Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
ca fait rêver.... (a quand ce type de formation et emploi en France?..)
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Travailler avec des autistes, un exercice "passionnant" mais "complexe"
Par AFP, le 03 juin 2013 à 09h23
L'embauche de plusieurs centaines d'autistes annoncée par le groupe allemand SAP, géant mondial du logiciel professionnel, est saluée par ceux qui ont déjà fait ce choix à la fois "passionnant" et "complexe".
"Beaucoup de gens se disent: si une entreprise comme SAP dit que c'est judicieux... c'est très bon pour nous, cela signifie que c'est quelque chose de sérieux, de solide", commente Dirk Müller-Remus. Le cabinet de consultants en informatique qu'il dirige à Berlin compte 25 salariés dont 17 autistes.
Il a créé cette entreprise en novembre 2011 avec l'idée d'"investir sur les forces" de ces salariés potentiels, au profil si particulier. M. Müller-Remus sait de quoi il parle, un de ses enfants est atteint d'un syndrome d'Asperger, l'une des variantes de l'autisme qui se caractérise par des difficultés dans l'interaction sociale mais aussi par des capacités exceptionnelles dans certains domaines bien spécifiques.
La programmation informatique ou le contrôle qualité des logiciels constituent l'un de ses secteurs. "C'est mon talent", affirme simplement Melanie Altrock, 27 ans, l'une des salariées d'Auticon. "D'autres s'intéressent aux langues, aux maths, moi c'est l'informatique. Je ne cherche pas les erreurs (dans les logiciels), je les vois", raconte-t-elle à l'AFP.
Auticon est la première entreprise allemande à avoir décidé d'embaucher des autistes comme consultants. Elle a ouvert deux antennes à Munich (sud) et Düsseldorf (ouest), projette d'en créer une autre à Hambourg (nord) et vise l'équilibre économique "en fin d'année", affirme son patron. "Nous souhaitions une entreprise de conseil normale, sans subvention, sans dons, sans fondation associée", explique-t-il, ajoutant avoir voulu "combiner engagement social et +business+".
"Aujourd'hui, après un peu plus d'un an, nous avons de bons clients comme (le groupe de télécommunication) Vodafone, ça se présente bien", assure M. Müller-Remus.
Mais loin de tout angélisme, il souligne avec un certain sens de la litote que les autistes au travail, "c'est une question très complexe".
"On peut faire beaucoup d'erreurs car les Asperger sont des gens très exigeants", affirme-t-il. "Les autistes sont très concrets, sans équivoque. Il n'y a pas de sous-entendus, il n'y a qu'un ou zéro, c'est plutôt agréable", sourit de son côté Elke Seng, "jobcoach" chez Auticon, dont la mission est d'aider les salariés dans leurs relations au travail ou chez le client.
"Seulement 5 à 10% des personnes concernées par l'autisme trouvent une place sur le marché de l'emploi classique", souligne Friedrich Nolte, membre du bureau de l'Association fédérale pour le développement des personnes autistes.
"Leurs CV présentent souvent de brefs épisodes de travail entrecoupés de longues interruptions", détaille M. Müller-Remus. "Ils n'ont aucun sens des situations, peuvent paraître arrogants, n'ont aucun intérêt au +small talk+, les gens ne les intéressent pas car ils ne sont pas logiques", ce qui donne lieu à des incompréhensions parfois lourdes de conséquences, explique-t-il.
Dans ce contexte, l'initiative de SAP est vue d'un bon oeil: "que plus d'autistes puissent accéder à un travail, c'est vraiment super", souligne Mme Seng qui confesse trouver "passionnant" son travail de "coaching".
Pour le psychiatre et spécialiste de l'autisme Kai Vogeley du CHU de Cologne, interrogé par le "Journal des médecins" allemand, les autistes peuvent au travail "développer leur confiance en eux-mêmes" mais, insiste-t-il, "il faut réunir certaines conditions pour que ça puisse réussir". "J'espère que SAP sait combien c'est difficile", affirme de son côté le PDG d'Auticon.
"Si on fait les choses bien, on peut vraiment atteindre de beaux résultats", estime-t-il. Sa collaboratrice autiste confirme: "j'ai un emploi à temps complet, je prends du plaisir, je gagne mon propre argent et j'ai mon propre appartement. Je suis heureuse que ce soit comme ça".
L'objectif de SAP est que d'ici 2020 les autistes représentent 1% de ses quelque 65.000 salariés dans le monde, a précisé un porte-parole de SAP à l'AFP.
http://www.rtl.be/pourlui/article/trava ... 209819.htm
Par AFP, le 03 juin 2013 à 09h23
L'embauche de plusieurs centaines d'autistes annoncée par le groupe allemand SAP, géant mondial du logiciel professionnel, est saluée par ceux qui ont déjà fait ce choix à la fois "passionnant" et "complexe".
"Beaucoup de gens se disent: si une entreprise comme SAP dit que c'est judicieux... c'est très bon pour nous, cela signifie que c'est quelque chose de sérieux, de solide", commente Dirk Müller-Remus. Le cabinet de consultants en informatique qu'il dirige à Berlin compte 25 salariés dont 17 autistes.
Il a créé cette entreprise en novembre 2011 avec l'idée d'"investir sur les forces" de ces salariés potentiels, au profil si particulier. M. Müller-Remus sait de quoi il parle, un de ses enfants est atteint d'un syndrome d'Asperger, l'une des variantes de l'autisme qui se caractérise par des difficultés dans l'interaction sociale mais aussi par des capacités exceptionnelles dans certains domaines bien spécifiques.
La programmation informatique ou le contrôle qualité des logiciels constituent l'un de ses secteurs. "C'est mon talent", affirme simplement Melanie Altrock, 27 ans, l'une des salariées d'Auticon. "D'autres s'intéressent aux langues, aux maths, moi c'est l'informatique. Je ne cherche pas les erreurs (dans les logiciels), je les vois", raconte-t-elle à l'AFP.
Auticon est la première entreprise allemande à avoir décidé d'embaucher des autistes comme consultants. Elle a ouvert deux antennes à Munich (sud) et Düsseldorf (ouest), projette d'en créer une autre à Hambourg (nord) et vise l'équilibre économique "en fin d'année", affirme son patron. "Nous souhaitions une entreprise de conseil normale, sans subvention, sans dons, sans fondation associée", explique-t-il, ajoutant avoir voulu "combiner engagement social et +business+".
"Aujourd'hui, après un peu plus d'un an, nous avons de bons clients comme (le groupe de télécommunication) Vodafone, ça se présente bien", assure M. Müller-Remus.
Mais loin de tout angélisme, il souligne avec un certain sens de la litote que les autistes au travail, "c'est une question très complexe".
"On peut faire beaucoup d'erreurs car les Asperger sont des gens très exigeants", affirme-t-il. "Les autistes sont très concrets, sans équivoque. Il n'y a pas de sous-entendus, il n'y a qu'un ou zéro, c'est plutôt agréable", sourit de son côté Elke Seng, "jobcoach" chez Auticon, dont la mission est d'aider les salariés dans leurs relations au travail ou chez le client.
"Seulement 5 à 10% des personnes concernées par l'autisme trouvent une place sur le marché de l'emploi classique", souligne Friedrich Nolte, membre du bureau de l'Association fédérale pour le développement des personnes autistes.
"Leurs CV présentent souvent de brefs épisodes de travail entrecoupés de longues interruptions", détaille M. Müller-Remus. "Ils n'ont aucun sens des situations, peuvent paraître arrogants, n'ont aucun intérêt au +small talk+, les gens ne les intéressent pas car ils ne sont pas logiques", ce qui donne lieu à des incompréhensions parfois lourdes de conséquences, explique-t-il.
Dans ce contexte, l'initiative de SAP est vue d'un bon oeil: "que plus d'autistes puissent accéder à un travail, c'est vraiment super", souligne Mme Seng qui confesse trouver "passionnant" son travail de "coaching".
Pour le psychiatre et spécialiste de l'autisme Kai Vogeley du CHU de Cologne, interrogé par le "Journal des médecins" allemand, les autistes peuvent au travail "développer leur confiance en eux-mêmes" mais, insiste-t-il, "il faut réunir certaines conditions pour que ça puisse réussir". "J'espère que SAP sait combien c'est difficile", affirme de son côté le PDG d'Auticon.
"Si on fait les choses bien, on peut vraiment atteindre de beaux résultats", estime-t-il. Sa collaboratrice autiste confirme: "j'ai un emploi à temps complet, je prends du plaisir, je gagne mon propre argent et j'ai mon propre appartement. Je suis heureuse que ce soit comme ça".
