Certificat

[Francesca]

J'ai enfin reçu mon certificat et je l'ai aussitôt envoyé à la MDA.
Seulement il y a quelques éléments qui ne sont pas totalement exacts. Je n'incrimine pas nécessairement le médecin, j'ai du mal m'exprimer et j'aurais du sans doute tout mettre par écrit avant d'aller le voir, mais là je suis bien embêtée.
Vraisemblablement le médecin pense que je travaille et préconise un aménagement du poste de travail et autre chose que je n'ai pas retenu.
Il écrit aussi que je souffre de dépression chronique alors que je souffre de dépression et de névrose post traumatique (ce qui est noté dans le compte rendu du CRA envoyé aussi à la MDA), suite à un terrible harcèlement et deux agressions et probablement aussi à cause de mon enfance (ce qui n'est pas noté dans le compte rendu), mais ce n'est pas une dépression chronique comme une de mes amies par exemple qui est dépressive en automne.
Il écrit que mon état n'a pas de retentissement sur ma vie de famille alors que c'est tout le contraire. Ma vie de famille est un véritable cauchemar à cause de ça. Je me fais insulter et rabaisser sans arrêt, traiter de folle, de débile, d'incapable, bref je vis un véritable enfer au quotidien, tant de la part de mes parents qui en plus me salissent auprès de la famille, que de mon mari et parfois mes enfants. Je n'ai aucune vie de famille. Aucune vie sociale non plus parce que je suis totalement incapable d'avoir des relations humaines, je les fuis, parler à des gens est un véritable cauchemar à part si je les connais très bien et encore.
Est-ce que je vais être convoquée par un médecin de la MDA parce que ma fille elle n'a pas été convoquée : j'ai renvoyé son certificat et j'ai reçu un courrier disant qu'elle était handicapée entre 50 et 80% et qu'elle allait percevoir des allocations de handicap jusqu'à ses 20 ans. Mais en ce qui la concerne, je n'ai rien d'autre : la lettre ne parle pas de suivi, de ses études, de ce que je dois faire pour elle alors qu'elle vient de perdre une année scolaire pour rien, ni comment je dois l'inscrire, ni où et ils valident son projet de vie (elle souhaitait poursuivre ses études en générale, mais aucun établissement ne veut d'elle).
Je suis un peu perdue.
Mais d'un autre côté j'ai rendez-vous en juin avec la solution de Mars.
Mais en attendant que dois-je faire?

[Jean]

On ne peut pas deviner quelle sera la pratique de la MDA (MDPH) en ce qui concerne une rencontre.

Lorsqu'il y a une demande de PCH (prestation de compensation du handicap), il faut une rencontre, mais parfois, c'est devenu une discussion au téléphone ...

Les pratiques sont différentes pour les enfants (moins de 20 ans à la MDPH) et pour les adultes. Quand les délais ne sont pas les mêmes dans une MDPH, les décisions concernant les enfants sont prioritaires.

Dans ton département, il y avait en 2011 un décalage de 3 mois entre les demandes enfants (4 mois) et les demandes adultes (7 mois).

Ci-joint des infos extraites du rapport de la CNSA sur les MDPH.

MDPH Bretagne.xls

[Jean]

ma fille elle n'a pas été convoquée : j'ai renvoyé son certificat et j'ai reçu un courrier disant qu'elle était handicapée entre 50 et 80% et qu'elle allait percevoir des allocations de handicap jusqu'à ses 20 ans. Mais en ce qui la concerne, je n'ai rien d'autre : la lettre ne parle pas de suivi, de ses études, de ce que je dois faire pour elle alors qu'elle vient de perdre une année scolaire pour rien, ni comment je dois l'inscrire, ni où et ils valident son projet de vie (elle souhaitait poursuivre ses études en générale, mais aucun établissement ne veut d'elle).

En théorie, à partir de son projet de vie, l'équipe pluridisciplinaire de la MDA (ou MDPH) devrait définir un plan personnalisé de compensation. Si ce plan est accepté, il sert de base à la décision de la commission (CDAPH).

Par exemple, il aurait été possible que le plan prévoie une aide pour la scolarisation, par exemple avec un AVS-i (auxiliaire de vie scolaire individuelle).

Malheureusement - mais ce n'est pas étonnant, parce que c'est la pratique générale -, le plan n'a consisté qu'à répondre sur des cases cochées dans la demande ...

