Douter du diagnostic...
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- Prolifique
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Douter du diagnostic...
Bonjour,
J'ai été diagnostiqué asperger le 9 septembre. Mais depuis cette date, je n'accepte pas le diagnostic, et je doute énormément. Je me demande vraiment si cela est justifié, je remets tout en question. J'ai même peur d'avoir inconsciemment orienté le diagnostic. (mais je sais pertinemment que j'ai fait très attention à rester le plus objectif possible, et ne rien orienter dans mes dires durant les rendez vous du diagnostic). Et que le psychiatre qui m'a diagnostiqué ne l'a pas confirmé pour me faire plaisir. Mais rien à faire, je doute toujours fortement.
J'ai la sensation de plutôt le rejeter ce diagnostic. Peut-être est-ce que c'est parce que je ne parviens pas à l'accepter, puis surtout à l'assumer ? Je ne sais pas. Ou bien est-ce parce que je vois les petits détails qui font douter sans cesse ? Je ne sais pas trop à vrai dire.
Est-ce que cela vous arrive aussi de douter de sorte ? Est-ce normal ?
J'ai été diagnostiqué asperger le 9 septembre. Mais depuis cette date, je n'accepte pas le diagnostic, et je doute énormément. Je me demande vraiment si cela est justifié, je remets tout en question. J'ai même peur d'avoir inconsciemment orienté le diagnostic. (mais je sais pertinemment que j'ai fait très attention à rester le plus objectif possible, et ne rien orienter dans mes dires durant les rendez vous du diagnostic). Et que le psychiatre qui m'a diagnostiqué ne l'a pas confirmé pour me faire plaisir. Mais rien à faire, je doute toujours fortement.
J'ai la sensation de plutôt le rejeter ce diagnostic. Peut-être est-ce que c'est parce que je ne parviens pas à l'accepter, puis surtout à l'assumer ? Je ne sais pas. Ou bien est-ce parce que je vois les petits détails qui font douter sans cesse ? Je ne sais pas trop à vrai dire.
Est-ce que cela vous arrive aussi de douter de sorte ? Est-ce normal ?
Aspie.
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Re: Douter du diagnostic...
J'ai du mal à comprendre ce que signifie pour toi "assumer" le diagnostic. J'ai l'impression que tu considères le diagnostic comme plus important qu'il ne l'est.
Le diagnostic ne change rien à qui tu es, et le S.A. n'est qu'une partie de ton identité, qui a certainement contribué à la constituer, mais pas isolément.
Du coup, il n'y a à mon avis rien à assumer sinon ta propre identité, justement.
Et pour répondre à ta question, se questionner sur ce genre de question, c'est humain, à l'époque antique ça a servi à définir la philosophie il me semble.
Le diagnostic ne change rien à qui tu es, et le S.A. n'est qu'une partie de ton identité, qui a certainement contribué à la constituer, mais pas isolément.
Du coup, il n'y a à mon avis rien à assumer sinon ta propre identité, justement.
Et pour répondre à ta question, se questionner sur ce genre de question, c'est humain, à l'époque antique ça a servi à définir la philosophie il me semble.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Douter du diagnostic...
Benoit a écrit :J'ai du mal à comprendre ce que signifie pour toi "assumer" le diagnostic. J'ai l'impression que tu considères le diagnostic comme plus important qu'il ne l'est.
Le diagnostic ne change rien à qui tu es, et le S.A. n'est qu'une partie de ton identité, qui a certainement contribué à la constituer, mais pas isolément.
Du coup, il n'y a à mon avis rien à assumer sinon ta propre identité, justement.
Et pour répondre à ta question, se questionner sur ce genre de question, c'est humain, à l'époque antique ça a servi à définir la philosophie il me semble.
J'aime cette réponse. Je me suis interrogée de la même façon, et j'en étais arrivée à la même conclusion.
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: Douter du diagnostic...
Bonsoir,
Je suis assez d'accord avec les réponses : mon fils est TED mais il n'est pas que ça. En ce moment nous entrons dans la mode ado et il est par bien des aspects dans le droit fil de ses camarades.
Sur d'autres plans, il se construit aussi de façon différente d'une autre personne qui serait atteinte comme lui mais vivrait dans un autre milieu.
Sa vie ne se réduit pas et ne se réduira pas à être TED : je lui ai toujours dit "asperger for ever" C'est comme ça mais ça n'est pas que ça....
