Et les filles alors ?
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Re: Et les filles alors ?
Oh, comme c'est touchante cette jolie image d'une fillette un peu perdu ....je la connais bien - ça me rammene à mon enfance, j'ai du observer et copier ce qui faisait les autres autour de moi. Et c'est vrai, faire comme il faut prennait la place en prioriété devant le plaisir du moment. Ces moments de la confusion, ceux qui m'arrive toujours, je fais comment? Je regarde qui pour voir ce qu'il faut faire.....même en cours de karaté quand l'instructeur parle, je regarde autour de moi car parfois je ne vois pas comment executer les consignes - les messages corporelles qui ne correspond pas aux messages verbales....et du coup je melange des pinceux ( c'est bien ça l'expression?) Et pourtant quand on travaille que tout les deux, quand il est en face de moi, ça passe sans difficulté. C'est toujours le trop d'information et le temps necessaire pour le traiter.
Quand je vois mon fils dans les situations pareilles je vois une comportement different - il coup et puis il passe à d'autre choses; de son univers d'interet particulier, il n'essaie pas de se retrouver. Donc c'est là, je crois, la difference. Il n'est pas gêné - par contre, les filles sont gênées quand elles se retrouvent remarquées...
Encore de la recherche à faire, je crois.
Quand je vois mon fils dans les situations pareilles je vois une comportement different - il coup et puis il passe à d'autre choses; de son univers d'interet particulier, il n'essaie pas de se retrouver. Donc c'est là, je crois, la difference. Il n'est pas gêné - par contre, les filles sont gênées quand elles se retrouvent remarquées...
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Re: Et les filles alors ?
tout à fait, en ce qui me concerne!Jean a écrit : Judith Gould, psychologue et directrice du Centre Lorna Wing de la National Autistic Society, explique : "Nous constatons certainement une augmentation des femmes et des filles étant diagnostiquées. Les filles sont diagnostiquées plus tard que les garçons à l'âge de 12 ans. C'est quand elles ont atteint la puberté que cela devient plus évident. Souvent, elles sont à la périphérie des groupes sociaux. Elles ont appris leurs aptitudes sociales par l'intellect, pas naturellement ou instinctivement. Les adolescentes sont socialement très exigeantes pour l'autre et peuvent être marginalisées, moquéees et brimées. Souvent les filles ne montrent pas un comportement difficile ou agressif, mais sont timides ou passives et déprimées. "
C'est pour lutter contre l'ignorance et la négligence de la condition parmi les filles et les femmes que la conférence de cette semaine va se dérouler. Mark Lever, directeur général de la National Autistic Society, explique: «Tant de femmes nous disent que tenter d'obtenir un diagnostic semble comme un obstacle insurmontable et qu'elles ont à livrer des batailles immenses pour obtenir le soutien d'aide et les services dont elles ont désespérément besoin. L'autisme est une condition permanente. Sans l'appui adéquat, cela peut avoir un effet profond sur les individus et les familles. "
en effet...
il faut. le plus possible, apprendre à se comporter en NT parce que si on est trop différent, trop "bizarre" (ça fait du mal à qui? ça, je me le demande toujours), on ne nous accepte pas. Mais appart ça, ce sont les autistes qui sont rigides...........bernard a écrit :Je confirme. Même si avec le temps et l'âge, la vision du NT envers l'aspie/l'autiste, finit par se rapprocher d'une vision "normale", la pensée autistique n'a pas changé d'un iota; c'est juste le paraitre qui a été modifié avec l'âge, pour "plaire" au monde NT, ou du moins passer inaperçu.Jean a écrit :suite :
"L'autisme est une condition permanente."
"L'autisme n'est pas contagieux et je trouve que c'est bien dommage d'ailleurs!" J. Schovanec
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Re: Et les filles alors ?
Je ne vois pas en quoi cela constitue quelque chose de réjouissant. Cela prouve juste qu'en France, on est à la ramasse question diagnostic. Je trouve ça plutôt triste que beaucoup de filles/femmes autistes soient délaissées ...Ole Ferme l'oeil a écrit :Yahooooooooouuuuu!, si seulement ça pouvait être vrai qu'il y ait beaucoup plus de filles autistes qu'on ne le pense!
