gpe habiletés sociales adultes
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gpe habiletés sociales adultes
Est-ce que certains après 40 ans ont bénéficié des groupes d'habiletés sociales ? Si oui, qu'est-ce que vous avez fait ? Comment l'avez-vous ressenti ? Avez-vous été mieux après dans vos relations ?
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Pour ma part je suis en train de suivre une TCC sur les habiletés sociales mais pas en groupe en face face . J'avoue que ça me fait beaucoup de bien parce que ça me permet de comprendre des trucs dont j'en avais pas même pas idée.
Par contre l'approche par groupe me plaire beaucoup j'aimerais beaucoup discuter avec d'autres comme moi de comment ils ont réussi à trouver des solutions.
Par contre l'approche par groupe me plaire beaucoup j'aimerais beaucoup discuter avec d'autres comme moi de comment ils ont réussi à trouver des solutions.
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Re: gpe habiletés sociales adultes
J'ai suivi un groupe d'habiletés sociales pour adultes pendant 3 ans.
L'expérience a été plutôt mitigée pour moi, pour ne pas dire négative.
Le groupe était composé d'adultes différemment impactés par l'autisme, certains très légèrement, d'autres avec plus de difficultés.
Encadré par deux psychologues apprenants.
J'ai vécu différentes situations au cours de ma vie : psychothérapie en tête à tête, en contexte TSA ou non, psychothérapie de groupe hors contexte TSA, rencontres IRL du forum... je ne suis pas toujours à l'aise en groupe, mais j'arrive tout de même en général à m'y faire ma petite place discrète.
Mais lors de ces groupes d'habiletés sociales, j'ai fait un véritable blocage. Je dois bien l'avouer, même si ce n'est pas très humaniste, je refusais au fond de moi d'être associée aux participants les moins efficients, d'être considérée moi-même comme un élément déficient parmi d'autres, ayant besoin d'être corrigée. Du coup, je me suis complètement fermée au reste du groupe.
Chaque séance commençait par un temps d'échange libre pendant lequel on pouvait partager quelque chose qui nous tenait à cœur.
En 3 ans, je n'ai pas pris la parole une seule fois.
Je me pliais aux exercices qui nous étaient proposés, mais ils n'ont pas tiré de moi un seul mot de plus que nécessaire.
Autant dire que je n'ai rien appris et n'ai fait aucun progrès en matière de communication.
L'expérience a été plutôt mitigée pour moi, pour ne pas dire négative.
Le groupe était composé d'adultes différemment impactés par l'autisme, certains très légèrement, d'autres avec plus de difficultés.
Encadré par deux psychologues apprenants.
J'ai vécu différentes situations au cours de ma vie : psychothérapie en tête à tête, en contexte TSA ou non, psychothérapie de groupe hors contexte TSA, rencontres IRL du forum... je ne suis pas toujours à l'aise en groupe, mais j'arrive tout de même en général à m'y faire ma petite place discrète.
Mais lors de ces groupes d'habiletés sociales, j'ai fait un véritable blocage. Je dois bien l'avouer, même si ce n'est pas très humaniste, je refusais au fond de moi d'être associée aux participants les moins efficients, d'être considérée moi-même comme un élément déficient parmi d'autres, ayant besoin d'être corrigée. Du coup, je me suis complètement fermée au reste du groupe.
Chaque séance commençait par un temps d'échange libre pendant lequel on pouvait partager quelque chose qui nous tenait à cœur.
En 3 ans, je n'ai pas pris la parole une seule fois.
Je me pliais aux exercices qui nous étaient proposés, mais ils n'ont pas tiré de moi un seul mot de plus que nécessaire.
Autant dire que je n'ai rien appris et n'ai fait aucun progrès en matière de communication.
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Je n'ai pas encore 40 ans, et la seule expérience de suivi que j'aie eu (hormis les suivis classiques avec des psychologues) n'était à l'époque même pas liée au TSA (ou en tout cas, n'avait pas été envisagée par cet angle par les psychologues de l'époque). J'ai suivi des séances de psychodrame pendant 1 an et demi, des séances de théâtre avec pour but de jouer des scènes (5-10 minutes max) que l'on devait initier, puis donner le retour sur ce que l'on avait ressenti pendant que nous les jouions/pourquoi nous avions choisi tel scénario.
