Supermarches et caisses automatiques

[Etienne]

Certains produits de consommation usuelle ne sont pas scandales il faut attendre que quelqu'un te les saissisent.

Et le gain de temps?

Moralité: aller avec une liste de course et boycotter les supermarchés.Marre de financer la misère sociale et l'esclavage dans les culturesvitaliennes.

[malala]

ce qu'il faudrait c'est tout bonnement remettre le statut de caissière en valeur et ne pas les obliger à passer 45 articles à la minute comme chez Aldi ou Liddl par exemple!

Si les caissières arrivent à passer 45 articles à la minute chez Aldi ou Liddl, c'est parce que ces magasins exigent de leurs fournisseurs que le code barre des produits soit présent sur toutes les faces des boites ou des paquets ce qui facilite le travail des caissières (elles ne sont plus obligées de chercher le code barre de chaque produit ; quel que soit le coté sur lequel elle le passe, c'est enregistré tout de suite) C'est plutôt malin, je trouve...

[Djems]

oui mais ça les oblige à tenir un rythme d'enfer et de passer au client suivant à l'instant même où l'on vient de retirer sa carte pour payer (enfin chez moi du moins) et qu'on est toujours en train de ranger...

[La Bluble]

Moi je suis déroutée par ces caisses. Je suis bêtement habituées aux caisses où quelqu'un scanne les achats. Là j'ai un truc de plus à faire et j'ai pas le bon rythme. En plus, les trois fois où on m'a demandé de passer à ces trucs (Décath', LeroyM et Ik** -quelle horreur ce magasin ! j'y retournerai plus jamais) il y a eu un bug ou alors j'ai fait planter la manoeuvre. Donc communication imprévue avec des vendeurs et gros embarras. Je préfère encore le "bonjour merci au revoir" de la caisse habituelle.

[Rose]

oui mais ça les oblige à tenir un rythme d'enfer et de passer au client suivant à l'instant même où l'on vient de retirer sa carte pour payer (enfin chez moi du moins) et qu'on est toujours en train de ranger...

Je prends le temps de ranger dans chaque sac mes emplettes avant de payer, de sorte que la caissière ne puisse commencer un autre compte. Avant cela, je me retrouvais en nage et en panique parce que les choses du suivant arrivaient à un rythme d'enfer dans mes affaires à moi. Maintenant, c'est comme ça, et plus la population s'impatiente derrière plus je me calme, chaque chose dans son sac, et avec le sourire! Je veux bien soutenir une grève des caissières surmenées, mais pas être pénalisée moi-même. Le client est roi! (enfin, il paraît)

[Djems]

ah oui c'est pas con ça
Dorénavant je paierai qu'une fois tout mis en sac

[freeshost]

Je préfère les personnes.

1. Elles sont plus capables de s'adapter aux machines.
2. Elles disent bonjour, parfois pas, et toujours sur des tons différents.
3. Les machines créent du chômage.
4. Elles nous font dépendre de plus en plus de l'électricité.
5. Quand il n'y avait pas ces machines, on calculait de tête, et on consommait moins de papier et d'encre.

Cela dit, je fréquente de moins en moins les magasins, notamment en ce qui concerne l'alimentation. Je passe plus de temps sur les marchés locaux. J'essaie d'acheter en vrac et sans emballage, histoire de réduire le gaspillage (emballage, aliments non consommés, etc.).

[Vanaheim]

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[Tugdual]

Je prends le temps de ranger dans chaque sac mes emplettes avant de payer, de sorte que la caissière ne puisse commencer un autre compte. [...]

J'ai toujours fait ça aussi.
Cela me paraît tout simplement logique ...

Ceci ne m'empêche pas de speeder
pour ranger mes affaires, d'une part
pour ne pas faire attendre inutilement
les personnes suivantes, et d'autre part
parce que je suis pressé de sortir !

[...] Je passe plus de temps sur les marchés locaux. [...]

Ça je n'arrive pas, il y a trop de monde,
trop de bruits, trop de files d'attente ...

[Jean]

L'humanité évolue, les gens peuvent devenir plus éduqués et instruits grâce à un accès à l'information illimité qui aurait fait rêver n'importe quelle autre génération, malheureusement le nihilisme, la fainéantise et surtout l'hédonisme sont les mots d'ordre de notre époque, les jeux vidéos sont un des commerces qui marche le mieux, la pornographie est un des domaines qui génère le plus de trafic.

Je ne vois pas en quoi l'hédonisme est critiquable.

[Vanaheim]

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[freeshost]

Pour ma part, c'est le caractère obligatoire de la monnaie que je remets en question.

Faire de la monnaie une obligation institutionnelle, c'est faire de l'inactivité un mal, un bouc émissaire. C'est obliger les personnes à "travailler" pour quelque chose qui n'a pas de sens en soi, la monnaie. C'est donner trop de rôles, de pouvoir, à la monnaie, au point qu'elle devient la priorité, qu'on s'en soucie plus que du reste. Faire de la monnaie, c'est faire des personnes qui ne travaillent pas des "pauvres", c'est créer de la misère sociale.

En plus, pour gagner de la monnaie, on est obligé de faire payer d'autres, que ce soit par le chiffre d'affaire ou par les taxes. On incite ces autres à "gagner" de la monnaie, par les mêmes moyens que nous. Ça ressemble affreusement à une vente pyramidale. Inciter les autres personnes à consommer pour que nous puissions gagner de la monnaie.

[Vanaheim]

Je suis parfaitement d'accord avec toi freeshost, j'ai une vidéo intéressante sur le sujet : http://www.youtube.com/watch?v=WKBj8rtiL6Q

[Benoit]

La monnaie n'est qu'un outil, elle n'est responsable ni de certaines formes de capitalisme, ni de la pauvreté, ni du chômage.
Elle est encore moins responsable de la volonté des gens à accumuler, qui existait tout autant dans les sociétés basées sur le troc.
Au contraire, la monnaie est historiquement un outil très précieux pour favoriser les échanges entre des groupes qui sinon auraient été contraintes à l'autarcie. Et l'autarcie ...

J'avais envie de citer la NRA mais je vais m'abstenir.

Pour (tenter) de raccrocher les wagons du sujet, ce ne sont pas non plus les caisses automatiques qui sont responsables de la dégradation des conditions de travail des hôtes(ses) de caisse.

[freeshost]

Vanaheim,

Oui, j'ai déjà vu quelques conférence d'Étienne Chouard. Son avis est pertinent. Heureusement, ce n'est pas le seul.

Benoit,

Oui, j'ai aussi réfléchi à ce qu'était la monnaie. Au début, je crachais directement sur elle. Après diverses réflexions, je me suis rendu compte que la monnaie n'était qu'une récompense banalisée, régulière, qui évitait les aléas, comme si le hasard était le diable, un nouveau bouc émissaire. Cette réflexion m'a entre autres amené à prendre mes distances avec les recherches de quelque chose de définitif. C'est la recherche de quelque chose de définitif ou d'universel qui fait entrevoir le hasard (forme d'incertitude entre autres) comme un mal (l'axe du mal). Je reprends pour exemples les récompenses et punitions banalisées, qui perdent de leur effet à force d'être répétée. Comme on dit, les plaisanteries les meilleures sont les plus courtes. Les bactéries s'adaptent sans cesse aux antibiotiques, sans vouloir faire des antibiotiques et des vaccins des boucs émissaires, ce qui serait une autre forme de déterminisme aveugle.