[Livre] Mon combat pour une psychiatrie humaine (Pierre Delion, Patrick Coupechoux)

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Jean
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[Livre] Mon combat pour une psychiatrie humaine (Pierre Delion, Patrick Coupechoux)

Message par Jean »

Détails et avis...

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Présentation :
Dans les quarante années qui ont suivi la libération, notre pays a connu une révolution en psychiatrie. Pour la première fois, on a considéré les malades mentaux comme des êtres humains et l'on a inventé une nouvelle psychiatrie que l'on a qualifiée de « désaliéniste » car elle entendait en finir avec l'asile et l'enfermement.

La vie professionnelle de Pierre Delion se confond avec cette révolution dont il a été l'un des principaux acteurs. Son récit nous guide dans cette période créatrice et nous permet de découvrir, de l'intérieur, que cette psychiatrie humaine constitue en fait la psychiatrie, une discipline scientifique située au carrefour de la biologie, des neurosciences et des sciences humaines.

Il nous révèle, d'une façon parfois saisissante, ce qu'est une pratique désaliéniste, dans la vie quotidienne, et nous enseigne que le soin, c'est la relation avec le patient, et que celle-ci ne se construit que si l'on est ouvert sur le monde.

Aujourd'hui, cette psychiatrie est menacée de disparition au profit de pratiques inhumaines d'abandon et d'enfermement que l'on croyait révolues. C'est pourquoi il est urgent de la défendre.

On en parle dans Le Monde :
Spoiler : 
LE MONDE DES LIVRES | 01.09.2016 à 10h06 • Mis à jour le 01.09.2016 à 10h16 | Par Elisabeth Roudinesco

Pierre Delion, né en 1950, a eu la bonne idée de retracer son itinéraire, avec l’aide de son ami Patrick Coupechoux, dans un bel ouvrage qui permet au lecteur de saisir, sur le vif, ce que fut en France, pendant une quarantaine d’années, l’approche des pathologies de l’enfance et de l’adolescence : anorexie, autisme, schizophrénie, toxicomanie, délinquance, etc. Issu d’un milieu modeste – ses parents tenaient une quincaillerie à Tuffé (Sarthe) –, Delion eut très tôt la volonté d’être médecin. C’est le curé du village qui propose à son père de l’inscrire au collège Sainte-Croix du Mans, tenu par des jésuites. A leur contact, il reçoit un enseignement aussi laïc que celui délivré par l’école républicaine.

Après s’être orienté vers la psychiatrie, il découvre au CHU d’Angers la terrible réalité de l’asile : « Les salles avec quinze patients attachés à leurs lits, les arriérés, les délirants, les schizophrènes, les autistes qui se tapent la tête ­contre le radiateur : la cour des miracles. » Cependant, comme tous les psychiatres de sa génération, il croise l’aventure de la psychothérapie institutionnelle dont il deviendra l’un des meilleurs représentants. Issu de la Résistance, ce courant dit « désaliéniste » met en avant une thérapeutique plurielle de la folie qui vise à abolir l’enfermement en proposant une triple prise en charge des patients : sociale, psychique, biologique.

On est bouleversé par des histoires ordinaires


Ayant acquis les plus hautes distinctions hospitalo-universitaires, Delion est nommé en 2003 professeur de pédopsychiatrie au CHU de Lille, ce qui lui permet de réaliser son rêve : un travail d’équipe qui associe instituteurs, soignants, in­firmiers, psychologues au service des enfants en souffrance et de leurs familles. On trouve dans ce livre une magnifique description des activités quotidiennes de ces hommes et de ses femmes animés d’un même désir de faire de la psychiatrie une médecine de la subjectivité, en s’appuyant autant sur la psychanalyse que sur les traitements cérébraux et médicamenteux, ou encore, dans les cas d’automutilation, sur la vieille technique de l’enveloppement (packing) qui permet à l’enfant de trouver son image corporelle. Et, parfois, on est bouleversé par des histoires ordinaires. Celle de cet enfant autiste, par exemple, qui explore sans cesse la cuvette des toilettes tout en étant agrippé au tablier de Jeanine, la cuisinière du service qui lui fait des gâteaux. Invité à monter sur un poney, il lui soulève la queue pour sentir l’odeur du crottin. Progressivement, grâce à la ténacité de l’équipe, il changera d’attitude.