J'ai apprécié les 6 premiers mois car cela pouvait permettre d'exprimer des choses que je n'aurais pas su/pas voulu dire dans un cadre moins joué. Mais le temps passant, j'ai fini par manquer d'inspiration pour les séances (il fallait toujours envisager 2-3 scénarios avant chaque séance), les idées finissaient par manquer, et j'ai fini par arrêter quand le personnel qui participait aux séances avait oublié pourquoi j'étais là : en jouant une scène impliquant les raisons de ma mise en hôpital psychiatrique, le personnel médical avait oublié pourquoi j'étais là, certes à la base pour un symptôme physique, mais quand même grave au point de me contraindre à manger presque uniquement de la soupe/purée pendant un an et demi. Du coup, suite à l'absence de progression, j'ai décidé d’arrêter ce suivi
J'ai apprécié les 6 premiers mois car cela pouvait permettre d'exprimer des choses que je n'aurais pas su/pas voulu dire dans un cadre moins joué. Mais le temps passant, j'ai fini par manquer d'inspiration pour les séances (il fallait toujours envisager 2-3 scénarios avant chaque séance), les idées finissaient par manquer, et j'ai fini par arrêter quand le personnel qui participait aux séances avait oublié pourquoi j'étais là : en jouant une scène impliquant les raisons de ma mise en hôpital psychiatrique, le personnel médical avait oublié pourquoi j'étais là, certes à la base pour un symptôme physique, mais quand même grave au point de me contraindre à manger presque uniquement de la soupe/purée pendant un an et demi. Du coup, suite à l'absence de progression, j'ai décidé d’arrêter ce suivi
Diagnostiqué TSA sans déficience intellectuelle le 12/08/2022
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Du coup c'est ta psy qui parlent de certaines intéractions ? Du coup moi j'aurais du mal à faire la différence avec un simple échange avec ma psy... Le groupe me fait très peur je l'avoue.user8110 a écrit : ↑vendredi 23 février 2024 à 12:52 Pour ma part je suis en train de suivre une TCC sur les habiletés sociales mais pas en groupe en face face . J'avoue que ça me fait beaucoup de bien parce que ça me permet de comprendre des trucs dont j'en avais pas même pas idée.
Par contre l'approche par groupe me plaire beaucoup j'aimerais beaucoup discuter avec d'autres comme moi de comment ils ont réussi à trouver des solutions.
Lila
Lilas je crois que je serai comme toi en fait...Mais lors de ces groupes d'habiletés sociales, j'ai fait un véritable blocage. Je dois bien l'avouer, même si ce n'est pas très humaniste, je refusais au fond de moi d'être associée aux participants les moins efficients, d'être considérée moi-même comme un élément déficient parmi d'autres, ayant besoin d'être corrigée. Du coup, je me suis complètement fermée au reste du groupe.
J'ai un très mauvais souvenir des groupes de parole en psychiatrie pour les TCAS, j'ai pété les plombs plein de fois jusqu'à me faire ligoter sur le lit, j'aurais tout cassé tellement cela m'énervait et tellement je me sentais différente mais aussi j'avoue que je rejetais tout ce qui pouvais me faire ressembler aux autres qui pour moi étaieent un miroir à casser dans cette maladie....Il y a eu d'autres groupes et globalement la tension monte intérieurement et la seule manière de m'en sortir c'est soit partir soit déconnecter dans ma tête et m'imaginer ailleurs ou me racontant d'autres trucs...
A 48 ans je ne sais toujours pas me faire des amis, je n'en ai AUCUN. J'ai bien deux trois contacts sympas au travers de ma vie de "malade" mais loin pour la plupart. à chaque fois que j'ai commencé à fonctionner avec un groupe, au départ ça peut aller car je me fais petite, je camoufle et à un moment je me sens hyper mal à l'écart, en plus je ne peux jamais partager les temps en dehors de l'activité formelle car je suis fatiguée, j'ai hâte de rentrer chez moi, de manger mes trucs, je n'aime pas aller dans des bars avec le bruit... et aprèsquand je rencontre quelqu'un en fait je ne sais pas de quoi parler, je ne suis pas mariée, je n'ai pas d'enfants, je ne travaille plus depuis longtemps, donc une fois que j'ai dit que j'aimais les chats, les animaux, que j'étais vegan et que je faisais de la musique ben voilà. Je ne peux plus faire d'activité physique car j'ai une dysplasie de la hanche et l'anorexie m'a vraiment diminuée, donc pfff ...J'arrive mieux à échanger comme ça à distance ou avec des pairs ponctuellement, ou avec les soignants car j'ai un peu l'habitude ( pas tous). J'ai heureusement un prof qui est comme une soeur pour moi, on s'adore mutuellement mais ce n'est pas la relation "copinage", mais c'est actuellement mon "coach" de vie si je puis dire.
Je verrai ce que le samsah entend par groupe d'habiletés sociales, on est sensés n'être que 8 dans la structure, sans DI mais je ne sais pas encore combien il y a de personnes, s'il y a des filles etc et j'ai peur aussi de me sentir moins "autiste", dans le sens pas à ma place encore une fois... alors je garde toujours mes tcas en bouclier de vie , mais ils m'ont dit qu'on allait travailler cela pour que j'apprenne à investir ma norme et non celle du monde contre laquelle je me suis toujours explosée, et voir comment je peux mieux arriver à gérer l'association des deux, sans trop m'investir ni pas assez, car je suis extrême, soit je m'ouvre trop pour montrer que je suis prête à les suivre en tout au-delà de mes limites ( dans mon contexte de conservatoire), soit je me bloque d'un coup et je veux tout arrêter comme en ce moment et retourner dans ma bulle, mes chats, mon petit rythme mais je me sens vieillir et alors qu'avant je sentais pas la solitude , je vois ma mère vieillir, qui ne peut plus m'aider et je commence à paniquer et à me dire que je n'arriverai pas à vivre quand elle partira. Du coup je me dis que je dois apprendre à mieux intéragir pour avoir un futur moins pathétique, moins angoissant.
