entendus, ajoute Martin Prévost. Pour les personnes autistes, deviner le message de l’autre parce qu’il fait un clignement d’œil ou un haussement d’épaules, parce que ça change le sens, ce n’est pas dans leur force habituellement.»
Psychologue et chercheuse, Isabelle Hénault est l’une des grandes spécialistes de l’autisme au Québec : elle nous confirme que le déficit des habiletés sociales représente l’une des difficultés majeures que les autistes rencontrent sur le marché du travail.» Comprendre les règles, les non-dits, naviguer au travers du côté social peut parfois poser problème au travail ou au niveau des relations interpersonnelles, ça peut effectivement être assez complexe pour les personnes avec un syndrome d’Asperger.»
Apprivoiser les employeurs
Pour aider les personnes autistes à intégrer le marché de l’emploi, les intervenants d’Action main-d’œuvre doivent faire tout un travail pour apprivoiser les employeurs qui sont souvent inquiets lorsqu’ils apprennent qu’un candidat qui postule pour un poste est une personne autiste.» Il y a des gens qui ne connaissent tellement pas bien l’autisme, soutient Martin Prévost, qu’ils sont convaincus qu’une personne autiste ne peut pas travailler.»
Isabelle Hénault constate elle aussi que l’autisme et le syndrome d’Asperger sont des conditions très méconnues et qui font encore l’objet de beaucoup de stéréotypes.» Mais je vous dirais que c’est surtout lié à une méconnaissance, soutient-elle. Je ne blâme donc pas les employeurs et les collègues.»
Élisabeth Lebel, technicienne de laboratoire
Également touchée par un syndrome d’Asperger, Élisabeth Lebel a elle aussi connu des échecs lors de ses premières expériences professionnelles. Après avoir terminé un DEC en science et trouvé un premier emploi, elle s’est fait congédier après sept semaines en raison de ses problèmes d’anxiété qui lui causaient des problèmes au travail. Mais lorsqu’elle a eu l’occasion de postuler pour un poste de technicienne au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec, Élisabeth a pris la sage décision de se faire accompagner en entrevue par Fabienne Presentey, conseillère à l’intégration à Action main-d’œuvre. Il s’agit d’une pratique courante chez Action main-d’œuvre, puisque les personnes autistes ont souvent de la difficulté à décoder les questions des employeurs en entrevues, comme si ces questions «ne faisaient pas de sens», explique Martin Prévost.
«Parfois, les questions que les employeurs nous posent peuvent être trop vagues pour nous, explique Élisabeth. Par exemple, une question comme “Où te vois-tu dans 5 ans?”, moi, j’aurais pu l’interpréter comme : “Où vas-tu habiter dans 5 ans?”»
Grâce à la présence et au soutien de Fabienne, l’entrevue s’est bien déroulée pour Élisabeth et elle a obtenu l’emploi. Pour Diane Séguin, directrice de la biologie au Laboratoire de sciences judiciaires, qui l’a engagée, Élisabeth était une candidate très intéressante pour occuper ce poste, tout spécialement parce qu’il s’agissait d’un travail routinier dans lequel la majorité des gens risquaient de s’ennuyer. Mais au contraire pour Élisabeth et les personnes Asperger, les tâches routinières sont sécurisantes.
En plus d’accompagner les candidats autistes en entrevue, les intervenants d’Action main-d’œuvre ont également l’habitude de préparer les employeurs avant une entrevue, pour les aider à comprendre comment une personne autiste réagit lors d’une entrevue. Ils les encouragent, par exemple, à poser des questions claires et concrètes pour éviter toute ambiguïté ou mauvaise interprétation de la part du candidat autiste.
L’importance de donner des consignes claires
Diane Séguin est toujours très satisfaite de son choix d’avoir engagé Élisabeth. Mais elle reconnaît que l’équipe du Laboratoire a toutefois dû faire d’importants efforts pour s’adapter à la manière d’être un peu particulière d’Élisabeth. Les supérieurs et les collègues d’Élisabeth ont notamment appris à lui donner des consignes très claires, sans quoi Élisabeth peut facilement s’embrouiller et commencer à tourner en rond.
