Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
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Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Bonjour, tout le monde,
Est-ce que les autistes et Asperger se questionnent quant à la mort ? (je ne parle pas des pensées suicidaires, même si on peut aussi en parler dans une autre discussion)
La plupart des personnes se verront confrontés, un jour à l'autre, à la mort de leurs parents, et à la tristesse que ça peut impliquer. Elles peuvent déjà être confrontés à la tristesse de leurs parents lors de la mort des grands-parents. Elles peuvent être déjà être confrontés au souci des maladies incurables, des maladies dégénérative, des caractéristiques du vieillissement et de son impact sur l'autonomie. Elles peuvent peuvent avoir été confrontés à des morts accidentelles (accident de voiture, catastrophe naturelle, etc.). Elles peuvent aussi alors s'interroger sur le côté provisoire de la vie et sur son (ses) éventuel(s) sens. Elles peuvent aussi se demander pourquoi certaines personnes sont (si) sereines face à la mort alors que d'autres sont plutôt effrayées voire angoissées, se demander pourquoi le refus de la mort alors que nous savons que nous allons tous y passer tôt ou tard.
Est-ce que les autistes et Asperger se questionnent quant à la mort, à la maladie et à la souffrance ? Comment le ressentent-ils ? Y pensent-ils différemment ? Peuvent-ils ressentir de l'empathie ("mes condoléances") ? Ou préfèrent-ils ne pas y penser ?
Est-ce que les autistes et Asperger se questionnent quant à la mort ? (je ne parle pas des pensées suicidaires, même si on peut aussi en parler dans une autre discussion)
La plupart des personnes se verront confrontés, un jour à l'autre, à la mort de leurs parents, et à la tristesse que ça peut impliquer. Elles peuvent déjà être confrontés à la tristesse de leurs parents lors de la mort des grands-parents. Elles peuvent être déjà être confrontés au souci des maladies incurables, des maladies dégénérative, des caractéristiques du vieillissement et de son impact sur l'autonomie. Elles peuvent peuvent avoir été confrontés à des morts accidentelles (accident de voiture, catastrophe naturelle, etc.). Elles peuvent aussi alors s'interroger sur le côté provisoire de la vie et sur son (ses) éventuel(s) sens. Elles peuvent aussi se demander pourquoi certaines personnes sont (si) sereines face à la mort alors que d'autres sont plutôt effrayées voire angoissées, se demander pourquoi le refus de la mort alors que nous savons que nous allons tous y passer tôt ou tard.
Est-ce que les autistes et Asperger se questionnent quant à la mort, à la maladie et à la souffrance ? Comment le ressentent-ils ? Y pensent-ils différemment ? Peuvent-ils ressentir de l'empathie ("mes condoléances") ? Ou préfèrent-ils ne pas y penser ?
Modifié en dernier par freeshost le samedi 31 octobre 2015 à 12:08, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Se questionner : sûrement.
Ressentir (ou manifester ...) de l'empathie : c'est plus compliqué. Je laisse la parole aux NAT.
Ressentir (ou manifester ...) de l'empathie : c'est plus compliqué. Je laisse la parole aux NAT.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Bien sûr. C'est une question très présente dans le livre d'Elisabeth Emily sur son enfant autiste.
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
le paranormal m'intéresse beaucoup étant asperger .
par contre je ne suis pas vraiment apathique envers les familles dont ils ont eu un décès . c'est plus difficile , la mort ne faisant que la suite logique d'une vie sans réel d'émotions forte envers les personnes décédées .
je dirais que l'expérience m'a appris à mentir un peu sur le sujet et d'exprimé mes sympathies a ceux qui ont eu décès dans la famille . autrement la vie continue son cheminement normal .
par contre je ne suis pas vraiment apathique envers les familles dont ils ont eu un décès . c'est plus difficile , la mort ne faisant que la suite logique d'une vie sans réel d'émotions forte envers les personnes décédées .