Je suis assez d'accord avec les réponses : mon fils est TED mais il n'est pas que ça. En ce moment nous entrons dans la mode ado et il est par bien des aspects dans le droit fil de ses camarades.
Sur d'autres plans, il se construit aussi de façon différente d'une autre personne qui serait atteinte comme lui mais vivrait dans un autre milieu.
Sa vie ne se réduit pas et ne se réduira pas à être TED : je lui ai toujours dit "asperger for ever" C'est comme ça mais ça n'est pas que ça....
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Re: Douter du diagnostic...
Je sais que ma fille s'est également posé beaucoup de questions et a douté du diag. C'était aussi dans le genre "est-ce que je n'ai pas usurpé le diagnostic" ?
Ca a duré quelques mois et puis, elle n'en a plus reparlé et assume pleinement sans en faire étalage non plus. Disons que le diag est "digéré".
Ca a duré quelques mois et puis, elle n'en a plus reparlé et assume pleinement sans en faire étalage non plus. Disons que le diag est "digéré".
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: Douter du diagnostic...
ah ben non moi je doute pas...
avec le temps qui passe depuis le diag, (celui du CRA mais le premier aussi, celui de la psy), je pense avoir encore passé une autre étape, la digestion, l'acceptation, et le fait de ne plus être en train de douter sans arret me fait du bien. c'est vu, on avance....

avec le temps qui passe depuis le diag, (celui du CRA mais le premier aussi, celui de la psy), je pense avoir encore passé une autre étape, la digestion, l'acceptation, et le fait de ne plus être en train de douter sans arret me fait du bien. c'est vu, on avance....

1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
https://cieharmonieautiste.jimdo.com/
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Re: Douter du diagnostic...
Prends le temps de t'accepter tel que tu es, le diagnostic est la suite d'une longue démarche. Digère ce que ça veut dire, approprie le toi et... va de l'avant.
Je pense que le CRA doit savoir comment d'aider à passer ce cap, non ?
Je pense que le CRA doit savoir comment d'aider à passer ce cap, non ?
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Douter du diagnostic...
Svad, bonjour,
J'en suis encore à passer des tests au CRA, mais j'aurais bientôt la restitution.
Depuis le début, le médecin pense qu'il s'agit bel et bien du SA.
Mais jusqu'au précédent rendez-vous, je doutais. Je ne savais pas que les tests et l'oeil du psychiatre pouvaient réellement objectiver les symptômes du SA, surtout chez les adultes.
Je pensais que mes dires feraient tout, avec le risque (angoissant) d'induire involontairement en erreur en faveur du diagnostic.
Hors, ce qui m'intéresse est de trouver la clé de mon fonctionnement, je ne veux pas d'une étiquette qui ne m'appartient pas.
Mais depuis mon dernier rdv (l'adi avec ma mère), j'ai commencé à me rendre compte que je n'oriente rien du tout.
Si j'étais née 30 ans plus tard, j'aurais été diagnostiquée très tôt parce que très tôt, selon ma mère, j'ai présenté un fonctionnement qui n'était pas du tout similaire à celui des enfants non aspies.
Ce que je ne dis pas est remarqué tout de même par le médecin, comme le problème que j'ai avec mon regard.
Je ne pouvais pas en parler moi, je ne comprenais pas le soucis que j'avais avec ça.
Il l'a remarqué tout de suite, lors du 1er rdv que j'ai eu avec lui.
Il a remarqué bien plus de choses que ce que je pensais.
Je le verrais lors de la restitution. Si ça me parle de manière incroyable (j'ai l'impression frustrante de réussir à dire si peu de choses de ce que je vis, de ce pourquoi j'ai commencé à faire mes démarches), c'est que des choses non verbales (et même verbales tiens d'ailleurs, indirectement, involontairement) ont été objectivé.
Tu ne te retrouves pas dans la description de ton fonctionnement faites par le CRA ? Ca ne te parle pas tant que ça ?
Je crois que si ça me parle vraiment, je serais en premier lieu très contente d'avoir enfin la clé de mon fonctionnement.
Ensuite, il me faudra digérer le fait que l'on parle d'autisme (léger certes, mais quand même), et commencer à m'adapter (je ne sais pas m'adapter même à moi-même, ce qui fait que mon quotidien a toujours été très énergivore, c'est usant... Je vais devoir y travailler, ça ne va pas être une mince affaire).
J'en suis encore à passer des tests au CRA, mais j'aurais bientôt la restitution.
Depuis le début, le médecin pense qu'il s'agit bel et bien du SA.