Dans sa pratique en cabinet privé ou en collaboration avec des organismes comme Action main-d’œuvre, la psychologue Isabelle Hénault constate que de nombreuses personnes Asperger présentent des difficultés dans l’exécution de fonctions exécutives, comme la planification, l’organisation, la séquence et la priorisation des tâches ainsi que la notion du temps.» Toutes ces fonctions exécutives sont souvent déficitaires chez les personnes avec un syndrome d’Asperger, explique-t-elle. Et si l’employeur ne fournit pas assez de structure, comme un horaire ou une liste de tâches, on peut avoir des personnes qui vont vraiment avoir des difficultés à maintenir un projet ou à le porter à terme en raison d’un manque de temps ou d’un manque d’organisation.»
Des employés plus performants?
Dans plusieurs pays occidentaux, on a vu récemment se développer un certain engouement pour l’embauche de travailleurs Asperger. Certains soutiennent qu’ils seraient des employés plus performants, notamment dans le domaine du logiciel. Encore là, il s’agirait d’un stéréotype à relativiser, croit Martin Prévost. Certaines personnes Asperger sont effectivement habiles en informatique, mais d’autres le sont davantage dans le travail manufacturier ou d’autres domaines très variés.
Pour sa part, Isabelle Hénault compte dans sa clientèle toute une variété de professions : producteur de cinéma, professeur d’université, artistes, chanteuse d’opéra, travailleurs manuels… la liste est longue et extrêmement diversifiée.
Isabelle Hénault croit toutefois que même si cela n’est pas impossible, elle déconseillerait à une personne Asperger de se diriger vers un domaine en lien avec les relations humaines, comme la gestion d’une équipe. Il s’agit d’ailleurs d’une réalité à laquelle certaines personnes autistes doivent faire face lorsqu’elles obtiennent une promotion et se retrouvent à devoir gérer d’autres employés.» Ce n’est pas impossible, précise-t-elle, mais ce n’est pas nécessairement une avenue facile pour une personne avec un syndrome d’Asperger.»
La plupart des travailleurs Asperger présentent toutefois certaines qualités communes, souligne Martin Prévost, comme la rigueur, la loyauté et, surtout, la créativité.» Je ne parle pas du côté artistique, précise-t-il, certains l’ont tout à fait. Mais plusieurs personnes autistes pensent en dehors de notre cadre. Elles ont des paramètres différents, une réflexion différente et elles vont souvent apporter des solutions auxquelles on n’avait vraiment pas pensé.»
Sortir de l’exclusion
Lorsqu’elle est réussie, l’insertion professionnelle peut représenter une véritable planche de salut pour les personnes Asperger.» C’est souvent un changement de paradigme, soutient Martin Prévost. On passe d’un statut d’exclu à un statut normalisant.» En plus de sentir qu’elles s’intègrent mieux à cette société où le travail est extrêmement valorisé, les personnes autistes accèdent également à une plus grande autonomie financière.
C’est exactement ce qu’a vécu Georges Huard : le travail lui a permis de s’intégrer dans la société. Après 16 années de travail au service d’informatique de l’UQAM, il est heureux de constater qu’il a réalisé des apprentissages non seulement dans le domaine de l’informatique, mais aussi dans ses aptitudes sociales. Il a, par exemple, appris à gérer certains types de personnalités s’adapter aux personnes plus nerveuses, par exemple – ou à gérer des priorités.
Avec les années, Georges a également constaté un changement autour de lui : «Je vois autour de moi qu’il y a maintenant beaucoup moins de honte à être autiste. On est dans une société d’image, et si on n’a pas l’air totalement normal, ça peut nuire à l’image de certaines entreprises… mais on dirait qu’on tend un peu moins vers ça.»
Autistes et travail
Le nombre de personnes autistes qui veulent intégrer le monde du travail a explosé au cours des dernières années, notamment parce qu’ils sont mieux pris en charge et encadrés. Sans qu’il n’existe de statistiques officielles, on estime qu’environ 10 % des autistes se retrouvent sur le marché du travail.
Plusieurs mythes circulent autour de l’autisme. Les gens sont notamment nombreux à croire que les autistes souffrent de déficience intellectuelle, alors que ce n’est pas le cas; la plupart d’entre eux présentent une intelligence plutôt moyenne. À l’opposé, les autistes présentant une intelligence exceptionnelle, comme dans le film Rain Man, demeurent très marginaux.
Plusieurs d’entre eux souhaitent donc intégrer le marché du travail. Mais les défis de cette insertion professionnelle sont nombreux, tout spécialement en raison des nombreux préjugés qui subsistent à leur égard. Un organisme longueuillois, Action main-d’œuvre, travaille toutefois très fort pour les intégrer en offrant du soutien non seulement aux personnes autistes en quête d’emploi, mais également à leurs employeurs.