Aucun établissement n'a le droit de refuser d'inscrire et de scolariser ta fille. C'est un délit, et cela peut conduire le directeur et l'établissement au tribunal correctionnel.

Cela dit, il vaut mieux trouver un établissement volontaire. C'est plus facile quand il sait qu'il pourra avoir un auxiliaire de vie scolaire (AVS). Et c'est beaucoup mieux quand les spécificités de l'autisme sont expliquées par des professionnels de santé ou de l'éducation.

La première chose à faire est de pouvoir prouver le refus d'inscription. Il faut une réponse à un e-mail, ou une lettre, ou une absence de réponse à une lettre recommandée avec un accusé de réception.

La deuxième chose est de demander officiellement l'intervention :

• - du défenseur des droits;
  - de l'inspection d'académie (ou du rectorat):
  - ou de la direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC), s'il s'agit d'un école de ce type.

[Francesca]

Merci Jean pour tes infos très précises.

Si je peux me permettre j'aurais encore quelques questions.

1. Pour ma fille on a reçu un courrier disant qu'elle avait droit aux allocations de handicap à partir du 6 mai 2013. Pourtant le dossier a été introduit il y a au moins 10 mois. Et j'ai lu sur certains sites que les allocations étaient versées à partir du mois suivant l'introduction du dossier. Est-ce que tu saurais me dire quelle info est la bonne?

2. Si j'ai bien compris, la MDPH va se remettre en contact avec nous et nous proposer un plan personnalisé de compensation en fonction du projet de vie de ma fille? Et après il y aura une décision de la CDAPH?

3. Les seuls établissements qui acceptent d'inscrire ma fille ce sont des établissements où elle ne souhaite pas aller : lycée agricole, CAP.

4. Quand tu dis qu'aucun établissement n'a le droit de refuser un élève, est ce que cela veut dire que je dois l'envoyer en professionnelle puisque son bulletin de 3ème le conseille ou bien est-ce que j'ai le droit d'insister pour qu'elle aille en générale? Est-ce que l'âge a un rapport avec l'autorisation d'inscription? Parce qu'elle avait 16 ans en 3ème l'année scolaire passée, maintenant elle a 17 ans et n'a étudié qu'avec moi. Elle a progressé en langues et dans tous les cours en général, mais je suppose que je ne peux pas demander qu'elle refasse une 3ème à 18 ans l'année prochaine pour qu'elle ait une chance de pouvoir continuer en générale? Ni de "forcer" pour l'inscrire en seconde générale alors que son bulletin conseille les professionnelles? Je suis désolée pour toutes ces questions mais je ne comprends pas bien le système scolaire français.

5. En ce qui me concerne, j'écris, deux de mes livres viennent d'être acceptés par une maison d'édition à compte d'éditeur. Le premier va paraître dans les semaines qui suivent. Le second dans les mois qui suivent. Et la maison d'édition veut continuer parce que j'ai plusieurs manuscrits en réserve qui leur plaisent. Mais je ne gagne pas encore d'argent, les droits d'auteur sont payables entre 1 an et 18 mois en fonction du bilan. Est-ce que c'est considéré comme un emploi?

[Jean]

1. Pour ma fille on a reçu un courrier disant qu'elle avait droit aux allocations de handicap à partir du 6 mai 2013. Pourtant le dossier a été introduit il y a au moins 10 mois. Et j'ai lu sur certains sites que les allocations étaient versées à partir du mois suivant l'introduction du dossier. Est-ce que tu saurais me dire quelle info est la bonne?

Le droit commence à partir du mois qui suit le dépôt du dossier.

2. Si j'ai bien compris, la MDPH va se remettre en contact avec nous et nous proposer un plan personnalisé de compensation en fonction du projet de vie de ma fille? Et après il y aura une décision de la CDAPH?

C'est ce qu'aurait du faire la MDPH avant une décision : mais elle ne l'a pas fait, et elle ne le fera pas. Il faut faire une nouvelle demande (et la décision pourra cependant être plus rapide).

3. Les seuls établissements qui acceptent d'inscrire ma fille ce sont des établissements où elle ne souhaite pas aller : lycée agricole, CAP.

