Ocytocine, la molécule du "bonheur"
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Effects of a 10-day oxytocin trial in older adults on health and well-being.
Barraza, Jorge A.; Grewal, Naomi S.; Ropacki, Susan; Perez, Pamela; Gonzalez, Anthony; Zak, Paul J.
Experimental and Clinical Psychopharmacology, Vol 21(2), Apr 2013, 85-92. doi: 10.1037/a0031581
Effets d'un essai d'ocytocine de 10 jours chez des adultes âgés sur la santé et le bien-être
Selon le résumé, des études cliniques ont utilisé l'administration intranasale d'ocytocine OT pour traiter les symptômes liés à un certain nombre de troubles psychiatriques, dont l'autisme, la schizophrénie et la dépression. La plupart de ces recherches, cependant, ont été basées sur des traitements à dose unique chez des jeunes adultes. Cette étude a examiné l'impact sur la santé et le bien-être psychologique d'une administration de 10 jours d'ocytocine dans une population de personnes âgées. Des adultes plus âgés logés dans une résidence (Nombre = 41, âge moyen de 80 ans) ont été inclus dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo. Les participants ont reçu 40 UI par voie intranasale ou un placebo pendant 10 jours consécutifs. Pas de changements d'humeur ou des états cardiovasculaires ont été observés dans la période de 10 jours. Des mesures répétées ont montré que la tendance à la gratitude s'est améliorée pour les participants , alors que celle-ci diminuait chez les placebos au cours des 10 jours (p = .015). Ceux avec ocytocine n'ont pas fait état d'un déclin des fonctions physiques au fil du temps comme cela a été observé dans la condition placebo (p = .05), et ont également signalé moins de fatigue par rapport aux témoins (p = .03). Aucun événement indésirable significatif n'a été rapporté, tout au long de l'étude, ce qui indique que l'ocytocine peut être utilisée en toute sécurité avec les personnes âgées.
Barraza, Jorge A.; Grewal, Naomi S.; Ropacki, Susan; Perez, Pamela; Gonzalez, Anthony; Zak, Paul J.
Experimental and Clinical Psychopharmacology, Vol 21(2), Apr 2013, 85-92. doi: 10.1037/a0031581
Effets d'un essai d'ocytocine de 10 jours chez des adultes âgés sur la santé et le bien-être
Selon le résumé, des études cliniques ont utilisé l'administration intranasale d'ocytocine OT pour traiter les symptômes liés à un certain nombre de troubles psychiatriques, dont l'autisme, la schizophrénie et la dépression. La plupart de ces recherches, cependant, ont été basées sur des traitements à dose unique chez des jeunes adultes. Cette étude a examiné l'impact sur la santé et le bien-être psychologique d'une administration de 10 jours d'ocytocine dans une population de personnes âgées. Des adultes plus âgés logés dans une résidence (Nombre = 41, âge moyen de 80 ans) ont été inclus dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo. Les participants ont reçu 40 UI par voie intranasale ou un placebo pendant 10 jours consécutifs. Pas de changements d'humeur ou des états cardiovasculaires ont été observés dans la période de 10 jours. Des mesures répétées ont montré que la tendance à la gratitude s'est améliorée pour les participants , alors que celle-ci diminuait chez les placebos au cours des 10 jours (p = .015). Ceux avec ocytocine n'ont pas fait état d'un déclin des fonctions physiques au fil du temps comme cela a été observé dans la condition placebo (p = .05), et ont également signalé moins de fatigue par rapport aux témoins (p = .03). Aucun événement indésirable significatif n'a été rapporté, tout au long de l'étude, ce qui indique que l'ocytocine peut être utilisée en toute sécurité avec les personnes âgées.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Quelqu'un saurait ce que veut dire "tendance à la gratitude" ? Tendance à remercier (les aide-soignants par exemple) ?
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
C'est comme cela que j'ai compris et traduit "dispositional gratitude" : si quelqu'un a une autre idée ...
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
AUTISME: Pourquoi l’ocytocine reste un traitement prometteur
Nature
http://www.santelog.com/news/neurologie ... irelasuite
Cette étude de la New York University décrit le rôle de l'ocytocine appelée hormone de l'amour dans le fonctionnement du cerveau. Les conclusions, publiées dans l’édition du 4 août de la revue Nature, viennent confirmer que cette hormone, produite naturellement dans le cerveau et dans tout le corps, peut contribuer à améliorer la fonction cérébrale dans les zones qui traitent la communication sociale chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA).
