C'est aussi le cas de ma fille aspie.freeshost a écrit:
Pour ma part, je n'attache pas beaucoup d'importance à l'apparence. J'essaie, au contraire, de me fondre dans la foule, de ne pas attirer l'attention.
pareil, je ne juge pas les gens sur leur apparence...
et inversement je n'aime pas trop qu'on me remarque
L'importance du physique chez les Aspies
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Je n’aurais pas dit mieux !BubuLeChercheur a écrit : J'ai beaucoup de mal à reconnaître les visages, déjà sans doute parce que je ne les regarde jamais
A vrai dire, je viens de réaliser, il y a quelques semaines, que j’allais avoir des soucis concernant la question de l’identification d’autrui dans mon environnement professionnel.
Jusqu’alors, n’ayant pas rencontré de véritables problèmes liés à une mauvaise identification d’autrui, je n’avais pas prêtée attention à cette spécificité. Jusqu’à présent je ne me souvenais pas de la plupart des gens que je croisais occasionnellement ou qui ne m’intéressaient pas, mais comme leur existence me laissait globalement indifférente, d’où mon oubli, je ne m’en souciais guère.
Mais voilà, il y a quelques mois j’ai rencontré une nouvelle collègue, nous avons mangé ensemble et eu des discussions très intéressantes, sur de nombreux sujets. Plusieurs semaines plus tard, j’ai discuté avec une de nos connaissances communes qui me la décrite comme blonde. J’ai infirmé ses propos en lui disant que ces cheveux étaient châtains foncés. Après coup, il s’avère que j’avais raison. Je pouvais donc me rappeler avec précision de la teinte de ses cheveux, mais lorsque je l’ai croisée deux mois plus tard, je ne l’ai absolument pas reconnu.
La saison avait changée, elle portait une robe grise à l’opposé des couleurs vives du sac et de l’écharpe qu’elle portait lors de notre première rencontre. Même lorsqu’on m'a signifié sa présence, je n’ai pas reconnu son visage. A cet, instant, j’ai compris que je n’étais pas capable de garder en mémoire le visage d’une personne après une rencontre, même si elle était, de mon point de vue, intéressante. J’ai fais le point et j’ai constaté la récurrence du phénomène qui ne m’avait pourtant jusqu’alors pas frappé. Et à vrai dire, je m’inquiète.
J’ai compris que si je ne retenais pas les visages c’est que ma stratégie d’adaptation pour faire croire que je regarde mon interlocuteur dans les yeux se base sur le fait de ne pas le regarder. Ainsi, je ne regarde les visages de mes interlocuteurs que lorsqu’ils ne me regardent pas. C’est pourquoi je reconnais facilement une personne qui donne un cours magistral, mais je ne reconnais pas une personne avec qui je mange et discute en face à face. N’est ce pas là incroyablement ironique ? En écrivant ces mots je ne peux m’empêcher de sourire face au comique de cette situation.
Je me rappelle d’une anecdote qui me semble significative de ce décalage. Lorsque j’étais lycéenne, j’ai aperçu de loin la silhouette d’une personne emmitouflée dans une doudoune, dont le visage était caché à l’aide d’une capuche. J’ai alors dit aux quatre amis qui m’accompagnaient : « regardez, c’est S. ! ». Tous connaissent S. aussi bien que moi et tous m’ont dit que je me trompais. Alors je l’ai interpellé. C’était bien lui. Quand je prends en compte cet événement, je me dis que ce n’est pas que je n’ai pas de mémoire visuelle, comme je l’ai longtemps cru.
Je crois plutôt que c’est parce que mes yeux ne captent pas les mêmes éléments que les autres qu’il n’y a pas de traces dans ma mémoire de certaines choses dont je suis objectivement témoin. En définitive, je n’oublie pas, c’est simplement que je ne vois pas. Ou plutôt que mes yeux voient, mais que mon cerveau est saturé par tous les détails qu’il capte et donc qu’il ne traite pas une partie des informations. Ainsi, elles transitent par mon cerveau sans y être analysées et de ce fait n’y laissent aucunes traces. Dommage que ce soit des éléments si socialement indispensable qui passent à la trappe !
