une colère qui ne passe pas
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une colère qui ne passe pas
Bonjour, je n'écris pas souvent mais je suis en colère et je n'arrive pas à me raisonner. Après plein de difficultés toute ma vie, j'ai été diagnostiqué asperger il y a 2 ou 3 ans. Mon souci, c'est que j'ai été élevé d'une manière un peu particulière. Mes parents ne recevaient quasiment personne et je n'avais pas le droit de parler en présence d'autres adultes. Je devais la plupart du temps m’asseoir et me taire, ne jamais regarder mes parents dans les yeux, je n'avais pas le droit d'avoir des amis, ni de faire le moindre bruit. Je n'avais pas le droit de décider quoi que ce soit.Vers 24 ans, je songeais à me suicider et je me suis sauvé de chez mes parents en partant vivre avec un homme violent et alcoolique, une grosse bêtise. J'ai réussi à le quitter au bout d'un an et j'ai tenté de devenir "normale""comme tout le monde" sans jamais y arriver.La question qui m’obsède, c'est : "si j'avais été élevé "normalement" avec des parents qui m'auraient pas empêché de parler, qui m'aurait demandé mon avis sur ce qui me concernait, qui se serait inquiété que je n'ai pas de copines à l'école", qui auraient eu des relations sociales", est ce que aujourd'hui j'aurais réussi à garder mon travail, peut être avoir un enfant, au moins réussir à apprécier d'avoir quelques amis, bref, à être plus "normale". Merci de vos avis.
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Re: une colère qui ne passe pas
mon avis ? impossible de revenir en arrière dans le temps, donc, qu'importe ton éducation ; si tu veux un job, des enfants ..., c'est à toi de voir, sans penser à des "Si ..." tourné vers le passé. Par contre, être aspie, ça, ça peut-etre une difficulté pour y arriver : reste que tu peux adapter ton environnement.
TSA
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Re: une colère qui ne passe pas
En fait, je disais : si j'avais été élevé autrement, est ce que j'aurais réussi, est ce que j'aurais su mieux vaincre les difficultés". Maintenant, j'ai plus de 45 ans, je n'aurais pas d'enfants, c'est fini. Pour le travail, j'ai eu des contrat de 6 mois à 1 an à mi temps entrecoupé de chômage pendant une dizaine d'années. Je finissais toujours épuisée d'avoir essayé de m'adapter, de faire comme tout le monde, de supporter tout les bruits, toutes les conversations.... J'ai fini par obtenir un CDD et comme à chaque fois, je n'ai pas réussi à tenir, je suis maintenant en arrêt depuis presque 3 ans. Je n'envisage absolument pas de retravailler actuellement.Ce que je me demande, c'est si j'aurais réussi à m'adapter, à ne pas être si fatiguée par tout les contacts sociaux si mes parents m'y avaient habitués étant enfant.
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Re: une colère qui ne passe pas
Perso, je ne crois pas; tes difficultés vient du syndrome Asperger principalement. Tu aurais pu peut-être mieux gérer ces difficultés en le sachant plus tôt et en étant aider (éviter ainsi les situations fatigantes ou y être exposé peu de temps) mais t'y habituer à la manière d'un NT, je ne pense pas.tulipetulipe a écrit :Ce que je me demande, c'est si j'aurais réussi à m'adapter, à ne pas être si fatiguée par tout les contacts sociaux si mes parents m'y avaient habitués étant enfant.
Maintenant, je comprends parfaitement que tu sois en colère contre tes parents et que tu sois marquée par ton enfance (on le serait tous dans ces conditions) mais ça aussi, il va falloir le dépasser ( avec de l'aide sûrement ça serait préférable) parce que là, comme l'a écrit had, tu vis toujours dans le passé avec ta colère et c'est à toi que tu fais du mal.
Bon courage (ta situation n'est pas facile; j'espère que tu surmonteras tes difficultés)
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Re: une colère qui ne passe pas
Je suis d'accord avec Had et Malala.
Perso, j'ai été élevée dans une famille ouverte, avec souvent du monde à la maison, ce qui ne m'a pas empêchée d'être une vraie sauvage à l'adolescence et surtout l'âge adulte (je ne suis pas aspie cependant).
