Je peux comprendre, car j'ai la course aux pieds et au coeur par transmission si je puis dire, en tant qu'enseignante à l'hôpital des enfants malades avant de me retrouver en invalidité , je travaillais avec un collègue qui étonnamment fut mon instit aussi quand j'étais hospitalisée ado en médico-psycho et il organisait dans le cadre d'une asso "histoire de coeur" des courses entre Toulouse et Lerida mettant en action aussi collèges et lycées pour soutenir la fratrie des enfants malades...j'y ai participé c'était aaaaah...super fort...
Ensuite j'ai choisi deux fois un poste -hasard car inconsciemment je me projetais dans ce que je suis certainement- où je me suis retrouvée en charge de classes en impro et le seul gamin qui s'est totalement attaché à moi était un élève autiste: il ne parlait pas mais avec moi c'était en permanence des poèmes sous mes cahiers...il a trouvé où j'habitais, il me laissait des cadeaux près de ma porte, ensuite il a trouvé mon téléphone, il demandait à son frère de m'appeler, ensuite il m'a retrouvée sur internet ... c'est assez "motivant" de voir que le dialogue s'instaure naturellement de façon quasi instinctive quand il y a " écho" entre cerveaux, regards...attitudes ???
Je trouve que courir longtemps est déjà un dépassement de soi, c'est carrément même de la méditation, mais quand on court pour une cause, c'est comme si le "corps et l'âme" se mettaient à galoper ensemble.
Il y a un livre que j'ai beaucoup aimé de Murakami: autoportrait de l'auteur en coureur de fond, franchement je vous le conseille et le conseille à Gwen s'il passe par là ^^...
http://livre.fnac.com/a2620622/Haruki-M ... ur-de-fond