Interactions physiques

[chawacee]

Je ne suis pas aspie (je crois..), mais les contacts physiques sont pour moi très compliqués.

Comme toi, je ne sais pas approcher l'autre, ça me pose un vrai souci... Lorsque mes copines avaient un coup de blues gamine/ado', j'étais celle qui passait pour "insensible", pas adroite, je ne savais pas (je ne sais toujours pas), prendre dans les bras, câliner, ça me bloque, j'ai peur de faire trop ou pas assez, alors je n'agis pas.

Inutile de dire que dans nos rapports avec mon compagnon, j'ai besoin de beaaaaaaucoup de temps pour me détendre et aller de l'avant. Cela dit, j'en ai manqué enfant, et c'était mélangé à une grande violence physique (puis morale) durant une quinzaine d'année, les seuls contacts agréables étaient lorsque j'affirmais avoir des poux, pour que ma mère aille les chercher dans mes cheveux un long moment, un accord silencieux entre elle et moi pour s'offrir ces contacts que nous étions incapables de nous donner normalement.

Lorsqu'une personne me prend "par surprise" je me raidis. Le nombre de fois ou la personne m'a regardée surprise et étonnée.. voir même "tu sais, je ne vais pas t'agresser".. et que j'ai balbutié que je savais mais que ça me mettait mal à l'aise... je ne compte plus...

Finalement, seuls mes enfants réellement sont ma ressource de câlins, bisous et tendresse, y compris mon grand autiste, on se comprend très bien avec mon grand, je sais lorsqu'il en a envie, ou pas, et il demande toujours avant d'agir, moi aussi, et je me sens 1000 fois plus à l'aise dans ces conditions.

Je n'ai pas trouvé de vrai solution au problème.. Pourtant j'adore les contacts caresses légères par exemple, mais on m'a offert un massage, j'ai été mal à l'aise au final... Je ne connaissais pas cette personne, je me sentais à nu, fragile, ça n'a pas été aussi agréable que je l'aurais souhaité...

[samoju]

Ou le plus simple ?

Non pas : Comment faire compliqué quand on peut faire simple...
Jacline

Oui

[Sylbao]

Comme toi Loup, j'ai tendance à être tendue, et le micro-événement dont je parlais au début m'a fait réaliser à quel point. C'était une infirmière à l'hôpital psychiatrique... Vous savez, là où on met les autistes quand on ne sait pas diagnostiquer ni prendre en charge ... Bref elle était une des rares à m'être sympathique, mais j'étais au comble de cette tension à cette époque. Un jour elle a juste posé sa main sur moi, et j'ai réagi en grand sursaut. J'ai vu que je lui avais fait peur (il faut dire que je pouvais être considérée comme dangereuse) et elle n'a plus essayé. Après ça, je m'en voulais beaucoup, pas seulement pour elle, mais pour moi.
Quelques temps après, une autre personne a tenté de m'approcher de plus près, de m'embrasser plusieurs fois, je ne sursautais plus mais j'étais tellement crispée que je me marre en y repensant. Elle a vite laissé tomber et m'a donné le sobriquet "iceberg" ! Pourtant, malgré les apparences, j'étais loin d'y être insensible...
Depuis, j'ai exploré les rapports physiques en long et en large alors, si j'ai un message à faire passer sur cette tension et ces barrières, c'est qu'elles n'ont rien d'une fatalité. Il faut prendre son courage à deux mains, et avancer progressivement. Parfois j'ai eu peur, juste avant de me lancer, je me suis demandée si je n'allais pas plus tard en avoir un sentiment désagréable, si je n'allais pas regretter. Le tout est de se décider avec soi-même : j'en ai envie, ou j'en ai pas envie. Bien sûr, l'autre doit avoir le respect absolu de ce consentement, mais ça c'est valable bien au-delà de ce petit problème.
Tugdual, le massage n'est pas un sujet auquel je m'attendais, mais tes développement sont les bienvenus. Ça m'a fait réfléchir du coup là-dessus. Et si je payais une masseuse ? Je ne crois pas être prête à sauter le pas. Je ne voudrais pas payer un masseur, et même pas une masseuse qui ne me plairait pas physiquement. Et je serais mal à l'aise d'ailleurs de payer tout court, pour un plaisir physique. En revanche, des massages entre personnes qui en demandent, c'est un bonheur.

