Le suicide chez les autistes

[margotton91]

Le suicide chez les personnes autistes fait l'objet de recherches scientifiques, particulièrement depuis la fin des années 2010. La prévalence très élevée d'idées suicidaires et de passages à l'acte concerne aussi bien les enfants et les jeunes que les adultes, y compris à travers des demandes d'euthanasie volontaire. Cette mortalité suicidaire est trois à sept fois supérieure à celle de la population générale, avec des variations en fonction des pays.

La suite : https://fr.wikipedia.org/wiki/Suicide_c ... s_autistes (article enrichi des références des études scientifiques sur le sujet).

Veuillez m'excuser du décalage dans le temps de ce post par rapport à la journée nationale de prévention dédiée à ce thème qui est le 5 février.

[Lapintéressé]

J'ai la flemme de créer un compte pour modifier l'article, mais je suis gênée par la tournure d'une tentative de suicide "réussie" (1 occurrence). Dire que la tentative a "abouti" serait plus neutre.

[Jean]

Il y a des articles sur les risques de mortalité sur le forum.

Un des risques pour certains types d'autisme est bien le suicide. Cela n'est pas considéré à sa juste proportion dans notre environnement psychiatrique, trop déformé par la psychanalyse.

[Jean]

Problème à interroger dans le débat législatif en cours sur les soins palliatifs et l'euthanasie :
https://unherd.com/fr/newsroom/la-hauss ... yaume-uni/

Par exemple, un garçon autiste âgé de 16 à 18 ans a demandé l’euthanasie pour des raisons de souffrance mentale, deux ans après avoir tenté de se suicider sans succès. Les psychiatres ont décidé que son état était inguérissable, malgré le fait de ne pas avoir essayé tous les modèles thérapeutiques disponibles, et ont pensé qu’il pourrait tenter de se suicider à nouveau si sa demande d’euthanasie n’était pas accordée. Un médecin a également conclu que son souhait d’être euthanasié ne provenait pas de son autisme mais plutôt de la souffrance causée par les conséquences de l’autisme, ce que certains pourraient considérer comme une distinction sans différence. Quoi qu’il en soit, la demande a été approuvée, et le comité de surveillance a loué le médecin pour avoir agi avec prudence et suivi le protocole.

Il est vrai que l’autisme du garçon n’aurait jamais disparu, mais à cet âge, on peut à peine affirmer avec certitude que sa capacité à y faire face n’aurait pas pu s’améliorer. Cela ne vise pas à minimiser son état, mais simplement à affirmer qu’il est impossible de savoir si la misère de quelqu’un est terminale, même si c’est le résultat le plus probable.

[Curiouser]

Modération (Curiouser) : Un message a été déplacé ici

[Jerem245]

Salut et merci pour le post, c’est un sujet qu’on parle trop peu, même si ça touche un grand nombre de personnes. C’est pas l’autisme en lui-même qui cause ça, mais plutôt toutes les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien : isolement, mal-être, et manque de soutien adapté. C’est souvent un mélange de solitude sociale et de problèmes de santé mentale, comme la dépression ou l’anxiété, qui aggrave les choses.
Ce qui est flippant, c’est que les gens autistes, surtout ceux qui ont des besoins spécifiques ou qui sont non verbaux, se retrouvent encore plus vulnérables à ces idées suicidaires, et ça, c’est pas souvent pris en compte dans les solutions proposées.
Il faudrait vraiment plus de soutien, des actions concrètes pour créer des environnements plus inclusifs, où les personnes autistes peuvent se sentir à l’aise. Bref, le sujet est super important, et merci de l’avoir soulevé.