L'objectif de SAP est que d'ici 2020 les autistes représentent 1% de ses quelque 65.000 salariés dans le monde, a précisé un porte-parole de SAP à l'AFP.
http://www.rtl.be/pourlui/article/trava ... 209819.htm
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Autism at work
Wanted: inflexible non-team player
L'autisme au travail
Recherché: joueur inflexible hors-équipe
Des travailleurs autistes testent des logiciels à Aspiritech (Etats-Unis), qui n'emploie que des personnes atteintes de troubles de l'autisme (Keystone)
par Thomas Stephens avec la participation de Clare O'Dea, swissinfo.ch
9 juillet 2013 - 11h00
Les gens diagnostiqués avec un trouble de l'autisme sont de plus en plus recherchés chez les employeurs qui cherchent un avantage concurrentiel de travailleurs plus habitués à être considérés comme invalides que spéciaux.
Les recruteurs prennent conscience des similitudes entre les qualités mentales qui font un bon programmeur informatique et celles du syndrome d'Asperger, une forme d’autisme de haut-niveau: un intérêt pour tout absorber sur un seul sujet, une passion pour les chiffres et les modèles, et une dépendance à des tâches répétitives. "Beaucoup de personnes atteintes d'un trouble du spectre autistique (TSA) ont une affinité pour les tests de logiciels, le développement d'applications, la programmation et le travail de back-office" : Thomas van der Stad, PDG de Specialisterne Suisse, interrogé par swissinfo.ch."En informatique, on pense beaucoup en termes de oui et non. C'est très analytique, c’est clairement structuré et c'est très bon pour les personnes autistes. ""Non intégré est une bonne chose", c’est le point de vue de Specialisterne Suisse, fondée en Octobre 2011 en tant que titulaire d'une licence de la Specialist People Foundation du Danemark, qui vise à créer un million d'emplois pour les personnes atteintes d'autisme."Les traits qui excluent généralement les personnes atteintes d'autisme du marché du travail sont les mêmes traits qui les rendent précieux comme collaborateurs « ,croit-il. Van der Stad explique comment les autistes de Specialisterne travaillent dans un environnement personnalisé, structuré qui leur permet de maximiser leurs talents et de produire un travail de haute qualité, sans leur causer un stress indésirable.«Ils n'ont pas à apprendre à s'adapter à des normes d’environnement de travail habituelles, comme être un bon joueur d'équipe, être empathique, gérer le stress aussi bien que faire preuve de souplesse."
La demande croissante
De plus en plus d'entreprises viennent à leur tour à l'idée d'utiliser le potentiel inexploité des personnes avec un trouble autistique. En mai, le géant allemand des logiciels SAP a lancé une campagne de recrutement pour attirer des personnes atteintes d'autisme à se joindre à lui en tant que testeurs de logiciels. Une semaine plus tard, la firme de financement du logement Freddie Mac aux États-Unis a annoncé un second tour de stages rémunérés destinés spécifiquement aux étudiants ou nouveaux diplômés autistes.Les multinationales disent toutes les deux qu'elles espèrent exploiter les talents uniques des personnes autistes ainsi que donner à des gens déjà marginalisés dans le marché du travail une chance de s'épanouir dans un emploi. SAP vise à employer 650 travailleurs autistes, soit 1 % de ses effectifs, d'ici à 2020.« C'est seulement en employant des gens qui pensent différemment et suscitent l'innovation que SAP sera prête à relever les défis du 21e siècle», a déclaré le membre du conseil d'administration de SAP pour les ressources humaines, Luisa Delgado, lorsqu’elle a annoncé le plan.
Contact adapté
«Au cours des deux dernières semaines [après les nouvelles SAP], nous avons eu beaucoup de demandes de renseignements de clients demandant ce que nous pouvons faire pour eux", dit Van der Stad, qui comme la plupart de l'équipe de direction à Specialisterne est «neurotypique», un terme utilisé par de nombreuses personnes autistes pour se référer à ceux qui n'ont pas de troubles du spectre autistique. Une exception est Gerhard Gaudard, le chef de projet informatique de l'entreprise, qui a été diagnostiqué avec syndrome d'Asperger, il y a deux ans."L'une des compétences majeures des personnes autistes est une concentration extrêmement forte sur une tâche. Nous pouvons nous concentrer pendant des heures, nous pouvons oublier le temps. Nous ne soucions pasde notre environnement », a déclaré Gaudard, qui travaille huit heures par jour, quatre jours par semaine, à swissinfo.ch (voir l'article à ce sujet pour une longue interview). "En outre, certains d'entre nous peuvent penser extrêmement rapidement et de manières différentes de personnes neurotypiques. Nous pouvons trouver des solutions que les gens normaux ne pourraient trouver. Mais - mais - seulement si l'environnement s'adapte. Si cela ne se fait pas, nous ne sommes pas en mesure de faire ce travail extrême. " Van der Stad insiste sur ce point. «Le soutien et la structure personnelle est très importante. La communication et le dialogue avec les personnes autistes doivent être très structurés », dit-il. «Qui plus est, cette structure varie. Nous ne pouvons pas dire que chaque personne avec le syndrome d'Asperger a besoin de tel ou tel type de communication. Nous traitons tout le monde individuellement et voyons ce dont ils ont besoin. Certains ne disent pas un mot, d'autres parlent beaucoup plus - nous trouvons la meilleure façon de leur donner le soutien nécessaire pour qu'ils puissent travailler à leur plein potentiel. "
Cours de formation professionnelle
Néanmoins, Van der Stad dit que quand il s'agit de l'intégration des personnes atteintes d'un TED en milieu de travail, «La Suisse n'est pas un pays pionnier". "Peu de gens avec un trouble d'autisme sont intégrés dans le marché du travail», dit-il, bien que les chiffres exacts n'existent pas. Comme à Zurich, Ray Pierce, co-fondateur du groupe de soutien de l'autisme ABA Parents Association, le souligne: «Il y a un autre 75 % ou plus qui sont autistes, mais n’ont aucun talent particulier dans l'informatique".Le fils de 19 ans de Pierce a eu la chance de trouver du travail comme jardinier dans un milieu semi-protégé géré par une fondation spéciale. Quand il a fini l'école, il a eu une réunion consultative sur l’orientation avec les services sociaux et a parlé de programmes d'apprentissage possibles. Cependant, Pierce dit que sa famille a eu de la chance, il connaît d'autres qui ont du mal à trouver quelque chose sur leur propre programme d'apprentissage spécial comme "très complet"."Il n'y a pas d'autre soutien. Les parents doivent être des défenseurs très forts pour leurs enfants ".Pierce aimerait voir davantage l'accent sur la recherche de nouveaux employeurs qui ont un travail qui est un bon moyen pour les personnes autistes. "Cela vaut la peine d'investir pour. Si un jeune trouve quelque chose qui lui convient, il réduit le niveau de soutien financier nécessaire pour la vie." Le Specialisterne de Suisse, offrant une formation professionnelle de quatre ans, cours informatique pour les personnes diagnostiquées avec un TED, peut être un bon modèle, mais il n'est naturellement pas la seule organisation en Suisse. «Notre objectif est d'apporter 50 ou 60 personnes sur le marché du travail au cours des quatre ou cinq prochaines années», dit Van der Stad.Le cours combine la théorie et la formation sur le tas et les participants recevront un diplôme fédéral de capacité. Il commence en Août et sera payé par l'assurance-invalidité du gouvernement.
Thomas Stephens avec la participation de Clare O'Dea, swissinfo.ch
Wanted: inflexible non-team player
L'autisme au travail
Recherché: joueur inflexible hors-équipe
Des travailleurs autistes testent des logiciels à Aspiritech (Etats-Unis), qui n'emploie que des personnes atteintes de troubles de l'autisme (Keystone)
par Thomas Stephens avec la participation de Clare O'Dea, swissinfo.ch
9 juillet 2013 - 11h00
Les gens diagnostiqués avec un trouble de l'autisme sont de plus en plus recherchés chez les employeurs qui cherchent un avantage concurrentiel de travailleurs plus habitués à être considérés comme invalides que spéciaux.
Les recruteurs prennent conscience des similitudes entre les qualités mentales qui font un bon programmeur informatique et celles du syndrome d'Asperger, une forme d’autisme de haut-niveau: un intérêt pour tout absorber sur un seul sujet, une passion pour les chiffres et les modèles, et une dépendance à des tâches répétitives. "Beaucoup de personnes atteintes d'un trouble du spectre autistique (TSA) ont une affinité pour les tests de logiciels, le développement d'applications, la programmation et le travail de back-office" : Thomas van der Stad, PDG de Specialisterne Suisse, interrogé par swissinfo.ch."En informatique, on pense beaucoup en termes de oui et non. C'est très analytique, c’est clairement structuré et c'est très bon pour les personnes autistes. ""Non intégré est une bonne chose", c’est le point de vue de Specialisterne Suisse, fondée en Octobre 2011 en tant que titulaire d'une licence de la Specialist People Foundation du Danemark, qui vise à créer un million d'emplois pour les personnes atteintes d'autisme."Les traits qui excluent généralement les personnes atteintes d'autisme du marché du travail sont les mêmes traits qui les rendent précieux comme collaborateurs « ,croit-il. Van der Stad explique comment les autistes de Specialisterne travaillent dans un environnement personnalisé, structuré qui leur permet de maximiser leurs talents et de produire un travail de haute qualité, sans leur causer un stress indésirable.«Ils n'ont pas à apprendre à s'adapter à des normes d’environnement de travail habituelles, comme être un bon joueur d'équipe, être empathique, gérer le stress aussi bien que faire preuve de souplesse."
