Ben là j’espère bien. Ne pas comprendre le second degré et m'affubler de noms d'oiseaux je n'aime pas ça.chawacee a écrit : 'tention, ça peut être mal pris quand même.
Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Ça c'est nettement plus intéressant. Et je suis entièrement d'accord avec toi. C'est pour cela que je recherchais les "astuces" que vous pouvez utiliser.BubuLeChercheur a écrit :...
J'essayais juste de dire que pour moi faire gage d’honnêteté ne m'a jamais apporter grand chose et que donc je m'enfermais dans le mutisme; mais que même ça m'était défavorable.
J'apprécie l'humour et suis même capable de second degré (si si !).
Mais je ne vois pas l'intérêt de tout associer à la rubrique "pipi-caca". Je trouve que cette habitude laisse un parfum nauséabond et colore peu poétiquement toutes tes interventions.
Je veux bien qu'on "rigole de tout" mais encore faut-il que ce soit drôle... ou utile... ou intéressant. En l'occurence, explique moi en quoi dire à mon agent immobilier "J'ai la flegme, j'ai pas envie. De toute façon, vous me faites chier et je vous emmerde copieux" sert mes intérêts ?BubuLeChercheur a écrit :Un judicieux conseil :
L'astuce pour s'en sortir, c'est dire : "J'ai la flegme, j'ai pas envie. De toute façon, vous me faites chier et je vous emmerde copieux"
J’espère élever le débat.
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
C'est peut-être plus judicieux à tes yeux mais moi le pipi et le caca j'aime bien. Fécalement parlant.Astragale a écrit :Ça c'est nettement plus intéressant. Et je suis entièrement d'accord avec toi. C'est pour cela que je recherchais les "astuces" que vous pouvez utiliser.BubuLeChercheur a écrit :...
J'essayais juste de dire que pour moi faire gage d’honnêteté ne m'a jamais apporter grand chose et que donc je m'enfermais dans le mutisme; mais que même ça m'était défavorable.
J'apprécie l'humour et suis même capable de second degré (si si !).
Mais je ne vois pas l'intérêt de tout associer à la rubrique "pipi-caca". Je trouve que cette habitude laisse un parfum nauséabond et colore peu poétiquement toutes tes interventions.
Je veux bien qu'on "rigole de tout" mais encore faut-il que ce soit drôle... ou utile... ou intéressant. En l'occurence, explique moi en quoi dire à mon agent immobilier "J'ai la flegme, j'ai pas envie. De toute façon, vous me faites chier et je vous emmerde copieux" sert mes intérêts ?BubuLeChercheur a écrit :Un judicieux conseil :
L'astuce pour s'en sortir, c'est dire : "J'ai la flegme, j'ai pas envie. De toute façon, vous me faites chier et je vous emmerde copieux"
J’espère élever le débat.
@Astragale : Désolé je comprends que mes interventions ne te soient d'aucune utilité
Mais qu'est-ce qui est utile ? Répondez-moi !!
Beaucoup de choses dites inutiles sont les fondements/axiomes de nos sciences modernes !
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Il faut peut-être changer d'agent immobilier A moins qu'il soit lui même anal, ou géopoliquement fécalement anal bien sûr.Je veux bien qu'on "rigole de tout" mais encore faut-il que ce soit drôle... ou utile... ou intéressant. En l'occurence, explique moi en quoi dire à mon agent immobilier "J'ai la flegme, j'ai pas envie. De toute façon, vous me faites chier et je vous emmerde copieux" sert mes intérêts ?
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
En effet, bien que n'étant pas fécaliste j'y avais aussi songé.BubuLeChercheur a écrit :Il faut peut-être changer d'agent immobilier
Ah ah Bubu, tu es à moitié fou. Mais gentil. J'aime les gens-gentils.BubuLeChercheur a écrit : C'est peut-être plus judicieux à tes yeux mais moi le pipi et le caca j'aime bien. Fécalement parlant.
@Astragale : Désolé je comprends que mes interventions ne te soient d'aucune utilité
Mais qu'est-ce qui est utile ? Répondez-moi !!