Aujourd'hui mon médecin m'a appris que j'étais ménopausée, j'ai fait une crise d'angoisse, je m'en doutais mais je suis passée de l'amenorrhée à la ménopause sans aucune vie entre deux et je me dis que c'est maintenant ou jamais que des choses peuvent changer car sinon je n'avancerai plus... et ça sera pour moi une vie inutile faite de commencements, de rejets ou d'abandons...
Je n'ai pas besoin de cours pour aller chez un commerçant par exemple , je n'ai plus besoin d'avoir à communiquer avec des collègues, mais il y a bcp d'intéractions dans des orchestres, des imprévus en permanence, des changements de salle, des représentations publiques un peu au dernier moment qui me bouffent mes rituels de vie à des horaires que je déteste alors je ne sais plus quoi faire et je réagis de plus en plus mal quand ça perturbe mes habitudes ...
En général j'arrêt très vite les suivis car ça ne m'apporte rien, je reste butée sur mes habitudes.
Puis bon à 48 ans, je ne vais pas apprendre à parler à un mari inexistant, un conjoint, à je ne sais qui... en plus ma flexibilité est plus que rouillée
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Je n'ai pas encore 40 ans (mais ça arrive très bientôt ).
J'ai des expériences différentes au niveau des habilités sociales. C'est seule que je le fais depuis presque 2 ans avec une orthophoniste spécialiste du TSA. Cela secoue pas mal, j'ai des moments où c'est assez difficile pour moi. Par contre, j'apprends énormément avec elle ! Elle maîtrise son sujet. J'ai un rdv une fois par semaine avec elle.
Sinon, j'ai eu une formation d'orientation professionnelle destinés aux personnes TSA l'année dernière et on avait tous les 2 semaines au début (et après chaque semaine) des HSP (Habilité Socio-Professionnelle). Ça a duré 4 mois à peu près. C'était en groupe et les thèmes étaient relié au monde professionnel (même si en général, ça peut se relier à la vie sociale en général). Comment dire... très éprouvant et des moments où j'avais du mal avec certaines personnes (et oui on est tous différents !), j'avais du mal avec moi même aussi. Je me retrouve dans ce qu'écrit Lilas mais j'avais réagi différemment. J'étais dans le moindre détail, à poser des questions, à jouer le jeu à fond mais avec des surcharges assez intenses (surtout quand on avait abordé des points sensibles, j'avais craqué). Et puis ce sentiment de ne pas être à sa place, se sentir limitée par des choses en apparence "simple"...
Je retire quand même une bonne expérience car la psychologue était vraiment super, connaissait bien son sujet et même si ça avait été douloureux, ça avait accélérer ma connaissance de mon fonctionnement. D'autant que je prenais des notes aussi. Autant pour garder une bonne concentration, sinon les voix deviennent des bruits... mais aussi pour garder une trace de ce que j'ai appris.
Sinon jamais fait dans le cadre de groupe en libéral. J'en connais dans ma région mais c'est cher et je n'ai plus l'envie de faire l'effort de le faire avec un groupe (que je ne connaîtrais pas et que je verrai ponctuellement contrairement à l'année dernière).
Aujourd'hui, je m'investis au niveau associatif mais ce n'est pas toujours facile. Il y a des hauts et des bas mais je m'y accroche pour l'instant. J'espère ne pas prendre la fuite... mon anxiété sociale est toujours présente mais je peux compter sur mes suivis pour mieux comprendre et gérer émotionnellement celle ci.
J'ai des expériences différentes au niveau des habilités sociales. C'est seule que je le fais depuis presque 2 ans avec une orthophoniste spécialiste du TSA. Cela secoue pas mal, j'ai des moments où c'est assez difficile pour moi. Par contre, j'apprends énormément avec elle ! Elle maîtrise son sujet. J'ai un rdv une fois par semaine avec elle.
Sinon, j'ai eu une formation d'orientation professionnelle destinés aux personnes TSA l'année dernière et on avait tous les 2 semaines au début (et après chaque semaine) des HSP (Habilité Socio-Professionnelle). Ça a duré 4 mois à peu près. C'était en groupe et les thèmes étaient relié au monde professionnel (même si en général, ça peut se relier à la vie sociale en général). Comment dire... très éprouvant et des moments où j'avais du mal avec certaines personnes (et oui on est tous différents !), j'avais du mal avec moi même aussi. Je me retrouve dans ce qu'écrit Lilas mais j'avais réagi différemment. J'étais dans le moindre détail, à poser des questions, à jouer le jeu à fond mais avec des surcharges assez intenses (surtout quand on avait abordé des points sensibles, j'avais craqué). Et puis ce sentiment de ne pas être à sa place, se sentir limitée par des choses en apparence "simple"...