je dirais que l'expérience m'a appris à mentir un peu sur le sujet et d'exprimé mes sympathies a ceux qui ont eu décès dans la famille . autrement la vie continue son cheminement normal .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
D'après ma mère je me posais déjà des questions sur la mort quand j'avais 3 ans ou 4 ans (il s'agissait plus à l'époque de comprendre le concept). La mort de mes proches m'angoisse. Mais en ce qui concerne ma propre mort je n'ai aucun problème avec ça, je sais que je vais mourir un jour, peut-être bientôt ? peut-être dans des dizaines d'années ? je n'en sais rien. Toutefois cette idée ne me terrifie pas. Je ne suis pas croyante et à mon sens la mort n'est qu'un long sommeil sans rêve. En revanche je ne crois pas que quelqu'un NAT ou NT peut vraiment ressentir la détresse dans laquelle se trouve les proches de la personne décédée. La maladie et la mort isolent du groupe, et les proches de la personne concernée ne peuvent compter sur personne.
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Comme tout le monde, j'imagine ...freeshost a écrit :Est-ce que les autistes et Asperger se questionnent quant à la mort ?
Je me suis toujours inquiété pour mes quelques
proches (parents et grand-parents maternels).
Penser à leur future disparition génère chez moi
une sourde et profonde angoisse, et j'ai mis trois
années à me remettre de la mort de ma grand-mère.
J'ai fait une curieuse expérience à l'âge de dix ans.
Un soir, que j'étais couché, attendant le sommeil
en réfléchissant à plein de choses, comme à mon
habitude, je me suis mis à penser à la mort,
à me concentrer sur ce que cela pouvait être :
absense de sensations, analogie avec le vide
intersidéral ... Peu à peu, j'ai "ressenti" ce vide,
et j'ai été envahi par une vague froide, glaciale,
ténébreuse, jusqu'à (heureusement me semble-t-il),
ce que ce néant me fasse littéralement paniquer,
que je me débatte et que je reprenne mes esprits ...
Aujourd'hui encore, je ne peux penser
à ce moment sans une certaine inquiétude ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Bonjour,
Je pense à la mort depuis le plus lointain de mes souvenir, ça m'angoisse , me stresse, me paralyse parfois. Je n'y pense pas H24 mais tous les jours oui je pense.
A la mort en général ou ma propre mort.
En revanche, je suis confronté à la mort dans mon entourage depuis très très jeune et je n'ai jamais eu le "comportement social adapté" , à force je commence à faire de la compensation pour ne pas qu'on me le fasse remarquer et/ou pour ne pas blesser plus que de nécessaire les autres mais , sans pour autant que je ne ressente rien, visiblement c'est ce qui paraît. (Froid, non expressif etc) cela dit c'est un peu la même chose si on m'annonce une naissance (qui est une mort inévitable dans une certaine logique) ou un mariage ou je ne sais quoi de pas triste.
Aussi la mort dans notre société est tellement taboo qu'elle est angoissante (pour moi) et triste, lourde etc, ce n'est pas pareil partout et je préférerai qu'ici on puisse aussi laisser quelqu'un la célébrer par une fête par exemple si c'est son besoin ou bref, bon chacun ses convictions.
On m'a énormément reproché (comme si j'avais besoin de ça) de ne pas montrer de signes de tristesse ou je ne sais quoi quand mes parents sont morts (assez violemment/ tragiquement qui plus est). Mais voilà, moi aux obsèques je n'avais pas envie de pleurer ni de me forcer à adopter tel ou tel visage (surtout pas ces fois là!) .
Mais à la question de base, je ne sais pas pour "les aspergers" mais moi oui, beaucoup, j'y pense beaucoup, de tas de façons (philo, ou angoisse etc) pas le temps de développer plus pardonnez moi.
Bonne journée,
Someone.
Je pense à la mort depuis le plus lointain de mes souvenir, ça m'angoisse , me stresse, me paralyse parfois. Je n'y pense pas H24 mais tous les jours oui je pense.
A la mort en général ou ma propre mort.
En revanche, je suis confronté à la mort dans mon entourage depuis très très jeune et je n'ai jamais eu le "comportement social adapté" , à force je commence à faire de la compensation pour ne pas qu'on me le fasse remarquer et/ou pour ne pas blesser plus que de nécessaire les autres mais , sans pour autant que je ne ressente rien, visiblement c'est ce qui paraît. (Froid, non expressif etc) cela dit c'est un peu la même chose si on m'annonce une naissance (qui est une mort inévitable dans une certaine logique) ou un mariage ou je ne sais quoi de pas triste.