Georges Huard, technicien en informatique
Lorsque Georges Huard a commencé à travailler dans le milieu de l’informatique, il ignorait qu’il était atteint du syndrome d’Asperger. Malhabile dans ses relations sociales, d’un naturel peu empathique, il ne réussissait pas à entrer adéquatement en communication avec les gens et ne comprenait pas pourquoi ceux-ci se blasaient de ses interminables «radotages» sur certains sujets précis. Sentant que les gens s’intéressaient peu à lui, Georges se sentait blessé et frustré. Résultat : ses premières expériences professionnelles se sont avérées des échecs et il a dû se recycler dans la messagerie à vélo.
Une rencontre avec un professeur de l’UQAM a toutefois offert à Georges un nouveau tremplin, en l’aidant à entrer au service informatique de l’université. Au cours d’un premier mois de stage dans l’institution, Georges a eu la chance de se faire connaître de ses futurs collègues qui ont démontré une belle ouverture d’esprit. Un an plus tard, il a réussi à se faire engager définitivement et il y est toujours, quinze ans plus tard. Une grande réussite pour une personne Asperger!
Coordonnateur au programme À l’emploi! à l’organisme Action main-d’œuvre de Longueuil, Martin Prévost travaille au quotidien avec des travailleurs autistes ainsi que des personnes atteintes de déficience intellectuelle pour les accompagner dans leur parcours d’insertion professionnelle. Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger représentent une grande partie de sa clientèle.
Le travail ne manque pas pour Martin Prévost et ses collègues à Action main-d’œuvre, puisque les demandes ont explosé au cours des dernières années : «Pour vous donner une idée, il y a 6 ans, on avait 30 nouvelles demandes par année, explique-t-il. Maintenant, notre financement nous permet d’en accueillir près de 115. On a donc presque quadruplé en six ans.»
Un déficit des habiletés sociales
Tout comme Georges l’a vécu, les personnes Asperger sont nombreuses à éprouver des difficultés à entrer en contact avec les autres.
«Les personnes autistes de manière générale ont de la difficulté à décoder le langage non verbal, les codes sociaux, les sous-entendus, ajoute Martin Prévost. Pour les personnes autistes, deviner le message de l’autre parce qu’il fait un clignement d’œil ou un haussement d’épaules, parce que ça change le sens, ce n’est pas dans leur force habituellement.»
Psychologue et chercheuse, Isabelle Hénault est l’une des grandes spécialistes de l’autisme au Québec : elle nous confirme que le déficit des habiletés sociales représente l’une des difficultés majeures que les autistes rencontrent sur le marché du travail.» Comprendre les règles, les non-dits, naviguer au travers du côté social peut parfois poser problème au travail ou au niveau des relations interpersonnelles, ça peut effectivement être assez complexe pour les personnes avec un syndrome d’Asperger.»
Apprivoiser les employeurs
Pour aider les personnes autistes à intégrer le marché de l’emploi, les intervenants d’Action main-d’œuvre doivent faire tout un travail pour apprivoiser les employeurs qui sont souvent inquiets lorsqu’ils apprennent qu’un candidat qui postule pour un poste est une personne autiste.» Il y a des gens qui ne connaissent tellement pas bien l’autisme, soutient Martin Prévost, qu’ils sont convaincus qu’une personne autiste ne peut pas travailler.»
Isabelle Hénault constate elle aussi que l’autisme et le syndrome d’Asperger sont des conditions très méconnues et qui font encore l’objet de beaucoup de stéréotypes.» Mais je vous dirais que c’est surtout lié à une méconnaissance, soutient-elle. Je ne blâme donc pas les employeurs et les collègues.»
Élisabeth Lebel, technicienne de laboratoire
Également touchée par un syndrome d’Asperger, Élisabeth Lebel a elle aussi connu des échecs lors de ses premières expériences professionnelles. Après avoir terminé un DEC en science et trouvé un premier emploi, elle s’est fait congédier après sept semaines en raison de ses problèmes d’anxiété qui lui causaient des problèmes au travail. Mais lorsqu’elle a eu l’occasion de postuler pour un poste de technicienne au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du Québec, Élisabeth a pris la sage décision de se faire accompagner en entrevue par Fabienne Presentey, conseillère à l’intégration à Action main-d’œuvre. Il s’agit d’une pratique courante chez Action main-d’œuvre, puisque les personnes autistes ont souvent de la difficulté à décoder les questions des employeurs en entrevues, comme si ces questions «ne faisaient pas de sens», explique Martin Prévost.