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L'utilité de ce forum vise à aider des agités du bulbe (comme nous), à mieux vivre et à échanger. L'utilité de ma question était de tenter de trouver des solutions efficaces pour sortir de l'ornière (sociale) sans trop de dégâts. Et l'utilité de cet agent immobilier était qu'il avait en exclusivité le seul bien qui correspondait EXACTEMENT à ma recherche.
Modifié en dernier par Astragale le mardi 12 novembre 2013 à 15:39, modifié 1 fois.
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Quoi ?? Tu n'es pas fécaliste ?? Je ne te connais donc pas !!!
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Vraiment désolée.BubuLeChercheur a écrit :Sujet du message: Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ? Répondre en citant le message
Quoi ?? Tu n'es pas fécaliste ?? Je ne te connais donc pas !!!
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
@bidouille : l'affaire est close depuis un certain temps et je n'ai pas eu à le rencontrer. Mais ma question était d'ordre général, l'exemple de l'agent immobilier n'a été cité qu'à des fins d'illustration.[/quote]
En général , ne te fatigue pas a te justifier, t'as le droit de pas vouloir, de pas avoir envie... Et si la personne insiste tu lui dit qu'elle est lourde, que tu as dis que t'avais pas envie, et si elle continue ben en effet tu t'en va.
Exemple:
un collegue: he ce soir on va se faire un restau avec les collegues, tu viens?
toi: non j'ai pas envie
collegue: Allez viens ca va être simpa
toi : c'est bon t'es lourd avec ta soirée j'ai pas envie
Si il insiste ben tu t'en vas ou tu arretes de repondre, ou encore tu lui repond par des regard de lassitude, il va finir par arreter. Avec un peu de chance il t'invitera plus.
Si tu commence a chercher des justifications et des excuses, l'autre va chercher des arguments contre tes excuses et justifications et t'es parti pour une discussion sans fin.
En général , ne te fatigue pas a te justifier, t'as le droit de pas vouloir, de pas avoir envie... Et si la personne insiste tu lui dit qu'elle est lourde, que tu as dis que t'avais pas envie, et si elle continue ben en effet tu t'en va.
Exemple:
un collegue: he ce soir on va se faire un restau avec les collegues, tu viens?
toi: non j'ai pas envie
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Si il insiste ben tu t'en vas ou tu arretes de repondre, ou encore tu lui repond par des regard de lassitude, il va finir par arreter. Avec un peu de chance il t'invitera plus.
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Dans cet exemple, c'est la réponse "non, j'ai pas envie" qui provoque la suite de la discussion. Si c'est une question d'envie, alors il peut te motiver. En plus, ça sous-entend, pour la plupart des gens, que leur compagnie ne te plait pas.
"Non, pas ce soir" est un peu plus acceptable, et ça laisse une légère ouverture, ça laisse entendre que ce serait possible une autre fois, donc c'est perçu de manière plus positive. Comme en plus ça ne donne pas la raison du refus, ça laisse moins d'accroche à la personne en face : elle ne sait pas si tu ne veux pas ou ne peux pas, ni si c'est négociable.
(ça reste insuffisant tout de même)
"Non, pas ce soir" est un peu plus acceptable, et ça laisse une légère ouverture, ça laisse entendre que ce serait possible une autre fois, donc c'est perçu de manière plus positive. Comme en plus ça ne donne pas la raison du refus, ça laisse moins d'accroche à la personne en face : elle ne sait pas si tu ne veux pas ou ne peux pas, ni si c'est négociable.
(ça reste insuffisant tout de même)
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Ou non, je ne peux peux pas à la place de je ne veux pas (ou je ne sais pas si on est belge ). Et si on demande pourquoi, réponse, c'est personnel, ça ne te regarde pas.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Oui mais quid de la situation où tu ne PEUX PAS t'en aller ?bidouille a écrit :En général , ne te fatigue pas a te justifier, t'as le droit de pas vouloir, de pas avoir envie... Et si la personne insiste tu lui dit qu'elle est lourde, que tu as dis que t'avais pas envie, et si elle continue ben en effet tu t'en va.