4. Quand tu dis qu'aucun établissement n'a le droit de refuser un élève, est ce que cela veut dire que je dois l'envoyer en professionnelle puisque son bulletin de 3ème le conseille ou bien est-ce que j'ai le droit d'insister pour qu'elle aille en générale? Est-ce que l'âge a un rapport avec l'autorisation d'inscription? Parce qu'elle avait 16 ans en 3ème l'année scolaire passée, maintenant elle a 17 ans et n'a étudié qu'avec moi. Elle a progressé en langues et dans tous les cours en général, mais je suppose que je ne peux pas demander qu'elle refasse une 3ème à 18 ans l'année prochaine pour qu'elle ait une chance de pouvoir continuer en générale? Ni de "forcer" pour l'inscrire en seconde générale alors que son bulletin conseille les professionnelles? Je suis désolée pour toutes ces questions mais je ne comprends pas bien le système scolaire français.

Ne sois pas désolée : je ne suis pas un spécialiste du système scolaire français non plus. Un établissement ne peut pas refuser un élève à cause de son handicap. Il faut le prouver à partir d'indices. A partir des éléments que tu me donnes, il faut que tu essayes de "forcer" pour la seconde générale. Parce qu'une nouvelle 3ème n'apporterait pas beaucoup en plus.

5. En ce qui me concerne, j'écris, deux de mes livres viennent d'être acceptés par une maison d'édition à compte d'éditeur. Le premier va paraître dans les semaines qui suivent. Le second dans les mois qui suivent. Et la maison d'édition veut continuer parce que j'ai plusieurs manuscrits en réserve qui leur plaisent. Mais je ne gagne pas encore d'argent, les droits d'auteur sont payables entre 1 an et 18 mois en fonction du bilan. Est-ce que c'est considéré comme un emploi?

A ma connaissance, tant que tu n'as pas de recette, ne t'en fais pas. Tu n'as rien à déclarer.

[Francesca]

Une nouvelle demande, pas génial ça. Enfin il faudra sans doute passer par là.
Je trouve aussi qu'une 3ème ne lui apporterait rien de plus, elle connait la matière par cœur et elle en a un peu marre.
Ce n'est vraiment pas simple.
Merci Jean.

[Aurore71]

Bonsoir,

L'obligation d'accueil d'un EPLE concerne l'EPLE de secteur pour un enfant de moins de 16 ans.

Dans votre cas, le problème c'est ce qui est inscrit dans le conseil d'orientation de fin de troisième.

Pour forcer la main vous ne pourrez pas le faire seule : rendez vous dans votre CIO de secteur pour forcer le passage en seconde générale.

[Francesca]

Le CIO du secteur ne veut pas m'aider, malgré le diagnostic la dame qui nous a reçu a affirmé que ma fille n'était pas autiste car elle avait souri.

[Aurore71]

Bonjour,

Ok vous avez des idiots au cio de secteurs ou au moins une, celle qui vous a reçue.

Tentez le coup, si vous pouvez vous déplacer, sur le CIO de votre DSDEN (ex IA). Allez y avec vos papiers, réexpliquez votre cas au téléphone.
Sinon, appelez votre division des élèves toujours à la DSDEN et / ou le services santé social de votre DSDEN. Les deux c'est pas mal aussi.

Vous avez un créneau entre mi juin et mi juillet. Les CIO sont ouverts au moins jusqu'au 14 juillet pour monter les dossiers des élèves n'ayant pas eu d'affection à la suite de toutes les procédures réglementaires. Si vous manquez ce créneau, vous pouvez reprendre vos démarches à/C du 20 ou 23 août.

J'ai travaillé dans un CIO, nous avons raccroché beaucoup d'élèves sortis du système scolaire suite à des décrochages pour des raisons x ou y. Quand les parents et/ou les élèves sont déconnectés du système on activait la machine à téléphone.

Avez-vous penser à une ULIS ?

[Francesca]

Je vais essayer de suivre vos conseils.
Oui j'ai pensé à une Ulis mais il faut l'autorisation de la MDA et elle ne m'a rien donné malgré les recommandations du médecins de s'occuper de sa scolarisation.
Il y a une Ulis à une trentaine de km, enfin deux plus exactement une à Kervignac dans le privé et une à Lorient dans le public.
Mais en plus de ne pas avoir de document de la MDA je ne saurais pas comment y conduire ma fille. Et elle aimerait suivre des études générales. Et je ne comprends pas puisque la MDA a accepté son projet de vie. Je précise que je ne suis pas Française donc je suis un peu paumée dans les administrations et je souffre moi même du syndrome d'asperger. Donc pas simple tout ça.