En cas d’arrivée simultanée d’une multitude d’informations, nos cellules nerveuses du cerveau doivent être capables de séparer les messages importants du bruit de fond. L’ocytocine apparaît comme un élément clé de ce processus, révèlent ces chercheurs du NYU Langone Medical Center, et, par conséquent comme une clé du lien social et parental rompu dans le TSA. Car selon la recherche, l'ocytocine, agit comme une neurohormone dans le cerveau, et non seulement permet de réduire le bruit de fond, mais aussi d’augmenter la puissance des signaux signifiants. Des résultats pertinents aussi pour confirmer son rôle possible dans l'autisme.
Le double effet de l’ocytocine sur l’analyse de l'information dans le cerveau : Le Pr Richard W. Tsien, professeur de neurosciences explique que l’ocytocine apaise l'activité de fond et augmente l'activité des circuits cérébraux concernés par l’analyse des informations. Les enfants et les adultes atteints d'autisme ont des difficultés à reconnaître les émotions des autres et sont facilement distraits par des éléments extérieurs. De précédentes études avaient montré que les enfants atteints d'autisme ont des niveaux d'ocytocine faibles liés à des mutations dans le gène du récepteur de l'ocytocine. L'étude actuelle, en identifiant les interneurones inhibiteurs responsables des effets de l'ocytocine, montre le rôle essentiel de l’ocytocine dans l'hippocampe, une région du cerveau impliquée dans la mémoire et la cognition. L'hormone va stimuler les cellules nerveuses et favoriser la libération de ce neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, GABA. GABA amortit l'activité des cellules nerveuses excitatrices ou cellules pyramidales mais l'activation continuelle des neurones inhibiteurs pour réduire le bruit de fond, provoque aussi la libération de GABA.
Les chercheurs n’expliquent pas encore comment le manque de signalisation de l’ocytocine est impliqué dans les troubles du spectre autistique mais confirment que l’ocytocine pourrait améliorer les circuits du cerveau en jeu, en augmentant les signaux utiles tout en calmant le bruit de fond.
Source: Nature doi:10.1038/nature12330 online 04 August 2013 Oxytocin enhances hippocampal spike transmission by modulating fast-spiking interneurons
Nature
http://www.santelog.com/news/neurologie ... irelasuite
Cette étude de la New York University décrit le rôle de l'ocytocine appelée hormone de l'amour dans le fonctionnement du cerveau. Les conclusions, publiées dans l’édition du 4 août de la revue Nature, viennent confirmer que cette hormone, produite naturellement dans le cerveau et dans tout le corps, peut contribuer à améliorer la fonction cérébrale dans les zones qui traitent la communication sociale chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA).
En cas d’arrivée simultanée d’une multitude d’informations, nos cellules nerveuses du cerveau doivent être capables de séparer les messages importants du bruit de fond. L’ocytocine apparaît comme un élément clé de ce processus, révèlent ces chercheurs du NYU Langone Medical Center, et, par conséquent comme une clé du lien social et parental rompu dans le TSA. Car selon la recherche, l'ocytocine, agit comme une neurohormone dans le cerveau, et non seulement permet de réduire le bruit de fond, mais aussi d’augmenter la puissance des signaux signifiants. Des résultats pertinents aussi pour confirmer son rôle possible dans l'autisme.
Le double effet de l’ocytocine sur l’analyse de l'information dans le cerveau : Le Pr Richard W. Tsien, professeur de neurosciences explique que l’ocytocine apaise l'activité de fond et augmente l'activité des circuits cérébraux concernés par l’analyse des informations. Les enfants et les adultes atteints d'autisme ont des difficultés à reconnaître les émotions des autres et sont facilement distraits par des éléments extérieurs. De précédentes études avaient montré que les enfants atteints d'autisme ont des niveaux d'ocytocine faibles liés à des mutations dans le gène du récepteur de l'ocytocine. L'étude actuelle, en identifiant les interneurones inhibiteurs responsables des effets de l'ocytocine, montre le rôle essentiel de l’ocytocine dans l'hippocampe, une région du cerveau impliquée dans la mémoire et la cognition. L'hormone va stimuler les cellules nerveuses et favoriser la libération de ce neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central, GABA. GABA amortit l'activité des cellules nerveuses excitatrices ou cellules pyramidales mais l'activation continuelle des neurones inhibiteurs pour réduire le bruit de fond, provoque aussi la libération de GABA.