Aussi la mort dans notre société est tellement taboo qu'elle est angoissante (pour moi) et triste, lourde etc, ce n'est pas pareil partout et je préférerai qu'ici on puisse aussi laisser quelqu'un la célébrer par une fête par exemple si c'est son besoin ou bref, bon chacun ses convictions.
On m'a énormément reproché (comme si j'avais besoin de ça) de ne pas montrer de signes de tristesse ou je ne sais quoi quand mes parents sont morts (assez violemment/ tragiquement qui plus est). Mais voilà, moi aux obsèques je n'avais pas envie de pleurer ni de me forcer à adopter tel ou tel visage (surtout pas ces fois là!) .
Mais à la question de base, je ne sais pas pour "les aspergers" mais moi oui, beaucoup, j'y pense beaucoup, de tas de façons (philo, ou angoisse etc) pas le temps de développer plus pardonnez moi.
Bonne journée,
Someone.
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Merci pour vos réponses, c'était pour voir si le fait d'avoir des troubles autistiques ou non pouvait avoir une influence sur notre appréhension de la mort.
Et quand vous apprenez les mauvaises nouvelles avec beaucoup de personnes mortes, nouvelles fortement médiatisées ? (11 septembre 2001, 11 mars 2004, Tsunami en Asie, tragédie de Lac-Mégantic, accident de bus en Italie, etc.)
Concernant le néant, je viens de commencer L'Être et le Néant, de Jean-Paul Sartre, mais ce n'est pas simple à comprendre, déjà à commencer à lire l'introduction.
Et quand vous apprenez les mauvaises nouvelles avec beaucoup de personnes mortes, nouvelles fortement médiatisées ? (11 septembre 2001, 11 mars 2004, Tsunami en Asie, tragédie de Lac-Mégantic, accident de bus en Italie, etc.)
Concernant le néant, je viens de commencer L'Être et le Néant, de Jean-Paul Sartre, mais ce n'est pas simple à comprendre, déjà à commencer à lire l'introduction.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Je me souviens du deces de mon grand père.
Je l'ai vu peu avant,ce qui m'a "touché" a été la décheance physique et intellectuelle de la personne que j'avais connu.
La mort en elle même ne me touche pas vraiment,je pense qu'une foi mort on est juste,ben...mort.
J'ai davantage peur de perdre mes capacités que de mourir.
Quand il m'arrive de rêver de mort,la chose qui revient serait "mince,pas maintenant j'avais encore des trucs prévus,que je n'ai pas encore fini....."
Je n'arrive pas à comprendre le besoin de religion ou de choses irrationnelles ,simplement pour affronter un état d'inconfort et de frustration(la vie),parce qu'on a quitté un etat de securité et de bien-être(etat de foetus),et que la seule chose qui y mettra un terme est la non existance(mort)
Ca me fait penser aux raccourcis que les gens inventent:fatalité,chance,karma etc,là ou je ne vois que du hasard et de l'experience ainsi que de la compétence.
Le probleme avec la mort,et les choses irrationnelles que les humains ont inventé pour la supporter,c'est leur besoin d'imposer leurs valeurs aux autres,de gré ou de force.
Concernant les "mauvaises nouvelles",etant donné que je considère l'humain globalement comme une nuisance,je prend plus ça comme une bonne nouvelle,moins d'humains c'est toujours ça,moins de mechants,de profiteurs et de voleurs,de menteurs d'escroqs.
Je suis plus affecté par le taux de natalité grandissant,ou les naissances chez mes "proches" vu que ca implique un nouveau pollueur,encore un nouvel humain qui se sentira probablement superieur à d'autres espèces,un évntuel futur croyant en choses irrationneles,qui voudra les imposer,qui trompera surement son monde,ou subira des choses qui le traumatiseront a vie,ça semble être à la mode.
Je suis childfree,j'ai renoncé à avoir une quelconque descendance,je ne veux transferer mes reves et desirs sur personnes,jene veux aucune excuse au fait de ne pas pouvoir faire ce que j'aurai annoncé,je ne veux personne pour dependre de moi,je ne suis redevable ni a ma famille,ni a la société.