La demande croissante
De plus en plus d'entreprises viennent à leur tour à l'idée d'utiliser le potentiel inexploité des personnes avec un trouble autistique. En mai, le géant allemand des logiciels SAP a lancé une campagne de recrutement pour attirer des personnes atteintes d'autisme à se joindre à lui en tant que testeurs de logiciels. Une semaine plus tard, la firme de financement du logement Freddie Mac aux États-Unis a annoncé un second tour de stages rémunérés destinés spécifiquement aux étudiants ou nouveaux diplômés autistes.Les multinationales disent toutes les deux qu'elles espèrent exploiter les talents uniques des personnes autistes ainsi que donner à des gens déjà marginalisés dans le marché du travail une chance de s'épanouir dans un emploi. SAP vise à employer 650 travailleurs autistes, soit 1 % de ses effectifs, d'ici à 2020.« C'est seulement en employant des gens qui pensent différemment et suscitent l'innovation que SAP sera prête à relever les défis du 21e siècle», a déclaré le membre du conseil d'administration de SAP pour les ressources humaines, Luisa Delgado, lorsqu’elle a annoncé le plan.
Contact adapté
«Au cours des deux dernières semaines [après les nouvelles SAP], nous avons eu beaucoup de demandes de renseignements de clients demandant ce que nous pouvons faire pour eux", dit Van der Stad, qui comme la plupart de l'équipe de direction à Specialisterne est «neurotypique», un terme utilisé par de nombreuses personnes autistes pour se référer à ceux qui n'ont pas de troubles du spectre autistique. Une exception est Gerhard Gaudard, le chef de projet informatique de l'entreprise, qui a été diagnostiqué avec syndrome d'Asperger, il y a deux ans."L'une des compétences majeures des personnes autistes est une concentration extrêmement forte sur une tâche. Nous pouvons nous concentrer pendant des heures, nous pouvons oublier le temps. Nous ne soucions pasde notre environnement », a déclaré Gaudard, qui travaille huit heures par jour, quatre jours par semaine, à swissinfo.ch (voir l'article à ce sujet pour une longue interview). "En outre, certains d'entre nous peuvent penser extrêmement rapidement et de manières différentes de personnes neurotypiques. Nous pouvons trouver des solutions que les gens normaux ne pourraient trouver. Mais - mais - seulement si l'environnement s'adapte. Si cela ne se fait pas, nous ne sommes pas en mesure de faire ce travail extrême. " Van der Stad insiste sur ce point. «Le soutien et la structure personnelle est très importante. La communication et le dialogue avec les personnes autistes doivent être très structurés », dit-il. «Qui plus est, cette structure varie. Nous ne pouvons pas dire que chaque personne avec le syndrome d'Asperger a besoin de tel ou tel type de communication. Nous traitons tout le monde individuellement et voyons ce dont ils ont besoin. Certains ne disent pas un mot, d'autres parlent beaucoup plus - nous trouvons la meilleure façon de leur donner le soutien nécessaire pour qu'ils puissent travailler à leur plein potentiel. "
Cours de formation professionnelle
Néanmoins, Van der Stad dit que quand il s'agit de l'intégration des personnes atteintes d'un TED en milieu de travail, «La Suisse n'est pas un pays pionnier". "Peu de gens avec un trouble d'autisme sont intégrés dans le marché du travail», dit-il, bien que les chiffres exacts n'existent pas. Comme à Zurich, Ray Pierce, co-fondateur du groupe de soutien de l'autisme ABA Parents Association, le souligne: «Il y a un autre 75 % ou plus qui sont autistes, mais n’ont aucun talent particulier dans l'informatique".Le fils de 19 ans de Pierce a eu la chance de trouver du travail comme jardinier dans un milieu semi-protégé géré par une fondation spéciale. Quand il a fini l'école, il a eu une réunion consultative sur l’orientation avec les services sociaux et a parlé de programmes d'apprentissage possibles. Cependant, Pierce dit que sa famille a eu de la chance, il connaît d'autres qui ont du mal à trouver quelque chose sur leur propre programme d'apprentissage spécial comme "très complet"."Il n'y a pas d'autre soutien. Les parents doivent être des défenseurs très forts pour leurs enfants ".Pierce aimerait voir davantage l'accent sur la recherche de nouveaux employeurs qui ont un travail qui est un bon moyen pour les personnes autistes. "Cela vaut la peine d'investir pour. Si un jeune trouve quelque chose qui lui convient, il réduit le niveau de soutien financier nécessaire pour la vie." Le Specialisterne de Suisse, offrant une formation professionnelle de quatre ans, cours informatique pour les personnes diagnostiquées avec un TED, peut être un bon modèle, mais il n'est naturellement pas la seule organisation en Suisse. «Notre objectif est d'apporter 50 ou 60 personnes sur le marché du travail au cours des quatre ou cinq prochaines années», dit Van der Stad.Le cours combine la théorie et la formation sur le tas et les participants recevront un diplôme fédéral de capacité. Il commence en Août et sera payé par l'assurance-invalidité du gouvernement.
Thomas Stephens avec la participation de Clare O'Dea, swissinfo.ch
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Un bonne article, mais ça me gêne énormément qu'ils aient écrit
Extrait des témoignages du Cerveau d'Hugo:
Ils ont aussi écrit "being empathetic", être empathique, et ça aussi ça se discute étant donnée la différence entre les définitions médicale et générale de l'empathie.
Il y a un témoignage intéressant sur la colonne de droite, http://www.swissinfo.ch/eng/swiss_news/ ... d=36346140 au cas où des gens cherchent un truc à traduire.
Il y a une différence énorme entre l'attachement à la routine et/ou la peur du changement (pour le pire) et une quelconque forme de dépendance à des tâches répétitives.an addition to repetitive tasks
une dépendance à des tâches répétitives
Extrait des témoignages du Cerveau d'Hugo:
On a tendance à dire que pour s'intégrer dans le milieu professionnel, quelqu'un qui est Asperger doit avoir à faire des tâches très routinières. Je pense que c'est faux. Ce qui est routinier, c'est l'organisation de la vie en général. Quand on est Asperger, on a besoin d'un cadre pour vivre au quotidien.
Ensuite au niveau du travail même, à mon avis pas du tout. Vraiment, parce que ce qui est la force, ce qui est l'une des forces, peut être la force principale d'un esprit marqué par Asperger, c'est la capacité au contraire intuitive, la capacité d'improvisation, la capacité d'invention, de lien, donc c'est beaucoup plus dans un cadre extrêmement divers avec beaucoup de lien entre différents domaines qu'une pensée comme ça a des chances de s'épanouir.
Ils ont aussi écrit "being empathetic", être empathique, et ça aussi ça se discute étant donnée la différence entre les définitions médicale et générale de l'empathie.
J'ai envie de demander si ce genre d'arrangement est possible en France, et si oui qu'est-ce qu'on attend, et si non pourquoi.Il (...) sera payé par l'assurance-invalidité du gouvernement.
Il y a un témoignage intéressant sur la colonne de droite, http://www.swissinfo.ch/eng/swiss_news/ ... d=36346140 au cas où des gens cherchent un truc à traduire.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Voir traduction déjà faite : http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 27#p103227Benoit a écrit :Il y a un témoignage intéressant sur la colonne de droite, http://www.swissinfo.ch/eng/swiss_news/ ... d=36346140 au cas où des gens cherchent un truc à traduire.
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
En France, c'est le Conseil Général qui est "compétent" en matière de handicap, le Conseil régional en matière de formation professionnelle.Benoit a écrit :J'ai envie de demander si ce genre d'arrangement est possible en France, et si oui qu'est-ce qu'on attend, et si non pourquoi.Il (...) sera payé par l'assurance-invalidité du gouvernement.
Pour l'emploi de travailleurs handicapés dans le secteur privé, c'est l'AGEFIPH qui finance. Et le FIPPH dans la fonction publique.
Et il y a le réseau Cap Emploi, pour les chômeurs avec handicap.
Voir le dispositif Pass P'as (le CLRP - partenaire du CRA - dépend de l'assurance-maladie et peut percevoir la taxe d'apprentissage versée par les entreprises)
http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 13#p103213
Voir l'exemple du Chalet, à Pont-Scorff. L'AGEFIPH a arrêté son financement en 2005, car elle estimait que les Aspies étaient "trop loin" de l'emploi ...
Même si les sources de financement sont complexes, il faut d'abord convaincre sur les possibilités d'emploi des TED.