[Tugdual]

Je ne crois pas être prête à sauter le pas. Je ne voudrais pas payer un masseur, et même pas une masseuse qui ne me plairait pas physiquement. Et je serais mal à l'aise d'ailleurs de payer tout court, pour un plaisir physique. En revanche, des massages entre personnes qui en demandent, c'est un bonheur.

Je parlais de massages de bien-être, qui vont
de pair avec la relaxation, et procurent
un apaisement à la fois du corps et de l'intellect.
Dans ce contexte le physique de la personne
qui pratique le massage n'a aucune importance.
Il faut juste une certaine confiance de part et d'autre.

À côté de ça, il y a les massages érotiques, mais
sans être désagréables ( ), cela n'a rien à voir.

Il y a aussi les massages tantriques, mais je n'ai
jamais essayé, et cela ne m'attire pas spécialement ...

[Sylbao]

J'ai bien compris, je crois que c'est moi qui ai été incomprise, là. Je te parle simplement de mon ressenti, accepte-le s'il te plait. Pour moi, si, le physique est fondamental pour accepter de me faire masser par quelqu'un. Pas besoin qu'il y soit question de "finitions" pour ça.

[Lupine]

Le contact physique c'est un vrai mystère pour ma part. Je suis constamment dans une tension oscillant entre le "non" catégorique, avec angoisse d'être ne serait-ce qu'effleuré, et une envie pressante d'être caresser, prise dans les bras, cajoler, ça peut devenir dévorant, et parfois lorsque j'arrive à obtenir ce contact, je sens comme une envie de serrer de plus en plus fort, voir de mordre, comme si en pressant fort je pouvais "absorber" l'autre personne.
[D'ailleurs je rapproche beaucoup ce ressentie à celui des chiens ou des chats, qui lorsqu'ils apprécient grandement les caresses ou grattouilles ont tendances à mordiller...]

C'est très perturbant car je sais que ce n'est pas "normal" et je suis constamment en frustration, car les contacts physiques sont toujours décevant.

Il y a très très peu de personne pour qu j'ai ce genre de pulsion, en règle générale je fuis le contact avec les autres au maximum, je n'ai fais la bise (contrainte et forcée) qu'à partir du lycée. Pour rejoindre Tugdual, le massage était mon seul moyen d'assouvir en partie mon besoin pressant de contact, et aussi drôle que cela puisse paraitre Sylbao, il m'arrive très souvent de proposé aux gens de les masser, comme ça, d'un coup, ça n'a jamais dérangé personne (au contraire).

Les contacts par surprise ont longtemps été accueilli par un coup de poing violent de ma part ou d'un repoussement très brusque, j'essaye depuis que je suis rentrée dans le monde du travail de me retenir, mais pour cela j'utilise toute mon énergie pour rester "ouverte", en essayant de ressentir tout mon environnement, de repoussé mon champ visuelle, mais c'est juste épuisant physiquement et nerveusement. (Pas étonnant que je n'ai pas tenu dans le monde professionnel...)

(Je m'excuse d'avance pour mes fautes horribles et ma maladresse, je suis juste désynchroniser en ce moment...)

[Tugdual]

J'ai bien compris, je crois que c'est moi qui ai été incomprise, là. J'ai bien compris, je crois que c'est moi qui ai été incomprise, là. Je te parle simplement de mon ressenti, accepte-le s'il te plait. Pour moi, si, le physique est fondamental pour accepter de me faire masser par quelqu'un. Pas besoin qu'il y soit question de "finitions" pour ça.

Je précisais justement un plus avant
que je n'étais pas sûr de cerner le sujet.
Maintenant c'est plus clair.

Le plus cool est je pense l'échange de massages.
À une époque, il y avait un groupe qui marchait
pas mal du côté de Montpellier : Atelier Massage.
Leur site ne rapporte pas grand chose depuis 2010,
mais permet de se faire une idée de ses activités.
Il y en avait un aussi au Sud de Nantes.