Perso, j'ai été élevée dans une famille ouverte, avec souvent du monde à la maison, ce qui ne m'a pas empêchée d'être une vraie sauvage à l'adolescence et surtout l'âge adulte (je ne suis pas aspie cependant).
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: une colère qui ne passe pas
Je me sens un peu dans ce cas, aussi ...Mars a écrit :Perso, j'ai été élevée dans une famille ouverte, avec souvent du monde à la maison, ce qui ne m'a pas empêchée d'être une vraie sauvage à l'adolescence et surtout l'âge adulte (je ne suis pas aspie cependant).
Tulipe, il faudrait d'abord trouver un moyen
de calmer cette colère qui visiblement te ronge ...
Peut-être essayer de transformer cette colère
en un acte de création, un récit, roman ou autre ?
Creuser Cyrulnik, et sa "fonction réparatrice
du récit d'un traumatisme" dont on parlait
avec Manu ces jours-ci ...
Ensuite, n'accorde pas trop d'importance
quant à l'influence de ce passé sur ta situation
actuelle. Peut-être, dans un autre contexte,
aurais-tu mieux sû faire semblant, et passer
plus ou moins inaperçue mais ... cela serait
resté un pis-aller. Crois moi, on s'épuise
peu à peu à force de faire semblant ...
Et puis, pour absolument tout le monde,
le passé est un tel écheveau de micro-choix
qui nous engagent sur telle ou telle direction,
qu'en y réfléchissant on s'apperçoit que pour
tous, la situation actuelle pourrait être toute autre.
Parfois on arrive même à repérer des moments "clé"
où une décision, un choix, un hasard, nous ont
fait bifurquer d'une voie qui semblait rectiligne ...
Une petite comédie sympa sur ce thème : Pile et face.
Si ça peut te faire penser à autre chose,
le temps d'un film ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: une colère qui ne passe pas
Je ne sais pas si je suis aspi même si au fond de moi, je me retrouve tellement dans ce fonctionnement que...
Je me rends compte à 43 ans que mon éducation stricte, avec des règles à appliquer à la lettre même sans comprendre, m'ont aidée à paraître normale le temps de mon enfance, pour mes parents, pour ceux que je cotoyais et qui ne voyaient que mon comportement gentil toutou à ses parents.
Mon boulot m'a appris à mieux m'en sortir dans certaines situations. Quand c'est rpo, ça va tout suel, quand c'est pour aider quelqu'un, ça passe mais si c'est pour moi, c'est la cata.
Alors, oui, cette éducation n'était sans doute pas la meilleure pour progresser ... elle t'a fait telle que tu es, avec tes points forts et tes points faibles mais.... ce n'est pas par ton éducation que tu es devenue aspie. Tu l'étais en naissant et vu les non informations au moment où nous étions jeunes, ça n'aurait pas changé grand chose, je pense. Tes parents se seraient rendu compte que tu étais seule, ils t'auraient ajouté le qualificatif de timide ou "sauvage" et basta...
Je me rends compte à 43 ans que mon éducation stricte, avec des règles à appliquer à la lettre même sans comprendre, m'ont aidée à paraître normale le temps de mon enfance, pour mes parents, pour ceux que je cotoyais et qui ne voyaient que mon comportement gentil toutou à ses parents.
Mon boulot m'a appris à mieux m'en sortir dans certaines situations. Quand c'est rpo, ça va tout suel, quand c'est pour aider quelqu'un, ça passe mais si c'est pour moi, c'est la cata.
Alors, oui, cette éducation n'était sans doute pas la meilleure pour progresser ... elle t'a fait telle que tu es, avec tes points forts et tes points faibles mais.... ce n'est pas par ton éducation que tu es devenue aspie. Tu l'étais en naissant et vu les non informations au moment où nous étions jeunes, ça n'aurait pas changé grand chose, je pense. Tes parents se seraient rendu compte que tu étais seule, ils t'auraient ajouté le qualificatif de timide ou "sauvage" et basta...