Concernant la "nature" des choses,je pense au final que l'humain se comporte de façon naturelle dans le fond,proliferant comme il lui possible de le faire.
Il suffit d'observer une autre espèce une fois sortie de son mode de vie "normal",elle prolifère.
L'equilibre naturel,au final,ca n'est qu'une guerre permanente....
la seule difference pour l'humain est la conscience des dégats occasionnés,on a donc pas trop d'excuse....
Je l'ai vu peu avant,ce qui m'a "touché" a été la décheance physique et intellectuelle de la personne que j'avais connu.
La mort en elle même ne me touche pas vraiment,je pense qu'une foi mort on est juste,ben...mort.
J'ai davantage peur de perdre mes capacités que de mourir.
Quand il m'arrive de rêver de mort,la chose qui revient serait "mince,pas maintenant j'avais encore des trucs prévus,que je n'ai pas encore fini....."
Je n'arrive pas à comprendre le besoin de religion ou de choses irrationnelles ,simplement pour affronter un état d'inconfort et de frustration(la vie),parce qu'on a quitté un etat de securité et de bien-être(etat de foetus),et que la seule chose qui y mettra un terme est la non existance(mort)
Ca me fait penser aux raccourcis que les gens inventent:fatalité,chance,karma etc,là ou je ne vois que du hasard et de l'experience ainsi que de la compétence.
Le probleme avec la mort,et les choses irrationnelles que les humains ont inventé pour la supporter,c'est leur besoin d'imposer leurs valeurs aux autres,de gré ou de force.
Concernant les "mauvaises nouvelles",etant donné que je considère l'humain globalement comme une nuisance,je prend plus ça comme une bonne nouvelle,moins d'humains c'est toujours ça,moins de mechants,de profiteurs et de voleurs,de menteurs d'escroqs.
Je suis plus affecté par le taux de natalité grandissant,ou les naissances chez mes "proches" vu que ca implique un nouveau pollueur,encore un nouvel humain qui se sentira probablement superieur à d'autres espèces,un évntuel futur croyant en choses irrationneles,qui voudra les imposer,qui trompera surement son monde,ou subira des choses qui le traumatiseront a vie,ça semble être à la mode.
Je suis childfree,j'ai renoncé à avoir une quelconque descendance,je ne veux transferer mes reves et desirs sur personnes,jene veux aucune excuse au fait de ne pas pouvoir faire ce que j'aurai annoncé,je ne veux personne pour dependre de moi,je ne suis redevable ni a ma famille,ni a la société.
Concernant la "nature" des choses,je pense au final que l'humain se comporte de façon naturelle dans le fond,proliferant comme il lui possible de le faire.
Il suffit d'observer une autre espèce une fois sortie de son mode de vie "normal",elle prolifère.
L'equilibre naturel,au final,ca n'est qu'une guerre permanente....
la seule difference pour l'humain est la conscience des dégats occasionnés,on a donc pas trop d'excuse....
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Même si je peux concevoir ton point de vue (le fait que tous les êtres humains ne sont pas "bons"), il me semble réducteur de mettre tout le monde dans le même panier. Certaines personnes sont quand même dignes de confiance et on fait de "bonnes choses" (ne serais-ce que d'un point de vue intellectuel). Pour être caricatural, penser que la population humaine devient bien trop importante pour cette planète est concevable, mais ce n'est pas la même chose que de dire à quelqu'un : "Je suis bien content que [ta mère, ton frère, ton compagnon, ta meilleure amie] soit mort(e), c'est mieux pour l'écologie." (bien qu'au fond ça revient au même).parfaitelumiere a écrit :Concernant les "mauvaises nouvelles",etant donné que je considère l'humain globalement comme une nuisance,je prend plus ça comme une bonne nouvelle,moins d'humains c'est toujours ça,moins de mechants,de profiteurs et de voleurs,de menteurs d'escroqs.
Modifié en dernier par Syberia le lundi 5 août 2013 à 18:54, modifié 2 fois.
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
oui,tu as raison,c'est pour ça que je parle de façon globale,et quasi "immaterielle " on va dire,en ne visualisant que des chiffres.
