Autisme et Tolérance
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Bonjour Maho,
Et bien tu viens de m'apprendre que COTOREP était devenu MDPH. Bon sang, je ne le savais pas.
Actuellement, nous sommes en train de monter un dossier pour mon fils (8 ans - SA) auprès de la MDPH. Du coup je mesure l'importance de ce dossier.
Quand tu parles de "mode" : j'ai peur effectivement que les gens arrivent à penser cela. Car finalement, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus de SA ou apparents, autour de nous qu'on ne le croit. Et beaucoup sont évidemment très mal jugés.
Je pense aussi que la société dans la laquelle nous vivons est un nid à mal-être. Je m'explique : chacun est dans son coin. Le respect se perd. Les gens s'aiment de moins en moins, et se le montrent bien. La critique, le jugement et l'intolérance font partie intégrante de notre société. La bêtise aussi. Et cela me fait très peur, car c'est tout à fait le contraire de ce qu'il faut à un SA (par exemple) pour réussir à s'épanouir.
De ce que j'ai vu avec mon fils, c'est ce qui le fait beaucoup souffrir.
Et quand je le vois : il est d'une profonde gentillesse et il a plein de choses à m'apprendre.
Je suis partie hors-sujet là non ? Mais j'ai tellement de choses à dire, tellement de sentiments à exprimer...
Bybye
Et bien tu viens de m'apprendre que COTOREP était devenu MDPH. Bon sang, je ne le savais pas.
Actuellement, nous sommes en train de monter un dossier pour mon fils (8 ans - SA) auprès de la MDPH. Du coup je mesure l'importance de ce dossier.
Quand tu parles de "mode" : j'ai peur effectivement que les gens arrivent à penser cela. Car finalement, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup plus de SA ou apparents, autour de nous qu'on ne le croit. Et beaucoup sont évidemment très mal jugés.
Je pense aussi que la société dans la laquelle nous vivons est un nid à mal-être. Je m'explique : chacun est dans son coin. Le respect se perd. Les gens s'aiment de moins en moins, et se le montrent bien. La critique, le jugement et l'intolérance font partie intégrante de notre société. La bêtise aussi. Et cela me fait très peur, car c'est tout à fait le contraire de ce qu'il faut à un SA (par exemple) pour réussir à s'épanouir.
De ce que j'ai vu avec mon fils, c'est ce qui le fait beaucoup souffrir.
Et quand je le vois : il est d'une profonde gentillesse et il a plein de choses à m'apprendre.
Je suis partie hors-sujet là non ? Mais j'ai tellement de choses à dire, tellement de sentiments à exprimer...
Bybye
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merci pour ta reponse Tila, tu me fais peur! on envisage de s'installer en Bretagne a cause du mal de vivre ici en Ile de France, ne me dit pas que c'est pareil la bas! Tu as raison il y a un tel mel de vivre chez tous nos jeunes, je crois que nous, les anciens de + de 50 ans sont un peu en cause! On est un generation qui sait tout faire et si on ne sait pas on apprends, ce qui fait que nos jeunes n'ont plus besoin de faire quoi que ce soit, et a force se sent inutile! Je part aussi hors sujet, mais j'ai peut etre aussi beaucoup a dire! Je suis ravie de te rencontrer, et bonne courage a toi aussi
Sue (j'ai betement mis mon nom de famille sur le profil, mais je m'apelle Sue)
Sue (j'ai betement mis mon nom de famille sur le profil, mais je m'apelle Sue)
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(Pour continuer avec le hors-sujet)Tila a écrit :Je pense aussi que la société dans la laquelle nous vivons est un nid à mal-être. Je m'explique : chacun est dans son coin. Le respect se perd. Les gens s'aiment de moins en moins, et se le montrent bien. La critique, le jugement et l'intolérance font partie intégrante de notre société. La bêtise aussi. Et cela me fait très peur, car c'est tout à fait le contraire de ce qu'il faut à un SA (par exemple) pour réussir à s'épanouir.