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: une colère qui ne passe pas
Merci à tous de vos réponses, je les lis et relis et cela me calme un peu. J'ai lu divers articles écrits par des psychologues (je ne me rappelle plus les noms) qui disaient que si on faisait faire différents exercices d'habilités sociales aux enfants asperger, ils pourraient mener une vie quasi normale à l'âge adulte.Selon vous, ils apprennent seulement à mieux faire semblant pendant des durées un peu plus longue ?
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Re: une colère qui ne passe pas
Je ne crois pas qu'il s'agisse de "faire semblant". Quand on comprend mieux les interactions sociales, on s'y adapte plus facilement.
Et l'expérience permet de s'adapter avec moins d'effort.
Même si on naît autiste ou aspie, l'éducation qu'on reçoit, l'environnement familial et social ne peuvent qu'avoir un effet important. La rigidité de l’éducation ne permet pas de s'adapter facilement ensuite. Il est aussi possible que tes parents avaient déjà un fonctionnement autistique (voir le "phénotype élargi").
Et l'expérience permet de s'adapter avec moins d'effort.
Même si on naît autiste ou aspie, l'éducation qu'on reçoit, l'environnement familial et social ne peuvent qu'avoir un effet important. La rigidité de l’éducation ne permet pas de s'adapter facilement ensuite. Il est aussi possible que tes parents avaient déjà un fonctionnement autistique (voir le "phénotype élargi").
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: une colère qui ne passe pas
Mon expérience me dit que ce n'est pas si simple : un entrainement intensif aide certainement les enfants très autistes mais la prise de conscience de l'autre ne se décrète pas, elle arrive au bout d'un temps plus ou moins long, parfois très long.si on faisait faire différents exercices d'habilités sociales aux enfants asperger, ils pourraient mener une vie quasi normale à l'âge adulte.Selon vous, ils apprennent seulement à mieux faire semblant pendant des durées un peu plus longue ?
La maturation du cerveau des personnes autistes est parfois très longue et même si la personne se "débrouille" à peu près dans sa vie, elle n'a pas forcément conscience de son décalage avec les autres.
Par contre, certaines personnes autistes sont lucides très tôt et relativement sociables également...
Atypique sans être aspie. Maman de 2 jeunes filles dont une aspie.
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Re: une colère qui ne passe pas
Je pense qu'apprendre ces choses là très tôt aide beaucoup quand même..
Ici, Noam a par exemple déménagé pas moins de 7 fois depuis sa naissance (il va sur ses 5 ans), il est donc totalement à l'aise avec les lieux nouveaux, et nous a même demandé 'quand on changeait de maison' il y a peu. Il a du évaluer que le temps passé ici devait arriver à son terme, vu qu'on bouge souvent.
Pourtant, lorsque j'annonçais ça aux "professionnels", ils faisaient la mou "c'est pas très structurant pour un enfant handicapé", ce à quoi je répondais "et moi je considère qu'à l'inverse, cela a permis à Noam d'acquérir des facultés d'adaptation et de socialisation qu'il n'aurait jamais eue sans ce mode de vie imposé naturellement à lui depuis sa naissance". Je suis sûre de moi.. Il ne manifeste pas d'angoisse face au lieu/à une personne inconnue (sauf si cette personne dégage de mauvaises ondes..)
Question "social", il a été intégré aussi vite que possible en lieu d'accueil parents/enfants, puis à l'école, avec des amies maman et leurs enfants, on a beaucoup vadrouillé pour voir les uns ou les autres, ce qui fait que là dessus aussi, il est très souple et très demandeur de "l'autre", il aime le contact humain (malgré ses maladresses, et ses réactions parfois vives).
Je pense aussi que cette phase de colère est normale.. Saine même.. C'est une affirmation de soi indispensable pour se construire, et elle peut prendre plus ou moins de temps... Chez moi, par exemple, je ne vois plus mes parents depuis 1 an quasiment. Du tout. Pas de téléphone ou mail, rien de rien. J'ai sauté le pas, dépassé ma peur, et décidé de prendre ENFIN le large (nous avons un historique assez lourd..). Je commence donc à me sentir plus "moi", à définir plus facilement ce qui me compose, et ce qui fait ce que je suis. Et non "ce que ma mère peut penser". J'agis selon MES convictions, et mes principes. Plus les leurs.
