Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
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Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Bonjour tout le monde,
Est-il possible qu'une personne Asperger le soit à un moment de sa vie, puis plus à partir d'un autre moment ? (soit par des méthodes, soit de manière inexpliquée)
Et est-il possible qu'une personne devienne Asperger à un moment de sa vie alors qu'elle ne l'était pas auparavant ?
Est-il possible qu'une personne Asperger le soit à un moment de sa vie, puis plus à partir d'un autre moment ? (soit par des méthodes, soit de manière inexpliquée)
Et est-il possible qu'une personne devienne Asperger à un moment de sa vie alors qu'elle ne l'était pas auparavant ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Normalement non. Soit ton cerveau est aspie, soit il ne l'est pas. Éventuellement, en grandissant tu peux ne plus correspondre au diagnostic, sans avoir fondamentalement changé, mais l'inverse est très rare et correspond davantage aux suites d'un traumatisme psychologique, parfois.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Moi non plus, je ne pense pas cela soit possible. Néanmoins, des événements extérieurs peuvent grandement influencer le comportement des personnes autistes.
Par exemple, mon filston, jusqu'à l'âge de 11 ans, est passé complètement inaperçu ( sauf pour moi, mais j'étais vraiment la seule à me poser des questions ), alors qu'à l'entrée au collège, son autisme a fait surface de façon évidente ( même si il a fallu encore attendre 6 ans de plus pour avoir le diagnostique ).
Maintenant qu'il va mieux, qu'il est bien entouré, les choses s'apaisent et il peut peut-être faire illusion pour certains qui ne connaissent pas l'autisme.
Voilà pour cet exemple, mais vraiment, je ne pense pas que l'on devienne autiste ou que l'on en guérisse...
Par exemple, mon filston, jusqu'à l'âge de 11 ans, est passé complètement inaperçu ( sauf pour moi, mais j'étais vraiment la seule à me poser des questions ), alors qu'à l'entrée au collège, son autisme a fait surface de façon évidente ( même si il a fallu encore attendre 6 ans de plus pour avoir le diagnostique ).
Maintenant qu'il va mieux, qu'il est bien entouré, les choses s'apaisent et il peut peut-être faire illusion pour certains qui ne connaissent pas l'autisme.
Voilà pour cet exemple, mais vraiment, je ne pense pas que l'on devienne autiste ou que l'on en guérisse...
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Merci pour vos réponses.
Mais comment se peut-il qu'on ne remarquât pas qu'une personne fût Asperger quand elle était enfant, puis qu'on remarque ou soupçonne qu'elle soit Asperger quand elle est adulte ?
C'est seulement en 2013 (29 ans) que ma mère adoptive commença à me soupçonner Asperger.
Bon, il n'est pas encore certain que je le sois.
Mais comment se peut-il qu'on ne remarquât pas qu'une personne fût Asperger quand elle était enfant, puis qu'on remarque ou soupçonne qu'elle soit Asperger quand elle est adulte ?
C'est seulement en 2013 (29 ans) que ma mère adoptive commença à me soupçonner Asperger.
Bon, il n'est pas encore certain que je le sois.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Il est possible que tu présentait des signes pendant l'enfance mais que ceux ci ne lui on pas parler tout de suite.
Un cas de figure souvent rencontrer c'est que l'on ne remarque pas grand chose avant 3/4 ans et que soudain le problème saute au yeux au moment d'allez à l'école, mais 29 ans cela fait tard.
Mais si il n'y avait vraiment aucun symptôme dans l'enfance alors se n'est pas de l'autisme
Un cas de figure souvent rencontrer c'est que l'on ne remarque pas grand chose avant 3/4 ans et que soudain le problème saute au yeux au moment d'allez à l'école, mais 29 ans cela fait tard.
Mais si il n'y avait vraiment aucun symptôme dans l'enfance alors se n'est pas de l'autisme
Neuro-atypique (TSA) diagnostiquée à 21 ans, plusieurs soupçon de TSA dans la familles, un cousin diagnostiqué et 2 cousines en attentes de diagnostique.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Bonsoir,freeshost a écrit :Merci pour vos réponses.
Mais comment se peut-il qu'on ne remarquât pas qu'une personne fût Asperger quand elle était enfant, puis qu'on remarque ou soupçonne qu'elle soit Asperger quand elle est adulte ?
C'est seulement en 2013 (29 ans) que ma mère adoptive commença à me soupçonner Asperger.
Bon, il n'est pas encore certain que je le sois.