[Aurore71]

Bonsoir,

Je viens de faire un tour sur votre DSDEN : les ULIS de votre secteur sont des ULIS troubles des fonctions cognitves (TFC) localisées sur les EPLE (établissements) de l'enseignement agricole et de l'enseignement professionnel.

En admettant, que vous obteniez une notification d 'orientation en ULIS, vous auriez droit au financement du trajet ou à l'internat autre possibilité.

Je n'ai rien contre les ULIS TFC : moi-même ne disposant pas d'ULIS TED assez proches j'ai hésité pour l'an prochain à demandé une orientation pour mon fils pour le scolariser en ULIS TFC à quelques km de chez moi. Mon problème c'est que je connais les coordonnateurs et je ne souhaite leur laisser mon fils. Avec d'autres professeurs des écoles que je connais, j'aurai foncer sans complexe car je sais qu'ils se seraient adaptés au profil de mon fils, et de toute façon il aurait été en inclusion la majeure partie du temps. Donc quelque soit la mention de l'ULIS, le tout c'est de savoir comment ça marche dans l'établissement qui est essentiel et là ça veut dire un rendez vous.

A priori, la résidence administrative de l'ulis, dans votre cas LP agricole ou LP n'empêche pas de scolariser l'enfant en Lycée GT encore faut-il qu'ils très proches géographiquement. Les conventions avec un lycée agricole je ne connais pas. Par contre je peux vous affirmer que vous pouvez être rattaché à un établissement qui a une ULIS mais qui ne proposant la formation désirée par l'élève peut être scolarisé dans un autre EPLE;

Tout ça veut dire que vous avez une notification. En même temps votre fille est sortie du système scolaire, elle n'a plus l'âge de scolarisation obligatoire (à confirmer), et elle a un résultat de conseil de classe de fin de troisième qui l'oriente en LP. Je ne vous cache que vous êtes dans une situation difficile.

Au jour d'aujourd'hui, à votre place, vu les délais, la situation de votre fille, et SI LA PRIORITE est une rescolarisation pour ne pas rester une sortante de troisième sans formation. je ferai le forcing pour un bac pro, ordinaire, dans le secteur qui lui plaît le plus. Rien ne l'empêche de s'éclater à côté en littérature, en langue, Bac pro, ou bac GT, rien ne l'empêche de s'inscrire en fac, ou mieux de passer un bac en candidat libre.

Pour une rescolarisation, il faut passer par le CIO, via l'enseignant référent peut-être.
Ils connaissent ou connaitront prochainement les places libres dans les bac pro. Les dates changent d'une académie à l'autre, pour les admissions hors procédures affelnet (pour les sortants de troisième).

La question à se poser est quelle est votre priorité, et celle de votre fille ?

Nos enfants, neurotypiques ou TED, ne peuvent pas non plus être satisfaits sur toutes leurs demandes. Le mien a dû mal a accepter l'aménagement de l'année prochaine de sa quatrième sur deux ans mais si je veux concilier pour lui une scolarité cool et sa vie sociale c'est la seule réponse, qui ne me satisfait pas non plus, mais qui est la meilleure réponse sur le long terme si je veux lui donner les moyens d'être autonome.

[Aurore71]

Je vous mets un lien sur le dispositif AAR

http://www.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/sit ... l/pid/3295

Ca permet pendant un an de se remobiliser sur son projet de vie, de faire le point sur les compétences scolaires. Je ne connais personne qui ait raccroché un lycée GT vie l'AAR mais je sais comment elle fonctionne chez nous et si une personne se présentait avec les compétences scolaires d'aller en GT, elle serait soutenue.

Les AAR sont localisées en LP en général, car beaucoup des élèves décrocheurs (pour des raisons x ou y, c'est à dire un an sans scolarisation au moins) ont accumulé trop de lacunes, les études ne les intéressent pas, et réfèrent se tourner vers les filières pro. Globalement, les enseignants d'AAR ont l'art et la manière de redonner à ses élèves leur estime d'eux-même, ce qui est déjà un grand pas.

J'ajoute que dans l'enseignement pro, les enseignants sont bien plus habitués à l'adaptation scolaire que ceux d'enseignement généraux pour lesquels en majorité, il faut se situer dans la moyenne (moi j'appelle ça la médiocrité, c'est même étymologie) c'est à dire jamais en dessous, mais par dessus non plus.