Mais jusqu'au précédent rendez-vous, je doutais. Je ne savais pas que les tests et l'oeil du psychiatre pouvaient réellement objectiver les symptômes du SA, surtout chez les adultes.
Je pensais que mes dires feraient tout, avec le risque (angoissant) d'induire involontairement en erreur en faveur du diagnostic.
Hors, ce qui m'intéresse est de trouver la clé de mon fonctionnement, je ne veux pas d'une étiquette qui ne m'appartient pas.
Mais depuis mon dernier rdv (l'adi avec ma mère), j'ai commencé à me rendre compte que je n'oriente rien du tout.
Si j'étais née 30 ans plus tard, j'aurais été diagnostiquée très tôt parce que très tôt, selon ma mère, j'ai présenté un fonctionnement qui n'était pas du tout similaire à celui des enfants non aspies.
Ce que je ne dis pas est remarqué tout de même par le médecin, comme le problème que j'ai avec mon regard.
Je ne pouvais pas en parler moi, je ne comprenais pas le soucis que j'avais avec ça.
Il l'a remarqué tout de suite, lors du 1er rdv que j'ai eu avec lui.
Il a remarqué bien plus de choses que ce que je pensais.
Je le verrais lors de la restitution. Si ça me parle de manière incroyable (j'ai l'impression frustrante de réussir à dire si peu de choses de ce que je vis, de ce pourquoi j'ai commencé à faire mes démarches), c'est que des choses non verbales (et même verbales tiens d'ailleurs, indirectement, involontairement) ont été objectivé.
Tu ne te retrouves pas dans la description de ton fonctionnement faites par le CRA ? Ca ne te parle pas tant que ça ?
Je crois que si ça me parle vraiment, je serais en premier lieu très contente d'avoir enfin la clé de mon fonctionnement.
Ensuite, il me faudra digérer le fait que l'on parle d'autisme (léger certes, mais quand même), et commencer à m'adapter (je ne sais pas m'adapter même à moi-même, ce qui fait que mon quotidien a toujours été très énergivore, c'est usant... Je vais devoir y travailler, ça ne va pas être une mince affaire).
Diagnostiquée Aspie, hpi et tda au cra fin 2013 à 29 ans.
1 enfant de 9 ans - Diag aspie au CRA en 2015
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Re: Douter du diagnostic...
Réflexion entendue hier dans la salle d'attente de la CPAM "mais un tel diagnostic, autisme, ça doit faire un choc, on doit se sentir mal, c'est terrible" et la maman de l'enfant concerné (IME et suivis personnalisés, diag autre qu'autisme mais en voie d'être diagnostiqué (et la mère y croit, à cet autisme, elle avait remarqué des symptômes depuis longtemps)) "non, au contraire, on sait enfin ce qui se passe, c'est un soulagement parce qu'on sait où on va devoir aller pour aider".
Tu es dans le choc, Svad, mais ce diagnostic te donne des clés pour te comprendre. Tu sais que tu es né ainsi, que tu fonctionnes ainsi. Oui, c'est ainsi mais ce n'est pas une tare acquise, pas une réaction débile à une aggression pour laquelle il va te falloir des années pour t'en remettre (en partie parfois), tu n'es pas fou, paresseux, prétentieux.
Essaie de voir ce bon côté des choses.
Tu es dans le choc, Svad, mais ce diagnostic te donne des clés pour te comprendre. Tu sais que tu es né ainsi, que tu fonctionnes ainsi. Oui, c'est ainsi mais ce n'est pas une tare acquise, pas une réaction débile à une aggression pour laquelle il va te falloir des années pour t'en remettre (en partie parfois), tu n'es pas fou, paresseux, prétentieux.
Essaie de voir ce bon côté des choses.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Douter du diagnostic...
Est-ce normal ? Je trouve que c'est typique d'un aspie de craindre que tout ne soit pas "parfait". Douter est bien typique d'un aspie.
J'ai aussi passé des années à me demander si le diagnostic pour ma fille était correct. J'ai appris à voir les points communs avec les autres (enfants et adultes).
Il n'y a actuellement pas de moyen "scientifique/biologique" de confirmer un diagnostic...
J'ai aussi passé des années à me demander si le diagnostic pour ma fille était correct. J'ai appris à voir les points communs avec les autres (enfants et adultes).
Il n'y a actuellement pas de moyen "scientifique/biologique" de confirmer un diagnostic...