Tout à fait et c'est ce qui arrive à chaque fois avec les personnes type "commercial-aux-dents-qui-rayent-le-parquet".bidouille a écrit :Si tu commence a chercher des justifications et des excuses, l'autre va chercher des arguments contre tes excuses et justifications et t'es parti pour une discussion sans fin.
Pourquoi cela reste t-il insuffisant ?Disturbed a écrit :Dans cet exemple, c'est la réponse "non, j'ai pas envie" qui provoque la suite de la discussion. Si c'est une question d'envie, alors il peut te motiver. En plus, ça sous-entend, pour la plupart des gens, que leur compagnie ne te plait pas.
"Non, pas ce soir" est un peu plus acceptable, et ça laisse une légère ouverture, ça laisse entendre que ce serait possible une autre fois, donc c'est perçu de manière plus positive. Comme en plus ça ne donne pas la raison du refus, ça laisse moins d'accroche à la personne en face : elle ne sait pas si tu ne veux pas ou ne peux pas, ni si c'est négociable.
(ça reste insuffisant tout de même)
J'ai eu une discussion très intéressante avec mon conjoint hier soir à ce sujet. Nous avons repris un entretien que j'ai eu avec mon banquier. Il m'a refait le dialogue dans une version "socialement acceptable". Il m'explique qu'une grande partie du dialogue est basé sur des implicites et des sous-entendus. A 44 ans je découvre cet aspect de la communication dont j'ignorais totalement l'existence.
Il me faut réfléchir pour percevoir les sous-entendus habilement placés et je vois bien que je suis totalement incapable de faire ça, surtout dans une situation délicate et surtout avec la personne en face. En fait je comprends autre chose, excatement comme si j'étais à l'étranger dans un pays dont je maitrise mal la langue.
Pour moi les choses sont vraies ou fausses, elles sont noires ou blanches et je n'arrive même pas à comprendre l'intérêt de cette façon alambiquée de faire. Je perçois cela comme ni franc ni utile.
Mon mari pense qu'avec de l'entrainement j'y arriverai mais je vois bien qu'à chaque nouvelle situation je suis complètement perdue, surtout si la personne en face de moi fait de drôles de têtes... D'après lui mes problèmes viennent de ce que les gens me prennent pour une manipulatrice de haute volée parce mon intelligence ne colle pas avec la simplicité (totalement abrupte) de ma communication. Grâce à ses explications je comprends mieux les problèmes que j'ai avec ce type de personne mais je désespère un peu.
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Je dis "Non, merci c'est gentil. " avec la tête qui va bien (gentille et décidée). S'il y a minisigne d'insistance et que c'est effectivement possible que cela arrive un jour "La prochaine fois..."un collegue: he ce soir on va se faire un restau avec les collegues, tu viens?
toi: non j'ai pas envie
collegue: Allez viens ca va être simpa
Au pire "désolée c'est pas mon truc //j'ai déjà quelque chose de prévu // Je me sens mal au restaurant quand il y a trop de bruits, on ne profite pas" etc.
C'est très intéressant Astragale ce que tu dis, faudrait que je me trouve quelqu'un pour m'expliquer aussi (si pas pour le faire, au moins pour le voir...)
Je me souviens de témoins de Jéhovah qui m'ont embarqué dans une discussion de 15 minutes. je leur avait dit que cela m'intéressait pas, ils m'ont répondu pourquoi ? (argh)
moi : "Parceque je n'aurais de toute façon jamais la réponse de mon vivant" (c'est suffisamment définitif comme raison non ?)
Le jeune apprenti tout fier regard en coin sur le plus vieux pour confirmation : "Une agnostique !"