Les chercheurs n’expliquent pas encore comment le manque de signalisation de l’ocytocine est impliqué dans les troubles du spectre autistique mais confirment que l’ocytocine pourrait améliorer les circuits du cerveau en jeu, en augmentant les signaux utiles tout en calmant le bruit de fond.
Source: Nature doi:10.1038/nature12330 online 04 August 2013 Oxytocin enhances hippocampal spike transmission by modulating fast-spiking interneurons
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Quelqu'un ici a-t-il déjà essayé d'en prendre, voire d'en donner à son enfant ?
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
très bonne question ... moi, je ne connais que l'usage en élevage laitier
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Par curiosité, en quoi cela consiste-t-il ?jakesbian a écrit :[...]moi, je ne connais que l'usage en élevage laitier
Autrement, et cela n'a rien à voir,
j'aime beaucoup ton blog ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
on utilise l'ocytocine pour les vaches qui ont leur 1er veau et , soit qui ne veulent pas donner leur lait, soit qui tapent pendant la traite.
- si elles ne veulent pas donner leur lait, le rôle de l'ocytocine est l’inhibition des muscles lisses; au même titre, on peut s'en servir pour faciliter le vêlage.
- si elles sont nerveuses, çà les calme.
"les" rôles de l'ocytocine, naturellement sécrété dans l'organisme, sont les même chez la vache que chez l'homme, que chez tout autre mammifère... soit un rôle de bien-être, de zénitude, comme quand tu caresses ton chat par exemple.
maintenant, la question posée est "l'apport" d'ocytocine:
- l'idée est d'apporter lorsque le corps n'est pas capable d'en sécréter naturellement.
là où mon expérience d'usage en élevage laitier peut répondre à la question:
- l'effet de l'ocytocine apporté est de courte durée: 10 mn
- si l'ocytocine est apporté de façon régulière, le corps ne fait plus l'effort de sécréter, et le sujet devient dépendant; l'astuce est de commencer avec une certaine dose, et de la diminuer à chaque apport.
la question qui reste à poser... et tu l'as posée: "l'effet sur l'être humain... à fortiori sur l'enfant ?"
je pense qu'il ne faut pas diaboliser les inhalateurs d'ocytocine... mais bien apprendre à s'en servir... comme toi, j'aimerais avoir des témoignages.
- si elles ne veulent pas donner leur lait, le rôle de l'ocytocine est l’inhibition des muscles lisses; au même titre, on peut s'en servir pour faciliter le vêlage.
- si elles sont nerveuses, çà les calme.
"les" rôles de l'ocytocine, naturellement sécrété dans l'organisme, sont les même chez la vache que chez l'homme, que chez tout autre mammifère... soit un rôle de bien-être, de zénitude, comme quand tu caresses ton chat par exemple.
maintenant, la question posée est "l'apport" d'ocytocine:
- l'idée est d'apporter lorsque le corps n'est pas capable d'en sécréter naturellement.
là où mon expérience d'usage en élevage laitier peut répondre à la question:
- l'effet de l'ocytocine apporté est de courte durée: 10 mn
- si l'ocytocine est apporté de façon régulière, le corps ne fait plus l'effort de sécréter, et le sujet devient dépendant; l'astuce est de commencer avec une certaine dose, et de la diminuer à chaque apport.
la question qui reste à poser... et tu l'as posée: "l'effet sur l'être humain... à fortiori sur l'enfant ?"
je pense qu'il ne faut pas diaboliser les inhalateurs d'ocytocine... mais bien apprendre à s'en servir... comme toi, j'aimerais avoir des témoignages.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
http://link.springer.com/article/10.100 ... 058#page-1
http://autism.com/ari/newsletter/103/page2.pdf
le lien entre oxytocine et autisme n est pas clair et non elucidé de manière fiable.
il existerait un autisme déficitiaire en oxytocine et un autisme excedentaire en oxytocine.
http://autism.com/ari/newsletter/103/page2.pdf
le lien entre oxytocine et autisme n est pas clair et non elucidé de manière fiable.
il existerait un autisme déficitiaire en oxytocine et un autisme excedentaire en oxytocine.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
faut aussi considerer que ce n est pas dans tous les cas le taux d oxytocine qui détermine la reponse mais qu elle est plafonnée par le nombre de recepteurs à oxytocine. s il n y a pas assez de recepteurs, l apport d'oxytocine sera sans effet, les recepteurs pouvant etre saturés et le reste d oxytocine non fonctionnel. (cas d autisme deficitiaire). la variable clé semble etre le taux d expression du gene du recepteur à oxytocine et non la quantité de médiateur.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Quelles sont tes sources ? J'ai lu une étude qui prouvait que les enfants avec autisme amélioraient leurs compétences sociales avec une utilisation quotidiennes du spray (en plus de l'apprentissage). Et il me semble que des récepteurs peuvent être créés de cette façon.
