Présentation :
Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu'il faisait chaud. On n'en tirera rien d'autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l'annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin.
Comme si, sur cette plage, il avait soudain eu la révélation de l'universelle équivalence du tout et du rien.
La conscience de n'être sur la terre qu'en sursis, d'une mort qui, quoi qu'il arrive, arrivera, sans espoir de salut. Et comment être autre chose qu'indifférent à tout après ça ?
Étranger sur la terre, étranger à lui-même, Meursault le bien nommé pose les questions qui deviendront un leitmotiv dans l’œuvre de Camus.
De La Peste à La Chute, mais aussi dans ses pièces et dans ses essais, celui qui allait devenir Prix Nobel de littérature en 1957 ne cessera de s'interroger sur le sens de l'existence. Sa violente en 1960 contribua quelque peu à rendre mythique ce maître à penser de toute une génération.
Avez vous lu, L'Etranger, de Camus ?
Je l'ai lu en classe de premiere, je devais avoir 16 ou 17 ans. Je l'ai lu vite. J'ai ressenti sur une moment une sorte de dégout envers le personnage principal, Meursault. Je me suis dis : c'est une épave.
Puis quand la prof nous a fait le commentaire de l'oeuvre j'ai été étonné qu'elle le presente comme un personnage "complexe".
Puis avec les années le personnage de Meursault a suscité chez moi un questionnement. Et j'ai de plus en plus considéré l'oeuvre comme un chef d'oeuvre tellement la facon dont Camus nous fait penetrer son monde est pleine de finesse.
Mais Meursault est autiste.
Le roman c'est juste la description clinique d'un autiste. A mon avis.
Qu'en pensez vous ?