Je retire quand même une bonne expérience car la psychologue était vraiment super, connaissait bien son sujet et même si ça avait été douloureux, ça avait accélérer ma connaissance de mon fonctionnement. D'autant que je prenais des notes aussi. Autant pour garder une bonne concentration, sinon les voix deviennent des bruits... mais aussi pour garder une trace de ce que j'ai appris.
Sinon jamais fait dans le cadre de groupe en libéral. J'en connais dans ma région mais c'est cher et je n'ai plus l'envie de faire l'effort de le faire avec un groupe (que je ne connaîtrais pas et que je verrai ponctuellement contrairement à l'année dernière).
Aujourd'hui, je m'investis au niveau associatif mais ce n'est pas toujours facile. Il y a des hauts et des bas mais je m'y accroche pour l'instant. J'espère ne pas prendre la fuite... mon anxiété sociale est toujours présente mais je peux compter sur mes suivis pour mieux comprendre et gérer émotionnellement celle ci.
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Mari diagnostiqué TSA en 2016.
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Merci pour ce partage. Ce qui me gêne pour ma part c'est l'effet "in vitro" de ces mises en scène. Selon moi il n'y a pas le poids de la réalité et la charge émotionnelle contextuelle du présent des vraies situations. Jouer au théâtre ou comme si, ne me semble pas avoir un effet vraiment probant sur la réalité. C'est un peu comme le diagnostic, le mec te voit une fois et te juge sur des paroles, alors qu'il faudrait souvent vivre avec nous ou nous suivre vraiment longtemps pour vraiment poser les choses convenablement. J'ai justement trop souvent l'impression de jouer un rôle dans cette vie et ce que je veux c'est me réapproprier ma vraie personne et à mon âge arriver au moins à me sentir moi-même en me fichant littéralement du regard des autres.Kumi_44 a écrit : ↑vendredi 23 février 2024 à 23:33 Je n'ai pas encore 40 ans (mais ça arrive très bientôt ).
J'ai des expériences différentes au niveau des habilités sociales. C'est seule que je le fais depuis presque 2 ans avec une orthophoniste spécialiste du TSA. Cela secoue pas mal, j'ai des moments où c'est assez difficile pour moi. Par contre, j'apprends énormément avec elle ! Elle maîtrise son sujet. J'ai un rdv une fois par semaine avec elle.
Sinon, j'ai eu une formation d'orientation professionnelle destinés aux personnes TSA l'année dernière et on avait tous les 2 semaines au début (et après chaque semaine) des HSP (Habilité Socio-Professionnelle). Ça a duré 4 mois à peu près. C'était en groupe et les thèmes étaient relié au monde professionnel (même si en général, ça peut se relier à la vie sociale en général). Comment dire... très éprouvant et des moments où j'avais du mal avec certaines personnes (et oui on est tous différents !), j'avais du mal avec moi même aussi. Je me retrouve dans ce qu'écrit Lilas mais j'avais réagi différemment. J'étais dans le moindre détail, à poser des questions, à jouer le jeu à fond mais avec des surcharges assez intenses (surtout quand on avait abordé des points sensibles, j'avais craqué). Et puis ce sentiment de ne pas être à sa place, se sentir limitée par des choses en apparence "simple"...
Je retire quand même une bonne expérience car la psychologue était vraiment super, connaissait bien son sujet et même si ça avait été douloureux, ça avait accélérer ma connaissance de mon fonctionnement. D'autant que je prenais des notes aussi. Autant pour garder une bonne concentration, sinon les voix deviennent des bruits... mais aussi pour garder une trace de ce que j'ai appris.
Question d'ailleurs : il me semble que dans l'autisme, les femmes sont plus sensibles à agir selon le regard des autres alors que les hommes semblent plus coupés de cet impact : si les deux parties pouvaient me répondre cela serait chouette. D'ailleurs mon anorexie tend à gommer ce que je suis pour essayer de ne pas risquer les échanges, du coup j'aimerais tenter cette nouveauté qui serait prendre confiance en moi sans me soucier du regard des autres et assumer la place de mon corps parmi les gens. Le truc c'est que les quelques fois où j'ai essayé cela a été une catastrophe, en clair soit c'est moi qui fuis, soit ce sont les autres qui m'envoient balader ou me font du mal comme un bouc émissaire. J'imagine que dans des groupes d'habiletés sociales tout le monde est bienveillant alors que la réalité c'est autre chose et en plus on a affaire à des gens qui ont aussi des troubles psys connus ou pas et qui n'ont aucune capacité d'analyser leurs dire faits et gestes... Moi j'ai tendance à me faire du mal quand je vais mal et à protéger les autres, d'autres c'est l'inverse alors quoi de mieux au milieu qu'une personne vulnérable qui ne se cabrera pas... ?