Se pose alors un vrai dilemme, comment remédier à ce problème, puisqu’il est lié à mon fonctionnement le plus primaire et remet en question une de mes plus anciennes et vitales adaptations ? C’est pourtant une situation problématique. Les chercheurs se croisent, parfois moins d’une fois par an et entretiennent une grande partie de leur échanges via messagerie et chat. Comment alors me rappeler de ces collègues et éviter de malencontreusement les « snober » si je devais les croiser à un endroit où je ne les attendais pas ?
Je réalise que malgré toutes mes stratégies et mes efforts pour trouver ma propre voie dans ce monde, il reste toujours beaucoup à faire et que nous nous devons, pour nous intégrer, d’être en perpétuelle évolution. Lorsqu’il est question des interactions sociales, je crois que l’on se doit à vie de faire des efforts et de toujours chercher de nouvelles solutions. Pour sûr, nous sommes sacrément tenaces et avec toute l’ironie de ce monde, lorsqu’on sait d’où l’on vient, notre capacité d’adaptation force le respect !
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Pour avoir réfléchi au problème, je ne vois que cette solution : prévenir toute personne que tu pourrais être amenée à croiser fréquemment que tu souffres de prosopagnosie (pour faire scientifique ), c'est à dire que tu ne reconnais absolument pas les visages. Indique leur que tu le fais pour éviter qu'ils ne soient blessés, contrariés, surpris... le cas échéant.
Puisque tu communiques souvent par mail, c'est peut-être le bon vecteur pour les informer...
Puisque tu communiques souvent par mail, c'est peut-être le bon vecteur pour les informer...
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Une solution, que j'utilise dans le milieu associatif,
est de prendre des photos des visages, pour
les intégrer au carnet d'adresse. Cela constitue
une sorte de trombinoscope assez pratique,
vers lequel on peut se tourner au moindre doute.
C'est peut-être nativement intégré aux smartphones ...
est de prendre des photos des visages, pour
les intégrer au carnet d'adresse. Cela constitue
une sorte de trombinoscope assez pratique,
vers lequel on peut se tourner au moindre doute.
C'est peut-être nativement intégré aux smartphones ...
Modifié en dernier par Tugdual le jeudi 15 août 2013 à 10:33, modifié 1 fois.
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
mon fils lui ne se rappelle pas du visage de sa soeur
dès qu'il ne la voit plus de deux mois durant.
evidemment je ne le dis pas à sa soeur, ça lui ferait
de la peine
dès qu'il ne la voit plus de deux mois durant.
evidemment je ne le dis pas à sa soeur, ça lui ferait
de la peine
Jacqueline (52 ans - NT) mère d'un jeune aspie de 27 ans, diagnostiqué à 24 ans (CRA Bordeaux)
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
C'était pareil chez nous...mon fils lui ne se rappelle pas du visage de sa soeur
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
tient , j'avais une bonne mémoire pour les noms plus jeune . a un camp de vacance il a eu un jeu . pour passer a l'étape suivante , il fallait nommer tout les noms du petit groupe d'on je faisait parti . j'avais été le premier a dire tous les noms des gens .
comme l'animateur l'avais remarquer , je parlais peu mais j'étais bien présent et observateur de ce qui se passais .
pour les aspies , il a rarement de zone grise , c'est noir ou c'est blanc . ajouter a cela peu d' empathie envers les gens . ce qui rend le physique facile a d'écrire en étant bien direct .
comme l'animateur l'avais remarquer , je parlais peu mais j'étais bien présent et observateur de ce qui se passais .
pour les aspies , il a rarement de zone grise , c'est noir ou c'est blanc . ajouter a cela peu d' empathie envers les gens . ce qui rend le physique facile a d'écrire en étant bien direct .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Pour revenir à la question de départ, je remarque
aussi pas mal de choses dans le physique, mais c'est
au niveau du visage que je suis souvent interpellé.
Boutons, poils, maquillage, bijoux me sautent aux yeux
littéralement. Il me faut vraiment prendre sur moi pour
y échapper, et cesser de focaliser mon attention dessus.
