Présentation :
Selon la Haute Autorité de Santé, les troubles du spectre de l'autisme (TSA) touchent environ 100 000 jeunes de moins de 20 ans, dont la majorité ne peut bénéficier de dispositif d'accueil spécifique qui font défaut en France. Faut-il s'inspirer de nos voisins dans la prise en charge de l'autisme ?
Avec :Trouble du neurodéveloppement, l'autisme touche environ 700 000 personnes en France, selon la Haute Autorité de Santé (HAS). Déclaré "grande cause nationale" en 2012, ce handicap n'est que partiellement pris en charge par les établissements français spécialisés, de soin ou d'enseignement. Depuis quelques décennies, la France finance la Belgique pour la prise en charge d'autistes Français qui ne trouvent pas de solutions adaptées en France, à hauteur de 500 millions d'euros par an. Les structures belges prennent en charge environ 3 000 enfants Français dans l'enseignement spécialisé. Afin de créer de nouvelles solutions adaptées aux différentes situations, Emmanuel Macron a lancé un plan 2023-2027 pour les troubles du neurodéveloppement, incluant les troubles autistiques, qui prévoit de doubler les dispositifs d'accueil des enfants scolarisés. Aussi ce plan inclue-t-il une amélioration de la qualité des interventions, via le financement de nouvelles recherches.
- Isabelle Resplendino, présidente de l’Association pour les Français en situation de handicap en Belgique
- Eric Jeanrenaud, directeur de l'Institut Médico-Educatif (IME) La Chamade, à Herblay, dans le Val-d'Oise. Cet IME dépend de l'association HAARP
Où en est la prise en charge des enfants et adolescents autistes ? Comment ont évolué ces dernières années les interventions éducatives et comportementales pour les mineurs ayant des troubles autistiques sévères ? La France se donne-t-elle les moyens pour soutenir les familles et accompagner au mieux les enfants ?