Alors déjà, merci pour ce sujet et les témoignages.
Je ne peux pas être sûr à 100% mais j'y pense souvent:
Je crois que j'aurais pris la décision de ne pas en avoir car j'aurais eu peur de la composante génétique et qu'ils souffrent., qu'ils soient malheureux.
Mais peut être à tort car je pense qu'il y a des autistes heureux.
J'ai 3 enfants, suspicion sur deux d'entre eux(énorme suspicion pour un en particulier). J'ai entamé une démarche en libéral pour mon dernier mais on a abandonné car ça ne s'est pas super bien passé et on doit se tourner vers un CRA.
Là où je culpabilise par exemple, c'est que mes récentes difficultés repoussent la mise en place de ces démarches.
Là où je relativise, c'est que je pense qu'on est pas des parents parfaits mais on est pas des moins bons parent que les personnes non concernées par le TSA .
Ils reçoivent beaucoup d'amour, d'attention, d'affection, de soin.
J'ai aussi eu peur dans leur apprentissage des interactions sociales mais j'ai pris conscience qu'ils apprennent aussi via l'école, leurs activités, par eux même...
Et une chose aussi: j'ai beaucoup de mal avec le contact physique mais avec eux, c'est différent, je ne sais pas pourquoi. Je veux tout le temps les prendre dans mes bras, leur faire des bisous, leur dire que je les aime.
En ce qui concerne la gestion du quotidien, imaginons que j'ai pris la décision d'en avoir, je me serait arrêté à 1.
A cause de la fatigue, de mes hyper-sensorialités.
Et enfin, c'est dur à entendre, à dire et culpabilisant mais je comprends thomise.
Mais en y réfléchissant, les plus beaux moments de ma vie, de bonheur, de joie, de bien être sont en lien avec mes enfants.
Donc l'important maintenant, c'est de faire mon possible pour ne pas les rendre malheureux et faire ce qu'il faut pour leur donner toutes les chance d'être heureux.
Compliqué