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Et les filles alors ?
1- il pense qu'en ayant plus de fille autiste , il aura plus de chance de se faire une blondeBubuLeChercheur a écrit :Je ne vois pas en quoi cela constitue quelque chose de réjouissant. Cela prouve juste qu'en France, on est à la ramasse question diagnostic. Je trouve ça plutôt triste que beaucoup de filles/femmes autistes soient délaissées ...Ole Ferme l'oeil a écrit :Yahooooooooouuuuu!, si seulement ça pouvait être vrai qu'il y ait beaucoup plus de filles autistes qu'on ne le pense!
2- des études sur la génétique pour voir si les enfant d'autiste sont aussi autiste . avec plus de femmes autiste , les chances sont plus grandes qu'en ayant juste des hommes . couteau a 2 tranchant parce si la génétique prouvent que ça se transmet , ce sera encore plus dure . mais si ce n'est pas le cas . alors c'est un argument de plus pour se trouver une blonde .
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Re: Et les filles alors ?
C'est élégant comme formule ! Et respectueux !philippe1100 a écrit :[
1- il pense qu'en ayant plus de fille autiste , il aura plus de chance de se faire une blonde
.
L'hypercritique est à la critique ce que la finasserie est à la finesse. » (Charles-Victor Langlois)
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Re: Et les filles alors ?
il a peu de femme normale qui veulent sortir avec des hommes autiste. et ce même parmi les femmes autiste . alors pour le respect , il a un certain cynisme la dedans .Sylviane a écrit :C'est élégant comme formule ! Et respectueux !philippe1100 a écrit :[
1- il pense qu'en ayant plus de fille autiste , il aura plus de chance de se faire une blonde
.
de plus , c'est clair , c'est direct .
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Re: Et les filles alors ?
Qu'on soit autiste ou non autiste, le respect de l'autre et des échanges d’intérêt communs au delà du simple rapport différentiel de genre sexuel (type : t'es une femme, tu me plait, je te veux) est plus motivant pour rentrer dans une relation amicale, amoureuse et/ou sexuelle.
Il faut arrêter de croire que le problème vient que des femmes et savoir se remettre en question un petit peu aussi, savoir si notre vision catégorique et notre jugement généralisé à un groupe telle que "les femmes" aide pas vraiment pour établir une relation saine avec quelqu'un.
Et c'est pas en ayant en tête obsessionnellement, je veux une femme/blonde/copine que l'on peut permettre à quelqu'un de bien vouloir rentrer dans une relation intime avec nous, car vous ne considérez pas la personne pour ce qu'elle ai, mais pour son statut potentielle qui pourrait être occupé, en gros, par n'importe qui d'autre.
Et même si ce n'est pas exprimé de façon claire, se genre d'obsession désincarnant porté sur soi se ressent d'une manière ou d'une autre.
Donc, dans un premier temps, revoir sa manière de penser et d'aborder l'autre (dans ton cas, les personnes de sexe féminin) et ensuite se poser les vrais questions de pourquoi on n'arrive pas à entrer dans une relation avec quelqu'un (critère sélectif malsain et/ou trop sélectif, problème dans l'échange, aucun intérêt en communs, cliché et stéréotype genré étant un frein...).
Surtout qu'il n'y a pas plus de femme autiste ("coucou on vient d’atterrir on c'était perdu en chemin parce qu'on est des femmes et qu'on a pas le sens de l'orientation lolilol !"), on commence juste à les découvrir.
Il faut arrêter de croire que le problème vient que des femmes et savoir se remettre en question un petit peu aussi, savoir si notre vision catégorique et notre jugement généralisé à un groupe telle que "les femmes" aide pas vraiment pour établir une relation saine avec quelqu'un.