C'est une des carences manifestes du 3ème plan autisme : rien sur le sujet. Parce qu'il a été d'abord discuté avec les structures sanitaires et médico-sociales. Mais aussi que les TED adultes n'arrivent pas à faire passer leurs préoccupations par des associations !
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Specialisterne Canada: Communiqué de presse
Specialisterne s’implante au Canada avec le but faciliter 10 000 emplois pour les personnes atteintes d’autisme
L’opération canadienne est la plus récente addition à une expansion mondiale de cette entreprise sociale à succès, récipiendaire de prix.
TORONTO, le 5 novembre, 2013 – Specialisterne, un chef de file reconnu internationalement pour sa capacité de mobiliser les talents de personnes sur le spectre de l’autisme, débute ses opérations aujourd’hui au Canada avec son siège social à Toronto et des bureaux à Vancouver et Québec. Spécialisterne Canada Inc. fait équipe avec le gouvernement, la communauté et des partenaires corporatifs pour fournir aux personnes sur le spectre de l’autisme – une ressource sous-utilisée – l’opportunité d’obtenir un emploi intéressant et durable.
Fondée initialement au Danemark en 2004 par Thorkil Sonne, père d’un enfant sur le spectre de l’autisme, Specialisterne s’est transformée en mouvement mondial avec son organisation mère la « Specialist People Foundations » comme plateforme pour favoriser l’accès à l’échelle mondiale à 1 million d’emplois pour les personnes atteintes d’autisme ou de défis similaires. Au Canada, Specialisterne vise à faciliter 10 000 emplois à travers sa propre firme de services conseils en technologies de l’information et en travaillant activement avec les entreprises et les agences publiques pour former et employer des personnes autistes dans leurs organisations. M. Sonne a déménagé au Delaware, aux États-Unis, pour diriger les efforts de Specialisterne en Amérique du Nord
“Il y a tant d’opportunités pour nous au Canada de créer des emplois intéressants et productifs pour le nombre croissant d’individus diagnostiqués comme étant autistes” dit Thorkil Sonne, le fondateur de Specialisterne. “Il y a clairement une volonté et un enthousiasme ici et nous sommes confiants que la combinaison, de notre expérience opérationnelle dans 11 pays, de concert avec une équipe canadienne très solide et dévouée, saura générer toutes sortes de changements au bénéfice de toutes les parties concernées. »
Le modèle Specialisterne a eu un énorme impact en identifiant et en cultivant les forces et les capacités des individus atteints de troubles du spectre de l’autisme, plusieurs d’entre eux ayant des compétences uniques en sciences, technologie, ingénierie et en mathématiques. À travers des méthodes d’embauche spécialisées, ainsi que des pratiques d’intégration et de gestion, les employés et employeurs sont équipés pour réussir dans des industries et de carrières auparavant inaccessibles.
Un objectif clé pour Specialisterne au Canada sera de convaincre le Canada corporatif que l’emploi des autistes fait du sens non seulement en termes de diversité et d’inclusion, mais aussi sur le plan des affaires. La compagnie est en campagne de recrutement pour divers postes en technologies de l’information à Vancouver et à Montréal pour SAP Canada Inc., un chef de file mondial en logiciel de gestion d’affaires, ainsi que le premier client corporatif canadien de Specialisterne, et en pourparlers avec d’autres entreprises en tête de marché à travers le Canada.
“Ceci est beaucoup plus qu’une entreprise altruiste,” a mentionné Kristen Sutton, vice-présidente et directrice de gestion SAP® Labs Canada. “Nous avons déjà vu grâce aux projets pilotes réussis en Inde et en Irlande comment l’emploi de gens avec divers talents, incluant les personnes autistes, peuvent nous offrir une nouvelle façon de penser et de générer une valeur à notre entreprise.”
Pour les gouvernements, les avantages socio-économiques d’employer les gens sur le spectre de l’autisme sont convaincants. Une analyse d’impact récemment publiée au sujet de Specialisterne au Danemark montre un retour excédant le double de l’investissement, mesuré en termes d’économies en prestations d’assistance sociale, en impôts générés et autres contributions, résultant en une création de valeur annuelle estimée à plusieurs millions de dollars pour l’état.
“Je tiens à féliciter Specialisterne Canada d’avoir choisi d’ouvrir un bureau en Ontario,” a déclaré Eric Hoskins, Ministre du Développement économique, du Commerce et de l’Emploi. “Les entreprises sociales comme Specialisterne Canada rendent nos collectivités plus fortes et aident à bâtir un Ontario équitable pour tout le monde. L’Ontario a récemment publié, Impact : Stratégie de l’Ontario pour l’entrepreneuriat social, un document qui aidera à positionner la province comme le leader en Amérique du Nord en ce qui concerne les entreprises sociales. Les entreprises sociales, comme Specialisterne, font du sens au point de vue des affaires et offrent des solutions efficaces à des défis sociaux pressants, comme aider les personnes autistes à trouver des possibilités intéressantes d’emplois.”
Pour de plus amples informations, s’il vous plait contacter:
Médias
Sharon Lassman
sharon.lassman@gmail.com
(416) 738-8949
Affaires
sara Winter
Sara.winter@specialisterne.com
(416) 272-6367
À propos de Specialisterne
Specialisterne, signifiant « Les Spécialistes » en danois, fut fondée en 2004 au Danemark en 2004 par Thorkil Sonne. Specialisterne est une entreprise socialement innovatrice qui utilise les caractéristiques des personnes autistes comme un avantage compétitif et comme moyen pour aider les autistes à obtenir un emploi. La majorité des employés de Specialisterne ont un diagnostic sur le spectre de l’autisme et travaillent comme consultants sur de tâches comme : l’essai de logiciels, la programmation et la saisie de données pour le secteur corporatif. Aujourd’hui, Specialisterne opère au Danemark, en Pologne, en Icelande, en Irlande, en Autriche, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis et au Canada. Le concept Specialisterne appartient au Specialist People Foundation
http://ca.specialisterne.com/fr/
Specialisterne s’implante au Canada avec le but faciliter 10 000 emplois pour les personnes atteintes d’autisme
L’opération canadienne est la plus récente addition à une expansion mondiale de cette entreprise sociale à succès, récipiendaire de prix.
TORONTO, le 5 novembre, 2013 – Specialisterne, un chef de file reconnu internationalement pour sa capacité de mobiliser les talents de personnes sur le spectre de l’autisme, débute ses opérations aujourd’hui au Canada avec son siège social à Toronto et des bureaux à Vancouver et Québec. Spécialisterne Canada Inc. fait équipe avec le gouvernement, la communauté et des partenaires corporatifs pour fournir aux personnes sur le spectre de l’autisme – une ressource sous-utilisée – l’opportunité d’obtenir un emploi intéressant et durable.
Fondée initialement au Danemark en 2004 par Thorkil Sonne, père d’un enfant sur le spectre de l’autisme, Specialisterne s’est transformée en mouvement mondial avec son organisation mère la « Specialist People Foundations » comme plateforme pour favoriser l’accès à l’échelle mondiale à 1 million d’emplois pour les personnes atteintes d’autisme ou de défis similaires. Au Canada, Specialisterne vise à faciliter 10 000 emplois à travers sa propre firme de services conseils en technologies de l’information et en travaillant activement avec les entreprises et les agences publiques pour former et employer des personnes autistes dans leurs organisations. M. Sonne a déménagé au Delaware, aux États-Unis, pour diriger les efforts de Specialisterne en Amérique du Nord
“Il y a tant d’opportunités pour nous au Canada de créer des emplois intéressants et productifs pour le nombre croissant d’individus diagnostiqués comme étant autistes” dit Thorkil Sonne, le fondateur de Specialisterne. “Il y a clairement une volonté et un enthousiasme ici et nous sommes confiants que la combinaison, de notre expérience opérationnelle dans 11 pays, de concert avec une équipe canadienne très solide et dévouée, saura générer toutes sortes de changements au bénéfice de toutes les parties concernées. »
Le modèle Specialisterne a eu un énorme impact en identifiant et en cultivant les forces et les capacités des individus atteints de troubles du spectre de l’autisme, plusieurs d’entre eux ayant des compétences uniques en sciences, technologie, ingénierie et en mathématiques. À travers des méthodes d’embauche spécialisées, ainsi que des pratiques d’intégration et de gestion, les employés et employeurs sont équipés pour réussir dans des industries et de carrières auparavant inaccessibles.
Un objectif clé pour Specialisterne au Canada sera de convaincre le Canada corporatif que l’emploi des autistes fait du sens non seulement en termes de diversité et d’inclusion, mais aussi sur le plan des affaires. La compagnie est en campagne de recrutement pour divers postes en technologies de l’information à Vancouver et à Montréal pour SAP Canada Inc., un chef de file mondial en logiciel de gestion d’affaires, ainsi que le premier client corporatif canadien de Specialisterne, et en pourparlers avec d’autres entreprises en tête de marché à travers le Canada.