Ici, Noam a par exemple déménagé pas moins de 7 fois depuis sa naissance (il va sur ses 5 ans), il est donc totalement à l'aise avec les lieux nouveaux, et nous a même demandé 'quand on changeait de maison' il y a peu. Il a du évaluer que le temps passé ici devait arriver à son terme, vu qu'on bouge souvent.
Pourtant, lorsque j'annonçais ça aux "professionnels", ils faisaient la mou "c'est pas très structurant pour un enfant handicapé", ce à quoi je répondais "et moi je considère qu'à l'inverse, cela a permis à Noam d'acquérir des facultés d'adaptation et de socialisation qu'il n'aurait jamais eue sans ce mode de vie imposé naturellement à lui depuis sa naissance". Je suis sûre de moi.. Il ne manifeste pas d'angoisse face au lieu/à une personne inconnue (sauf si cette personne dégage de mauvaises ondes..)
Question "social", il a été intégré aussi vite que possible en lieu d'accueil parents/enfants, puis à l'école, avec des amies maman et leurs enfants, on a beaucoup vadrouillé pour voir les uns ou les autres, ce qui fait que là dessus aussi, il est très souple et très demandeur de "l'autre", il aime le contact humain (malgré ses maladresses, et ses réactions parfois vives).
Je pense aussi que cette phase de colère est normale.. Saine même.. C'est une affirmation de soi indispensable pour se construire, et elle peut prendre plus ou moins de temps... Chez moi, par exemple, je ne vois plus mes parents depuis 1 an quasiment. Du tout. Pas de téléphone ou mail, rien de rien. J'ai sauté le pas, dépassé ma peur, et décidé de prendre ENFIN le large (nous avons un historique assez lourd..). Je commence donc à me sentir plus "moi", à définir plus facilement ce qui me compose, et ce qui fait ce que je suis. Et non "ce que ma mère peut penser". J'agis selon MES convictions, et mes principes. Plus les leurs.
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: une colère qui ne passe pas
Je suis d'accord avec toi, chawacee. On s'est rendu compte en même temps l'instit et moi que ma fille était prête pour le mot surprise. Ca mis plusieurs semaines, éprouvantes pour tout le monde, mais l'inconnu n'est plus un souci pour ma fille alors qu'elle se mettait en mode bug dès qu'une chose non prévue ou qu'un enchainement différent se passait dans sa journée. Au contraire, elle demande du changement désormais et demande à aller dormir chez sa grand mère. Elle ne se réveille plus en demandant avec un regarde inquiet "on fait quoi, aujourd'hui ?"
Oui, tulipetulipe, tes parents auraient pu trouver une autre manière de t'éduquer qui, peut être, t'auraient mieux aidée à affronter la vie. Mais par feeling, parce que de notre temps, si pas autiste de kanner, on n'aurait pas pu être repérée comme asperger, pas de regrets à avoir.
Une chose qui peut peut être t'aider, transformer ta colère en envie de prouver que tu peux vivre mieux qu'en te prenant en charge maintenant que tu te connais, que tu sais le pourquoi du comment. Comme une petite revanche sur la vie....
Oui, tulipetulipe, tes parents auraient pu trouver une autre manière de t'éduquer qui, peut être, t'auraient mieux aidée à affronter la vie. Mais par feeling, parce que de notre temps, si pas autiste de kanner, on n'aurait pas pu être repérée comme asperger, pas de regrets à avoir.
Une chose qui peut peut être t'aider, transformer ta colère en envie de prouver que tu peux vivre mieux qu'en te prenant en charge maintenant que tu te connais, que tu sais le pourquoi du comment. Comme une petite revanche sur la vie....
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..