Le vieux : "Justement dans notre brochure il y a un article très intéressant sur les fossiles cela devrait vous intéresser" et vazy que je te le montre et blabla sur l'évolution. Bon finalement j'ai discuté avec eux après le premier énervement passé. Aux concours d'arguments je suis imbattable et j'aime bien ça J'ai du finir par un "je lirais votre brochure" Le jeune a dit "merci beaucoup", il a eu l'air d'apprécier la discussion.
Maintenant d'abord je n'ouvre plus, de 2 je dirais "ça m'intéresse pas c'est tout, bonne journée" sourire (c'est bon ?)
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
S'il n'est pas possible de devenir l'opposé de ce que tu es, tu peux tout de même apprendre à communiquer d'un manière qui soit un peu mieux acceptée.Astragale a écrit :Mon mari pense qu'avec de l'entrainement j'y arriverai mais je vois bien qu'à chaque nouvelle situation je suis complètement perdue, surtout si la personne en face de moi fait de drôles de têtes... D'après lui mes problèmes viennent de ce que les gens me prennent pour une manipulatrice de haute volée parce mon intelligence ne colle pas avec la simplicité (totalement abrupte) de ma communication. Grâce à ses explications je comprends mieux les problèmes que j'ai avec ce type de personne mais je désespère un peu.
Je suis de l'avis de ton mari à ton sujet, parce que le mien m'a fait faire des progrès énormes. Pas forcément dans la compréhension du fonctionnement des gens, mais au moins dans la manière dont je dois parler. Eviter le côté abrupt dont tu parles.
Je crois qu'il y a des gens qui pourraient quand-même chercher à comprendre le motif du refus. C'est insuffisant parce que je ne suis pas sûre de moi, en fait, et encore moins de comment fonctionnent les gens.Astragale a écrit :Pourquoi cela reste t-il insuffisant ?Disturbed a écrit :Dans cet exemple, c'est la réponse "non, j'ai pas envie" qui provoque la suite de la discussion. Si c'est une question d'envie, alors il peut te motiver. En plus, ça sous-entend, pour la plupart des gens, que leur compagnie ne te plait pas.
"Non, pas ce soir" est un peu plus acceptable, et ça laisse une légère ouverture, ça laisse entendre que ce serait possible une autre fois, donc c'est perçu de manière plus positive. Comme en plus ça ne donne pas la raison du refus, ça laisse moins d'accroche à la personne en face : elle ne sait pas si tu ne veux pas ou ne peux pas, ni si c'est négociable.
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Je ne sais pas si c'est comme ça ou non pour toi ou pour d'autres membres du forum, mais j'ai plus de facilité à percevoir les choses lorsque je ne suis pas impliquée dans la conversation. Par exemple, lorsque j'assiste à une conversation qui se déroule entre d'autres personnes. Alors je "vois" mieux, je vois plus clair (et perçois même des choses que les autres ne voient pas). Là où j'éprouve le plus de difficultés, c'est lorsque je suis impliquée dans la conversation, alors là, je perds mes moyens, j'ai beaucoup de mal à voir ou à percevoir ce qui n'est pas exprimé clairement (et ne sais pas y répondre). Souvent, je me rends compte de certaines choses après coup, quelques heures, jours ou semaines plus tard... (ce qui n'est franchement pas utile...)Astragale a écrit :Il me faut réfléchir pour percevoir les sous-entendus habilement placés et je vois bien que je suis totalement incapable de faire ça, surtout dans une situation délicate et surtout avec la personne en face. En fait je comprends autre chose, excatement comme si j'étais à l'étranger dans un pays dont je maitrise mal la langue.
Suite à des expériences relationnelles difficiles, j'ai finit par développer des genres d'obsessions (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça). C'est-à-dire que lorsque je sais que je vais me trouver dans une situation sociale, j'ai le réflexe involontaire de chercher à envisager toutes les réactions possibles (dans les faits, il y a beaucoup trop d'imprévus pour que toutes les éventualités soient envisageables). J'essaie de me baser sur ce que je connais du lieu où je vais me trouver, des personnes que je vais rencontrer. J'essaie aussi de me baser sur des situations similaires passées. Mais c'est un peu comme tu le dis, c'est peine perdue car c'est comme si ça n'était pas transposable d'une fois à l'autre, d'une situation à l'autre, d'une personne à une autre... Il y a toujours des éléments qui diffèrent, des imprévus. Bref, je me sens moi aussi perdue dans ces contextes.Astragale a écrit :[...] je vois bien qu'à chaque nouvelle situation je suis complètement perdue, surtout si la personne en face de moi fait de drôles de têtes...