«Parfois, les questions que les employeurs nous posent peuvent être trop vagues pour nous, explique Élisabeth. Par exemple, une question comme “Où te vois-tu dans 5 ans?”, moi, j’aurais pu l’interpréter comme : “Où vas-tu habiter dans 5 ans?”»
Grâce à la présence et au soutien de Fabienne, l’entrevue s’est bien déroulée pour Élisabeth et elle a obtenu l’emploi. Pour Diane Séguin, directrice de la biologie au Laboratoire de sciences judiciaires, qui l’a engagée, Élisabeth était une candidate très intéressante pour occuper ce poste, tout spécialement parce qu’il s’agissait d’un travail routinier dans lequel la majorité des gens risquaient de s’ennuyer. Mais au contraire pour Élisabeth et les personnes Asperger, les tâches routinières sont sécurisantes.
En plus d’accompagner les candidats autistes en entrevue, les intervenants d’Action main-d’œuvre ont également l’habitude de préparer les employeurs avant une entrevue, pour les aider à comprendre comment une personne autiste réagit lors d’une entrevue. Ils les encouragent, par exemple, à poser des questions claires et concrètes pour éviter toute ambiguïté ou mauvaise interprétation de la part du candidat autiste.
L’importance de donner des consignes claires
Diane Séguin est toujours très satisfaite de son choix d’avoir engagé Élisabeth. Mais elle reconnaît que l’équipe du Laboratoire a toutefois dû faire d’importants efforts pour s’adapter à la manière d’être un peu particulière d’Élisabeth. Les supérieurs et les collègues d’Élisabeth ont notamment appris à lui donner des consignes très claires, sans quoi Élisabeth peut facilement s’embrouiller et commencer à tourner en rond.
Dans sa pratique en cabinet privé ou en collaboration avec des organismes comme Action main-d’œuvre, la psychologue Isabelle Hénault constate que de nombreuses personnes Asperger présentent des difficultés dans l’exécution de fonctions exécutives, comme la planification, l’organisation, la séquence et la priorisation des tâches ainsi que la notion du temps.» Toutes ces fonctions exécutives sont souvent déficitaires chez les personnes avec un syndrome d’Asperger, explique-t-elle. Et si l’employeur ne fournit pas assez de structure, comme un horaire ou une liste de tâches, on peut avoir des personnes qui vont vraiment avoir des difficultés à maintenir un projet ou à le porter à terme en raison d’un manque de temps ou d’un manque d’organisation.»
Des employés plus performants?
Dans plusieurs pays occidentaux, on a vu récemment se développer un certain engouement pour l’embauche de travailleurs Asperger. Certains soutiennent qu’ils seraient des employés plus performants, notamment dans le domaine du logiciel. Encore là, il s’agirait d’un stéréotype à relativiser, croit Martin Prévost. Certaines personnes Asperger sont effectivement habiles en informatique, mais d’autres le sont davantage dans le travail manufacturier ou d’autres domaines très variés.
Pour sa part, Isabelle Hénault compte dans sa clientèle toute une variété de professions : producteur de cinéma, professeur d’université, artistes, chanteuse d’opéra, travailleurs manuels… la liste est longue et extrêmement diversifiée.
Isabelle Hénault croit toutefois que même si cela n’est pas impossible, elle déconseillerait à une personne Asperger de se diriger vers un domaine en lien avec les relations humaines, comme la gestion d’une équipe. Il s’agit d’ailleurs d’une réalité à laquelle certaines personnes autistes doivent faire face lorsqu’elles obtiennent une promotion et se retrouvent à devoir gérer d’autres employés.» Ce n’est pas impossible, précise-t-elle, mais ce n’est pas nécessairement une avenue facile pour une personne avec un syndrome d’Asperger.»
La plupart des travailleurs Asperger présentent toutefois certaines qualités communes, souligne Martin Prévost, comme la rigueur, la loyauté et, surtout, la créativité.» Je ne parle pas du côté artistique, précise-t-il, certains l’ont tout à fait. Mais plusieurs personnes autistes pensent en dehors de notre cadre. Elles ont des paramètres différents, une réflexion différente et elles vont souvent apporter des solutions auxquelles on n’avait vraiment pas pensé.»