“Ceci est beaucoup plus qu’une entreprise altruiste,” a mentionné Kristen Sutton, vice-présidente et directrice de gestion SAP® Labs Canada. “Nous avons déjà vu grâce aux projets pilotes réussis en Inde et en Irlande comment l’emploi de gens avec divers talents, incluant les personnes autistes, peuvent nous offrir une nouvelle façon de penser et de générer une valeur à notre entreprise.”
Pour les gouvernements, les avantages socio-économiques d’employer les gens sur le spectre de l’autisme sont convaincants. Une analyse d’impact récemment publiée au sujet de Specialisterne au Danemark montre un retour excédant le double de l’investissement, mesuré en termes d’économies en prestations d’assistance sociale, en impôts générés et autres contributions, résultant en une création de valeur annuelle estimée à plusieurs millions de dollars pour l’état.
“Je tiens à féliciter Specialisterne Canada d’avoir choisi d’ouvrir un bureau en Ontario,” a déclaré Eric Hoskins, Ministre du Développement économique, du Commerce et de l’Emploi. “Les entreprises sociales comme Specialisterne Canada rendent nos collectivités plus fortes et aident à bâtir un Ontario équitable pour tout le monde. L’Ontario a récemment publié, Impact : Stratégie de l’Ontario pour l’entrepreneuriat social, un document qui aidera à positionner la province comme le leader en Amérique du Nord en ce qui concerne les entreprises sociales. Les entreprises sociales, comme Specialisterne, font du sens au point de vue des affaires et offrent des solutions efficaces à des défis sociaux pressants, comme aider les personnes autistes à trouver des possibilités intéressantes d’emplois.”
Pour de plus amples informations, s’il vous plait contacter:
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À propos de Specialisterne
Specialisterne, signifiant « Les Spécialistes » en danois, fut fondée en 2004 au Danemark en 2004 par Thorkil Sonne. Specialisterne est une entreprise socialement innovatrice qui utilise les caractéristiques des personnes autistes comme un avantage compétitif et comme moyen pour aider les autistes à obtenir un emploi. La majorité des employés de Specialisterne ont un diagnostic sur le spectre de l’autisme et travaillent comme consultants sur de tâches comme : l’essai de logiciels, la programmation et la saisie de données pour le secteur corporatif. Aujourd’hui, Specialisterne opère au Danemark, en Pologne, en Icelande, en Irlande, en Autriche, en Suisse, en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis et au Canada. Le concept Specialisterne appartient au Specialist People Foundation
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Si seulement ils avaient envie de s'implanter en France!..comment on pourrait leur donner l'envie de le faire?
moi ça me botterait bien de travailler dans ces domaines de l'informatique, avec un boulot "bien cadré", des taches que je maitrise, oui, ca m'irait.
si les conditions sont bonnes en plus peut être que le temps quasi plein serait envisageable;.(le tps partiel c'est surtout parce que je fatigue vite mais dans des conditions " idéales", qui sait.)..bref.
moi ça me botterait bien de travailler dans ces domaines de l'informatique, avec un boulot "bien cadré", des taches que je maitrise, oui, ca m'irait.
si les conditions sont bonnes en plus peut être que le temps quasi plein serait envisageable;.(le tps partiel c'est surtout parce que je fatigue vite mais dans des conditions " idéales", qui sait.)..bref.
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Le Soir (Belgique) - 6 Juillet 2013
Les autistes intéressent les entreprises
Ces compétences-là feraient singulièrement merveille dans certains secteurs d’activité. Au premier rang desquels l’informatique : on cite souvent, à ce propos, l’exemple du célèbre hacker britannique Gary McKinnon, alias « Solo » – il fut accusé de s’être introduit dans les réseaux de la Nasa et du Pentagone –, atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme attachée à la partie haute du spectre des troubles autistiques.
« Les autistes ont une capacité très particulière à se concentrer, une disposition unique pour trouver des erreurs dans un code de programmation », expliquait Tilman Höffken, le porte-parole de SAP. Cinzia Agoni-Tolfo, la présidente de l’ASBL Inforautisme, confirme : « Ils ont une remarquable mémoire photographique, une véritable faculté de percevoir les détails servie par une grande acuité visuelle. Ils voient d’emblée ce qui cloche. »
Malgré quoi, les autistes peinent à trouver de l’emploi sur le marché du travail : « Selon des études menées aux Etats-Unis, le taux de personnes autistes qui n’ont pas d’emploi régulier est de 90 %. On estime que les chiffres sont comparables en Europe », explique Aurélie Baranger, directrice de l’association Autisme-Europe. Le problème ? « Les entreprises répugnent encore à recruter des personnes autistes, dit Cinzia Agoni-Tolfo. L’autisme reste souvent perçu comme une maladie mentale. »
Les études épidémiologiques s’accordent à considérer que les troubles du spectre autistique (TSA) concernent une personne sur cent. Et que 60 % des gens avec autisme ne présentent pas de déficience intellectuelle – toutes celles-là ne sont pas pour autant des « autistes de haut niveau » dont les capacités cognitives peuvent être remarquablement élevées.
Leur insertion dans la vie professionnelle ne bute pas seulement sur des préjugés. Elle est aussi compromise par ces difficultés qu’éprouvent les autistes dans l’interaction sociale : l’autisme est un trouble du développement neurologique qui affecte les aptitudes à la communication. « Les codes sociaux, l’hypocrisie sociale, ils ne connaissent pas », résume Cinzia Agoni-Tolfo. Ils sont sans équivoque. Avec eux, pas de sous-entendu : il n’y a qu’un ou zéro. Sur le lieu de travail, leur relation aux autres est problématique. Le travail en équipe, ce n’est pas leur fort.
Depuis quelques années, toutefois, des entreprises ont mis au point des procédures de recrutement spécifiques et engagent des personnes autistes auxquelles elles offrent un environnement de travail adapté. L’entreprise danoise Specialisterne a ouvert la voie en 2003 : aujourd’hui, cette ex-start-up, implantée dans plusieurs pays d’Europe, ambitionne de fournir du travail à un million de personnes autistes dans le monde.
En Belgique, son expérience a inspiré la coopérative à finalité sociale Passwerk, implantée à Berchem (Anvers) depuis 2008. Cette entreprise occupe aujourd’hui 40 autistes qui, une fois formés, sont devenus autant d’ingénieurs testeurs de logiciels pour le compte d’une clientèle très diversifiée. Depuis 2011, quatre d’entre eux travaillent ainsi pour la Stib où ils testent les logiciels des portillons d’accès au métro et les puces électroniques des titres de transport : « Notre contrat avec Passwerk sera très probablement renouvelé en septembre prochain, explique An Van Hamme (Stib). Nous sommes très satisfaits de cette collaboration. Ces gens ont la capacité de rester incroyablement concentrés lors de tests très répétitifs qui, dans la durée, émousseraient la concentration de n’importe qui d’autre. » Passwerk ne recrute pas des personnes atteintes de TSA dans le but de se gagner on ne sait trop quelle sympathie. « Nous sommes simplement convaincus des capacités de ces travailleurslà, singulièrement dans le domaine des technologies de l’information », explique Dirk Rombaut, cofondateur et directeur commercial de Passwerk. L’entreprise a donc conçu un environnement qui permet à ses employés d’exprimer au mieux leurs compétences (lire ci-contre). Et ça marche : Passwerk, qui ne perçoit aucune subvention – hors celles versées à n’importe quelle entreprise qui embauche des personnes handicapées – a été très vite rentable. « Au début, dit Dirk Rombaut, il a fallu convaincre la clientèle. Aujourd’hui, elle est enthousiaste. »
Stéphane Detaille.
Passwerk a ouvert la voie
Chez Passwerk, le processus de recrutement est sévère : entretiens, batteries de tests, évaluations (niveau intellectuel, impact du TSA sur le comportement, réactions à différents types de stimuli…). Et la formation sérieuse : « Nos employés doivent être capables de rédiger des scénarios de tests, de les exécuter et d’en enregistrer les résultats », explique Dirk Rombaut, directeur commercial de Passwerk. Chaque employé est jugé selon ses capacités, à charge pour l’employeur de s’y adapter en personnalisant communication et formations. Le personnel est encadré par des coachs – des orthopédagogues – qui sont les premières personnes de contact à la fois pour les employés et les clients : « Leur travail, explique Dirk Rombaut, c’est de résoudre les difficultés associées à l’autisme en épaulant les personnes atteintes de TSA dans leur job. Ce sont les coachs qui préparent le terrain. Et qui préparent aussi les futurs collègues de nos collaborateurs en se rendant dans les entreprises qui sollicitent nos services.
http://www.passwerk.be/sites/default/fi ... 202013.pdf
Les autistes intéressent les entreprises
- EMPLOI - Le monde du travail commence à découvrir leurs compétences particulières
Le géant informatique SAP en recrutera 650 d’ici à 2020.