A mon avis, cela dépend énormément du milieu dans lequel on grandit, mais aussi de l'intérêt de l'entourage pour les étrangetés plus ou moins marquées de l'enfant. Mais aussi intervient ou non le fait si les parents sont concernés par le SA, ou des traits autistiques sans en avoir connaissance, ce qui en conséquence rendrait les traits dû au SA difficiles à apercevoir. Mais il prendre en compte le comportement, à si la SA est marqué ou non, etc... Mais je pense aussi que durant certaines périodes, et avec un environnement plus ou moins stressant, selon que l'on s'y sente à l'aise ou non, fait que certains traits pourraient être plus visibles.
ça dépend aussi bien entendu dans quelles situations de la vie sociale, on observe la personne. Il est probablement plus difficile de remarquer les difficultés liées au SA pendant le quotidien, que dans les situations sociales extérieures ? Non ?
Je suis d'accord avec les réponses précédentes, on l'est de naissance, ou pas du tout Asperger.
A quel moment ta mère a-t-elle eu connaissance du sujet ?
Aspie.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Pour ma mère, c'était "récemment" (environ trois mois auparavant). Elle avait assisté par hasard à une présentation du syndrome Asperger. Dans les descriptions, elle m'a "vu".
Bon, j'aurai le test rendez-vous en mars.
Une fois, ma mère m'avait dit que des psychologues, quand j'étais tout petit (adopté et arrivé en Suisse quand j'avais 4-6 ans), pensaient que j'étais autistes. Et elle leur affirmait avec réelle conviction "Il n'est pas autiste." Bon, faudrait que je rediscute avec elle quant au détail chronologique. Jusqu'à l'âge de quatorze ans, je n'avais pas vraiment conscience de ce qui se passait autour de moi. Bien sûr, je percevais, mais je restais quand même dans mon monde. J'étais passionné par ce que j'apprenais à l'école (surtout la mathématique).* Bon, je le suis encore, mais j'ai moins de temps à y consacrer**. [Et, dans l'entre-temps, il y a eu plein de changements, d'épisodes, etc. Ça prendrait des pages pour ce morceau d'autobiographie.]
* Bon, 13-14 ans, toujours des très bonnes notes en mathématique (sans trop me chigner la cervelle). Par contre, je me souviens avoir reçu de très mauvaises notes en géographie parce que ça ne m'intéressait pas et que je n'avais (donc) pas étudié. Pour le français et l'allemand, pas de problème, la syntaxe me fascinait déjà un petit peu (pas autant que maintenant). Par contre, je ne parlais pas beaucoup (et toujours pas maintenant). Je reste plus passionné par le sujet de discussion que par les interlocuteurs.
** Si nous nous partagions tout sans monnaie et sans attente de contre-partie, nous aurions moins de temps (quasi-rien) à consacrer à la paperasse, à l'administratif, à la bureaucratie, à l'argent. Là, faut faire d'la job sans sens (juste pour la récompense monétaire pavlovienne... [en moins agréable]), remplir sa déclaration d'impôts. L'État nous demande le détail de nos comptes, mais ne nous donne pas le sien... Bref, avec plus de temps libre, nous pourrions plus diversifier nos activités, au lieu de faire du 100% homogénéisé. Cette remise en question du système (questions sociétales et éthiques) a commencé à venir chez moi lors de mon premier voyage seul (sans parents, sans frère ou soeur, sans ami, sans copain, voyage seul ! ; au Québec ; ça me plaisait déjà de pouvoir visiter ce que je voulais sans devoir me soucier des intérêts de l'autre), en 2005. Depuis 2012, ça a atteint un montant élevé !
Le gymnase m'avait aussi plu (14-18 ans) car diversifié (plein de domaines différents, même si je n'étais pas passionné par tous). Par contre, l'université (et mes premières nuits hors du foyer familial), finalement pas pour moi : trop spécialisé (toujours l'impression de manquer tout le reste, d'autant plus que le nombre de mes sources de motivation croît dans N, et que je trouve ça une bonne chose, même si ça peut être plus difficile à gérer), trop contraignant (écrire des mémoires avec ce maudit droit d'auteur et juste pour un papier ; les examens devraient suffire), trop dépendant du marché (la tête de l'emploi, business orientation, apologie délirante du diplôme, etc.).
Bon, par contre, j'étais déjà timide tout petit, et le suis devenu un peu moins. Il faut dire que j'ai fait un peu une sélection dans le type de relations que je recherche. (place à la diversité, place aux personnes passionnées de connaissances et de partage, sus à la notion de propriété)
Bon, j'aurai le test rendez-vous en mars.
