Un article intéressant :
Service public oblige, le LFB a l’obligation de se fournir en plasma (sa matière première) auprès de son collègue public, l’EFS. Problème : le LFB se retrouve à travailler avec un sang cher. Car, aussi étonnant que cela puisse paraître, le sang public issu de dons gratuits, comme en France, est plus cher que du sang rémunéré 20 à 50 euros le don, comme en Autriche ! L’ancien cardiologue Élie Arié explique ce paradoxe : « La collecte de sang gratuit revient plus cher parce qu’il faut régulièrement motiver des donneurs par de coûteuses campagnes de communication, mobiliser des camions et du personnel de collecte en différents endroits où ils n’accueilleront parfois qu’un seul donneur par heure. Alors que pour le don de sang rémunéré, il suffit de les convoquer
https://www.sinemensuel.com/societe/enq ... rchandise/
Et un autre, intéressant aussi :
Certains observateurs prévoient que les pressions économiques exercées par un marché international de plus en plus puissant sont telles que tôt ou tard, le maintien d’un système de collecte de plasma fondé sur des considérations nobles et altruistes conduira à l’amplification d’un dilemme déjà naissant. Devra-t-on refuser le traitement de patients qui ont besoin de plasma ou acheter du plasma de sources dont les pratiques sécuritaires n’offriront pas toujours une sécurité optimale ? [42]
En résultera-t-il une accélération d’un système médical « à deux vitesses » ?
Le système de donation altruiste doit-il être reconsidéré ?
Autant de questions qui restent d’actualité dans un monde où les donneurs volontaires ne souhaitent pas voir leur sang vendu à des entreprises pharmaceutiques qui en tirent des profits gigantesques et où, dans certaines conditions, la proposition de financement des dons s’est avérée contre-productive en aboutissant à une diminution du nombre de donneurs.
https://www.village-justice.com/article ... 35627.html