La société danoise Specialisterne entend leur ouvrir un million d’emplois dans le monde.
Ces compétences-là feraient singulièrement merveille dans certains secteurs d’activité. Au premier rang desquels l’informatique : on cite souvent, à ce propos, l’exemple du célèbre hacker britannique Gary McKinnon, alias « Solo » – il fut accusé de s’être introduit dans les réseaux de la Nasa et du Pentagone –, atteint du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme attachée à la partie haute du spectre des troubles autistiques.
« Les autistes ont une capacité très particulière à se concentrer, une disposition unique pour trouver des erreurs dans un code de programmation », expliquait Tilman Höffken, le porte-parole de SAP. Cinzia Agoni-Tolfo, la présidente de l’ASBL Inforautisme, confirme : « Ils ont une remarquable mémoire photographique, une véritable faculté de percevoir les détails servie par une grande acuité visuelle. Ils voient d’emblée ce qui cloche. »
Malgré quoi, les autistes peinent à trouver de l’emploi sur le marché du travail : « Selon des études menées aux Etats-Unis, le taux de personnes autistes qui n’ont pas d’emploi régulier est de 90 %. On estime que les chiffres sont comparables en Europe », explique Aurélie Baranger, directrice de l’association Autisme-Europe. Le problème ? « Les entreprises répugnent encore à recruter des personnes autistes, dit Cinzia Agoni-Tolfo. L’autisme reste souvent perçu comme une maladie mentale. »
Les études épidémiologiques s’accordent à considérer que les troubles du spectre autistique (TSA) concernent une personne sur cent. Et que 60 % des gens avec autisme ne présentent pas de déficience intellectuelle – toutes celles-là ne sont pas pour autant des « autistes de haut niveau » dont les capacités cognitives peuvent être remarquablement élevées.
Leur insertion dans la vie professionnelle ne bute pas seulement sur des préjugés. Elle est aussi compromise par ces difficultés qu’éprouvent les autistes dans l’interaction sociale : l’autisme est un trouble du développement neurologique qui affecte les aptitudes à la communication. « Les codes sociaux, l’hypocrisie sociale, ils ne connaissent pas », résume Cinzia Agoni-Tolfo. Ils sont sans équivoque. Avec eux, pas de sous-entendu : il n’y a qu’un ou zéro. Sur le lieu de travail, leur relation aux autres est problématique. Le travail en équipe, ce n’est pas leur fort.
Depuis quelques années, toutefois, des entreprises ont mis au point des procédures de recrutement spécifiques et engagent des personnes autistes auxquelles elles offrent un environnement de travail adapté. L’entreprise danoise Specialisterne a ouvert la voie en 2003 : aujourd’hui, cette ex-start-up, implantée dans plusieurs pays d’Europe, ambitionne de fournir du travail à un million de personnes autistes dans le monde.
En Belgique, son expérience a inspiré la coopérative à finalité sociale Passwerk, implantée à Berchem (Anvers) depuis 2008. Cette entreprise occupe aujourd’hui 40 autistes qui, une fois formés, sont devenus autant d’ingénieurs testeurs de logiciels pour le compte d’une clientèle très diversifiée. Depuis 2011, quatre d’entre eux travaillent ainsi pour la Stib où ils testent les logiciels des portillons d’accès au métro et les puces électroniques des titres de transport : « Notre contrat avec Passwerk sera très probablement renouvelé en septembre prochain, explique An Van Hamme (Stib). Nous sommes très satisfaits de cette collaboration. Ces gens ont la capacité de rester incroyablement concentrés lors de tests très répétitifs qui, dans la durée, émousseraient la concentration de n’importe qui d’autre. » Passwerk ne recrute pas des personnes atteintes de TSA dans le but de se gagner on ne sait trop quelle sympathie. « Nous sommes simplement convaincus des capacités de ces travailleurslà, singulièrement dans le domaine des technologies de l’information », explique Dirk Rombaut, cofondateur et directeur commercial de Passwerk. L’entreprise a donc conçu un environnement qui permet à ses employés d’exprimer au mieux leurs compétences (lire ci-contre). Et ça marche : Passwerk, qui ne perçoit aucune subvention – hors celles versées à n’importe quelle entreprise qui embauche des personnes handicapées – a été très vite rentable. « Au début, dit Dirk Rombaut, il a fallu convaincre la clientèle. Aujourd’hui, elle est enthousiaste. »
Stéphane Detaille.
Passwerk a ouvert la voie
Chez Passwerk, le processus de recrutement est sévère : entretiens, batteries de tests, évaluations (niveau intellectuel, impact du TSA sur le comportement, réactions à différents types de stimuli…). Et la formation sérieuse : « Nos employés doivent être capables de rédiger des scénarios de tests, de les exécuter et d’en enregistrer les résultats », explique Dirk Rombaut, directeur commercial de Passwerk. Chaque employé est jugé selon ses capacités, à charge pour l’employeur de s’y adapter en personnalisant communication et formations. Le personnel est encadré par des coachs – des orthopédagogues – qui sont les premières personnes de contact à la fois pour les employés et les clients : « Leur travail, explique Dirk Rombaut, c’est de résoudre les difficultés associées à l’autisme en épaulant les personnes atteintes de TSA dans leur job. Ce sont les coachs qui préparent le terrain. Et qui préparent aussi les futurs collègues de nos collaborateurs en se rendant dans les entreprises qui sollicitent nos services.
http://www.passwerk.be/sites/default/fi ... 202013.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Datanews - 24 Mai 2013
Les testeurs allient savoir-faire et savoir-être
TESTEURS DE LOGICIELS
Careers - Dries Van Damme
Parmi les profils ICT, le testeur de logiciels est le plus geek de tous: voilà un préjugé qui a encore la vie dure. Toutefois, l’on attend davantage d’un testeur que la simple recherche des fautes et des faiblesses potentielles d’une application. Il représente un maillon essentiel entre les activités et le développeur. S’il n’a pas de bonnes aptitudes en communication, le testeur n’est nulle part.
Une entreprise n’utilise jamais une technologie en l’état. Plus une application gagne en importance sur le plan stratégique, plus le besoin d’une phase de test approfondie préalable est grand. Au cours de ces tests, l’organisation examine si l’application fonctionne correctement et si le résultat obtenu répond aux attentes en termes de qualité. En outre, les tests visent à réduire le risque d’incidents au sein de l’environnement de production. Le développeur apporte des solutions aux bogues et défauts apparus durant la phase de test, après quoi l’entreprise peut utiliser une version améliorée de l’application.
Mauvaise nouvelle.
Aujourd’hui, Ralph Eyckerman officie en tant que test leader chez The Test Leaders, une entreprise sise à Vilvorde qui s’est spécialisée dans le domaine du test de logiciels. “Je me suis toujours intéressé aux ordinateurs et à l’informatique, mais j’ai finalement suivi une formation en facility management”, expliquet-il. L’ICT continuait malgré tout de le démanger. Aussi décida-t-il de partir en quête d’un emploi dans ce secteur, misant plutôt sur son graduat général. En guise de préparation à son premier poste dans le domaine de l’ICT, Ralph Eyckerman a notamment suivi un cours accéléré portant sur le test de logiciels. “Il s’est alors avéré que non seulement un certain nombre de compétences techniques étaient nécessaires, mais qu’une bonne communication était aussi essentielle. En qualité de testeur, vous devez être capable d’annoncer de mauvaises nouvelles, de gérer un conflit ou de faire une présentation.” Ralph réunissait de très bonnes aptitudes de savoir-être et de savoirfaire. “Pendant quelques temps, j’ai également travaillé comme développeur - de l’autre côté, dit-il - mais finalement je suis toujours revenu au test. Cela fait maintenant 16 ans.” Le travail de testeur de logiciels est très spécifique. Ralph Eyckerman voit en quelque sorte son travail comme une vocation. “En général, un développeur travaille toujours dans une optique constructive, alors que l’objectif du testeur est justement de mettre à mal le travail effectué par le développeur.” Mais la finalité est toujours la même: trouver des éléments qui optimisent la solution. En ce sens, le testeur y joue également un rôle important.” Vous devez être conscient des erreurs potentielles. Mais vous devez tout autant pouvoir vous mettre à la place de l’entreprise. Vous devez juger quels éléments représentent un risque potentiel, de quelle façon une erreur ou une faiblesse dans l’application peut avoir un impact sur les activités.” C’est là que la nécessité d’un testeur disposant de bonnes compétences en communication se fait à nouveau ressentir.
“En tant que testeur, vous devez informer le développeur des fautes que vous avez décelées dans l’application.” Il faut faire preuve de tact afin d’éviter tout conflit. Ralph Eyckerman poursuit: “L’aspect psychologique de notre travail est relativement important.” Cela dit, le testeur doit communiquer d’une autre manière encore avec le client. “Celui-ci veut pouvoir évaluer correctement les risques. Sur la base de nos informations, l’entreprise décide souvent quand elle commencera à utiliser une application: en étant consciente des risques qu’elle encourt et du prix à payer.”