La seule chose qui me gène dans les massages,
c'est que la plupart des formateurs noient le massage
dans d'autres notions : énergie, spiritualité, soin ...
Le top serait pour moi de rester simplement centré
sur la technique, la pratique, et le bien-être ...

[Tugdual]

Pour rejoindre Tugdual, le massage était mon seul moyen d'assouvir en partie mon besoin pressant de contact, [...]

Je confirme.
Le besoin de contact peut être, sinon rassasié,
du moins apaisé par un massage bien choisi.

[...] et aussi drôle que cela puisse paraitre Sylbao, il m'arrive très souvent de proposé aux gens de les masser, comme ça, d'un coup, ça n'a jamais dérangé personne (au contraire).

Je pense qu'une proposition de massage
est en général mieux reçue quand elle vient
d'une femme que lorsqu'elle vient d'un homme ...

[Jacline]

Depuis, j'ai exploré les rapports physiques en long et en large alors, si j'ai un message à faire passer sur cette tension et ces barrières, c'est qu'elles n'ont rien d'une fatalité. Il faut prendre son courage à deux mains, et avancer progressivement. Parfois j'ai eu peur, juste avant de me lancer, je me suis demandée si je n'allais pas plus tard en avoir un sentiment désagréable, si je n'allais pas regretter. Le tout est de se décider avec soi-même : j'en ai envie, ou j'en ai pas envie. Bien sûr, l'autre doit avoir le respect absolu de ce consentement, mais ça c'est valable bien au-delà de ce petit problème.

Message très important !
Merci à vous.
Jacline

[Lupine]

[...] et aussi drôle que cela puisse paraitre Sylbao, il m'arrive très souvent de proposé aux gens de les masser, comme ça, d'un coup, ça n'a jamais dérangé personne (au contraire).

Je pense qu'une proposition de massage
est en général mieux reçue quand elle vient
d'une femme que lorsqu'elle vient d'un homme ...[/quote]

Je veux bien croire que notre société est pollué par les concepts de genre, mais personnellement depuis l'enfance, trainant principalement avec des garçons, cela n'a jamais posé de problème que ceux-ci propose des massages même à d'autre fille. Et même à la puberté d'ailleurs, moment où il est difficile pour tout le monde de désexualisé un geste. Peut-être qu'à l'âge adulte c'est différent, je sais pas. Ou peut-être selon les gens avec qui ont est entouré. Mystère.

[Sylbao]

Lou Morgan, tu te dis que ce n'est pas normal et tu as peut-être raison (ce n'est pas "la norme", en même temps "la norme" n'est pas forcément un idéal), en tout cas moi je me retrouve tout à fait dans ce dont tu nous parles. L'envie de serrer très très fort, de se faire serrer très très fort, de serrer les dents sur l'autre (et à défaut sur soi, souvent simplement sur la lèvre inférieure, parfois sur les mains, les bras), je la ressens souvent avec les gens qui m'attirent beaucoup. Même parfois avec mon chat d'ailleurs ! (L'attirance est en l’occurrence purement affectueuse, je précise.)
La plupart du temps je me retiens, même le fait de me mordre les lèvres est devenu aversif, parce que je l'associe à ces envies que je n'aime pas avoir, inadaptées et un peu honteuses. Mais nous avons la chance de savoir parler, et nous pouvons donc exprimer ça auprès des gens que nous aimons, et nous pouvons aussi apprendre à les dévier (les envies, pas les gens). Par exemple, une morsure peut devenir un suçon, ou rester une morsure pour quelqu'un d'un peu SM sur les bords

[laboulette]

Encore un point où je rejoins sur certains aspects. Pour les câlins, du mal à me détendre. Je n'ai pas trop de tabous, mais parfois, des sensations d'étouffer lors d'un câlin affectueux. Tendance à rejetter.
S'agissant du câlins amoureux et du sexe, parfois je m'enferme dans mon mental, ce qui fait que l'on me sens absente, même si ça peut être agréable. Parfois, je suis prise d'une extrême sensibilité et peux être prise d'une énorme panique, d'un seul coup, comme si c'était un viol.
Enfin parfois, j'arrive à me détendre sans m'enfermer dans mon mental, mais si j'apprécie ces moment de toucher plus tendres, je n'ai aucune "montée" contrairement à la première hypothèse.
Bon à part ça, je ne suis ni aspi, ni TED