"Ah, c'était l'bon temps..." Mouaif. Il y a pas si longtemps, j'ai vu un bout d'un téléfilm sur TF1, "Marie Besnard l'empoisonneuse" ; et bien j'ai été effarée par la mesquinerie des gens de son village qui l'avaient dénoncée, sur de simples rumeurs, à cause de son caractère un peu trop fort, trop imposant.
Alors, dire que l'intolérance augmente, ça m'étonne ; pour moi, le niveau est resté le meme : effroyablement haut.
Bonnes excuses pour échapper à Hadopi : http://www.pcinpact.com/actu/news/58194 ... itime-.htm
"Promis, je laisserai plus mon chat télécharger son mon ordi ... sale bête va !"
Accessoirement, Aspie née en 1983.
"Promis, je laisserai plus mon chat télécharger son mon ordi ... sale bête va !"
Accessoirement, Aspie née en 1983.
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Bonjour,
Cest vrai Lila, t'as raison. L'histoire nous a bien montré que la bêtise fait partie intégrante de l'homme. Un sentiment que je désteste, entre autres, c'est la jalousie.
Mais je rejoins complètement Sue quand elle dit qu'on ne sait plus apprendre. Je suis choquée de voir que dans notre société, le savoir-faire ne passe plus. Le petit artisan est vu comme un extra-terrestre (pour les impôts aussi d'ailleurs. Ils s'imaginent sans doute qu'il débarque d'une planète pleine de pierres précieuses).
Je regardais un reportage l'autre jour où l'on voyait un papa apprenant à son fils à apprivoiser des chevaux plus ou moins sauvages. C'était dans leur culture. Et je me disais : mais quand allons-nous revenir à des valeurs plus fondamentales. Réapprendre à vivre avec la nature...
Bon j'arrête, je vais partir dans mon discours baba cool (je suis quand même bien contente d'utiliser ma voiture pour aller acheter du pain quand il pleut, d'utiliser de l'eau dès que j'en ai besoin, mon sèche-linge... bref tout le confort de notre société moderne). Mais pour nos enfants, attention, tout ça c'est "normal".
Pour revenir à tes propos Lila. As-tu lu ce livre que j'ai particulièrement adoré et qui est une de mes références : Les Autres (Titre ?) de Jean-Paul Sartre qui dit cette phrase : l'enfer, c'est les autres. Combien c'est vrai parfois, non ?
Allez, biz biz. A +. Cécile
Cest vrai Lila, t'as raison. L'histoire nous a bien montré que la bêtise fait partie intégrante de l'homme. Un sentiment que je désteste, entre autres, c'est la jalousie.
Mais je rejoins complètement Sue quand elle dit qu'on ne sait plus apprendre. Je suis choquée de voir que dans notre société, le savoir-faire ne passe plus. Le petit artisan est vu comme un extra-terrestre (pour les impôts aussi d'ailleurs. Ils s'imaginent sans doute qu'il débarque d'une planète pleine de pierres précieuses).
Je regardais un reportage l'autre jour où l'on voyait un papa apprenant à son fils à apprivoiser des chevaux plus ou moins sauvages. C'était dans leur culture. Et je me disais : mais quand allons-nous revenir à des valeurs plus fondamentales. Réapprendre à vivre avec la nature...
Bon j'arrête, je vais partir dans mon discours baba cool (je suis quand même bien contente d'utiliser ma voiture pour aller acheter du pain quand il pleut, d'utiliser de l'eau dès que j'en ai besoin, mon sèche-linge... bref tout le confort de notre société moderne). Mais pour nos enfants, attention, tout ça c'est "normal".
Pour revenir à tes propos Lila. As-tu lu ce livre que j'ai particulièrement adoré et qui est une de mes références : Les Autres (Titre ?) de Jean-Paul Sartre qui dit cette phrase : l'enfer, c'est les autres. Combien c'est vrai parfois, non ?
Allez, biz biz. A +. Cécile
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Zut, j'ai oublié de dire qu'en Bretagne celait pourrait être très bien.