Et c'est pas en ayant en tête obsessionnellement, je veux une femme/blonde/copine que l'on peut permettre à quelqu'un de bien vouloir rentrer dans une relation intime avec nous, car vous ne considérez pas la personne pour ce qu'elle ai, mais pour son statut potentielle qui pourrait être occupé, en gros, par n'importe qui d'autre.
Et même si ce n'est pas exprimé de façon claire, se genre d'obsession désincarnant porté sur soi se ressent d'une manière ou d'une autre.
Donc, dans un premier temps, revoir sa manière de penser et d'aborder l'autre (dans ton cas, les personnes de sexe féminin) et ensuite se poser les vrais questions de pourquoi on n'arrive pas à entrer dans une relation avec quelqu'un (critère sélectif malsain et/ou trop sélectif, problème dans l'échange, aucun intérêt en communs, cliché et stéréotype genré étant un frein...).
Surtout qu'il n'y a pas plus de femme autiste ("coucou on vient d’atterrir on c'était perdu en chemin parce qu'on est des femmes et qu'on a pas le sens de l'orientation lolilol !"), on commence juste à les découvrir.
Diagnostiqué(e) en février 2014.
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Re: Et les filles alors ?
Je suis d'accord avec toi, Lou Morgan, d'ailleurs cette situation se retrouve aussi chez les hommes, combien de fois ai-je entendu une femme dire "J'en ai marre d'être seule, il me faut un mec !". C'est aussi problématique pour les hommes que les femmes dans ce cas, car l'homme pourrait très bien être remplacé par n'importe qu'elle autre que la fille trouverait "acceptable".Lou Morgan a écrit :Et c'est pas en ayant en tête obsessionnellement, je veux une femme/blonde/copine que l'on peut permettre à quelqu'un de bien vouloir rentrer dans une relation intime avec nous, car vous ne considérez pas la personne pour ce qu'elle ai, mais pour son statut potentielle qui pourrait être occupé, en gros, par n'importe qui d'autre.
NT avec faille narcissique.
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Re: Et les filles alors ?
ça dépend , mon frère aussi a un asperger léger et a commencer a sortir avec une femme il a 1 ans de ça . cette femme a une déficience intellectuelle . avant de rencontrer mon frère , elle passait de chum en chum . parfois elle quittait les hommes , parfois les hommes la quittait .Syberia a écrit :Je suis d'accord avec toi, Lou Morgan, d'ailleurs cette situation se retrouve aussi chez les hommes, combien de fois ai-je entendu une femme dire "J'en ai marre d'être seule, il me faut un mec !". C'est aussi problématique pour les hommes que les femmes dans ce cas, car l'homme pourrait très bien être remplacé par n'importe qu'elle autre que la fille trouverait "acceptable".Lou Morgan a écrit :Et c'est pas en ayant en tête obsessionnellement, je veux une femme/blonde/copine que l'on peut permettre à quelqu'un de bien vouloir rentrer dans une relation intime avec nous, car vous ne considérez pas la personne pour ce qu'elle ai, mais pour son statut potentielle qui pourrait être occupé, en gros, par n'importe qui d'autre.
avec mon frère elle se sent bien . et lui sait très bien que si il n'a pas sa blonde , il risque d'être tout seul . les avantages d'être en couple valent largement les petits défauts que sa blonde peux avoir . pour le moment , il est heureux d'être avec . et vraiment , il n'a pas de femmes autour de lui qui voudrait aller séparer ce couple .
alors se sentiment d'avoir plus de chance d'avoir une blonde viens de la si on rencontre plus de femme qui aurait de la difficulté a garder leur chum a cause de son autisme . un homme asperger sera beaucoup plus tolérant envers une femme asperger parce qu'il vis ce qu'elle vis ou /et que lui même sais qu'il n'aura pas de blonde autrement .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
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Re: Et les filles alors ?
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Et les filles alors ?