Modifié en dernier par Sylbao le mercredi 26 février 2014 à 9:16, modifié 1 fois.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
L'ocytocine peut accroître l'hypersensibilité
Agence QMI 22/01/2014 10h28
Lorsqu'elle est prescrite à des personnes souffrant de handicaps sociaux graves, l'ocytocine peut être d'un grand secours. Mais chez un individu en bonne santé, elle peut causer une hypersensibilité aux émotions des autres.
Des chercheurs de l'Université Concordia, à Montréal, ont constaté que si l'ocytocine aide les patients ayant reçu un diagnostic de schizophrénie ou d'autisme à surmonter leur angoisse sociale, elle n'est pas indiquée pour traiter l'anxiété de tous les jours.
«Cette hormone accentue la capacité innée de raisonnement social. Elle entraîne donc une hypersensibilité émotionnelle qui peut se révéler néfaste chez les personnes sans handicap social grave», a expliqué Christopher Cardoso, auteur principal de l'étude.
On pourrait par exemple, lors d'une entrevue d'embauche, interpréter la grimace du recruteur parce que sa chaise est inconfortable, comme une réaction négative par rapport à notre candidature. Ou peut aussi penser qu'un convive à une fête nous fait des avances simplement parce qu'il nous a adressé un sourire poli.
Certains psychologues ont d'abord cru que l'ocytocine pourrait offrir un remède contre l'anxiété éprouvée dans certains contextes sociaux, comme des entrevues d'embauche, et l'ont donnée à leurs patients. Les résultats des recherches de Christopher Cardoso démontrent toutefois qu'il faut revoir la façon dont cette hormone est prescrite.
Agence QMI 22/01/2014 10h28
Lorsqu'elle est prescrite à des personnes souffrant de handicaps sociaux graves, l'ocytocine peut être d'un grand secours. Mais chez un individu en bonne santé, elle peut causer une hypersensibilité aux émotions des autres.
Des chercheurs de l'Université Concordia, à Montréal, ont constaté que si l'ocytocine aide les patients ayant reçu un diagnostic de schizophrénie ou d'autisme à surmonter leur angoisse sociale, elle n'est pas indiquée pour traiter l'anxiété de tous les jours.
«Cette hormone accentue la capacité innée de raisonnement social. Elle entraîne donc une hypersensibilité émotionnelle qui peut se révéler néfaste chez les personnes sans handicap social grave», a expliqué Christopher Cardoso, auteur principal de l'étude.
On pourrait par exemple, lors d'une entrevue d'embauche, interpréter la grimace du recruteur parce que sa chaise est inconfortable, comme une réaction négative par rapport à notre candidature. Ou peut aussi penser qu'un convive à une fête nous fait des avances simplement parce qu'il nous a adressé un sourire poli.
Certains psychologues ont d'abord cru que l'ocytocine pourrait offrir un remède contre l'anxiété éprouvée dans certains contextes sociaux, comme des entrevues d'embauche, et l'ont donnée à leurs patients. Les résultats des recherches de Christopher Cardoso démontrent toutefois qu'il faut revoir la façon dont cette hormone est prescrite.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Je vais partager quelques chose de plus intime mais qui m'a fait tilt. Et plus je lis plus je trouve des liens entre ce que je vis et le SA. J'ai l'impression d'avoir trouvé le liant de ma vie.
Mais peut-être que je délire tellement c'est troublant.
J'ai déjà expliqué dans ma présentation combien je suis touché par les filles. C'est ainsi depuis ... aussi loin que je me souvienne. J'ai deux personnalités : une quand je suis amoureux et une quand je ne suis pas. Si bien que le psychiatre me dit depuis 8 ans, que c'est mon SEUL moteur de vie.
Dans ces phases amoureuses, je suis heureux, sociable, capable de tout, de faire le pitre, d'aller vers les autres, de parler même si c'est sans intérêt, sensible, pleurant devant un film romantique .... Je suis shooté, une impression de ne plus avoir cette armure lourde et inconfortable qui me protège.
