Toutes discussions concernant l'autisme et le syndrome d'Asperger, leurs définitions, les méthodes de diagnostic, l'état de la recherche, les nouveautés, etc.
laboulette a écrit :Bon, je suis contente. J'ai un rendez vous pour le 4 septembre pour mon garçon, avec mon homme. J'ai été un peu en panique car la secrétaire commençait à me poser des questions au téléphone, pourquoi comment....
Bon, là, ça va un peu se situer dans la rentrée; mais bon, on se débrouillera.
Une bonne chose de faite
Et c'est bien que ton homme ait accepté d'être là aussi.
Plus qu'un mois à attendre maintenant.
J'avoue que ça me fais peur, j'ai peur de ne pas savoir lui dire les choses. J'ai peur de gêner mon fils une fois de plus en réexpliquant tout l'historique à la psy.
La dernière rencontre avec un Cmp a échoué. Mon loulou a tourné sa chaise et a tourné le dos au psy qui n'a pas fait grand chose pour le mettre à l'aise. Il n'a même pas daigné regarder les tests qui avaient été faits par le précédents CMP (ceux qui parle de la différence entre le le verbal et la vitesse de traitement). Il a regardé le papier du coin de l’œil d'un air un peu dédaigneux.
Bon, du coup, j'imagine qu'il faudra quand même que je ramène les tests.J'ai aussi noté dans un petits coins les différents évènements depuis qu'il était petit. J'ai bien envie de les mettre au propre de façon chronologique, afin qu'elle puisse y regarder à tête reposée, et pour mon fils ne se sente pas une fois encore disséqué.
Avec le recul, tout ces psy, ces équipes scolaires, et parfois nous je dois bien le reconnaître avons causé de lui, devant lui, et ça a pu le blesser.
Selon les intervenants, il a été tour à tour, à problème, têtu, à trouble autistique, enfant roi, capricieux, dans sa bulle... Bref, rien de très valorisant.
Merci Lilas de ton attention. J'espère que toi aussi tu va trouver des réponses à tes questions.
Vous en pensez quoi de l'idée de lui préparer un petit dossier, avec les précédents tests, et une petite chronologie?
Ça me paraît être une très bonne idée le dossier, indispensable même, ne serait-ce que pour structurer l'entretien autour de quelque chose !
Pour les résultats de test, elle te demandera sûrement à les voir (conclusion que je tire du fait qu'elle me l'ai demandé quand j'y suis allée).
Elle m'a aussi demandé ce que j'attendais exactement de ma démarche et si je pensais qu'un diagnostic allait changer ma vie, et ça m'a prise au dépourvu car je n'y avais pas réfléchi (d'ailleurs j'en suis toujours là).
Je ne sais pas si elle a ce genre d'approche quand il s'agit d'enfants, mais je te conseillerai d'y réfléchir malgré tout.
En tout cas elle connaît très bien son sujet et pose les bonnes questions, donc je suis sûre que tout se passera bien.
J'ai rassemblé des petits éléments que j'avais écris à droite à gauche (petit carnet, échange avec des copines, bulletins solaires, ce qui s'était dit chez les docteurs, psy de crèche et d'école....)
J'arrive à 5 pages de synthèse. C'est troublant et extraordinaire en fait de retrouver cela, et de voir comment on a été trimballés. ça commence dès la crèche. Je me souvenais par exemple des écholalies, mais j'avais oublié qu'en maternelle, il monologuait tout le temps. Que quand il ne voulait pas sortir, il se laissait tomber, y compris dans les flaques d'eau en plein hivers.
Comment j'ai pu oublier ça?
je ne me rappelle pas d'avoir eu des examens d'audition plus jeune .
j'ai eu des cours de dictions parce que mon langage était en retard par rapport a mon âge . d'ailleurs la plus part des choses que j'ai faites avais un semblant de retard par rapport a d'autre garçon de mon âge .
côté génétique je suis pas trop au courant des études la dessus . de ce que j'en savais , la plus part des asperger sont des garçons et peu d'entre eux ont des enfants .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
philippe1100 a écrit :
côté génétique je suis pas trop au courant des études la dessus . de ce que j'en savais , la plus part des asperger sont des garçons et peu d'entre eux ont des enfants .
J'ai lu quelque part, (mais où? à force de se documenter, on en oublie les sources), qu'il y aurait en fait pas mal de filles, mais qu'elles compenserait pas mal, ce qui rendrait plus difficile et aléatoires les diagnostics. Ce qui m'amène à penser que l'on est sûrement loin de connaître la prévalence exacte. (Il ne s'agit pas non plus de voir des aspies partout)
Mon père était autiste (Asperger) et a eu 12 enfants...
Jacline
Peut-être ma mère l'était-elle aussi un peu ?
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
Je pense qu'il y a une certaine probabilité héréditaire.
Mon (demi-)frère (même mère) n'est clairement pas aspie, mais certains de mes cousines et cousins (du côté de ma mère) le sont peut-être (mais pas diagnostiqués donc je ne peux être sûr).
En fait je suis le seul, à part mes parents et certains de mes tante et oncle à savoir que je suis diagnostiqué comme tel, et sans doute à savoir ce qu'est le SA ... mais encore une fois, à mon avis, un aspie heureux n'a ni besoin de diagnostic ni d'aide. Enfin j'espère sinon cela signifierait que c'est une maladie ...
J'ai une cousine qui m'épate. Elle sait très bien camoufler ses stéréotypies et même les intégrer dans la vie sociale ! Lorsqu’elle ressent une vive émotion, elle tape dans ses mains aussi vite qu'une mouche qui bat des ailes... et ça passe et c'est mignon, et elle est sacrément débrouillarde.
Modifié en dernier par Bubu le jeudi 8 août 2013 à 23:04, modifié 3 fois.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
Mon père a reçu un diagnostic d'autisme. Mais ça n'existait pas en France Asperger à l'époque en 1969.
Moi-même, je l'avais reçu en 1953 (enfin sans que ça soit dit... c'était écrit dans le dossier...)
Et il y en a d'autres dans ma famille. Dans les 2 générations qui suivent après moi, neveu et petit neveu. Pas de diagnostic "officiel", mais je crois que je sais le faire, à leur propos. Je n'ai pas eu d'enfant.
Jacline
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
De mon côté, personne n'est diagnostiqué dans ma famille (pas même moi), mais si je ne me trompe pas et que je suis effectivement sur le spectre, alors il s'agit à coup sûr d'un héritage maternel.
Nos enfants ne sont pas aspies mais un neveu du côté de mon mari l'est très clairement ( refus net de diagnostic ) . En plus , physiquement , c'est le portrait de son oncle .
A ce propos avez vous noté des similitudes physiques entre asperger ? Les quelques rares que je connais ont tous le visage allongé . Je me garderais bien de tirer une conclusion sur 5 cas .
L'hypercritique est à la critique ce que la finasserie est à la finesse. » (Charles-Victor Langlois)