Actuellement en France vaut mieux être reconnu Névrosé ou Schizophrène qu'aspie au niveau des administrations. En fait pour faire simple, on cherche tellement a mettre les gens dans des cases que faut :Etienne a écrit :Y'a aussi les classes prépas,les écoles d'ingénieurs,tous les établissements sans exception.Benoît : tu poses bien la question. Si les diplômes pouvaient être acquis sans compétences sociales, l'université n'aurait pas beaucoup besoin de se poser la question de l'adaptation.
Ces quelques lignes sur 120 pages montrent bien qu'il y a encore fort à faire dans l'université.
Non mais l'adaptation est une chose dans les études,c'est aussi important en stages.Me faites pas croire,qu'on va passer toute sa vie professionnelle a lutter contre soi même parce que celui qui nous a embauché n'a pas envie de se rendre compte de nos difficultés et ne tolère pas nos manifestations sensorielles(hyper acouisie, intolérance aux bruits,kynesthesie,ect....).Sinon faut nous filler des doses massives d'endorphine et de prosac,comme ça on aura tellement la consistance d'un légume qu'on sera devenu amnesyque.
Ah bon? Et c'est quel université? Tient j'aimerais bien voir ce que l'unef et les jeunes socialistes en pensent de ça...C'est rien de le dire, on m'avait rapporté un cas récent (étudiant dont on convoque les parents pour les encourager à le changer de cursus dans la semaine après réception de l'information sur son handicap).
Quoique j'ai la réponse :"on ne gère pas les cas particuliers,c'est pas notre boulot.T'as qu'a créer ton association et résoudre le problème"
De la part de ceux qu'on va élire.Socialistes handiphobes ou socialistes?
-présenter une maladie psy* a l'administration en général.
-se faire reconnaître aspie auprès d'un organisme de santé mais surtout pas auprès de l'administration (hôpitaux, médecins, etc ...) quand c'est possible, et surtout si le terrain est propice. N'allez pas dire a un médecin urgentiste que vous êtes autiste, vous auriez systématiquement un cachet de neuro, anxio, antidépresseur, voir carrément la dose de valium pour assommer un mammouth a votre prise en charge. Essayer de toujours vous faire accompagner par un proche au courant dans ces cas là qui pourra expliquer la situation, sans aborder le sujet (une sorte d’interprète neurotypique pour vous, avoir une carte "qui contacter en cas d'urgence" sur vous).
-former (je ne parle même plus d'informer mais bien de former) votre médecin traitant a l'autisme, et vos spécificités, voir en trouver un compatible et/où réceptif a la "cause" autisme.
-Malheureusement éviter de parler d'Autisme a votre employeur, mais seulement si possible de faire valoir une RQTH. L'aspect "finance" est malheureusement là une chose qui prévaut pour l'employeur, et encore une fois malheureusement, tout les aspie/autistes ne sont égaux devant ça. Autant pour certains ça pourra être "simple" (travaux de bureau, environnement connu, contact avec publique/client ---, dépersonnalisation du contact, isolement aisé), autant pour d'autre ... Je passe les détails, même en précisant qu'ils ne seraient pas exhaustifs j'aborderai même pas 1% des problèmes tellement chaque cas est différent. Encore une fois, pour certains mieux vaut peut être aborder le sujet sur le plan d'une maladie psy*, que de l'Autisme.
-Parler de rien a votre banquier/assureur. Ou du moins, en parler le moins possible : vous n'êtes pas un risque, juste autiste.
C'est un peu là tout le problème en France : on préfère quelqu'un qui a un handicap soignable (maladie, problème fonctionnel -dans le sens médecine-, handicap suite a un traumatisme, parce que dans tout ces cas là, la personne pourra être "soignée" -et d'autres cas soignable bien-sur-) que quelqu'un qui est dans un état de fait inamovible. Parce que dans le dernier cas, on sait pertinemment que la personne ne s'adaptera jamais, ne pourra pas être "soignée". Alors on sélectionne par différents biais (législatif en faisant sortir les gens des cadres, en ne comprenant pas "involontairement" le problème au niveau sociétal etc ...), et quand on sélectionne ... J'en parle pas, ça frôlerai dangereusement le godwin.
Je tiens a préciser que ces quelques phrases ne sont absolument pas représentatives du fond et de la forme de ma pensée, juste un indicateur, puisque ici je prend des raccourcis, tellement la touffe concernant ce sujet dans ma tête est immense, faudrait que je fasse un schéma mais ça serait illisible xD
(je ne suivrai pas!)
