Je me permets de créer mon propre sujet dans la section « Pratique », car je suis en train de remplir le dossier pour mes demandes à la MDPH, à savoir RQTH et AAH.
Première question : est-il possible d’ajouter des documents après dépôt du dossier quand on l'a fait en ligne ? Ou seulement quand on l’a envoyé par papier ?Spoiler :
Deuxième question : concernant la PCH, avez-vous réussi à l’obtenir et quels frais vous sont remboursés ? Ma psychologue m’a conseillé de lister mon casque antibruit, mes séances chez le psychiatre et avec elle, les frais du diagnostic de TSA. Est-ce que je peux ajouter des frais médicaux concernant mes lunettes, le dentiste ou le gastro-entérologue ?
Troisième question : actuellement, je suis sans emploi. mon projet est une reprise d’étude. Est-ce que je dois remplir la partie sur la scolarité ?
Quatrième question : je vais demander une lettre (je ne parle pas du certificat médical) à mon ancien psychiatre pour soutenir ma demande. est-ce utile d’ajouter une lettre d’un psychologue que j'avais consulté pour parler précisément de mon angoisse à l'idée de chercher un emploi ? Je sais que ma psychologue pense que la lettre de mon ancien psychiatre n’est même pas nécessaire, mais il me semble que son témoignage sur 4 ans de suivi où il a constaté mes mêmes difficultés qu’actuellement est pertinent. Quelle est votre expérience à ce sujet ? Avez-vous ajouté des lettres de médecins à votre dossier ? Je parle de lettre qui ne sont pas des attestations de diagnostics.
Cinquième question : est-ce que vous avez eu des difficultés à faire comprendre vos difficultés spécifiques en tant que TSA ? Je parle précisément du fait qu’il ne s’agit pas d’un trouble intellectuel, mais social. Autrement dit, je suis capable de faire plein de choses sur le plan intellectuel, mais travailler avec d’autres personnes, sortir de chez moi, faire des choses simples m’est difficile. Est-ce compréhensible pour eux ? Ça pose notamment des difficultés à mes parents pour comprendre en quoi je suis handicapé, car je suis le seul diplômé de l’université de la famille. Ils me considèrent comme intelligent et ne comprennent pas que ce n'est pas le sujet. Moi-même, je trouve paradoxal de faire une demande de reconnaissance d'handicap en expliquant que je ne peux pas travailler plus d'un mi-temps, ce qui est vrai mais seulement à cause de la nature des tâches (fonctions exécutives) et de la présence de collègues (aspect social). Ça ne m'empêche pas d'avoir de l'énergie, de la passion, de la rigueur pour travailler seul. Je réfléchis d'ailleurs à devenir un indépendant sur le long terme. Je trouve paradoxal d'être "handicapé" et "indépendant", mais c'est ce que je vis.
Sixième question : est-ce que, dans le projet de vie , je peux faire une chronologie brève de la façon dont je suis parti de mes problèmes d’emploi ancré depuis de nombreuses années au diagnostic de TSA/TDAH puis à la demande de reconnaissance d’handicap pour régler ces problèmes ; ou faut-il rester uniquement focalisé sur le présent et l’avenir ?
Septième question : le test de Qi a révélé une mémoire de travail faible. J'ai clairement des problèmes dans les tâches pratiques et dans les fonctions exécutives. Pourtant, je n'ai pas de diagnostic à ce sujet, même si mon psychiatre a écrit "dyspraxie" dans le certificat médical. Est-ce que je peux aborder ces difficultés quand même, parce qu'elles jouent un rôle crucial dans mon handicap ? Est-ce utile de voir un professionnel de santé sur ces problèmes de fonctions exécutives (en dehors de la question du dossier MDPH) ? Y a-t-il une différence entre "syndrome dysexécutif" (expression que j'ai lue plusieurs fois) et les troubles dys ? L'hétérogénéité du Qi est-elle en tant que tel un symptôme suffisant pour parler de troubles des fonctions exécutives ? Ce n'est pas le sujet du topic, mais ces troubles ont un rôle majeur dans ma vie et se retrouvent associés au TSA et TDAH. J'ai l'impression que c'est un handicap en soi et à part entière. J'ai le sentiment que ces troubles jouent un grand rôle dans la difficulté qu'on peut avoir de l'extérieur à croire à l'existence de mes difficultés. Par exemple, ne pas parvenir à gérer son espace intérieur, se tâcher tout le temps, être incapable de sortir de chez soi, être incapable de faire les choses dans l'ordre, de planifier les courses pour avoir tout ce qu'il faut à manger chez soi, etc., n'est-ce pas un manque de volonté ? C'est crucial, mais en même temps étrange de l'extérieur.
Voilà mes premières questions.
Je vais peut-être rencontrer une assistance sociale, mais honnêtement, si je pouvais éviter d’avoir à voir qui que ce soit, ce serait bien. Je vais y réfléchir, parce que ce dossier est très important.
Merci à ceux qui m'aideront ! Sinon je survivrai ne vous inquiétez pas