Oui, tout-à-fait d'accord sur le respect de l'autre, l'observation de l'autre et l'adaptation à l'autre, quelles que soient nos similitudes, quelles que soient nos différences, quelles que soient nos relations (concordance ou discordance ou aucune corrélation), que nous soyons hétérosexuel(le)s, homosexuel(le)s, ambisexuel(le)s ou célibataires endurci(e)s, que nous soyons Asperger ou non.Lou Morgan a écrit :Qu'on soit autiste ou non autiste, le respect de l'autre et des échanges d’intérêt communs
Belle, la photo de la fille à la cabane à sucre. Raison de plus pour un voyage Asperger au Québec.
Bon, une femme Asperger ne se sentira pas vexée si un homme, Asperger ou non, ne s'intéresse pas à elle ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Et les filles alors ?
Une «réserve cachée» de mères non diagnostiquées comme autistes en train d'apparaître
Les experts rapportent un phénomène croissant de femmes se reconnaissant à l'occasion de la recherche sur les troubles de leurs enfants. Cela n'est pas sans conséquences sur les risques de placement. Traduction d'un article du "Guardian".
Amelia Hill - The Guardian - Dimanche 25 décembre 2016
Une «réserve cachée» de femmes qui ont grandi avec un autisme non diagnostiqué vient à la lumière lorsque les mères en recherche sur les troubles du spectre de leurs enfants se reconnaissent dans leurs découvertes.
«Il y a beaucoup plus de mères non diagnostiquées que nous ne l'avions jamais pensé», a déclaré la Dr Judith Gould , consultante principale et ancienne directrice du Centre Lorna Wing pour l'autisme qui a mis au point le premier et le seul test diagnostique féminin, et qui forme les médecins à reconnaître le diagnostic tardif chez la femme adulte.
"Ces femmes prennent de l'importance maintenant parce qu'il y a plus d'information sur l'autisme chez les filles et les femmes sur Internet, afin qu'elles puissent faire des recherches sur leurs enfants et, ce faisant, obtenir un diagnostic pour elles-mêmes", a déclaré Gould.
Le professeur Simon Baron-Cohen, fondateur du Centre de recherche sur l' autisme de l'Université de Cambridge et de la Class Clinic, dédiée au diagnostic des adultes atteints d'autisme, a convenu: «[Les mères non diagnostiquées] sont certainement un phénomène croissant. Mettre un chiffre sur cela est impossible mais je suis sûr que c'est un grand nombre parce que les femmes qui cherchent des diagnostics d'autisme étaient susceptibles d'être rejetées jusqu'à il y a quelques années, parce que l'autisme chez les femmes était pensé comme très rare. «
La National Autistic Society estime qu'il y a actuellement environ 700.000 personnes vivant avec l'autisme au Royaume-Uni - plus d'un pour 100 de la population. Environ 20% des personnes autistes sont censés avoir été diagnostiqués comme adultes, bien qu'aucun chiffre national pour le diagnostic d'adulte soit disponible. Des preuves anecdotiques suggèrent toutefois que le nombre augmente: Baron-Cohen dit qu'il y a quatre ans, 100 cas dans le Cambridgeshire avaient été renvoyés à sa clinique. Au cours des quatre premiers mois de 2016, elle a reçu 400 cas.
L'autisme chez les femmes et les filles n'a commencé à être largement reconnu que dans les deux à trois dernières années. Le rapport hommes / femmes est maintenant reconnu comme étant compris entre 3/1 et 2/1, bien que certains experts croient qu'il y a tout autant de femmes atteintes d'autisme que d'hommes.
Les femmes autistes sont cependant encore susceptibles de rester non diagnostiquées. Un sondage mené par la National Autistic Society a révélé que 42% des femmes ont été mal diagnostiquées, comparativement à 30% des hommes, alors que deux fois plus de femmes n'ont pas été diagnostiquées que les hommes (10% contre 5%) .
Mais les experts avertissent que ces mères risquent d'avoir leurs enfants adoptés de force dans la lutte pour les faire diagnostiquer et obtenir un soutien, car les travailleurs sociaux interprètent mal les traits autistiques du parent comme indiquant un préjudice potentiel à l'enfant.
"Leur propre autisme, souvent non diagnostiqué, signifie qu'elles mettent en place des supports professionnels et peuvent être accusées de causer ou de fabriquer l'état de leurs enfants", a déclaré Gould.