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Je t'en prie ! Effectivement, les mises en scène ne sont pas la réalité. L'expérience de la réalité en entreprise par la suite m'a ouvert les yeux sur ce décalage que je vis au quotidien (je n'ai pas travaillé depuis des années). Finalement, je ne suis pas apte à travailler pour différentes raisons dont je ne vais pas m'étendre.Corarêva a écrit : ↑samedi 24 février 2024 à 9:50Merci pour ce partage. Ce qui me gêne pour ma part c'est l'effet "in vitro" de ces mises en scène. Selon moi il n'y a pas le poids de la réalité et la charge émotionnelle contextuelle du présent des vraies situations. Jouer au théâtre ou comme si, ne me semble pas avoir un effet vraiment probant sur la réalité. C'est un peu comme le diagnostic, le mec te voit une fois et te juge sur des paroles, alors qu'il faudrait souvent vivre avec nous ou nous suivre vraiment longtemps pour vraiment poser les choses convenablement. J'ai justement trop souvent l'impression de jouer un rôle dans cette vie et ce que je veux c'est me réapproprier ma vraie personne et à mon âge arriver au moins à me sentir moi-même en me fichant littéralement du regard des autres.Kumi_44 a écrit : ↑vendredi 23 février 2024 à 23:33 Je n'ai pas encore 40 ans (mais ça arrive très bientôt ).
J'ai des expériences différentes au niveau des habilités sociales. C'est seule que je le fais depuis presque 2 ans avec une orthophoniste spécialiste du TSA. Cela secoue pas mal, j'ai des moments où c'est assez difficile pour moi. Par contre, j'apprends énormément avec elle ! Elle maîtrise son sujet. J'ai un rdv une fois par semaine avec elle.
Sinon, j'ai eu une formation d'orientation professionnelle destinés aux personnes TSA l'année dernière et on avait tous les 2 semaines au début (et après chaque semaine) des HSP (Habilité Socio-Professionnelle). Ça a duré 4 mois à peu près. C'était en groupe et les thèmes étaient relié au monde professionnel (même si en général, ça peut se relier à la vie sociale en général). Comment dire... très éprouvant et des moments où j'avais du mal avec certaines personnes (et oui on est tous différents !), j'avais du mal avec moi même aussi. Je me retrouve dans ce qu'écrit Lilas mais j'avais réagi différemment. J'étais dans le moindre détail, à poser des questions, à jouer le jeu à fond mais avec des surcharges assez intenses (surtout quand on avait abordé des points sensibles, j'avais craqué). Et puis ce sentiment de ne pas être à sa place, se sentir limitée par des choses en apparence "simple"...
Je retire quand même une bonne expérience car la psychologue était vraiment super, connaissait bien son sujet et même si ça avait été douloureux, ça avait accélérer ma connaissance de mon fonctionnement. D'autant que je prenais des notes aussi. Autant pour garder une bonne concentration, sinon les voix deviennent des bruits... mais aussi pour garder une trace de ce que j'ai appris.
Question d'ailleurs : il me semble que dans l'autisme, les femmes sont plus sensibles à agir selon le regard des autres alors que les hommes semblent plus coupés de cet impact : si les deux parties pouvaient me répondre cela serait chouette. D'ailleurs mon anorexie tend à gommer ce que je suis pour essayer de ne pas risquer les échanges, du coup j'aimerais tenter cette nouveauté qui serait prendre confiance en moi sans me soucier du regard des autres et assumer la place de mon corps parmi les gens. Le truc c'est que les quelques fois où j'ai essayé cela a été une catastrophe, en clair soit c'est moi qui fuis, soit ce sont les autres qui m'envoient balader ou me font du mal comme un bouc émissaire. J'imagine que dans des groupes d'habiletés sociales tout le monde est bienveillant alors que la réalité c'est autre chose et en plus on a affaire à des gens qui ont aussi des troubles psys connus ou pas et qui n'ont aucune capacité d'analyser leurs dire faits et gestes... Moi j'ai tendance à me faire du mal quand je vais mal et à protéger les autres, d'autres c'est l'inverse alors quoi de mieux au milieu qu'une personne vulnérable qui ne se cabrera pas... ?
J'ai aussi compris que même avec d'autres personnes autistes en HSP, je jouais un rôle. Je ne pouvais être moi même. J'avais cette impression de jouer une longue pièce de théâtre. D'où épuisement.
Sinon s'informer sur des situations que tu peux vivre au quotidien avec d'autres, les témoignages d'autres personnes différentes... c'est précieux. D'autant que le respect des uns et des autres est une règle fondamentale dans ces groupes. Peut être avoir des groupes + un suivi individuel pour les avancées ?
Je comprends ce que tu ressens, j'ai aujourd'hui ce problème. J'aimerais moins me prendre la tête et me montrer telle que je suis. Mais mon anxiété prend le dessus et le besoin de contrôle est fort. Par une organisation très poussée, des paroles et des gestes contrôlés. Petit à petit je relâche certaines choses mais ça va être long.
Pour ce qui est de la question du genre, ça dépend vraiment des personnes et aussi de quand le diagnostic a été posé. Mon mari et moi avons été diagnostiqué tard (après nos 30 ans), donc je vais donner les 2 témoignages.