[Francesca]

Merci pour tous ces conseils.
Pour l'Ulis c'est tout à fait exact, mais malheureusement la MDA n'a donné aucun papier donc je ne peux pas y inscrire ma fille.
Pour la rescolariser on m'a dit qu'il fallait un avis d'orientation. Idem pour la scolariser au Cned avec le tarif élève.
On a donc demandé à son ancien collège, quitté fin juin 2012, un avis d'orientation soit redoublement, soit professionnelle par rapport à son bulletin de l'époque, le directeur refuse en disant qu'elle n'est plus inscrite dans son établissement et qu'il lui est donc impossible de donner un avis d'orientation. Je ne sais même pas si c'est légal, mais en attendant je me retrouve coincée.

Est-ce que si je scolarise moi-même ma fille avec les cours gratuits d'académie en ligne, je reste en règle pour la mdph etc?

[Mars]

J'ai réfléchi au cas de ta fille et ça m'a fait penser à un de mes anciens élèves aspie et schizophrène. Jusqu'en 2nde il a pu suivre, avec un AVS une scolarité à peu près normale, sauf en langues.
Depuis son entrée en 2e, il a été très mal et a complètement décroché en langues et en maths. Lui aussi aurait voulu faire une série L mais son niveau en langues ne le lui permet pas. Il change, cet été, de région et a trouvé un lycée public d'enseignement général qui accepte de l'accueillir. Il va essayer de demander de suivre les cours "à la carte", cad, sans les maths et avec une seule langue, pour pouvoir, non pas passer le bac, mais le DAEU (diplôme d'accès à l'enseignement supérieur). Je trouve que son projet est pas mal ficelé mais sera-t-il accepté dans son nouveau lycée (il l'était dans l'ancien) ? Je n'en sais rien pour l'instant.
Peut-être une piste à creuser pour ta fille qui présente pas mal de points communs avec cet élève ?

[Francesca]

J'y avais déjà pensé, mais regarde les conditions, ma fille ne les remplit pas :

"Conditions d'inscription

Avoir au moins 20 ans au 1er octobre de l'année de l'examen et justifier de deux années d'activité professionnelle salariée ou d'une activité ayant donné lieu à deux années de cotisation à la sécurité sociale (périodes de chômage avec inscription à l'A.N.P.E., éducation d'un enfant, service national, participation à un dispositif de formation professionnelle, exercice d'une activité sportive de haut niveau, etc.) ;
Avoir 24 ans ou plus au 1er octobre de l'année de l'examen ;
Pour les candidaits étrangers, un permis de séjour en cours de validité au 31 octobre de l'année de l'examen est nécessaire.
Les candidats handicapés peuvent demander une dispense de tout ou partie des conditions requises pour l'examen."

http://www.enseignementsup-recherche.go ... a.e.u.html

J'avais pensé aussi lui faire faire une capacité en droit, là la seule condition c'est d'avoir 17 ans et c'est ce que fait un de mes fils qui a plus ou moins le même problème (en attente de diagnostic, il a enfin accepté de rencontrer un médecin), mais ma fille n'aime pas le droit.

J'ai l'impression de tourner en rond.
En plus il faut absolument qu'on déménage parce qu'en plus de problèmes personnels, la propriétaire augmente le loyer de 200 euro : 650 euro pour une maison somme toute assez petite et à 3 km et demi à pieds d'un strict minimum de commodités... Pour ce prix je peux trouver dans la région que j'aime et près des magasins.

Ce que j'aurais aimé savoir, je ne sais pas si tu pourrais me renseigner ou quelqu'un d'autre, c'est : est ce que le directeur de l'ancien collège de ma fille a le droit de lui refuser son avis d'orientation pour l'année qu'elle y a passé, sous prétexte que cette année ci elle n'y était pas?

Parce que au CIO on m'a répondu que c'était très difficile de remettre un élève déscolarisé dans le circuit, et pire avec les difficultés de ma fille. On m'a dit que ce serait limite plus facile dans l'enseignement libre, mais il faut au minimum un avis de redoublement ou d'orientation pour que la direction puisse se baser sur quelque chose.

Heureusement que mon fils m'aide parce que je me sens très angoissée et parfois perdue.