Une fois, ma mère m'avait dit que des psychologues, quand j'étais tout petit (adopté et arrivé en Suisse quand j'avais 4-6 ans), pensaient que j'étais autistes. Et elle leur affirmait avec réelle conviction "Il n'est pas autiste." Bon, faudrait que je rediscute avec elle quant au détail chronologique. Jusqu'à l'âge de quatorze ans, je n'avais pas vraiment conscience de ce qui se passait autour de moi. Bien sûr, je percevais, mais je restais quand même dans mon monde. J'étais passionné par ce que j'apprenais à l'école (surtout la mathématique).* Bon, je le suis encore, mais j'ai moins de temps à y consacrer**. [Et, dans l'entre-temps, il y a eu plein de changements, d'épisodes, etc. Ça prendrait des pages pour ce morceau d'autobiographie.]
* Bon, 13-14 ans, toujours des très bonnes notes en mathématique (sans trop me chigner la cervelle). Par contre, je me souviens avoir reçu de très mauvaises notes en géographie parce que ça ne m'intéressait pas et que je n'avais (donc) pas étudié. Pour le français et l'allemand, pas de problème, la syntaxe me fascinait déjà un petit peu (pas autant que maintenant). Par contre, je ne parlais pas beaucoup (et toujours pas maintenant). Je reste plus passionné par le sujet de discussion que par les interlocuteurs.
** Si nous nous partagions tout sans monnaie et sans attente de contre-partie, nous aurions moins de temps (quasi-rien) à consacrer à la paperasse, à l'administratif, à la bureaucratie, à l'argent. Là, faut faire d'la job sans sens (juste pour la récompense monétaire pavlovienne... [en moins agréable]), remplir sa déclaration d'impôts. L'État nous demande le détail de nos comptes, mais ne nous donne pas le sien... Bref, avec plus de temps libre, nous pourrions plus diversifier nos activités, au lieu de faire du 100% homogénéisé. Cette remise en question du système (questions sociétales et éthiques) a commencé à venir chez moi lors de mon premier voyage seul (sans parents, sans frère ou soeur, sans ami, sans copain, voyage seul ! ; au Québec ; ça me plaisait déjà de pouvoir visiter ce que je voulais sans devoir me soucier des intérêts de l'autre), en 2005. Depuis 2012, ça a atteint un montant élevé !
Le gymnase m'avait aussi plu (14-18 ans) car diversifié (plein de domaines différents, même si je n'étais pas passionné par tous). Par contre, l'université (et mes premières nuits hors du foyer familial), finalement pas pour moi : trop spécialisé (toujours l'impression de manquer tout le reste, d'autant plus que le nombre de mes sources de motivation croît dans N, et que je trouve ça une bonne chose, même si ça peut être plus difficile à gérer), trop contraignant (écrire des mémoires avec ce maudit droit d'auteur et juste pour un papier ; les examens devraient suffire), trop dépendant du marché (la tête de l'emploi, business orientation, apologie délirante du diplôme, etc.).
Bon, par contre, j'étais déjà timide tout petit, et le suis devenu un peu moins. Il faut dire que j'ai fait un peu une sélection dans le type de relations que je recherche. (place à la diversité, place aux personnes passionnées de connaissances et de partage, sus à la notion de propriété)
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hors-sujet
freeshost, je n'ai plus assez de cerveau pour te répondre mais sache que ton utilisation de l'imparfait du subjonctif me fait tomber en pâmoison.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Allons, je n'en ai pourtant pas abusé.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Entreprends tu un diagnostic pour répondre à ton questionnement à propos du SA ?
Aspie.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
En mars, j'irai passer le(s) test(s) chez une spécialiste (rendez-vous pris).
Dois-je préparer quelque chose ? ou y aller spontanément ?
Dois-je préparer quelque chose ? ou y aller spontanément ?
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Si tu le souhaites, s'il y aura un entretien pour discuter de ce qui t'amène, (sauf si cela est déjà fait). Tu peux faire des listes de tout ce qui te fait penser au SA dans ta personnalité, anecdotes, comportement, ainsi de suite... Ce peut être utile pour ne pas oublier ce que tu as à dire durant le rendez vous.
Aspie.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Okay, je prendrai des notes où s'accumuleront mes questions.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Il est tout à fait possible que tes troubles éventuels aient été mis sur le compte de ton adoption.
Et si tu compensais bien, les non-spécialistes n'ont rien vu. Tu mentionnes toi-même que les psychiatres parlaient d'autisme quand tu étais enfant.
Le SA est, je trouve, difficile à établir-accepter, pour une personne lambda. Ceci d'après mon expérience bien sûr.
Et si tu compensais bien, les non-spécialistes n'ont rien vu. Tu mentionnes toi-même que les psychiatres parlaient d'autisme quand tu étais enfant.
Le SA est, je trouve, difficile à établir-accepter, pour une personne lambda. Ceci d'après mon expérience bien sûr.
"Ne le secouez pas, cet homme est plein de larmes." Charles Dickens.
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Re: Asperger pour toujours ? Devenir Asperger ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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