Je me sens dans un état totalement à l'inverse de ce que je suis quand je ne suis pas "habité" par ce sentiment. Dans ces moments "sans amour", je suis comme "sec", sans vie et simplement pragmatique et froid, sans envie d'aller vers les autres.
Alors sans le savoir j'ai mis ne place cette stratégie : faire durer ce sentiment amoureux. Déjà au CP, j'étais en "couple" . Puis j'ai pris l'habitude d'être amoureux chaque année d'une fille, et je le gardais pour moi : préférant rêver que d'avoir des râteaux ! Ainsi je maintenais cet état le plus longtemps possible.
Parfois ce fut douloureux, mais dans l'ensemble j'étais heureux comme cela, j'avais des copains, j'allais au café du lycée, j'étais apprécié pour "ma folie" mes pitreries.
Puis vint l'école d'ingé. Là, 7 filles parmi 120 mâle. J'ai réussi a garder un "amour", fille que je voyais 2 fois dans l'année. Mais avec le temps cette source s'est tarie. J'ai tenté de maintenir cet amour sous perfusion : phots, enregistrements .... (Attention, rien de sexuel, au contraire, ma libido est basse dans ces moments là).
Et au fur et à mesure que je perdais ce sentiment, je perdais tout contact avec les autres et toute motivation pour aller vers les autres.
Puis j'ai rencontré ma compagne : la machine est repartie. J'étais bien au boulot pendant 1 an, apprécié. Et je n'ai gardé que quelques contacts professionnels, et tous sont de cette époque.
Je pensais que cette stabilité amoureuse avec ma compagne était un gage de bonheur éternel. Mais come on dit l'amour dur 3 ans. Et c'est le cas pour moi, même moins. Cet amour se transforme en affection ou ... routine. Mais je ne sens plus ce shoot qui me fait "vivre" en société. Et comme je suis loyal, respectueux et que je n'ai pas envie de perdre ma compagne et ni détruire notre projet de vie, j'ai évité toute situation et condition qui aurait pu me faire "tomber amoureux".
Je suis donc redevenu du genre Aspi ou schizoïde.
Il y a 3 ans, sans que je ne fasse attention, j'ai croisé une fille. Alors que je n'ai porté aucune attention sur elle pendant 2 jours, j'ai ressenti un "shoot" puissant, pris par surprise. Il m'a semblé qu'il y avait même une forme de réciprocité. Alors que c'était sans espoir, car elle avait 20 ans de moins et que je ne voulais surtout rien changer à ma vie, j'ai eu une phase de quelques mois où j'ai tout retrouvé : envies d'aller vers les autres, joie de vivre. Ce fut même bénéfique pour toute la famille de me voir si différent, même si je ne pouvais expliquer la raison de ce changement.
Une fois cette période "faste" passée, j'ai demandé à mon psy : existe-il une molécule de l'amour ? Si oui, je prend, car tous vos antidépresseur n'ont jamais eu aucun effet et surtout pas celui-ci.
Alors quand j'ai lu que l'Ocytocine était l'hormone de l'amour, celle qui permet la naissance de l'amour, j'ai repensé à tout cela.
Je partage même si cela peut sembler hors sujet. J'aimerais juste tester pour voir si l'effet est le même .... Mais le plus "simple" serait d'être amoureux, non ? Mais pour cela faudrait-il encore pouvoir sortir et aller à la rencontre des autres, non ? Car je ne fonctionne quasiment qu'au coup de foudre ! Et pour que ça marche, il faut faire du "mailing" ....
Si c'est trop bizarre ou déplacé, je peux supprimer . Mais l'essence de ma vie est l'amour et si je pouvais trouver une essence de synthèse pour le reste de ma vie .... Car en vieillissant cela ne va pas s'arranger !
Mais peut-être que je délire tellement c'est troublant.
J'ai déjà expliqué dans ma présentation combien je suis touché par les filles. C'est ainsi depuis ... aussi loin que je me souvienne. J'ai deux personnalités : une quand je suis amoureux et une quand je ne suis pas. Si bien que le psychiatre me dit depuis 8 ans, que c'est mon SEUL moteur de vie.
Dans ces phases amoureuses, je suis heureux, sociable, capable de tout, de faire le pitre, d'aller vers les autres, de parler même si c'est sans intérêt, sensible, pleurant devant un film romantique .... Je suis shooté, une impression de ne plus avoir cette armure lourde et inconfortable qui me protège.