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Re: Obligations sociales, quelles excuses pour s'en sortir ?
Je fais comme toi pour les invitations (qui se font rares maintenant et c'est tant mieux !).Cailla a écrit :Je dis "Non, merci c'est gentil. " avec la tête qui va bien (gentille et décidée). S'il y a minisigne d'insistance et que c'est effectivement possible que cela arrive un jour "La prochaine fois..."un collegue: he ce soir on va se faire un restau avec les collegues, tu viens?
toi: non j'ai pas envie
collegue: Allez viens ca va être simpa
Au pire "désolée c'est pas mon truc //j'ai déjà quelque chose de prévu // Je me sens mal au restaurant quand il y a trop de bruits, on ne profite pas" etc.
En fait j'ai demandé à mon mari de m'expliquer comment les gens me perçoivent et de m'aider à décrypter leur comportement. Je n'ignore pas que les gens qui ne me connaissent pas me trouvent hautaine, snob, distante, dure, trop cash car ce sont des mots que j'ai souvent entendus et avec stupéfaction quand j'étais plus jeune. Mais je voulais savoir ce qu'un banquier pense de moi quand il ne me répond plus. Finalement il m'a refait un entretien vécu récemment tel que les gens "normaux" le vivent. C'est effectivement très intéressant mais cela m'a montré à quel point ma conception des choses est différente et à quel point je suis handicapée avec la plupart des gens, car il n'y a pas d'autre mot.Cailla a écrit :C'est très intéressant Astragale ce que tu dis, faudrait que je me trouve quelqu'un pour m'expliquer aussi (si pas pour le faire, au moins pour le voir...)
Ah ah c'est tout à fait le genre de situation que je peux connaitre J'adore argumenter et je suis très forte. J'apprécie particulièrement de tomber sur quelqu'un qui joue le jeu et ne se sent pas en danger dans une joute verbale mais c'est très rare.Cailla a écrit :Je me souviens de témoins de Jéhovah qui m'ont embarqué dans une discussion de 15 minutes. je leur avait dit que cela m'intéressait pas, ils m'ont répondu pourquoi ? (argh)
moi : "Parceque je n'aurais de toute façon jamais la réponse de mon vivant" (c'est suffisamment définitif comme raison non ?)
Le jeune apprenti tout fier regard en coin sur le plus vieux pour confirmation : "Une agnostique !"
Le vieux : "Justement dans notre brochure il y a un article très intéressant sur les fossiles cela devrait vous intéresser" et vazy que je te le montre et blabla sur l'évolution. Bon finalement j'ai discuté avec eux après le premier énervement passé. Aux concours d'arguments je suis imbattable et j'aime bien ça J'ai du finir par un "je lirais votre brochure" Le jeune a dit "merci beaucoup", il a eu l'air d'apprécier la discussion.
Maintenant d'abord je n'ouvre plus, de 2 je dirais "ça m'intéresse pas c'est tout, bonne journée" sourire (c'est bon ?)
Oui j'ai appris un peu, disons que j'ai appris à tourner ma langue 7 fois dans ma bouche avant de parler. Mais j'ai fini par ne plus rien dire, par stresser complètement, par être totalement perdue, trop angoissée de dire un truc inapproprié. Bref, un échec total au bout du compte. je crois que le problème est assez insoluble parce qu'il est basé sur le fait que je crois vraiment "bien dire et bien faire" et que je n'en reviens pas quand j'apprends comment mes dires ont été interprétés, comment la scène a été vécue par l'autre. Comment faire ? Dire le contraire de ce qu'on croit bien ? Ca risque de ne pas tomber mieux je pense. Tu y arrives toi ?Disturbed a écrit :S'il n'est pas possible de devenir l'opposé de ce que tu es, tu peux tout de même apprendre à communiquer d'un manière qui soit un peu mieux acceptée.