Mon mari a depuis le collège élaboré des stratagèmes pour se faire des amis et éviter les harcèlements. Plus que pouvoir se concentrer sur ses études, il a étudié le social. Il n'aime pas être visible aux yeux des autres et est très fort dans ce domaine. Je l'appelle souvent "le ninja" car il a l'habileté de se faire discret dans un groupe. Aujourd'hui, il est épuisé et le peu d'ami qu'il a est difficile à entretenir. Et pourtant il fait toujours attention à son image vis à vis des autres (heureusement qu'il peut se relâcher avec moi).
Pour ma part, c'est l'inverse. Je ne me suis jamais intéressée au social et aux autres (même si harcèlement en 3ème) mais seulement à mon intérêt pour les sciences. J'ai poursuivi mes études jusque là où je pouvais avec le minimum de social sans vraiment en étudier les aspects. Mais en thèse... Le social était très important et mes failles sociales se sont révélées au grand jour. Je l'ai compris que depuis que j'ai le diagnostic TSA.
Aujourd’hui connaissant mon fonctionnement, l'hyperfocalisation sur un domaine m'avait sauvée un temps. Maintenant, je ne suis plus comme ça. Moins en tout cas.
Au delà du genre, c'est aussi l'expérience de vie qui nous définit chacun(e). D'autres personnes pourront en témoigner je suppose.
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Ca ne devrait plus m'étonner mais je pense tout comme toi Kumi_44. Je réagis tout pareille, sauf que pour moi ce n'est pas en scéances de psy mais dans tout ce qui ressemble à une séance de groupe (séminaire, team buildings, groupte de travail, de TP...) ça a toujours aoulé tout le monde....Kumi_44 a écrit : ↑vendredi 23 février 2024 à 23:33 mais j'avais réagi différemment. J'étais dans le moindre détail, à poser des questions, à jouer le jeu à fond mais avec des surcharges assez intenses (surtout quand on avait abordé des points sensibles, j'avais craqué). Et puis ce sentiment de ne pas être à sa place, se sentir limitée par des choses en apparence "simple"...
Maintenant je sais pourquoi...
Oui et non, il y a 2 façon :
La première c'est d'abord moi qui raconte une situation sociale que j'ai vécue. Je l'analyse d'abord à ma façon, puis elle me donne des clés de compréhension du fonctionnement des normis. Et elle cites des exemples équivalents qui viennent de son expériences avec ses patients (de manière générique et anonyme bien sûr).
Ensuite, je pose des question plus techniques (quel circuit neuro est en cause ? Est-ce c'est spé au TSA ou est-ce que ça peut venir d'autre désordres...?) puis j'imagine comment j'aurais pu faire différemment pour éviter le "négatif" de la situation. Sans me "renier" mais en tenant compte de mon fonctionnement...
Ensuite j'essaye d'identifier dans mon quotidien des cituation équivalente et j'essaye de les gérer différement. Par exemple juste ce matin, je me suis apperçue que je faisait preuve d'un sacré manque de flexibilité mantale sur la faon dont mon mari pliait le linge ce qui avant aurait donner des engueulades... J'ai compris que ce qui me gêner c'était qu'en fait il ne pliait pas de façon géométrique et c'est un toc chez moi...
J'ai donc ris du recule, je ui ai expliquai que ça me perturbait beaucoup et que j'arrivais pas encore à lâché prise et je lui ai demandé si ça ne le dérangais pas si je reprennait les types d'habits qu'il ne sait pas plier de ma façon. Et passé crême et pas d'angueulade mes des gros calins reconfortatoirs
Sinon parfois, elle m'expose une situation que je n'ai pas forcément vécue mais que j'analyse de la même façon pour comprendre les mécanismes et "apprendre" des techniques pour anticiper comment réagir. Je vois ça une peut comme quand apprend des moyens mémotechnique de retenir des règles d'orthographe qu'on ne comprend pas...
Bon après, c'est vraiment la meilleur Psy que j'ai jamais eu... Je suis impressionnée par sa pertinence. Je la soupconne d'être elle même atypique pour s'y connaitre aussi bien. Et de toute façon elle est spécialisée TSA / HPI.