En fait, comme le dit Emma, où que l'on soit il faut veiller à ce nos enfants ne subissent pas de brimades. Qu'ils ne deviennent pas des boucs émissaires.
Mais au contraire, viens en Bretagne. Comme je dois y retourner dans 3 ans, je pourrai alors tous vous rencontrer. Tu me diras, il est possible aussi de se rencontrer à Paris, parce qu'il y a des conférences de temps en temps,voire des formations. Si un jour tu veux venir à Cherbourg, là c'est ma porte qui sera grande ouverte.
Bye, read you soon (ça se dit ?). Cécile
En fait, comme le dit Emma, où que l'on soit il faut veiller à ce nos enfants ne subissent pas de brimades. Qu'ils ne deviennent pas des boucs émissaires.
Mais au contraire, viens en Bretagne. Comme je dois y retourner dans 3 ans, je pourrai alors tous vous rencontrer. Tu me diras, il est possible aussi de se rencontrer à Paris, parce qu'il y a des conférences de temps en temps,voire des formations. Si un jour tu veux venir à Cherbourg, là c'est ma porte qui sera grande ouverte.
Bye, read you soon (ça se dit ?). Cécile
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Bon on continue hors sujet!
Je crois que intolerance n'est peut etre pas le bon mot. une manque de regard est mieux, je m'explique... J'etait elevé dans un pays (il y a longtemps!!) ou on ne cachait pas les gens handicapés et donc tout le monde est obligé de les voir, de les regarder en face et donc admettre qu'ils existent. Une fois qu'on a passé ce cap on les regarde vraiment et on oublie l'handicap. On peut faire des amis ou pas, handicap ou pas. Mon handicap est d'etre étrangere ici, mais ca ne veut pas dire que je peut m'entendre avec tous les autres anglais du coin, d'ailleurs ce n'est pas le cas il y en a qui me sort par les yeux, mais j'ai un eventail d'amis qui vont du portugais à australien en passant par l'argentine. Je n'ai jamais eu de préjugé avec les gens qu'importe leur race, croyance, couleur ou handicap. Je vois les gens qui regarde mon fils, ce n'est pas l'intolerance, ils baissent les yeux car ils ne veulent pas voir.
Bon je blatere encore, mais tu sais "l'enfer" ca peut etre nous des fois.
(Il faut que je m'applique sur mes fautes en francais, je dois etre illisible par moment!! il y a pas de dico grammaire sur le site? je rigole)
Je crois que intolerance n'est peut etre pas le bon mot. une manque de regard est mieux, je m'explique... J'etait elevé dans un pays (il y a longtemps!!) ou on ne cachait pas les gens handicapés et donc tout le monde est obligé de les voir, de les regarder en face et donc admettre qu'ils existent. Une fois qu'on a passé ce cap on les regarde vraiment et on oublie l'handicap. On peut faire des amis ou pas, handicap ou pas. Mon handicap est d'etre étrangere ici, mais ca ne veut pas dire que je peut m'entendre avec tous les autres anglais du coin, d'ailleurs ce n'est pas le cas il y en a qui me sort par les yeux, mais j'ai un eventail d'amis qui vont du portugais à australien en passant par l'argentine. Je n'ai jamais eu de préjugé avec les gens qu'importe leur race, croyance, couleur ou handicap. Je vois les gens qui regarde mon fils, ce n'est pas l'intolerance, ils baissent les yeux car ils ne veulent pas voir.
Bon je blatere encore, mais tu sais "l'enfer" ca peut etre nous des fois.
(Il faut que je m'applique sur mes fautes en francais, je dois etre illisible par moment!! il y a pas de dico grammaire sur le site? je rigole)
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Bien sûr, l'enfer ça peut être nous.
Je suis assez férue des petites expressions et il y en a une que j'aime particulièrement : voir la paille dans l'oeil du voisin avant de voir la poutre dans le sien. Je la répète souvent à mes enfants. Surtout à Hervé (il va même jusqu'à accuser son voisin quand il se cogne dans la table).