[stef_asper]

@sylbao

Je voudrais savoir s'il y a d'autres aspies qui se retrouvent plutôt dans la problématique du"je ne sais pas faire correctement, mais j'ai très envie de faire." Voire "être"

Bonne question. Oui j'ai envie de faire. Pas de faire et d'avoir ensuite le sentiment de m'etre crashé comme un avion au décollage. Mais comme tu dis : d"etre".

@Loup

ça me questionne aussi dans le sens, si j'ai un jour, j'ai une relation avec quelqu'un, à quel point, je vais le laisser entrer, passer mes barrières, le pauvre.

Je me retrouve dans la facon dont tu poses la problematique.

A quel point, et aussi quand je vais le laisser rentrer. Les rares expérience que j'ai eu c’était il y a environ 10 ans, j'etais jeune trentenaire et j'ai eu une periode avec un salaire correcte et un peu de temps libre. Alors je me suis inscrit dans un club de salsa ce qui m'a permis de rencontrer. A l'époque ma maxime c'etait : "c'est en forgeant qu'on devient forgeron", ici : "c'est en faisant l'amour qu'on apprend à apprécier". Autre proverbe : "l'appetit vient en mangeant". Mais ca ne s'est pas passé comme ca. Mais à l'epoque je n'avais pas compris la profondeur de mon probleme. Alors je m'etais juste dis : "Stephane finalement tu es tombé sur des filles qui ne te plaisaient pas vraiment".

Mais je crois qu'au fond de moi il s'est produit une sorte de renoncement, en tout cas de perte de confiance dans ma capacité à pouvoir convenir à quelqu'un. Il faut dire à l’époque j’étais un peu dans les stereotypes et je pensais que etre en couple ca voulait dire que tout de suite un truc doit se passer.
Bref j'etais un bel asper qui s'ignorait, quelqu'un qui comprenait pas pourquoi il est dans la spirale de l’échec.

Puis plus rien. J'ai plus cherché.Je crois vraiment qu'il y a eu perte de confiance dans ma capacité à convenir à quelqu'un.

Pour moi etre deux ca veut dire d'abord partager des silences. Ecouter des petites choses chez l'autre, sa respiration par exemple. Puis je reve d'un premier baiser romantique au bout de beaucoup de temps comme meme dans les films romantique ca l'est pas autant. Je reve surtout de ne pas me sentir obligé et que l'autre ai cette disponibilité pour le moment ou le desir est là pour moi.

Cette disponibilité de se laisser apprivoiser. De me laisser lentement m'approprier la situation. Sans garantie aucune qu'un jour j'aurais envie.

Alors voilà c'est vraiment pas facile. En meme temps il existe une chose qui facilite les choses : c'est de savoir mettre des mots sur son probleme, sur son besoin, de savoir l'exprimer, car ce qu'on ne comprend pas c'est que l'autre ne peut pas interpreter nos silences. Qu'on fait tout sans le vouloir pour le laisser en dehors de notre forteresse.

Et savoir exprimer sa peur face au desir de l'autre. Face à l'incertitude du desir de l'autre. Car penser que l'autre veut notre perte, c'est finalement confortable. Car on s'est crée une certitude, et en plus le mechant c'est l'autre. S'ouvrir au mystere du desir de l'autre c'est bien plus difficile.

Bon j'arrete mon roman, ce doit etre la chaleur qui m'inspire

Bonne soirée

[parfaitelumiere]

je pense avoir eu un comportement à peu près normal dans mon adolescence et j'ai même été très sexuel pendant mon enfance.
Celà dit,la periode ado est assez spéciale,les codes de conduite sont différents,et j'etais quand-même assez solitaire.
Mais c'est surtout dès que j'ai été autonome(en ce sens,début de vie professionnelle) que les codes sociaux me sont venu en pleine poire,serrage de mains,bise etc,je ne comprenais pas mon degout,mais je n'y pretais pas plus attention.
Mais c'est ces dernières années que j'ai commencé à me poser des questions.