Sortir de l’exclusion
Lorsqu’elle est réussie, l’insertion professionnelle peut représenter une véritable planche de salut pour les personnes Asperger.» C’est souvent un changement de paradigme, soutient Martin Prévost. On passe d’un statut d’exclu à un statut normalisant.» En plus de sentir qu’elles s’intègrent mieux à cette société où le travail est extrêmement valorisé, les personnes autistes accèdent également à une plus grande autonomie financière.
C’est exactement ce qu’a vécu Georges Huard : le travail lui a permis de s’intégrer dans la société. Après 16 années de travail au service d’informatique de l’UQAM, il est heureux de constater qu’il a réalisé des apprentissages non seulement dans le domaine de l’informatique, mais aussi dans ses aptitudes sociales. Il a, par exemple, appris à gérer certains types de personnalités s’adapter aux personnes plus nerveuses, par exemple – ou à gérer des priorités.
Avec les années, Georges a également constaté un changement autour de lui : «Je vois autour de moi qu’il y a maintenant beaucoup moins de honte à être autiste. On est dans une société d’image, et si on n’a pas l’air totalement normal, ça peut nuire à l’image de certaines entreprises… mais on dirait qu’on tend un peu moins vers ça.»
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
oui j'avais essayé de voir une vidéo un jour sur ce site mais ce n'est pas possible, il n'y a qu'au Canada qu'elle est visionnable, je ne vois pas pourquoi c'est dommage, si quelqu'un pouvait poster les vidéos sur youtube ce serait bien
c'est cette vidéo que je voulais voir http://zonevideo.telequebec.tv/media/34 ... te-granule
c'est cette vidéo que je voulais voir http://zonevideo.telequebec.tv/media/34 ... te-granule
Đī@gnőstįqué TSA
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
ah c'est bon j'ai trouvé un moyen de la regarder
Đī@gnőstįqué TSA
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Comment faire ? Article intéressant : merci, Idée.
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Et bien je suis en formation comptable,je repasse mes dernières UV du DSCG.freeshost a écrit :Je vais commencer une formation de comptable par correspondance.
Et je pourrai la suivre tout en continuant mes petites activités lucratives (cours d'appui notamment).
Il y a juste des examens à passer. Pas de travail écrit (de blabla où il faut s'engorger dans des questions de droit d'auteur) à rendre.
Y a-t-il des comptables parmi vous ?
Est-ce que les comptables doivent s'habiller d'une certaine manière ? Au quotidien, je vêts : pantalons noirs, t-shirt [ou polo], pull (sauf en été), chaussettes noires, baskets (ou chaussures de marche quand il fait froid, pleut, neige ou vente). Ni gel, ni parfum, ni déodorant, ni crème. Je ne cherche pas à me faire remarquer, plutôt le contraire : rester discret, ne pas provoquer de sollicitations à mon égard (comme certaines personnes Asperger, non ?).
Seul "bémol" : je vais devoir apprendre à utiliser un logiciel propriétaire (de comptabilité), Crésus, donc me procurer un deuxième ordinateur portable où je pourrai mettre un système d'exploitation qui accepte les logiciels propriétaires, ce que ne fait pas - c'est d'ailleurs pour cela que je l'avais choisi - Trisquel. Cela dit, je compense ce bémol par un dièse : en même temps, en toute discrétion, j'apprendrai à utiliser le logiciel libre de comptabilité GNUCash. Quand je maîtriserai les deux logiciels, je promouvrai GNUCash.
Juste avant, j'avais pensé commencer une formation d'employé de commerce car je vois régulièrement des annonces "Recherchons un(e) employé(e) de commerce". Mais cela m'aurait contraint d'abandonner mes activités actuelles.
Est-ce que les personnes Asperger aiment les formations par correspondance ? Celles-ci laissent la liberté de la souplesse des horaires.
L'habillement souvent ce sera une chemise avec un pantalon correct voir costume si tu travaille en cabinet.
Non rien de pétard.
Employé de commerce? Alors là le job ou on va te demander toujours plus et là ou les aménagements nécessaires seront refusés.
Pour le logiciel:je suis étonné qu'ils te forme à autre chose que cegid,sage,ect....
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Re: Conseils et ressources pour l'emploi
Par un VPN ça fonctionne.Jean a écrit :Comment faire ? Article intéressant : merci, Idée.
S'il te faut un guide pas à pas demandes.
La vidéo est intéressante si on fait abstraction de l'accent.
Avec un gros pour le commentaire sur la mode de l'informatique et l'accent sur la créativité / pensée originale.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.