Nous sommes tous comme ça. Mais ça se corrige.
Sue, si je pouvais écrire en anglais comme tu écris en français, je serais ravie.
Biz, biz. Cécile
Je suis assez férue des petites expressions et il y en a une que j'aime particulièrement : voir la paille dans l'oeil du voisin avant de voir la poutre dans le sien. Je la répète souvent à mes enfants. Surtout à Hervé (il va même jusqu'à accuser son voisin quand il se cogne dans la table).
Nous sommes tous comme ça. Mais ça se corrige.
Sue, si je pouvais écrire en anglais comme tu écris en français, je serais ravie.
Biz, biz. Cécile
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Bonjour,
Théo Peeters disait : « Ce citoyen atteint d'autisme a des difficultés à se détacher de sa réalité perceptuelle. Nous devons avoir beaucoup d'imagination pour aider cet " aveugle social " qui en a si peu, ce " comportementaliste pur et dur " pour qui un comportement n'est qu'un comportement.
Il ne peut dépasser ses perceptions pour comprendre le sens derrière ce qu'il voit …Il est évident que ce citoyen si faible du fait de ses problèmes envahissants ne peut pas s'adapter à nous, les forts. Et pourtant, quand on regarde autour de soi, très souvent le monde semble à l'envers, comme dans le mythe de Procuste : Procuste torturait les voyageurs en les étendant sur un lit et en raccourcissant ou en étirant leurs membres pour les adapter à la mesure exacte du lit. » ...
C’est en effet aux plus forts de s’adapter aux plus faibles. Toute personne qui est en relation avec un enfant asperger ou autiste de haut niveau devrait être formée à l’autisme, connaître les particularités de cet état, afin que l’enfant se sente compris (ce qui est très important, comme nous l’avons expliqué, quant à l’estime qu’il se portera à l’âge adulte). Il nous semble à ce titre que nous ne soulignerons jamais assez l’importance d’un diagnostic précoce, afin que la famille puisse, comme le disait si bien Jim Sinclair, un autiste de haut niveau, faire le deuil de l’enfant espéré et avancer avec cet enfant inattendu : « Ce n'est pas l'enfant que j'espérais et prévoyais. C'est un enfant extraterrestre qui a atterri dans ma vie par accident. Je ne sais pas qui est cet enfant ni ce qu'il deviendra. Mais je sais que c'est un enfant, échoué dans un monde étranger, sans parents de son espèce pour prendre soin de lui. Il a besoin de quelqu'un pour s'occuper de lui, pour lui apprendre, pour lui servir d'interprète et pour le défendre. Et parce que cet enfant étranger est apparu dans ma vie, ce travail m'incombe si je le veux bien »…Mais que l’enfant , également, ne se sente plus seul : « Si cette perspective vous enthousiasme, alors rejoignez-nous, dans la force et la détermination, dans l'espoir et la joie. Cette aventure de toute une vie est devant vous. »
Les personnes autistes de haut niveau ou asperger sont différentes des non autistes, mais la différence n’est-elle pas une grande source d’enrichissement ? Apprendre à se connaître, voilà l’important. Toute leur vie, les autistes asperger font des efforts considérables pour apprendre à être comme les non autistes, pourquoi ne pourrions-nous pas essayer un peu, par respect et par affection, de leur rendre la vie moins rude en envisageant leur point de vue ? « Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente , (Saint Exupéry, Lettre à un otage). Cette évidence, tous nos réflexes la nient. Notre besoin superficiel de confort intellectuel nous pousse à tout ramener à des types et à juger selon la conformité aux types; mais la richesse est dans la différence. » (A. Jacquard,in "Eloge de la différence")...
C'est un extrait de mon mémoire de DU,et je pense que notre rôle de parent est vraiment là: apprendre, servir d'interprète, défendre. Bonne journée,
Emma.
Théo Peeters disait : « Ce citoyen atteint d'autisme a des difficultés à se détacher de sa réalité perceptuelle. Nous devons avoir beaucoup d'imagination pour aider cet " aveugle social " qui en a si peu, ce " comportementaliste pur et dur " pour qui un comportement n'est qu'un comportement.