Dans la dernière partie de l’ouvrage, Delion aborde la disparition de cette psychiatrie humaniste qu’il a tant aimée et qui est désormais remplacée par une neuro-pédagogie dogmatique ­visant à regrouper toutes les pathologies en un seul syndrome dénué de signification : le trouble envahissant du développement (TED). Par cette désignation unique, on peut diminuer le coût des traitements de longue durée et liquider les équipes, quitte à brader la passionde soigner qui donne un sens à la subjectivité humaine. En lisant ce ­livre, on se dit que le regard qu’une société porte sur ses fous est à l’image de ce qu’elle pense d’elle-même. Et Delion en ­conclut que, si la psychiatrie ­contemporaine est dans une telle crise, c’est que « notre fonctionnement démocratique l’est aussi ». On ne saurait mieux dire.
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Jean
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Re: "Mon combat pour une psychiatrie humaine" - Pierre Delio

Message par Jean »

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/a ... 014_57.php

La pédopsychiatrie pourrait bien disparaître !
Le psychiatre et psychanalyste Pierre Delion estime que cette discipline est en danger, notamment en raison des difficultés à soigner l'autisme.
Par Anne Jeanblanc - Publié le 05/09/2016 à 12:46 | Le Point.fr

La pédopsychiatrie est une discipline médicale relativement récente, mais déjà en voie de disparition. C'est en tout cas ce qu'estime Pierre Delion dans son dernier ouvrage*. Cette spécialité est née officiellement en 1800 avec Jean Itard lorsqu'il a récupéré l'enfant sauvage de l'Aveyron dont il va s'occuper pendant plusieurs années. L'auteur, psychiatre et psychanalyste rappelle qu'au XIXe siècle les jeunes malades étaient pris en charge par les aliénistes, enfermés et maintenus attachés dans des conditions ignominieuses. Cette situation a duré jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. C'est seulement à cette époque que des psychiatres se spécialisent dans l'enfance, que des pédagogues se préoccupent des jeunes en difficulté et que des psychanalystes suivent des patients qui parlent de leurs premières années. Cette convergence de trois faisceaux a amené à l'émergence de la pédopsychiatrie, devenue une spécialité universitaire en 1973.

Dès le départ, raconte le Dr Delion, l'ambition était que l'enfant puisse rester dans sa famille et dans son école. Plus question d'hospitaliser un jeune quand trois séances de thérapie par semaine peuvent suffire. Bien sûr, certains malades devront toujours être placés dans des établissements de soins, mais il est indispensable de maintenir le contact avec leurs parents ainsi que de créer les conditions pour qu'ils puissent sortir, aller dans le médico-social, avoir des activités. Quant aux jeunes autistes, ils devront autant que possible être soignés en hôpital de jour.
Des éducateurs ou des psychologues suffisent

Jusque dans les années 2000, les politiques ont soutenu la pédopsychiatrie, même si c'était sans leur donner beaucoup de moyens. « Aujourd'hui, ils la disqualifient sous prétexte qu'elle ne soignerait pas correctement l'autisme », regrette l'auteur. « Ils veulent que les enfants soient pris en charge par le médico-social – parce que cela coûte moins cher – et ils entendent donner satisfaction aux associations les plus extrémistes », désireuses de voir leurs enfants soignés par des neuropsychiatres (qui ne le souhaitent pas) ou par des généticiens. Dans le 3e plan autisme, la prise en charge et le diagnostic de cette maladie reviennent désormais aux pédiatres. Et les méthodes prônées par la Haute Autorité de santé sont désormais essentiellement éducatives ; il n'y a donc plus besoin de pédopsychiatres, des éducateurs ou des psychologues suffisent.

Le problème, insiste Pierre Delion, c'est qu'il faut beaucoup de temps pour apprendre la psychopathologie. Dans une génération, « on s'apercevra que le comportementalisme ne suffit pas pour certains gosses et qu'ils ont besoin de soins, mais le savoir aura disparu ». Il cite notamment le domaine de la délinquance, où des jeunes qui ont de graves troubles du comportement ne sont pas correctement pris en charge de façon précoce et finissent dans les foyers de délinquants. « Lorsque les éducateurs n'en peuvent plus, ils les envoient en psychiatrie. Dès lors, ces enfants ont l'impression qu'ils sont hospitalisés en guise de punition. Pour eux, la psychiatrie, c'est la prison et ils nous considèrent comme des matons. » Impossible, dans ces conditions, de s'occuper de leur souffrance psychique. Cette négation de leur utilité et ce constat d'un terrible gâchis taraudent le Dr Delion, qui se bat pour une psychiatrie humaine.
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Jean
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Re: "Mon combat pour une psychiatrie humaine" - Pierre Delio

Message par Jean »

En lisant l'article du"Point", je me suis dit que c'était une caricature, des citations sorties de leur contexte.

Et non, c'est la fin du chapitre 11. Le 3ème plan autisme est censé avoir transféré la charge de l'autisme des pédopsychiatres aux pédiatres des CAMSP.

Ce livre de Pierre Delion est très décevant, surtout si on le compare avec la vivacité de Pierre Sans dans "Chroniques d'un psychiatre libertaire" ou à "Non-Lieu - un psychiatre en prison" de Christiane de Beaurepaire.

Il y a de longs développements théoriques, sans bases factuelles. Les anecdotes ou "cas cliniques" sont racontées de façon assez désincarnée, et on a l'impression qu'elles ont été racontées des centaines de fois pour illustrer une théorie.

Il y a par exemple une obsession pour les radiateurs qui m'amène à penser que le chauffage par le sol serait une solution dans les hôpitaux.

Pierre Delion parle régulièrement des enfants psychotiques et des enfants autistes. On se demande quelle différence il fait. Je me le demande toujours, car parmi les troubles envahissants du développement, il distingue autisme, psychose infantile et dysharmonies évolutives à caractère psychotique (résultant d'une épilepsie, dit-il). Il continue donc à utiliser la CFTMEA - sans la citer - pour le diagnostic et la prise en charge. Ce n'est pas conforme à la recommandation Fédération Française de Psychiatrie/HAS de 2005.

Il explique par ailleurs que la psychothérapie institutionnelle est faite pour soigner la psychose, alors que la cure est bonne pour les névroses et peut être faite en exercice libéral. Il attribue la "haine" des parents envers les psychanalystes à la prise en charge ambulatoire avec cure. Aucun problème par contre dans les hôpitaux de jour ??

En fait de psychothérapie institutionnelle, il avoue qu'en tant que chef de service, il ne peut la faire pratiquer dans son service. Cet idéal inatteignable ne serait pratiqué que dans quelques endroits qui se comptent sur les doigts de la main [Angers, Reims, Landerneau ou Abbeville].

Selon Pierre Delion, les recommandations de la HAS pour les enfants (2012) ont été faites par les généticiens et les associations les plus extrémistes, les cliniciens ayant déserté très vite ... Dans l'argumentaire de la HAS, vous trouverez pages 465 à 467 la liste des 138 personnes qui ont participé à un titre ou à un autre à ces recommandations. Pas un seul généticien !


Les psychiatres ont coutume de s'insurger ces temps-ci du fait que l'Etat intervienne dans leurs pratiques, ainsi que les usagers. Pierre Delion fait référence pourtant à un autre exemple : une circulaire de De Robien sur l'interdiction des méthodes non syllabiques à l'école. Est-ce qu'on imagine des syndicats de profs s'insurger contre le fait que le ministère fasse les programmes et des directives, et que les associations de parents soient consultées ?

Sur le packing, peu d'info, si ce n'est que l'étude engagée il y a plusieurs années à Lille devait regrouper 160 enfants pour être significative, et qu'elle n'en a regroupé que 44.

Une des rares anecdotes racontées concernant l'efficacité du packing montre un enfant qui dit "La la la", "ah la". Cela va phosphorer dur dans les réunions de constellation ... Les parents associés à la première occasion à cette constellation transférentielle révèleront que l'enfant se calmait quand on lui chantait "A la claire fontaine". Qui sera chantée ensuite très souvent dans le service. Bénéfice du packing ?

L'alternative est simple pour Delion : soit contention et je pars - soit packing et je reste avec toi. Les "comportements problème", c'est du dressage.

Le livre aurait nécessité quelques relectures : par exemple, Pierre Delion expose qu'il y a 600 000 enfants autistes en France...

Mais il est vrai que "beaucoup de pères sont des mères bis alors dans ce cas-là, la fonction limitante parentale ne marche pas" et que les conditions de vie favorisent la souffrance psychique des enfants (autistes, anorexiques, hyperactifs) ["Je parle de la vie trépidante qui empêche mes gens d'avoir suffisamment de temps pour leurs enfants, ou qui lorsqu'ils s'en occupent, c'est de façon trop proche, ils sont sur leur dos tout le temps avec trop de pression."]. Ces passages sur les parents "responsables" (mais non coupables) car ils ont abandonné leur fonction de gérer la frustration des enfants me laissent rêveur. Et voilà un hyper actif guéri après une consultation du Professeur.

"En fait, quand les parents vont mal, les enfants vont mal. Le pédopsychiatre de formation "psychanalyticoïde" - que je critique beaucoup - disait : Le gamin va mal, je m'en occupe; les parents vont mal, ce n'est pas mon problème. Mais si l'on veut s'occuper correctement d'un enfant, il faut s'occuper de la souffrance de ses parents." Seul le psychiatre qui fait une cure de l'enfant en ambulatoire (5mn tous les 15 jours) est donc critiquable et explique les critiques des associations "les plus extrémistes". Mais il ya un sauveur : le RHAAP "avec Patrick Sadoun, Christine Gintz, Mirelle Battut et leurs amis. Ils développent un projet accueillant toutes les différences, aussi bien celles des enfants autistes que celles des professionnels qui les prennent en charge."

La conclusion va, en quelques lignes, nous faire passer de François Tosquelles au POUM pendant la guerre d'Espagne à "la psychothérapie institutionnelle, c'est l'application de la démocratie à la psychiatrie. Et si elle est aujourd'hui en difficulté, c'est parce que notre fonctionnement démocratique l'est aussi. La démocratie constitue bien le cœur du problème." C'est très joli comme conclusion, mais il n'y a aucune démonstration.

Mais cela permettra toutes les envolées des preux résistants :
  • « Faire croire par démagogie que les enfants autistes peuvent, tous, bénéficier de méthodes éducatives comportementales exclusives et ainsi être inclus à l’école (...) conduira dans le mur d’un totalitarisme qui ne dit pas son nom. »

    « Cette circulaire déclare la guerre aux praticiens du packing sans savoir de quoi il retourne, en se fiant uniquement à des calomnies et à des moyens de désinformation dignes des régimes totalitaires «

    « L’Histoire nous a montré que les périodes au cours desquelles ce phénomène est arrivé ne coïncidaient pas avec une saine démocratie. Tous ces mouvements dictés par la démagogie font craindre un effondrement des valeurs de la démocratie »

    « Nous attendons autre chose qu’un ministère de la haine «
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Re: "Mon combat pour une psychiatrie humaine" - Pierre Delio

Message par FinementCiselé »

Je suis dubitatif face a ce livre, comme je t'ai déjà dit. :|
Aspie "cru 2014".
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Re: "Mon combat pour une psychiatrie humaine" - Pierre Delio

Message par Jean »

Le livre est d'une faible valeur informative. J'entends parler des origines différentes de la psychiatrie de secteur et la psychothérapie institutionnelle, le peu de présence de celle-ci dans les chaires universitaires.

Les seules références sur l'autisme qu'il donne sont ceux de psychanalystes, en général français. Exactement ce que montrait Brigitte Chamak dans l'ethnologie d'un service parisien :
Le chef de service témoigne que, dans les années 1960 et 1970, tous les internes étaient attirés par la psychanalyse. Beaucoup partaient faire un stage chez Bettelheim et les textes d'Anna Freud et de Melanie Klein étaient très appréciés. Les points de vue, constate-t-il, ont beaucoup changé : " À la fin des années 1960 et 1970, les parents étaient tenus responsables des troubles de leurs enfants et l'idée était qu'il fallait séparer les enfants de leur famille. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, mais d'autres excès conduisent vers le tout génétique, après le tout psychanalytique. " Pourtant, les référents psychanalytiques paraissent encore très présents dans la formation et les interprétations des psychiatres du service qui citent D. Meltzer, F. Tustin, D. Winnicott, E. Bick, L. Lebovici, G. Haag, J. Hochmann, D. Houzel.
Sur sa pratique par rapport à l'autisme, Pierre Delion défend l'idée d'un diagnostic, même s'il utilise la CFTMEA. Point de fariboles sur la stigmatisation etc ... Il décrit une démarche en 3 points : 1/ éducative, 2/ pédagogique 3/ thérapeutique.

Pour la première démarche, il dit qu'il laisse les parents choisir : ce sera ABA ou TEACCH.

La deuxième démarche consiste à laisser l'enfant aller à l'école, et çà marche même lorsque le thérapeute croyait que cela ne marcherait pas.

La démarche thérapeutique interviendrait quand le reste a échoué.

Dans cette philosophie, il ne donne pas aux parents les moyens réels d'avoir une pratique éducative (1er point), alors que l'hôpital a des vrais moyens financiers et humains. Il apparaît comme voulant à ce stade traiter surtout la "souffrance parentale". Le pédopsychiatre, après avoir posé le diagnostic, ne donne aucun conseil aux parents.

C'est donc bien un échec de la pédopsychiatrie : je ne suis pas en mesure de juger son activité sur d'autres points, mais ce qu'elle fait sur l'autisme la plombe certainement. C'est facile de critiquer les technocrates, mais en s'arcboutant sur des pratiques dépassées concernant l'autisme, ces professionnels tournent le dos aux usagers qui pourraient le soutenir.
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Re: "Mon combat pour une psychiatrie humaine" - Pierre Delio

Message par Jean »

Souvent cité, Bernard Golse.

Voir à son sujet une critique ravageuse par Pierre Sanbs :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/ar ... bat-130305

Delion est moins tortueux.
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