D'ailleurs, je ne comprends définitivement pas l'intérêt
de ces lèvres rouges, de ces yeux cerclés de noir, de bleu
ou de vert, de ces boucles d'oreilles et autres percings,
ainsi que certaines coiffures ...
On m'a parlé d'esthétisme, mais ça m'échappe ...
aussi pas mal de choses dans le physique, mais c'est
au niveau du visage que je suis souvent interpellé.
Boutons, poils, maquillage, bijoux me sautent aux yeux
littéralement. Il me faut vraiment prendre sur moi pour
y échapper, et cesser de focaliser mon attention dessus.
D'ailleurs, je ne comprends définitivement pas l'intérêt
de ces lèvres rouges, de ces yeux cerclés de noir, de bleu
ou de vert, de ces boucles d'oreilles et autres percings,
ainsi que certaines coiffures ...
On m'a parlé d'esthétisme, mais ça m'échappe ...
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Personnellement quand je vais à la fac ou faire des courses je mets un peu de fond de teint et de mascara, non pas pour l'esthétisme mais parce que ma peau est très pâle, car pendant des années j'ai entendu dire que j'avais un teint de cadavre (j'ai même eu le droit à un tour à l'infirmerie pour ça). J'en ai tellement eu marre que ma mère m'a conseillée ce subterfuge afin que je sois tranquille. Ca me prend 1min30 le matin et 3 min le soir pour enlever tout ça (enfin dès que je rentre chez moi) et on ne me bassine plus avec la couleur de ma peau.
Modifié en dernier par Syberia le vendredi 16 août 2013 à 13:52, modifié 1 fois.
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Syberia , tu ne parviens pas à bronzer un peu en cette saison ?
Tugdual , tu n'es pas sensible aux soins que les femmes prennent de leur physique ,? ( bien souvent pour plaire aux représentants de ton sexe ! )
Tugdual , tu n'es pas sensible aux soins que les femmes prennent de leur physique ,? ( bien souvent pour plaire aux représentants de ton sexe ! )
L'hypercritique est à la critique ce que la finasserie est à la finesse. » (Charles-Victor Langlois)
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Je ne peux absolument pas compter sur le bronzage : premièrement, ma peau ne bronze pas du tout, elle rougit et brûle (pourtant je suis brune) ; deuxièmement, quand j'étais bébé j'ai été brûlé au second degrés sur les joues et le nez et à l'âge de neuf ans re-belote, en conclusion mon médecin m'interdit formellement de m'exposer au soleil sans une crème indice 50 avec filtre minéral (apparemment mes "chances" d'avoir un jour un cancer de la peau sont très élevées). J'utilise donc du fond de teint acheté en pharmacie (une gamme pour les peaux intolérantes).Sylviane a écrit :Syberia , tu ne parviens pas à bronzer un peu en cette saison ?
NT avec faille narcissique.
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Moi non plusD'ailleurs, je ne comprends définitivement pas l'intérêt
de ces lèvres rouges, de ces yeux cerclés de noir, de bleu
ou de vert,
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Mars a écrit :Moi non plus
C'est plutôt que je ne vois pas le rapport entreSylviane a écrit :Tugdual , tu n'es pas sensible aux soins que les femmes prennent de leur physique ,? ( bien souvent pour plaire aux représentants de ton sexe ! )
le fait "d'être soigné(e)" et toutes ces couleurs
ou autres morceaux de métals installés ici ou là ...
Il me semble que le soin est d'un autre ordre ...
Ceci dit, j'exprime juste mon ressenti (envahissant),
Mais ce n'est pas un jugement, chacun(e) fait
bien sûr ce qu'il/elle a envie ...
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Je ne sais pas si se couvrir de substances chimiques est synonyme de prendre soin de sa santé.
Cela dit, il y a un peu de progrès : des produits naturels, par exemple chez LUSH.
Cela dit, on peut s'en passer.
Cela dit, il y a un peu de progrès : des produits naturels, par exemple chez LUSH.
Cela dit, on peut s'en passer.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: L'importance du physique chez les Aspies
Moi je trouve que je suis pas mal axé sur le physique, mais je ne m'en vente pas car je sais qu'il n'est pas tout d'une personne