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L'audit du Centre de ressources autisme (CRA) de l'hôpital psychiatrique de Bohars, au CHRU de Brest, va débuter ce mois-ci. Le centre régional pour l'enfance et l'adolescence inadaptée (Creai) de Rhône-Alpes s'est vu confier cet audit et il devra remettre sa copie en septembre à l'Agence régionale de santé Bretagne et à la direction du CHRU. Dans notre édition du 23 février, nous évoquions la mutation précipitée, dans le pôle organe des sens à l'hôpital Morvan, à Brest, du Dr Lemonnier, médecin du CRA. Ce psychiatre a obtenu des financements nationaux pour mener une recherche concernant l'action d'un diurétique sur les troubles de l'autisme, en collaboration avec le Pr Ben Ari, de l'Inserm. « Aujourd'hui, j'ai un bureau à la faculté de médecine et une consultation dans le service dermatologie de l'hôpital Morvan où je peux recevoir mes patients quatre demi-journées par semaine. J'ai perdu toute mon équipe et mon secrétariat, mais j'ai gagné ma liberté », dit-il. Le Dr Lemonnier sera entendu par les auditeurs du Creai, tout comme 53 autres personnes du CRA, des représentants des associations de familles, du secteur médico-social ou du milieu ordinaire.
Catherine Le Guen
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
J'avoue qu'une fois de plus le bisounoursisme brestois me laisse pantois.
Ca me rappelle les posts sur un collectif d'asso avec des parents collabos du merdico-social et l'incompréhension des enjeux (le manque de courage pour la transparence au prétexte du consensuel/politiquement correct entretient l'omerta).
Dans ce type de situation et dans le cas d'espèce l'importance des enjeux économiques de la maltraitance des enfants autistes est telle que les réseaux d'influence fonctionnent pour donner les plus mauvaises idées mêmes aux mieux intentionnés des décideurs.
Question: Peut-on avoir la composition de l'équipe qui va faire l'audit juste histoire de vérifier qu'il n'existe pas de conflit d'intérêts (et que je surestime le bisounoursisme brestois).
Dans ce type de situation, les réseaux qui veulent préserver leur rente influent pour piper les dés et dans le cas d'espèce il faut s'interroger si ceux qui veulent préserver la rente de la maltraitance des enfants autistes n'ont pas influé sur la composition de l'équipe chargée de l'audit pour que celui-ci soit biaisé.
Alors qui connait la composition de l'équipe et les liens d'intérêts de chacun de ses membres ?
Où en est la situation concrète au CRA de Bretagne ? Comment ça se passe maintenant ? Qui reçoit les enfants ? Que conseillez-vous, avec le recul de quelques mois, aux nouveaux arrivants sur la région compte tenu des récentes évolutions du CRA ? Aller ailleurs ? (Où ?)
Bonjour
je vous conseille de prendre rendez vous avec docteur Lemonnier, il reste le seul competent ,
il se trouve à l'hopital Morvan service dermatologie
Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance,
Que lorsque nous aimons
Pour l'instant, c'est la même équipe qui travaille au CRA.
Il y a une différence dans le fonctionnement du pôle enfant (en-dessous de 16 ans). C'est le chef de service qui fait le premier entretien, et si une évaluation est décidée, c'est lui qui fait la dernière réunion avec restitution du diagnostic.
Je n'ai pas trop envie d'être très précis sur le sujet, dans la mesure où le forum est public, mais je n'étonnerai personne en disant que les associations d'usagers sont plus que "réservées" sur ce changement.
Pour le pôle adulte, il n'y a pas de changement.
Comme l'a écrit Michelle, il est maintenant plus facile d'obtenir un RDV avec le Dr Lemonnier (enfant ou adulte). Mais il n'a toujours pas de secrétariat. Il faut donc le contacter par e-mail.
Par ailleurs, il y a des équipes associées au CRA en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan.
L'audit, pour lequel beaucoup de personnes ont été auditionnées, est dans sa deuxième phase. Les auditeurs présenteront dans la première quinzaine de septembre leur analyse et leurs propositions sur le statut et l'organisation du CRA. Il faut espérer que la situation se débloquera ensuite assez vite.
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
Pour le 1er et le dernier entretien, c'est donc ce que je craignais : j'avoue que la perspective de confier ces étapes décisives (au sens propre du terme) à un psychanalyste ne me séduit pas du tout...