Melanie Mahjenta a été accusée d'une forme rare de violence faite aux enfants, de fabrication ou de maladie induite (FII), par les services sociaux pendant son combat pour obtenir que sa fille de trois ans soit diagnostiquée avec autisme.
"Rosie était un « enfant dans le besoin » parce que pendant trois ans et demi, j'ai continué à défier les médecins qui ont refusé de la diagnostiquer», a déclaré Mahjenta. «En regardant en arrière, j'ai probablement refoulé les gens parce que je suis autiste. Mais je savais à quel point la vie serait dure pour Rosie si je ne lui donnais pas le soutien approprié."
«Je comprends que mon autisme me rend comme une personne difficile à traiter: Je ne sais pas quand reculer quand je sais que j'ai raison. Je ne peux pas regarder les gens dans les yeux, donc je deviens comme étant sournoise. Les gens autistes sont hyper-focalisés mais ils ont confondu mon obsession comme un signe que j'étais instable.
"Mais même si ces traits sont difficiles pour les gens à traiter, mon autisme était finalement une bonne chose", a-t-elle ajouté. "Peut-être une personne neurotypique aurait pensé que le médecin savait mieux et aurait reculé. Ou ils auraient cessé de se battre parce qu'ils craignaient de perdre leur enfant. .” Mais j'ai combattu et à cause de cela, Rosie a finalement été diagnostiquée avec autisme. "
Une nouvelle recherche rédigée par Baron-Cohen, Alexa Pohl du Centre de recherche sur l'autisme et Monique Blakemore du Autism Women Matter a constaté qu'une mère sur cinq d'un enfant autiste, rindépendamment d'avoir un diagnostic popur elle-même, a été évaluée par les services sociaux. Une sur six de ces mères a déclaré que leurs enfants avaient été placés de force par une ordonnance du tribunal.
« Ce sont des statistiques très inquiétantes, dit Baron-Cohen. "Que ces mères aient un diagnostic formel ou non, si beaucoup de ces mères qui ont des enfants autistes aient elles-mêmes un autisme non diagnostiqué, elles pourraient se débattre avec la communication avec les professionnels et semblent être dans la confrontation plutôt que dans la diplomatie. Le risque est que les services sociaux voient cela comme une mère difficile plutôt que de reconnaître que ses problèmes de communication font partie de son propre handicap. «
Dr Catriona Stewart, fondatrice du Scottish Women's Autism Network , qui a étudié l'autisme depuis plus de 10 ans, a décrit «une réserve cachée de femmes qui ont grandi avec un autisme non diagnostiqué».
Elle dit: «Ces femmes peuvent enfin reconnaître la condition en elles-mêmes parce qu'elles peuvent utiliser Internet pour rechercher la condition de leurs enfants, puis chercher un diagnostic pour elles-mêmes dans un monde qui est finalement prêt à les reconnaître ».
Stewart a réalisé qu'elle était autiste seulement lors de l'enquête sur les symptômes autistiques de sa fille. Lorsqu'elle envisageait de faire évaluer sa fille au sujet de l'autisme, elle a été conseillée par «une amie qui est à la fois une psychologue clinicienne très expérimentée au sein du système de services de santé mentale des enfants et des adolescents et la mère d'un garçon Asperger» de telle façon que Stewart devait obtenir un diagnostic elle-même.
"Elle a dit de ne pas passer par le NHS si je pouvais l'éviter et que j'avais besoin d'être avertie: parce que j'étais le seul autre adulte dans la vie de ma fille qui a reconnu qu'elle avait des problèmes, les gens me verraient comme étant le problème", a déclaré Stewart.
«Certains d'entre nous qui travaillent dans ce domaine sont de plus en plus conscients et de plus en plus préoccupés par le nombre de femmes autistes dont les tentatives d'obtenir de l'aide pour leurs enfants et eux-mêmes sont accueillies avec hostilité, combativité et finalement dans certains cas, l'enlèvement de leur enfant » a-t-elle ajouté.