En fait le seul contact physique intense que je tolère est avec une éventuelle partenaire sexuelle.

Dans le mot "contact physique" j'inclus les touchers,mais aussi le fait de dormir avec la personne.



Si,il y a un truc qui m'a fortement marqué,que ma mère m'a raconté il n'y a pas très longtemps....
Ca m'a mis un coup au moral d'ailleurs:

Il faut savoir que ma mère a un angiome facial,donc une tronche très reconnaissable.
Quand ma grand mère a eu ma mere,elle as'en est voulu d'avoir une enfant "anormale" et a eu peu d'affection envers elle,elle a aussi fait de l'hp à cause de ça.
Quand je suis né,il semblerait que ma grand-mère a compensé avec moi.
J'ai un souvenir vague de calins comme une personne qui maintient un petit chat de force entre ses bras.

Ma mère m'a raconté une anecdote de "affez mamy!",j'avais un defaut de langage quand j'etais petit.

Ca m'a troublé de savoir que la réponse que je faisais face à l'affection était celle-ci....

[parfaitelumiere]

J'ai bien compris, je crois que c'est moi qui ai été incomprise, là. Je te parle simplement de mon ressenti, accepte-le s'il te plait. Pour moi, si, le physique est fondamental pour accepter de me faire masser par quelqu'un. Pas besoin qu'il y soit question de "finitions" pour ça.

Pas seulement pour les massages pour ma part,pour la relation physique,et la relation amoureuse,le physique est indispensable,il doit être dans mes critères esthétiques.
Après je me suis surpris d'avoir eu des relations sexuelles avec deux filles avec lesquelles j'ai dormi(pas en même temps),a force de discussions et de confidences,on en est venu à coucher ensemble et les deux étaient loin d'être mon idéal féminin.

Au niveau des relations de couple,amoureuses on va dire,j'ai idéalisé jusqu'a l'âge de 26 ans,et à 26 ans,arrivant sur Lyon,une sorte de declic s'est produit:grande ville,forte densité de population forte densité de filles,tu trouves quelqu'un de reel on arrete les conneries.
J'ai passé une annonce et rencontré quelqu'un.
On devait coucher ensemble le premier soir après 3 semaines de communication virtuelle,et un gros truc a fait défaut,faut de poitrine féminine en face j'ai été tellement choqué que je n'ai pas pu procéder à l'insertion de l'engin.
Je comptais ne pas donner suite,pensant que ca poserait trop de problèmes,et j'ai oublié mon telephone dans le sac de la personne,je l'ai donc revu....pendant 6 ans,jusqu'à ce qu'elle veuille une "vie de famille"...
Je suis childfree...
Le sexe etait très loin de ce que j'imaginais,bien plus fade en vrai....
Je ne supporte pas qu'on me touche surtotu qu'on m'effleure,et j'ai découvert que j'avais du mal avec les bisous,mais depuis je me suis soigné en partie.
Par contre je me suis surpris a être très rapide a coucher,le premier soir,et pas necessairement en étant amoureux,mais surtotu que je constate une proximité intellectuelle et de valeurs.

Entre temps j'ai eu des relations de couple avec deux autres filles,et le probleme qui revient toujours c'est la communication et le caractère changeant de la personne en face,ca me stresse et au final ca me saoule,je préfère la solitude.

Ajoutons à ça que je ne peux dormir que seul,de préférence dans mon lit,ça complique énormément les choses,et la dernière me fait des reproches à ce sujet entre autres.....ça et mon incompréhension,mon absence de sentiments,le fait que je prenne les gens pour de la merde,que je suis si superieur et sans concession....

J'avoue que c'est assez récent,je ne suis pas diagnostiqué aspie,je pense en être,il y a trop de paramètres qui coincident,elle m'a reproché de me décrire en temps qu'aspie éventuel,j'ai donc entrepris la démarche pour un diagnostic,au moins je serai fixé.