Je me sens dans un état totalement à l'inverse de ce que je suis quand je ne suis pas "habité" par ce sentiment. Dans ces moments "sans amour", je suis comme "sec", sans vie et simplement pragmatique et froid, sans envie d'aller vers les autres.
Alors sans le savoir j'ai mis ne place cette stratégie : faire durer ce sentiment amoureux. Déjà au CP, j'étais en "couple" . Puis j'ai pris l'habitude d'être amoureux chaque année d'une fille, et je le gardais pour moi : préférant rêver que d'avoir des râteaux ! Ainsi je maintenais cet état le plus longtemps possible.
Parfois ce fut douloureux, mais dans l'ensemble j'étais heureux comme cela, j'avais des copains, j'allais au café du lycée, j'étais apprécié pour "ma folie" mes pitreries.
Puis vint l'école d'ingé. Là, 7 filles parmi 120 mâle. J'ai réussi a garder un "amour", fille que je voyais 2 fois dans l'année. Mais avec le temps cette source s'est tarie. J'ai tenté de maintenir cet amour sous perfusion : phots, enregistrements .... (Attention, rien de sexuel, au contraire, ma libido est basse dans ces moments là).
Et au fur et à mesure que je perdais ce sentiment, je perdais tout contact avec les autres et toute motivation pour aller vers les autres.
Puis j'ai rencontré ma compagne : la machine est repartie. J'étais bien au boulot pendant 1 an, apprécié. Et je n'ai gardé que quelques contacts professionnels, et tous sont de cette époque.
Je pensais que cette stabilité amoureuse avec ma compagne était un gage de bonheur éternel. Mais come on dit l'amour dur 3 ans. Et c'est le cas pour moi, même moins. Cet amour se transforme en affection ou ... routine. Mais je ne sens plus ce shoot qui me fait "vivre" en société. Et comme je suis loyal, respectueux et que je n'ai pas envie de perdre ma compagne et ni détruire notre projet de vie, j'ai évité toute situation et condition qui aurait pu me faire "tomber amoureux".
Je suis donc redevenu du genre Aspi ou schizoïde.
Il y a 3 ans, sans que je ne fasse attention, j'ai croisé une fille. Alors que je n'ai porté aucune attention sur elle pendant 2 jours, j'ai ressenti un "shoot" puissant, pris par surprise. Il m'a semblé qu'il y avait même une forme de réciprocité. Alors que c'était sans espoir, car elle avait 20 ans de moins et que je ne voulais surtout rien changer à ma vie, j'ai eu une phase de quelques mois où j'ai tout retrouvé : envies d'aller vers les autres, joie de vivre. Ce fut même bénéfique pour toute la famille de me voir si différent, même si je ne pouvais expliquer la raison de ce changement.
Une fois cette période "faste" passée, j'ai demandé à mon psy : existe-il une molécule de l'amour ? Si oui, je prend, car tous vos antidépresseur n'ont jamais eu aucun effet et surtout pas celui-ci.
Alors quand j'ai lu que l'Ocytocine était l'hormone de l'amour, celle qui permet la naissance de l'amour, j'ai repensé à tout cela.
Je partage même si cela peut sembler hors sujet. J'aimerais juste tester pour voir si l'effet est le même .... Mais le plus "simple" serait d'être amoureux, non ? Mais pour cela faudrait-il encore pouvoir sortir et aller à la rencontre des autres, non ? Car je ne fonctionne quasiment qu'au coup de foudre ! Et pour que ça marche, il faut faire du "mailing" ....
Si c'est trop bizarre ou déplacé, je peux supprimer . Mais l'essence de ma vie est l'amour et si je pouvais trouver une essence de synthèse pour le reste de ma vie .... Car en vieillissant cela ne va pas s'arranger !
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Non, ce n'est pas hors sujet. Enfin, à mon avis.
Il te reste donc la solution d'obtenri un diagnsotic et d'être ensuite volontaire pour un essai sur l'ocytocine : mais l'effet après le spray nasal se dissipe en 20 mn environ.
Il te reste donc la solution d'obtenri un diagnsotic et d'être ensuite volontaire pour un essai sur l'ocytocine : mais l'effet après le spray nasal se dissipe en 20 mn environ.
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Re: Ocytocine, la molécule du "bonheur"
Oui, et 20mn, c'est juste pour se faire des amis
Et il semble en plus qu'il y ait une forme de dépendance.
Et il semble en plus qu'il y ait une forme de dépendance.