Edit : je me rend compte en me relisant que ma dys-ortho est particulièrement active en ce moment.. dsl mais j'ai pas le courage de me corriger. Je reprendrai mes derniers posts plus tard quand je serai moins fatiguée. (DSL) sinon j'ai 45 ans en avril
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Justement ce sont ces séances qui m'ont permise de savoir que je faisais ça pour toute situation qui implique un groupe. Quelque soit le contexte, le lieu. Qu'il implique un enjeu ou non. Même avec ma propre famille, j'ai été comme ça (j'ai coupé les ponts avec certains membres). Imagine le choc quand tu sais que ce que je montre aux autres est un "mensonge" ! J'exagère un peu mais c'est comme ça que je l'avais pris à ce moment là. C'est plutôt un masque, je suis moi mais différemment.user8110 a écrit : ↑samedi 24 février 2024 à 12:07Ca ne devrait plus m'étonner mais je pense tout comme toi Kumi_44. Je réagis tout pareille, sauf que pour moi ce n'est pas en scéances de psy mais dans tout ce qui ressemble à une séance de groupe (séminaire, team buildings, groupte de travail, de TP...) ça a toujours aoulé tout le monde....Kumi_44 a écrit : ↑vendredi 23 février 2024 à 23:33 mais j'avais réagi différemment. J'étais dans le moindre détail, à poser des questions, à jouer le jeu à fond mais avec des surcharges assez intenses (surtout quand on avait abordé des points sensibles, j'avais craqué). Et puis ce sentiment de ne pas être à sa place, se sentir limitée par des choses en apparence "simple"...
Maintenant je sais pourquoi...
Aujourd'hui, je commence à mieux comprendre le principe du camouflage sociale et je me bats au quotidien pour être la plus fidèle à ce que je suis et ne plus me forcer à faire des efforts, me suradapter... mais aucune situation extérieure est vraiment idéale et il faut trouver son équilibre.
Complètement d'accord avec le fait que ça a toujours saoulé les gens que je pose autant de questions, que j'aille dans les détails. Dans mes études, je ne faisais pas attention aux remarques des autres. Mais plus tard... J'ai une forme d'atypicité chez les personnes TSA : mes pensées sont très rapides et avec une arborescence assez développée. Malgré une grande fatigabilité. Je ne sais pas si cela vient du côté HPI dont on m'a déjà évoquée pas mal de fois (je n'ai pas fait de tests WAIS). Et j'ai aussi une atypicité chez les neurotypiques !
Maintenant, je note les informations + les questions éventuelles et si un temps de questions et/ou après il y a un temps, je les pose. J'essaie aussi de laisser la place aux autres mais ça me demande un effort surtout quand ça aborde des sujets qui me plaisent.
Une astuce que mon orthophoniste m'a donnée est de compter jusqu'à 10 quand une question est posée dans un groupe TSA. Comme ça, je laisse les autres réfléchir à leur rythme et je ne me sens pas coupable d'avoir répondu "trop vite". C'est de l'habileté sociale aussi !
Diagnostiquée TSA en octobre 2021 et épileptique depuis l'âge de 16 ans.
Mari diagnostiqué TSA en 2016.
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Question bête : quelle est la différence avec les groupes de pairs?
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Très bonne question ! Elle est loin d'être bête.
En France on a très peu ce principe de groupe de pairs. On le retrouve en général dans les GEM (Groupe Entraide Mutuelle) ou des associations locales. Mais très peu dans le monde médico-social (il y a des régions mieux loties ce n'est pas mon cas).
Les groupes d'habiletés sociales sont dirigés par un(e) psychologue spécialisée. Le groupe est constitué de personnes TSA mais avec un cadre bien défini. Les exercices sont animées par ce professionnel. Il va avoir l'expertise du TSA et une formation permettant ces groupes.
Mais il y a un déséquilibre entre le professionnel (non concerné) et les personnes TSA vivant de l'intérieur les décalages sociaux. Car il y a celui qui apprend et celui qui écoute, pratique. Et c'est payant !
Les groupes de pairs ont une dynamique différente. Elle est axée que sur des personnes concernées avec de préférence des pairs aidants connaissant bien l'exercice (je me autoforme en pair-aidance et encore rare en France) mais ce n'est pas obligatoire. La relation est verticale et est axée sur le partage d'expérience des uns et des autres et des conseils éventuels.
On se comprend bien et il est plus aisé de s'échanger. Cependant, un manque de formation et de recul peut pêcher dans les difficultés sociales. Mais c'est gratuit.
Les deux se complémentent bien je trouve. D'autant qu'on s'entraîne au niveau social.
Même si je n'ai jamais fait de groupe habilités sociales en libéral, le principe était le même que j'avais eu l'année dernière. Je connais les deux donc !
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Merci beaucoup, la participation à un groupe de pairs m'à été conseillé lors de ma restitution mais je n'ai pas eu le temps de demander/faire préciser.
Ma psychologue et mon psychiatre m'ont dit qu'elles ne me voyaient pas participer à un groupe d'habiletés ( j'ai pas demandé pourquoi) . Dans l'idée, la description que tu fais des groupes de pairs me semble pas mal.
Merci
Ma psychologue et mon psychiatre m'ont dit qu'elles ne me voyaient pas participer à un groupe d'habiletés ( j'ai pas demandé pourquoi) . Dans l'idée, la description que tu fais des groupes de pairs me semble pas mal.