Je suis de l'avis de ton mari à ton sujet, parce que le mien m'a fait faire des progrès énormes. Pas forcément dans la compréhension du fonctionnement des gens, mais au moins dans la manière dont je dois parler. Eviter le côté abrupt dont tu parles.
Si demain je devais faire le même entretien avec le banquier je serais tout aussi décalée parce que le moindre grain de sable dans le déroulé des événements me fait perdre le fil. J'ai une excellente mémoire mais ce serait de la comédie pure. Je dois bien me rendre à l'évidence : je n'intègre pas réellement les éléments et ne saurais pas rebondir en cas de changement d'attitude de sa part. Je crois que je ne pourrais faire que copier et tout cela me fait complètement perdre mon naturel qui revient au galop, généralement pour mettre des points sur les i !
Aujourd'hui j'opterais plutôt pour l'affirmation de soi. En gros qui m'aime me suive et ceux à qui ça ne plait pas tant pis. J'ai depuis toujours eu quelques (très rares) ami(e)s qui apprécient beaucoup mon côté cash.
Oui, c'est un peu comme ça pour moi aussi, c'est bien pire quand je suis en face et surtout seule interlocutrice (tiens, en le disant il me vient à l'idée que c'est parce que je n'ai pas le temps d'observer...). Généralement, je crois que je ne perçois, dans ce qui n'est pas exprimé clairement, que ce qu'on veut à toux prix cacher et pas du tout les implicites de la communication normale (dont j'ignorais l'existence jusqu'à il y a peu...). J'ai un genre d’œil de lynx pour le côté psycho mais je suis une quiche quand il s'agit de conversations de diners !Idée a écrit :Je ne sais pas si c'est comme ça ou non pour toi ou pour d'autres membres du forum, mais j'ai plus de facilité à percevoir les choses lorsque je ne suis pas impliquée dans la conversation. Par exemple, lorsque j'assiste à une conversation qui se déroule entre d'autres personnes. Alors je "vois" mieux, je vois plus clair (et perçois même des choses que les autres ne voient pas). Là où j'éprouve le plus de difficultés, c'est lorsque je suis impliquée dans la conversation, alors là, je perds mes moyens, j'ai beaucoup de mal à voir ou à percevoir ce qui n'est pas exprimé clairement (et ne sais pas y répondre). Souvent, je me rends compte de certaines choses après coup, quelques heures, jours ou semaines plus tard... (ce qui n'est franchement pas utile...)
Désolée les filles mais ça fait vraiment du bien de voir que je ne suis pas la seule folle furieuse sur terre !!!Astragale a écrit :Suite à des expériences relationnelles difficiles, j'ai finit par développer des genres d'obsessions (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça). C'est-à-dire que lorsque je sais que je vais me trouver dans une situation sociale, j'ai le réflexe involontaire de chercher à envisager toutes les réactions possibles (dans les faits, il y a beaucoup trop d'imprévus pour que toutes les éventualités soient envisageables). J'essaie de me baser sur ce que je connais du lieu où je vais me trouver, des personnes que je vais rencontrer. J'essaie aussi de me baser sur des situations similaires passées. Mais c'est un peu comme tu le dis, c'est peine perdue car c'est comme si ça n'était pas transposable d'une fois à l'autre, d'une situation à l'autre, d'une personne à une autre... Il y a toujours des éléments qui diffèrent, des imprévus. Bref, je me sens moi aussi perdue dans ces contextes.
J'essaye de faire comprendre ça à mon mari qui me conseille de "préparer" les entretiens que c'est totalement impossible pour moi. Je crois que les gens ne saisissent pas à quel point il est nécessaire de se concentrer pour seulement arriver à se maintenir sur le fil du rasoir.
Merci à toutes les trois pour vos interventions judicieuses et... rassurantes !!!