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Re: une colère qui ne passe pas
Remarque parfois entendue sur les capacités d'adaptation au changement des enfants autistes chez les gens du voyage.chawacee a écrit :Ici, Noam a par exemple déménagé pas moins de 7 fois depuis sa naissance (il va sur ses 5 ans), il est donc totalement à l'aise avec les lieux nouveaux, et nous a même demandé 'quand on changeait de maison' il y a peu.
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Re: une colère qui ne passe pas
Ce qui ne me surprend pas du tout. Avant d'être autistes, nos petits sont "en devenir", et forgés (en partie) également par ce qu'ils vivent au quotidien. Ici, déménagements, nouvelles rencontres furent son lot depuis sa naissance, il y est naturellement habitué du coup. Je pense qu'il a d'autres faiblesses de ce fait (par exemple, il peut vite s'ennuyer du coup, si on reste trop longtemps au même endroit).Jean a écrit :Remarque parfois entendue sur les capacités d'adaptation au changement des enfants autistes chez les gens du voyage.chawacee a écrit :Ici, Noam a par exemple déménagé pas moins de 7 fois depuis sa naissance (il va sur ses 5 ans), il est donc totalement à l'aise avec les lieux nouveaux, et nous a même demandé 'quand on changeait de maison' il y a peu.
Maman d'un enfant TED diagnostiqué au CRA de Reims.
Je ne suis pas très typique, sans avoir pourtant creusé la question d'une façon ou d'une autre.
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Re: une colère qui ne passe pas
Bonsoir,
Je suis d'accord avec le changement et les habitudes de ceux ci : dans notre cas il ne s'agit pas de déménagement mais des nombreuses conjointes successives de mon ex mari. Mon fils est parfaitement habitué à voir des nouvelles têtes dans la vie de son papa et ce qui est la sienne un WE sur deux. Reste à savoir si cela impactera sa vie de la même façon !!!!
A la question es tu triste de voir partir x ? Ah ben non papa il trouvera une autre femme.
9a ne lui pose aucun pb. On a gardé le contact avec la maman de sa demi soeur pour qu'ils se voient pendant les vacances.
En ce qui me concerne, je me suis séparée de son papa il avait trois ans, et de mon second conjoint il en avait 11. Là ça a été plus difficile pour lui car il m'a vu en souffrance mais grosso modo il y a son papa et sa maman et les autres qui gravitent autour.
En ce moment il est dans une situation bancale avec mon nouveau conjoint qui s'occupe beaucoup de lui, et son papa qui reste un copain. Il en parle avec son psy et nous et nous tentons de recentrer les choses.
Pour conclure, il a beaucoup de mal avec les changements qui sont anxiogènes mais dans le cas décrit, comme pour Noam, quand ils sont habitués petits je crois que ça ne les dérange pas tant que ça. Le danger, c'est que ça finit quasi par apparaître comme un mode de fonctionnement.
Je suis d'accord avec le changement et les habitudes de ceux ci : dans notre cas il ne s'agit pas de déménagement mais des nombreuses conjointes successives de mon ex mari. Mon fils est parfaitement habitué à voir des nouvelles têtes dans la vie de son papa et ce qui est la sienne un WE sur deux. Reste à savoir si cela impactera sa vie de la même façon !!!!
A la question es tu triste de voir partir x ? Ah ben non papa il trouvera une autre femme.
9a ne lui pose aucun pb. On a gardé le contact avec la maman de sa demi soeur pour qu'ils se voient pendant les vacances.
En ce qui me concerne, je me suis séparée de son papa il avait trois ans, et de mon second conjoint il en avait 11. Là ça a été plus difficile pour lui car il m'a vu en souffrance mais grosso modo il y a son papa et sa maman et les autres qui gravitent autour.
En ce moment il est dans une situation bancale avec mon nouveau conjoint qui s'occupe beaucoup de lui, et son papa qui reste un copain. Il en parle avec son psy et nous et nous tentons de recentrer les choses.
Pour conclure, il a beaucoup de mal avec les changements qui sont anxiogènes mais dans le cas décrit, comme pour Noam, quand ils sont habitués petits je crois que ça ne les dérange pas tant que ça. Le danger, c'est que ça finit quasi par apparaître comme un mode de fonctionnement.