"L'hypothèse est que le fait d'être autiste pour une mère soulève instantanément des inquiétudes quant au bien-être de l'enfant", a-t-elle dit. "Mais il n'y a aucune preuve à l'appui de cette idée. . Elles expriment la capacité de démontrer l'empathie, l'affection, la responsabilité, l'amour pour leurs enfants comme vous vous attendez que toute autre mère le fasse. ” Pour moi, c'est une question de droits de la personne. "
Rachel Cotton, 45 ans, a découvert qu'elle était autiste lors de la recherche sur les symptômes de sa fille il y a cinq ans. Elle croit que son état fait d'elle une meilleure mère.
"Ma condition me permet d'aider mes enfants à développer une version joyeuse de l'autisme plutôt qu'une négative qui mène à la dépression et à l'alcoolisme chez les adultes ", dit-elle. «Parce que je suis autiste, mes enfants savent qu'il est naturel de sentir ce qu'ils ressentent. ” Mes enfants peuvent me demander si mon cerveau fait ceci et cela, et je peux expliquer que mon cerveau le fait, mais pas celui des autres gens. «
Selon un porte-parole de Cafcass, l'organisme qui représente les enfants dans les affaires familiales, la décision de prendre un enfant en charge, y compris l'adoption, oblige les autorités locales à prouver au tribunal qu'un enfant souffre, ou risque de souffrir, un préjudice important.
“ "De telles décisions ne sont pas prises à la légère", dit-elle. "Elles sont informées par des évaluations effectuées par les services de protection de l'enfance des autorités locales et Cafcass, en s'appuyant sur le travail avec l'enfant, les parents et tous les professionnels impliqués avec l'enfant. ” Cela aide à déterminer comment l'enfant peut être gardé en sécurité et ce qui est dans leur intérêt. "
Une porte-parole du ministère de l'Éducation a déclaré: «Les enfants ne sont référés aux services sociaux que lorsqu'ils sont préoccupés par leur bien-être et il existe des lignes directrices claires pour aider les professionnels à identifier les familles qui pourraient avoir besoin de soutien."
«L'évaluation doit s'appuyer sur l'historique de chaque cas individuel, en répondant à l'impact de tout service antérieur et en analysant les mesures qui pourraient être nécessaires», a-t-elle ajouté.
https://www.theguardian.com/society/201 ... n-emerging
Les experts rapportent un phénomène croissant de femmes se reconnaissant à l'occasion de la recherche sur les troubles de leurs enfants. Cela n'est pas sans conséquences sur les risques de placement. Traduction d'un article du "Guardian".
Amelia Hill - The Guardian - Dimanche 25 décembre 2016
Une «réserve cachée» de femmes qui ont grandi avec un autisme non diagnostiqué vient à la lumière lorsque les mères en recherche sur les troubles du spectre de leurs enfants se reconnaissent dans leurs découvertes.
«Il y a beaucoup plus de mères non diagnostiquées que nous ne l'avions jamais pensé», a déclaré la Dr Judith Gould , consultante principale et ancienne directrice du Centre Lorna Wing pour l'autisme qui a mis au point le premier et le seul test diagnostique féminin, et qui forme les médecins à reconnaître le diagnostic tardif chez la femme adulte.
"Ces femmes prennent de l'importance maintenant parce qu'il y a plus d'information sur l'autisme chez les filles et les femmes sur Internet, afin qu'elles puissent faire des recherches sur leurs enfants et, ce faisant, obtenir un diagnostic pour elles-mêmes", a déclaré Gould.