Je vois un peu la vie comme un compteur entre 0 et 100 et le but est de le maintenir au dessus de 50.
Je vois aussi l'humain comme un sorte de mélange de noir et de blanc,et si quelques humains ont un peu plus de positif,beaucoup sont plutôt négatifs pour moi.
Il suffit de constater les rapports sociaux,basés sur la domination et le profit.
La différence entre ma vision globale et la vision de tous les jours dans les rapports que j'entretiens,c'est que dans le quotidien j'ai accepté de me faire avoir et de ne pas vivre d'echanges équilibrés,je stoppe juste la relation d'échange quand le déséquilibre devient trop important,ou l'autre stoppe la relation quand il a assez profité de mes competences.
Après,dans l'entourage,j'aurai tendance a rester neutre,et a soutenir la personne dans le besoin de communication(ma coloc par exemple,2 décès dans l'année 2012)
Je vois un peu la vie comme un compteur entre 0 et 100 et le but est de le maintenir au dessus de 50.
Je vois aussi l'humain comme un sorte de mélange de noir et de blanc,et si quelques humains ont un peu plus de positif,beaucoup sont plutôt négatifs pour moi.
Il suffit de constater les rapports sociaux,basés sur la domination et le profit.
La différence entre ma vision globale et la vision de tous les jours dans les rapports que j'entretiens,c'est que dans le quotidien j'ai accepté de me faire avoir et de ne pas vivre d'echanges équilibrés,je stoppe juste la relation d'échange quand le déséquilibre devient trop important,ou l'autre stoppe la relation quand il a assez profité de mes competences.
Après,dans l'entourage,j'aurai tendance a rester neutre,et a soutenir la personne dans le besoin de communication(ma coloc par exemple,2 décès dans l'année 2012)
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Je pense que la plupart des Aspies se questionnent sur la mort (comme tout le monde). Après, sans doute que certains n'en ressentent pas trop d'angoisse . En tout cas,je ne pense pas que cette angoisse soit liée à l'empathie: j'angoisse lorsque je pense à la mort parce qu'il est impossible de savoir si le monde existera toujours après nous (donc c'est plutôt une réaction égocentrique.
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Je me questionne sur ma propre mort depuis que j'ai des enfants , pour les meme raison je m'inquiete de la mort de mon conjoints. Mais mon inquietude est plus du au fait que c'est difficile d'élever des enfants seul(e) que vis a vis de la mort en elle meme.
Sinon aux enterrements j'avoue ne pas être specialement triste, ou affligée mais les 3 personnes proches que j'ai perdu 2 de mes grand pere et ma grand mere sont décédé suite a des maladies alors c'etait presque un soulagement de les savoir libéré de leur soufrance.
Sinon aux enterrements j'avoue ne pas être specialement triste, ou affligée mais les 3 personnes proches que j'ai perdu 2 de mes grand pere et ma grand mere sont décédé suite a des maladies alors c'etait presque un soulagement de les savoir libéré de leur soufrance.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Tous différents , tous humains!
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Mon mari aspie est très angoissé non par la mort mais par la disparition . Ce n'est pas la même chose dit il . De ce fait tout ce qui se termine , s'achève , le perturbe , quelquefois énormément alors que pour moi ce ne sera qu'une péripétie de l'existence . Surtout s'il a un sentiment d'inachèvement .
L'hypercritique est à la critique ce que la finasserie est à la finesse. » (Charles-Victor Langlois)
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Re: Est-ce que les autistes et Asperger pensent à la mort ?
Même si moi aussi je constate que les rapports entre les gens sont souvent biaisés je te trouve bien amère . Tous les échanges entre humains ne sont pas basés sur la notion de profit . L'amitié , la solidarité , la sympathie , ça existe !parfaitelumiere a écrit :Il suffit de constater les rapports sociaux,basés sur la domination et le profit.
La différence entre ma vision globale et la vision de tous les jours dans les rapports que j'entretiens,c'est que dans le quotidien j'ai accepté de me faire avoir et de ne pas vivre d'echanges équilibrés,je stoppe juste la relation d'échange quand le déséquilibre devient trop important,ou l'autre stoppe la relation quand il a assez profité de mes competences.
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