Le bon feeling
Certains informaticiens endossent tout naturellement le rôle de testeur. C’est ce que nous avons déduit de l’histoire de Steven Wierckx. Titulaire d’un diplôme de bachelier en informatique, il a débuté en tant que développeur. Il a ensuite évolué vers un poste d’analyste technique et fonctionnel “Dans le cadre de cette fonction, j’ai déjà eu un premier contact avec les tests”, explique Steven. Aujourd’hui, il travaille comme testeur technique et formateur au sein de l’entreprise de tests Polteq. “En tant que développeur, vous effectuez aussi des tests, simplement pour voir si quelque chose fonctionne ou non. De cette façon, vous découvrez rapidement si vous avez un bon feeling pour le métier de testeur.” Steven Wierckx s’est en même temps perfectionné dans tout ce qui a trait à la sécurisation. Il a ainsi atterri dans une niche très spécifique: le test de logiciels dans le domaine de la sécurité. “Parfois, nous essayons de pénétrer dans un environnement ICT et d’accéder à des données. Dans d’autres cas, nous essayons par exemple de mettre des serveurs web hors service.” Face aux articles récurrents dans les médias dénonçant des failles de sécurité, la demande en la matière ne cesse de croître. “De plus, il ne s’agit pas de tests permettant uniquement de vérifier si une application est capable de résister aux hackers ou à d’autres attaques, mais aussi s’il existe d’autre risques ou d’autres formes d’abus. Dans le cas d’un magasin en ligne, nous allons par exemple vérifier si un client peut combiner des bons de réductions par un moyen détourné, ce qui représenterait une perte pour l’entreprise.” Malgré toutes les compétences techniques qui entrent en ligne de compte pour les missions de Steven Wierckx, il admet également qu’une bonne communication dans son travail est tout aussi importante. “Vous devez être capable d’écrire des rapports mettant en lumière les problèmes techniques, sans pour autant jeter inutilement le discrédit sur les développeurs. Ces rapports doivent en même temps être compréhensibles pour le management.” Dans la pratique, une faille dans la sécurisation d’un logiciel est souvent due à un manque de connaissance ou de formation, semble-t-il. Cela devient alors très rapidement un problème épineux pour les développeurs concernés. Pour le testeur, tout l’art réside dans sa capacité à dresser un compte rendu des erreurs que contient le logiciel, en admettant en même temps qu’elles ne résultent pas seulement de la mauvaise volonté ou de l’incompétence des développeurs. Et Steven Wierckx d’ajouter: “Il doit y avoir une bonne synergie. Si le testeur et le développeur entretiennent des rapports tendus, le projet se retrouvera inévitablement dans l’impasse.”
Persévérer, et persévérer encore
L’une des caractéristiques des testeurs de logiciels est leur souci du détail alors qu’ils mènent souvent leur mission à bien dans des conditions extrêmement tendues. L’entreprise Passwerk joue sur ce paradoxe en recrutant des employés atteints du trouble du spectre autistique pour le test de logiciels. Passwerk combine le talent particulier de ces employés avec leur connaissance technique en matière de test de logiciel. “Il y a longtemps, j’ai travaillé dans la logistique, explique Ronald, testeur de logiciel chez Passwerk. “Il s’agissait d’un travail monotone qui m’a causé beaucoup de stress.” Lorsqu’on lui a diagnostiqué un trouble du spectre autistique, il est parti en quête d’un emploi qui lui conviendrait mieux. Il a ainsi poussé la porte de Passwerk. “Grâce à nos tests, les développeurs peuvent améliorer le logiciel. En tant que testeur, vous contribuez ainsi concrètement à la qualité du produit final. Cela procure un sentiment de satisfaction.” Chez Passwerk, Ronald possède un vaste champ d’action. Il effectue des tests de logiciels selon un scénario bien établi, mais développe également lui-même des protocoles de test et réalise ce que l’on appelle les tests de bout en bout, grâce auxquels il peut évaluer l’impact du logiciel sur les autre composants de l’environnement ICT. “En tant que testeur de logiciels souffrant d’un trouble du spectre autistique, vous avez l’avantage de pouvoir repérer très rapidement les détails, les choses auxquelles les autres testeurs ne prêtent pas attention. Dans notre travail, c’est évidemment un atout.” Les testeurs font également partie d’une équipe où l’interaction avec les développeurs et les clients est importante. Pour des personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique, c’est un aspect un peu plus difficile.
Toutefois, Passwerk assure l’encadrement et le coaching professionnel afin de contrebalancer ces difficultés le cas échéant. “La communication et la collaboration sont en effet très importantes, explique encore Ronald. Dans les rapports de test, il faut fourir suffisamment d’informations détaillées pour permettre au développeur de savoir où il peut chercher l’erreur et la corriger. En même temps, les découvertes du testeur peuvent également mettre l’analyste sur une nouvelle piste.” Dans ce contexte, le testeur doit oser poser des questions au développeur et à l’entreprise. C’est de cette interaction que naissent les meilleurs résultats. “Le testeur doit surtout persévérer, conclut Ronald. Le développeur part souvent du principe que le logiciel finira par faire ce pour quoi il a été conçu. Un testeur ne raisonne pas ainsi. Nous essayons d’améliorer les choses en continu.”
http://www.passwerk.be/sites/default/fi ... 202013.pdf
Les testeurs allient savoir-faire et savoir-être
TESTEURS DE LOGICIELS
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Parmi les profils ICT, le testeur de logiciels est le plus geek de tous: voilà un préjugé qui a encore la vie dure. Toutefois, l’on attend davantage d’un testeur que la simple recherche des fautes et des faiblesses potentielles d’une application. Il représente un maillon essentiel entre les activités et le développeur. S’il n’a pas de bonnes aptitudes en communication, le testeur n’est nulle part.
Une entreprise n’utilise jamais une technologie en l’état. Plus une application gagne en importance sur le plan stratégique, plus le besoin d’une phase de test approfondie préalable est grand. Au cours de ces tests, l’organisation examine si l’application fonctionne correctement et si le résultat obtenu répond aux attentes en termes de qualité. En outre, les tests visent à réduire le risque d’incidents au sein de l’environnement de production. Le développeur apporte des solutions aux bogues et défauts apparus durant la phase de test, après quoi l’entreprise peut utiliser une version améliorée de l’application.
Mauvaise nouvelle.
Aujourd’hui, Ralph Eyckerman officie en tant que test leader chez The Test Leaders, une entreprise sise à Vilvorde qui s’est spécialisée dans le domaine du test de logiciels. “Je me suis toujours intéressé aux ordinateurs et à l’informatique, mais j’ai finalement suivi une formation en facility management”, expliquet-il. L’ICT continuait malgré tout de le démanger. Aussi décida-t-il de partir en quête d’un emploi dans ce secteur, misant plutôt sur son graduat général. En guise de préparation à son premier poste dans le domaine de l’ICT, Ralph Eyckerman a notamment suivi un cours accéléré portant sur le test de logiciels. “Il s’est alors avéré que non seulement un certain nombre de compétences techniques étaient nécessaires, mais qu’une bonne communication était aussi essentielle. En qualité de testeur, vous devez être capable d’annoncer de mauvaises nouvelles, de gérer un conflit ou de faire une présentation.” Ralph réunissait de très bonnes aptitudes de savoir-être et de savoirfaire. “Pendant quelques temps, j’ai également travaillé comme développeur - de l’autre côté, dit-il - mais finalement je suis toujours revenu au test. Cela fait maintenant 16 ans.” Le travail de testeur de logiciels est très spécifique. Ralph Eyckerman voit en quelque sorte son travail comme une vocation. “En général, un développeur travaille toujours dans une optique constructive, alors que l’objectif du testeur est justement de mettre à mal le travail effectué par le développeur.” Mais la finalité est toujours la même: trouver des éléments qui optimisent la solution. En ce sens, le testeur y joue également un rôle important.” Vous devez être conscient des erreurs potentielles. Mais vous devez tout autant pouvoir vous mettre à la place de l’entreprise. Vous devez juger quels éléments représentent un risque potentiel, de quelle façon une erreur ou une faiblesse dans l’application peut avoir un impact sur les activités.” C’est là que la nécessité d’un testeur disposant de bonnes compétences en communication se fait à nouveau ressentir.
“En tant que testeur, vous devez informer le développeur des fautes que vous avez décelées dans l’application.” Il faut faire preuve de tact afin d’éviter tout conflit. Ralph Eyckerman poursuit: “L’aspect psychologique de notre travail est relativement important.” Cela dit, le testeur doit communiquer d’une autre manière encore avec le client. “Celui-ci veut pouvoir évaluer correctement les risques. Sur la base de nos informations, l’entreprise décide souvent quand elle commencera à utiliser une application: en étant consciente des risques qu’elle encourt et du prix à payer.”