Il ne peut dépasser ses perceptions pour comprendre le sens derrière ce qu'il voit …Il est évident que ce citoyen si faible du fait de ses problèmes envahissants ne peut pas s'adapter à nous, les forts. Et pourtant, quand on regarde autour de soi, très souvent le monde semble à l'envers, comme dans le mythe de Procuste : Procuste torturait les voyageurs en les étendant sur un lit et en raccourcissant ou en étirant leurs membres pour les adapter à la mesure exacte du lit. » ...
C’est en effet aux plus forts de s’adapter aux plus faibles. Toute personne qui est en relation avec un enfant asperger ou autiste de haut niveau devrait être formée à l’autisme, connaître les particularités de cet état, afin que l’enfant se sente compris (ce qui est très important, comme nous l’avons expliqué, quant à l’estime qu’il se portera à l’âge adulte). Il nous semble à ce titre que nous ne soulignerons jamais assez l’importance d’un diagnostic précoce, afin que la famille puisse, comme le disait si bien Jim Sinclair, un autiste de haut niveau, faire le deuil de l’enfant espéré et avancer avec cet enfant inattendu : « Ce n'est pas l'enfant que j'espérais et prévoyais. C'est un enfant extraterrestre qui a atterri dans ma vie par accident. Je ne sais pas qui est cet enfant ni ce qu'il deviendra. Mais je sais que c'est un enfant, échoué dans un monde étranger, sans parents de son espèce pour prendre soin de lui. Il a besoin de quelqu'un pour s'occuper de lui, pour lui apprendre, pour lui servir d'interprète et pour le défendre. Et parce que cet enfant étranger est apparu dans ma vie, ce travail m'incombe si je le veux bien »…Mais que l’enfant , également, ne se sente plus seul : « Si cette perspective vous enthousiasme, alors rejoignez-nous, dans la force et la détermination, dans l'espoir et la joie. Cette aventure de toute une vie est devant vous. »
Les personnes autistes de haut niveau ou asperger sont différentes des non autistes, mais la différence n’est-elle pas une grande source d’enrichissement ? Apprendre à se connaître, voilà l’important. Toute leur vie, les autistes asperger font des efforts considérables pour apprendre à être comme les non autistes, pourquoi ne pourrions-nous pas essayer un peu, par respect et par affection, de leur rendre la vie moins rude en envisageant leur point de vue ? « Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente , (Saint Exupéry, Lettre à un otage). Cette évidence, tous nos réflexes la nient. Notre besoin superficiel de confort intellectuel nous pousse à tout ramener à des types et à juger selon la conformité aux types; mais la richesse est dans la différence. » (A. Jacquard,in "Eloge de la différence")...
C'est un extrait de mon mémoire de DU,et je pense que notre rôle de parent est vraiment là: apprendre, servir d'interprète, défendre. Bonne journée,
Emma.
Modifié en dernier par Emma le lundi 15 janvier 2007 à 10:16, modifié 1 fois.
Maman d'Elouan (asperger), 13 ans, Maël (autiste de haut niveau) 11 ans et Pierre-Marie, 9 ans.
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Tout à fait, quelle culture !!!
Et chapeau ! parce que réussir à faire cela alors que tu avais ta vie de famille !?
En fait, j'ai cru que tu avais choisi ce thème pour ton mémoire alors que tu n'avais pas encore tes enfants. Finalement, je trouve cela formidable aussi que ce soit ton vécu qui t'amène à faire ce mémoire. Je suis impressionnée.
Encore bravo. Ciao. Cécile
Et chapeau ! parce que réussir à faire cela alors que tu avais ta vie de famille !?
En fait, j'ai cru que tu avais choisi ce thème pour ton mémoire alors que tu n'avais pas encore tes enfants. Finalement, je trouve cela formidable aussi que ce soit ton vécu qui t'amène à faire ce mémoire. Je suis impressionnée.
Encore bravo. Ciao. Cécile
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