Merci
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Merci à vous pour toutes ces réponses circonstanciées, c'est très intéressant. Le problème que j'ai c'est qu'étant en invalidité depuis pas mal de temps, n'étant pas en couple, n'ayant pas d'amis, mes seules expériences sociales sont du quotidien ( rare), ma famille ( ma mère donc, là c'est toujours justement impossible de communiquer correctement), et dans mon activité de musique mais en gros je communique juste sur l'intérêt, ce qui ne m'empêche pas de me retrouver en difficulté dans les moments informels ( que j'évite)... du coup je ne peux pas vraiment amener de sujet tirés de ma propre expérience et le peu que je peux apporter c'est justement la rareté qui crée souvent l'équivoque car ayant peu d'intéractions j'ai toujours l'impression soit de déverser un truc par coeur, soit de ne pas être capable de répondre conformément à mes besoins ou sensations ou à celles de l'autre mais c'est rare mais violent à chaque fois .. donc évitement... Le fait de rester dans mes tcas est un bouclier antihumains depuis toujours.
Entre pairs je me sentirais mal à l'aise je crois. Je me sens mieux quand il y a un tiers qui cadre, mon expérience en GEM est catastrophique. Je supporte très mal très vite la présence d'autrui dans mon espace ( extérieur ou intérieur), et pourtant je veux sortir de cette incapacité à créer du lien. J'ai hâte de voir ce que le Samsah va me proposer en ayant peur. Je suis quelqu'un aussi qui suis dans l'hyperanalyse, super nulle en synthèse par contre et je ne suis pas HQI car mon QI est trop hétérogène et à chaque fois que j'ai passé les tests j'avais juste 2,5 écart type de plus que la moyenne en langage sans plafonner car épuisée par mes tcas et troubles anxieux et au-dessus de la norme ailleurs mais avec suffisamment d'écart entre ce "au-dessus" et les item de langage pour finir en mode QI hétérogène sans conclure, alors que mon ancien conjoint autiste qui lui est vraiment hyper hqi était certain que je l'étais aussi ainsi que les professionnels et autres personnes qui me connaissent mais dans les tests j'ai l'impression d'être typiquement ce poisson rouge auquel on demande de grimper à un arbre, je fatigue très vite, m'ennuie, subit une anxiété de performance bloquante, j'ai envie de tout casser et me barrer, je ne suis pas compliante, je me suis trop fait broyée par le système, j'ai un décalage évident qualitatif mais pas forcément quantitatif quand je vois d'autres personnes brillantes autour de moi, surtout dans le monde musical. Mon estime de moi est sous l'iceberg immergé
Entre pairs je me sentirais mal à l'aise je crois. Je me sens mieux quand il y a un tiers qui cadre, mon expérience en GEM est catastrophique. Je supporte très mal très vite la présence d'autrui dans mon espace ( extérieur ou intérieur), et pourtant je veux sortir de cette incapacité à créer du lien. J'ai hâte de voir ce que le Samsah va me proposer en ayant peur. Je suis quelqu'un aussi qui suis dans l'hyperanalyse, super nulle en synthèse par contre et je ne suis pas HQI car mon QI est trop hétérogène et à chaque fois que j'ai passé les tests j'avais juste 2,5 écart type de plus que la moyenne en langage sans plafonner car épuisée par mes tcas et troubles anxieux et au-dessus de la norme ailleurs mais avec suffisamment d'écart entre ce "au-dessus" et les item de langage pour finir en mode QI hétérogène sans conclure, alors que mon ancien conjoint autiste qui lui est vraiment hyper hqi était certain que je l'étais aussi ainsi que les professionnels et autres personnes qui me connaissent mais dans les tests j'ai l'impression d'être typiquement ce poisson rouge auquel on demande de grimper à un arbre, je fatigue très vite, m'ennuie, subit une anxiété de performance bloquante, j'ai envie de tout casser et me barrer, je ne suis pas compliante, je me suis trop fait broyée par le système, j'ai un décalage évident qualitatif mais pas forcément quantitatif quand je vois d'autres personnes brillantes autour de moi, surtout dans le monde musical. Mon estime de moi est sous l'iceberg immergé
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Re: gpe habiletés sociales adultes
Je comprends mieux ! Je t'en prie. Si tu trouves un bon endroit où tu peux t'intégrer, je te le conseille.Scalt a écrit : ↑samedi 24 février 2024 à 18:57 Merci beaucoup, la participation à un groupe de pairs m'à été conseillé lors de ma restitution mais je n'ai pas eu le temps de demander/faire préciser.
Ma psychologue et mon psychiatre m'ont dit qu'elles ne me voyaient pas participer à un groupe d'habiletés ( j'ai pas demandé pourquoi) . Dans l'idée, la description que tu fais des groupes de pairs me semble pas mal.
Merci
Dans ma région par exemple, le GEM n'est pas terrible (j'y suis jamais allée finalement). Rare sont ceux qui sont vraiment formé à la pair-aidance et la gestion d'une association et pour moi, c'est capital. De plus, le blabla politique et financier a bien dégradé l'essence de cet association. Peut être suis je trop idéaliste ?
Mais je sais qu'il y a d'autres régions où ça se passe très bien.
J'espère que tu trouveras ton bonheur dans ta région. Je te conseille de bien te renseigner, essayer de demander les endroits que les professionnels te conseillent...
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