Parent aidant salarie

[Nad85]

Bonjour, Mon mari est aidant depuis 2012 pour notre fils asperger, multi dys et atteint du SEDh (Syndrome Ehlers Danlos Hypermobile) J'ai moi même accompagné notre fils jusqu'au BAC avec bien sur beaucoup de dispense et d'aménagements.
Mon mari à dû renoncé à son emploi à 50% depuis toutes ses années. Bien sûr il y a eu l'AEEH et ses compléments puis la PCH aide humaine. Mais ses ressources ont transparentes d'un point de vu bancaire par exemple et avec une salaire de min temps on ne fait pas grand chose...

De plus la caisse de retraite vient de nous apprendre que la déclaration AVPF donne certes des trimestre mais pas de numéraire. Donc oui pour les trimestre mais la retraite sera basé sur son mi temps donc pratiquement rien... je trouve cela déconcertant pour un parent qui a sacrifier sa carrière certes de bon cœur mais il doit vivre derrière.

Le décor est donc posé.

Notre fils à aujourd'hui 20 ans et malgré les tentative, il ne pourra pas travailler bloqué par l'un ou l'autre de ses handicaps
La CDPAH lui à accordé l'invalidité sans limitation de durée, l'AAH sans limitation de durée avec un taux reconnu égale ou supérieur à 80%.
Egalement de la PCH aide humain pour 120h par mois révisée via la nouvelle législation en cours depuis le 1er janvier 2023 et sous condition que mon mari ne travaille qu'à 50% dans son emploi.
Enfin, il est reconnu par le tribunal comme personne aider en habilitation familial.

Nous voici arrivé à ma question :

J'ai vu que le parent d'un ADUILTE handicapé pouvait être salarié aidant familial sous certaine condition et notamment le taux de 80% reconnu pour la personne handicape et dans le cadre de la convention collective des employeur particulier le tout en passant par CESU.

Mon fil pourrait donc employer son papa à 50% de temps et celui ci aurait alors sa rémunération pour la retraite alimenté et son statu reconnu ainsi que sa rémunération. Le salaire serait alors réglé via la PCH versée et un crédit d'impôt de 50% sur le restant a charge de notre fils.

Ai je bien tout compris ??

Merci à tous pour vos réponses éclairés via les textes de référence si possible..


Info source: "ea-lateleassistance.com" :

"Devenir aidant familial salarié : quelles conditions ?
Comment devenir un aidant familial auprès d’un proche parent ? Il existe des conditions très strictes pour devenir aidant familial salarié :

Les époux, conjoints, concubins et partenaires de PACS ne peuvent pas se faire reconnaître comme aidants familiaux. En effet, la loi stipule que les conjoints, mariés ou non, se doivent assistance mutuelle, il ne peut donc pas être question d’une quelconque rémunération entre conjoints.
Seuls les frères, les sœurs, les enfants, les neveux ou les nièces peuvent occuper le statut d’aidant familial salarié, à la suite de la rédaction d’un contrat de travail et d’une déclaration auprès des services sociaux, afin que leur situation professionnelle soit clairement établie auprès des organismes sociaux et fiscaux. Il en va de même pour les parents d’un enfant handicapé.
Les aidants familiaux peuvent bénéficier d’un congé de travail d’au maximum 1 an (fractionnable), non rémunéré, de la part de leur employeur, s’ils ont une ancienneté d’au moins 1 an au sein de l’entreprise."

[Nad85]

Aucun retour ? Personne n'est aidant salarié (via PCH) pour son enfant ?

La MDPH me parle des actes essentiels mais se refaire au minima et aux anciennes lois.
Pourquoi au minima, parce que mon fils est également SEDh et que lors des douleurs, déchirures, tendinites, subluxations, etc l'aide est Total y compris la nuit.
Mais la MDPH retiens que lorsque cela va, c'est le problème de cette pathologie fluctuante qu'est le SEDh.

Elle ne tient pas compte non plus du manque d'initiative que nous devons l'initier,

Elle n'intègre pas les nouveaux actes essentiels pour salarié pourtant, elle les a retenu en revalorisant la PCH en dédommagement passant de 78h à 124h..

Depuis le 1er janvier 2023, la PCH est élargie aux personnes ayant un handicap intellectuel, cognitif, psychique ou un trouble du neurodéveloppement
depuis cette date, le droit à la prestation de compensation du handicap (PCH) est élargi aux personnes sourd aveugles ou atteintes d’une altération des fonctions mentales, psychiques ou cognitives.

Bref que faire pour se défendre ? Vers qui se tourner ? Y a t-il des associations avec des juristes compétant qui pourraient nous aider à nous défendre contre ces refus de la MDPH ?

L'URSSAF m'a dit que cela dépends du département, certaines CDAPH son plus conciliantes que d'autres et qu'ils ont des parents salariés via la PCH, mais la loi n'est elle pas la même pour tous ?

Merci pour vos réponses..

[Eyvor]

Bonjour Nad85,

Je n'ai pas de réponse à ta question, j'avoue que moi même je suis perdue. Je suis l'aidant familiale (PCH aide humaine attribuée) de mon fils de 19 ans (TI > 80% + besoin d'accompagnement, PMR), je suis également la personne habilitée dans le cadre de "habitation familiale" selon la décision du tribunal d'instance. Je n'ai pas une activité salariale à côté (que j'ai pas encore réussi à prouver, mais j'y travaille...), il n'y a aucune évolution positive possible ce qui est retenu par MDPH.
Ce n'est pas vraiment la même situation car pas les mêmes pathologies - j'espère que tu trouveras tes réponses rapidement.
Bon courage.