Le bon feeling
Certains informaticiens endossent tout naturellement le rôle de testeur. C’est ce que nous avons déduit de l’histoire de Steven Wierckx. Titulaire d’un diplôme de bachelier en informatique, il a débuté en tant que développeur. Il a ensuite évolué vers un poste d’analyste technique et fonctionnel “Dans le cadre de cette fonction, j’ai déjà eu un premier contact avec les tests”, explique Steven. Aujourd’hui, il travaille comme testeur technique et formateur au sein de l’entreprise de tests Polteq. “En tant que développeur, vous effectuez aussi des tests, simplement pour voir si quelque chose fonctionne ou non. De cette façon, vous découvrez rapidement si vous avez un bon feeling pour le métier de testeur.” Steven Wierckx s’est en même temps perfectionné dans tout ce qui a trait à la sécurisation. Il a ainsi atterri dans une niche très spécifique: le test de logiciels dans le domaine de la sécurité. “Parfois, nous essayons de pénétrer dans un environnement ICT et d’accéder à des données. Dans d’autres cas, nous essayons par exemple de mettre des serveurs web hors service.” Face aux articles récurrents dans les médias dénonçant des failles de sécurité, la demande en la matière ne cesse de croître. “De plus, il ne s’agit pas de tests permettant uniquement de vérifier si une application est capable de résister aux hackers ou à d’autres attaques, mais aussi s’il existe d’autre risques ou d’autres formes d’abus. Dans le cas d’un magasin en ligne, nous allons par exemple vérifier si un client peut combiner des bons de réductions par un moyen détourné, ce qui représenterait une perte pour l’entreprise.” Malgré toutes les compétences techniques qui entrent en ligne de compte pour les missions de Steven Wierckx, il admet également qu’une bonne communication dans son travail est tout aussi importante. “Vous devez être capable d’écrire des rapports mettant en lumière les problèmes techniques, sans pour autant jeter inutilement le discrédit sur les développeurs. Ces rapports doivent en même temps être compréhensibles pour le management.” Dans la pratique, une faille dans la sécurisation d’un logiciel est souvent due à un manque de connaissance ou de formation, semble-t-il. Cela devient alors très rapidement un problème épineux pour les développeurs concernés. Pour le testeur, tout l’art réside dans sa capacité à dresser un compte rendu des erreurs que contient le logiciel, en admettant en même temps qu’elles ne résultent pas seulement de la mauvaise volonté ou de l’incompétence des développeurs. Et Steven Wierckx d’ajouter: “Il doit y avoir une bonne synergie. Si le testeur et le développeur entretiennent des rapports tendus, le projet se retrouvera inévitablement dans l’impasse.”
Persévérer, et persévérer encore
L’une des caractéristiques des testeurs de logiciels est leur souci du détail alors qu’ils mènent souvent leur mission à bien dans des conditions extrêmement tendues. L’entreprise Passwerk joue sur ce paradoxe en recrutant des employés atteints du trouble du spectre autistique pour le test de logiciels. Passwerk combine le talent particulier de ces employés avec leur connaissance technique en matière de test de logiciel. “Il y a longtemps, j’ai travaillé dans la logistique, explique Ronald, testeur de logiciel chez Passwerk. “Il s’agissait d’un travail monotone qui m’a causé beaucoup de stress.” Lorsqu’on lui a diagnostiqué un trouble du spectre autistique, il est parti en quête d’un emploi qui lui conviendrait mieux. Il a ainsi poussé la porte de Passwerk. “Grâce à nos tests, les développeurs peuvent améliorer le logiciel. En tant que testeur, vous contribuez ainsi concrètement à la qualité du produit final. Cela procure un sentiment de satisfaction.” Chez Passwerk, Ronald possède un vaste champ d’action. Il effectue des tests de logiciels selon un scénario bien établi, mais développe également lui-même des protocoles de test et réalise ce que l’on appelle les tests de bout en bout, grâce auxquels il peut évaluer l’impact du logiciel sur les autre composants de l’environnement ICT. “En tant que testeur de logiciels souffrant d’un trouble du spectre autistique, vous avez l’avantage de pouvoir repérer très rapidement les détails, les choses auxquelles les autres testeurs ne prêtent pas attention. Dans notre travail, c’est évidemment un atout.” Les testeurs font également partie d’une équipe où l’interaction avec les développeurs et les clients est importante. Pour des personnes souffrant d’un trouble du spectre autistique, c’est un aspect un peu plus difficile.
Toutefois, Passwerk assure l’encadrement et le coaching professionnel afin de contrebalancer ces difficultés le cas échéant. “La communication et la collaboration sont en effet très importantes, explique encore Ronald. Dans les rapports de test, il faut fourir suffisamment d’informations détaillées pour permettre au développeur de savoir où il peut chercher l’erreur et la corriger. En même temps, les découvertes du testeur peuvent également mettre l’analyste sur une nouvelle piste.” Dans ce contexte, le testeur doit oser poser des questions au développeur et à l’entreprise. C’est de cette interaction que naissent les meilleurs résultats. “Le testeur doit surtout persévérer, conclut Ronald. Le développeur part souvent du principe que le logiciel finira par faire ce pour quoi il a été conçu. Un testeur ne raisonne pas ainsi. Nous essayons d’améliorer les choses en continu.”
http://www.passwerk.be/sites/default/fi ... 202013.pdf
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
C'est sur qu'en France il y a un gros problème de réactivité dans beaucoup de domaines, les choses semblent figées ou se déplacent très lentement, c'est très étrange comme sensation, j'aimerais beaucoup travaillé dans un endroit comme celui-ci pas forcément avec des asperger
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
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話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Pour aller vite, la fondation VELUX donne 723 000 €. Cela permettra sur 2 ans et demi la sélection de 150 TED. On peut en déduire que celà coûtera 4820 par TED : une bagatelle, quoi ! En fait, il y a des financements des municipalités également (chargées de la politique handicap au Danemark).
Mais l'économie réalisée est de 11.600 € par salarié et par an.
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
Enquête Specialisterne - projet entreprise sociale
Nous vous contactons dans le cadre d'un projet piloté par un groupe de participants au programme Executive MBA de l’ESSEC. Ce groupe travaille actuellement avec la fondation danoise Specialist People Foundation (SPF) sur la création en France d’une entreprise sociale dont l’objectif sera l’insertion professionnelle des personnes touchées par l’autisme.
Connaissant votre engagement en faveur de l'aide aux personnes atteintes d’autisme, nous nous permettons de vous contacter pour solliciter le soutien de votre association pour la distribution d’une enquête anonyme qui aidera à recueillir des informations vitales pour le projet.
L'objectif de cette enquête est double: d'une part mieux comprendre les conditions de vie des personnes atteintes d'autisme en France, et d'autre part évaluer leur profil et leurs attentes, notamment professionnelles, au sein de la société française.
Cette enquête s'adresse aux personnes membres de votre association atteintes d'autisme et âgées de plus de 16 ans, aux membres de la famille de ces personnes ou aux professionnels s'occupant de ces personnes. Pour que ces personnes participent à cette enquête vous devez leur transférer le lien internet ci-dessous qui restera actif jusqu'au 20 décembre.
https://fr.surveymonkey.com/s/K5KSS3Z
En répondant à ces questions les participants ont si ils le souhaitent la possibilité de se faire re-contacter lors du lancement du projet d'entreprise en France.
Pour vous faire une idée plus précise sur la nature de notre démarche, vous pouvez consulter quelques exemples de vidéos en suivant les liens ci-dessous, ou vous rendre sur le site web de Specialisterne.
Nous restons à votre disposition pour répondre à vos éventuelles questions et vous apporter tout complément d'informations.
http://specialisterne.com
Info transmise par http://www.asp-id.com/
Nous vous contactons dans le cadre d'un projet piloté par un groupe de participants au programme Executive MBA de l’ESSEC. Ce groupe travaille actuellement avec la fondation danoise Specialist People Foundation (SPF) sur la création en France d’une entreprise sociale dont l’objectif sera l’insertion professionnelle des personnes touchées par l’autisme.
Connaissant votre engagement en faveur de l'aide aux personnes atteintes d’autisme, nous nous permettons de vous contacter pour solliciter le soutien de votre association pour la distribution d’une enquête anonyme qui aidera à recueillir des informations vitales pour le projet.
L'objectif de cette enquête est double: d'une part mieux comprendre les conditions de vie des personnes atteintes d'autisme en France, et d'autre part évaluer leur profil et leurs attentes, notamment professionnelles, au sein de la société française.
Cette enquête s'adresse aux personnes membres de votre association atteintes d'autisme et âgées de plus de 16 ans, aux membres de la famille de ces personnes ou aux professionnels s'occupant de ces personnes. Pour que ces personnes participent à cette enquête vous devez leur transférer le lien internet ci-dessous qui restera actif jusqu'au 20 décembre.
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père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Specialisterne et Passwerk : entreprises pour autistes
super!! j'ai répondu!!
1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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