Le professeur Simon Baron-Cohen, fondateur du Centre de recherche sur l' autisme de l'Université de Cambridge et de la Class Clinic, dédiée au diagnostic des adultes atteints d'autisme, a convenu: «[Les mères non diagnostiquées] sont certainement un phénomène croissant. Mettre un chiffre sur cela est impossible mais je suis sûr que c'est un grand nombre parce que les femmes qui cherchent des diagnostics d'autisme étaient susceptibles d'être rejetées jusqu'à il y a quelques années, parce que l'autisme chez les femmes était pensé comme très rare. «
La National Autistic Society estime qu'il y a actuellement environ 700.000 personnes vivant avec l'autisme au Royaume-Uni - plus d'un pour 100 de la population. Environ 20% des personnes autistes sont censés avoir été diagnostiqués comme adultes, bien qu'aucun chiffre national pour le diagnostic d'adulte soit disponible. Des preuves anecdotiques suggèrent toutefois que le nombre augmente: Baron-Cohen dit qu'il y a quatre ans, 100 cas dans le Cambridgeshire avaient été renvoyés à sa clinique. Au cours des quatre premiers mois de 2016, elle a reçu 400 cas.
L'autisme chez les femmes et les filles n'a commencé à être largement reconnu que dans les deux à trois dernières années. Le rapport hommes / femmes est maintenant reconnu comme étant compris entre 3/1 et 2/1, bien que certains experts croient qu'il y a tout autant de femmes atteintes d'autisme que d'hommes.
Les femmes autistes sont cependant encore susceptibles de rester non diagnostiquées. Un sondage mené par la National Autistic Society a révélé que 42% des femmes ont été mal diagnostiquées, comparativement à 30% des hommes, alors que deux fois plus de femmes n'ont pas été diagnostiquées que les hommes (10% contre 5%) .
Mais les experts avertissent que ces mères risquent d'avoir leurs enfants adoptés de force dans la lutte pour les faire diagnostiquer et obtenir un soutien, car les travailleurs sociaux interprètent mal les traits autistiques du parent comme indiquant un préjudice potentiel à l'enfant.
"Leur propre autisme, souvent non diagnostiqué, signifie qu'elles mettent en place des supports professionnels et peuvent être accusées de causer ou de fabriquer l'état de leurs enfants", a déclaré Gould.
Melanie Mahjenta a été accusée d'une forme rare de violence faite aux enfants, de fabrication ou de maladie induite (FII), par les services sociaux pendant son combat pour obtenir que sa fille de trois ans soit diagnostiquée avec autisme.
"Rosie était un « enfant dans le besoin » parce que pendant trois ans et demi, j'ai continué à défier les médecins qui ont refusé de la diagnostiquer», a déclaré Mahjenta. «En regardant en arrière, j'ai probablement refoulé les gens parce que je suis autiste. Mais je savais à quel point la vie serait dure pour Rosie si je ne lui donnais pas le soutien approprié."
«Je comprends que mon autisme me rend comme une personne difficile à traiter: Je ne sais pas quand reculer quand je sais que j'ai raison. Je ne peux pas regarder les gens dans les yeux, donc je deviens comme étant sournoise. Les gens autistes sont hyper-focalisés mais ils ont confondu mon obsession comme un signe que j'étais instable.
"Mais même si ces traits sont difficiles pour les gens à traiter, mon autisme était finalement une bonne chose", a-t-elle ajouté. "Peut-être une personne neurotypique aurait pensé que le médecin savait mieux et aurait reculé. Ou ils auraient cessé de se battre parce qu'ils craignaient de perdre leur enfant. .” Mais j'ai combattu et à cause de cela, Rosie a finalement été diagnostiquée avec autisme. "
Une nouvelle recherche rédigée par Baron-Cohen, Alexa Pohl du Centre de recherche sur l'autisme et Monique Blakemore du Autism Women Matter a constaté qu'une mère sur cinq d'un enfant autiste, rindépendamment d'avoir un diagnostic popur elle-même, a été évaluée par les services sociaux. Une sur six de ces mères a déclaré que leurs enfants avaient été placés de force par une ordonnance du tribunal.
« Ce sont des statistiques très inquiétantes, dit Baron-Cohen. "Que ces mères aient un diagnostic formel ou non, si beaucoup de ces mères qui ont des enfants autistes aient elles-mêmes un autisme non diagnostiqué, elles pourraient se débattre avec la communication avec les professionnels et semblent être dans la confrontation plutôt que dans la diplomatie. Le risque est que les services sociaux voient cela comme une mère difficile plutôt que de reconnaître que ses problèmes de communication font partie de son propre handicap. «
Dr Catriona Stewart, fondatrice du Scottish Women's Autism Network , qui a étudié l'autisme depuis plus de 10 ans, a décrit «une réserve cachée de femmes qui ont grandi avec un autisme non diagnostiqué».