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Douter du diagnostic...
j'ai toujours trouver que de mettre l'asperger dans la même catégorie que l'autisme un peu tiré sur les bords .
on a des traits caractéristique propre a nous même qui n'ont pas rapport avec un enfant réellement autisme . le fait d'associer les 2 peux mener a douter du diagnostic .
on a des traits caractéristique propre a nous même qui n'ont pas rapport avec un enfant réellement autisme . le fait d'associer les 2 peux mener a douter du diagnostic .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
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Re: Douter du diagnostic...
Je comprends : mais j'ai connaissance de suffisamment d’enfants ayant des retards dans le développement du langage (et donc non apsies) et se comportant quelques années après de la même façon qu'un aspie. S'il y a des différences, il me semble justifié de convenir qu'il s'agit d'une même catégorie.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Douter du diagnostic...
Et pour ajouter ma pierre à l'édifice, lors de diagnostics précoces, il peut êtrer fait un diag d'autisme de kanner, qui se révèle plus tard être un asperger. Il s'agit d'un spectre autistique, la position sur le sepcter fait qu'on est kanner, de haut niveau, asperger mais parfois c'est tenu.
Par contre, oui, douter est compréhensible mais pas trop longtemps, pour ne pas se risquer à ne plus avancer en attente d'un autre diag.
Par contre, oui, douter est compréhensible mais pas trop longtemps, pour ne pas se risquer à ne plus avancer en attente d'un autre diag.
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: Douter du diagnostic...
en fait au départ quand j'ai atteri sur ce forum j'avais encore vraiment des doutes. puis au fur et a mesure j'ai senti que j'approchais du but mais même au CRA, je doutais encore. (même avec le prediag.)
j'avais peur aussi d'orienter le diag sans le vouloir a cause de ce que j'avais pu lire.
mais en fait moi aussi, avec l'ADI, j'ai compris que non, à ce point c'est impossible. (tous les critères etaient au dessus du seuil d'autisme.)
puis aussi le CR est très explicite avec le recul.
et mon parcours aussi..et ce que les gens en disent aujourd'hui aussi.(j'ai par ex des avis de gens qui m'ont connu avant, et me disent aujourd'hui (en se rendant compte que je susi asperger, (je n'en parle pas mais pour qui veut est trouvable dans certains de mes "indices", blogs, page FB...) que c'est evident et que ça explique tout.)
ça termine de convaincre.
j'avais peur aussi d'orienter le diag sans le vouloir a cause de ce que j'avais pu lire.
mais en fait moi aussi, avec l'ADI, j'ai compris que non, à ce point c'est impossible. (tous les critères etaient au dessus du seuil d'autisme.)
puis aussi le CR est très explicite avec le recul.
et mon parcours aussi..et ce que les gens en disent aujourd'hui aussi.(j'ai par ex des avis de gens qui m'ont connu avant, et me disent aujourd'hui (en se rendant compte que je susi asperger, (je n'en parle pas mais pour qui veut est trouvable dans certains de mes "indices", blogs, page FB...) que c'est evident et que ça explique tout.)
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1973 ( TSA, hpi, diag CRA 2012) de 4 enfants (tsa/ hpi, tdah, hpi et autres.)...)
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Re: Douter du diagnostic...
Je le vis en ce moment, bien que j'en sorte par la lecture sur le sujet (surtout en repensant à ma vie jusqu'à l'université) et par mes difficultés au travail.
Je pense que la digestion est un bon terme.
Pour réagit à : Je trouve que c'est typique d'un aspie de craindre que tout ne soit pas "parfait"
Ceci peut aussi jouer - pour moi ça a joué. Au tout début, je pensais qu'on analyserait mon cerveau avec un IRM ou un scanner et que le "oui" ou le "non" ne dépendrait pas de l'observation du psychiatre, de celles de ma mère, de celles de ma femme, et des miennes. Je pensais qu'il y aurait plus d'objectivité, une forme de raison physique.
Je pense que la digestion est un bon terme.
Pour réagit à : Je trouve que c'est typique d'un aspie de craindre que tout ne soit pas "parfait"
Ceci peut aussi jouer - pour moi ça a joué. Au tout début, je pensais qu'on analyserait mon cerveau avec un IRM ou un scanner et que le "oui" ou le "non" ne dépendrait pas de l'observation du psychiatre, de celles de ma mère, de celles de ma femme, et des miennes. Je pensais qu'il y aurait plus d'objectivité, une forme de raison physique.
Diagnostiqué SA et HPI