aux ancêtres qui ont connu un monde sans ordinateur
(vous savez, avant les PC, ces Personnal Computer).
Si, je vous assure, ça paraît ouf, mais ça eut existé ...
J'ouvre le bal ...
L'été (1981) de mes quinze ans, ma mère fait une folie
et m'offre une calculatrice programmable TI58C.
Ce n'était pas l'entrée de gamme (la TI57), ni le haut
de gamme (la TI59), mais elle venait juste de sortir.
C'est probablement ce petit bijou de technologie (pour l'époque)
qui fut à l'origine de ma passion pour la programmation.
Équipée d'un afficheur à LED de 12 chiffres, alimentée par batterie
rechargeable, elle disposait d'une mémoire "constante" de 540 octets
qui, chose extraordinaire, se conservait lorsqu'on éteignait la machine.
Cette mémoire pouvait se répartir entre programme (480 pas de
programme maximum) et données (60 mémoires maximum).
Cette calculatrice avait pour particularité de recevoir des petits
modules de mémoire morte contenant 5000 octets de programmes
spécialisés, et elle était d'ailleurs livrée avec un module à orientation
mathématique (on le voit sur la photo ci-dessous) : Les capacités scientifiques de cette machine étaient de très
bon niveau, avec une excellente précision (supérieure au float).
La programmation demandait une certaine motivation, du fait
du langage machine s'affichant sous forme numérique, mais
on disposait de notions assez avancées :
- touches programmables ;
- branchements symboliques ;
- gestion des sous-programmes ;
- gestion de boucles ;
- addressage indirect ;
- gestion de drapeaux ;
- des fonctions cachées (fonctions HIR) ;
et j'y ai passé des heures et des heures ...
A noter qu'il existait une imprimante, sur laquelle s'emboîtait la calculatrice : Une publicité de l'époque : Un exemple de programme. À noter : ce qui est en grisé n'apparaît pas
sur l'afficheur purement numérique de la calculatrice, on n'a droit
qu'aux chiffres de gauche (adresse et code numérique de l'instruction) : Je l'ai encore dans une boîte, mais les batteries sont HS ...