Elle dit: «Ces femmes peuvent enfin reconnaître la condition en elles-mêmes parce qu'elles peuvent utiliser Internet pour rechercher la condition de leurs enfants, puis chercher un diagnostic pour elles-mêmes dans un monde qui est finalement prêt à les reconnaître ».
Stewart a réalisé qu'elle était autiste seulement lors de l'enquête sur les symptômes autistiques de sa fille. Lorsqu'elle envisageait de faire évaluer sa fille au sujet de l'autisme, elle a été conseillée par «une amie qui est à la fois une psychologue clinicienne très expérimentée au sein du système de services de santé mentale des enfants et des adolescents et la mère d'un garçon Asperger» de telle façon que Stewart devait obtenir un diagnostic elle-même.
"Elle a dit de ne pas passer par le NHS si je pouvais l'éviter et que j'avais besoin d'être avertie: parce que j'étais le seul autre adulte dans la vie de ma fille qui a reconnu qu'elle avait des problèmes, les gens me verraient comme étant le problème", a déclaré Stewart.
«Certains d'entre nous qui travaillent dans ce domaine sont de plus en plus conscients et de plus en plus préoccupés par le nombre de femmes autistes dont les tentatives d'obtenir de l'aide pour leurs enfants et eux-mêmes sont accueillies avec hostilité, combativité et finalement dans certains cas, l'enlèvement de leur enfant » a-t-elle ajouté.
"L'hypothèse est que le fait d'être autiste pour une mère soulève instantanément des inquiétudes quant au bien-être de l'enfant", a-t-elle dit. "Mais il n'y a aucune preuve à l'appui de cette idée. . Elles expriment la capacité de démontrer l'empathie, l'affection, la responsabilité, l'amour pour leurs enfants comme vous vous attendez que toute autre mère le fasse. ” Pour moi, c'est une question de droits de la personne. "
Rachel Cotton, 45 ans, a découvert qu'elle était autiste lors de la recherche sur les symptômes de sa fille il y a cinq ans. Elle croit que son état fait d'elle une meilleure mère.
"Ma condition me permet d'aider mes enfants à développer une version joyeuse de l'autisme plutôt qu'une négative qui mène à la dépression et à l'alcoolisme chez les adultes ", dit-elle. «Parce que je suis autiste, mes enfants savent qu'il est naturel de sentir ce qu'ils ressentent. ” Mes enfants peuvent me demander si mon cerveau fait ceci et cela, et je peux expliquer que mon cerveau le fait, mais pas celui des autres gens. «
Selon un porte-parole de Cafcass, l'organisme qui représente les enfants dans les affaires familiales, la décision de prendre un enfant en charge, y compris l'adoption, oblige les autorités locales à prouver au tribunal qu'un enfant souffre, ou risque de souffrir, un préjudice important.
“ "De telles décisions ne sont pas prises à la légère", dit-elle. "Elles sont informées par des évaluations effectuées par les services de protection de l'enfance des autorités locales et Cafcass, en s'appuyant sur le travail avec l'enfant, les parents et tous les professionnels impliqués avec l'enfant. ” Cela aide à déterminer comment l'enfant peut être gardé en sécurité et ce qui est dans leur intérêt. "
Une porte-parole du ministère de l'Éducation a déclaré: «Les enfants ne sont référés aux services sociaux que lorsqu'ils sont préoccupés par leur bien-être et il existe des lignes directrices claires pour aider les professionnels à identifier les familles qui pourraient avoir besoin de soutien."
«L'évaluation doit s'appuyer sur l'historique de chaque cas individuel, en répondant à l'impact de tout service antérieur et en analysant les mesures qui pourraient être nécessaires», a-t-elle ajouté.
https://www.theguardian.com/society/201 ... n-emerging
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans