Les parents, les enseignants, les thérapeutes et tous ceux qui s'occupent d'un enfant ou d'un adolescent atteint d'autisme ont besoin de cette feuille de route essentielle pour préparer nos jeunes à devenir des adultes performants dans le monde d'aujourd'hui. Le Dr Temple Grandin, auteur à succès, défenseur de l'autisme et professeur de sciences animales, se joint à la psychologue et spécialiste de l'autisme Debra Moore pour expliquer les mesures à prendre pour redonner espoir et motivation à votre enfant, et ce qu'il faut éviter. Huit histoires de vie racontées par des personnes atteintes d'autisme, dont des chapitres sur des sujets tels que la manière de faire sortir les enfants de leur ordinateur, de tirer parti de leurs points forts et de reprendre le contrôle de leur vie, et de trouver le chemin d'une vie réussie et pleine de sens, font de ce livre un livre à lire absolument.
Présentation (bis, traduction par DeepL) :
Spoiler :
Temple Grandin explique pourquoi il est nécessaire de sortir les enfants
atteints de TSA de leur zone de confort.
Un nouveau livre sur l'autisme, The Loving Push, encourage les parents à
pousser doucement et avec amour les enfants sur le spectre pour réaliser
des activités à l'extérieur de leur zone de confort.
Ce livre est écrit par le Dr Temple Grandin, porte-parole de premier plan
sur l'autisme, ainsi que par la psychologue Debra Moore.
Dans le livre, le Dr Grandin donne un exemple de la façon dont sa mère
l'a encouragée à sortir de sa zone de confort ; elle l'a incitée à aller au
magasin pour obtenir du bois d'œuvre pour quelque chose qu'elle construisait.
La mère de Grandin avait déduit que la motivation de son enfant à faire
le projet l'aiderait à surmonter son anxiété.
Elle avait raison. Le Dr Grandin encourage les autres parents à faire de même
pour leurs enfants, les poussant doucement à atteindre leur plein potentiel.
Le Loving Push aborde un certain nombre de sujets, notamment la thérapie
pour les enfants et les adolescents autistes, l'importance du sommeil, de
l'exercice et des tâches ménagères, et l'absence de cours de formation
professionnelle dans les écoles.
Il contient également des renseignements utiles sur la façon dont les parents
devraient faire pression avec amour sur les enfants pour qu'ils apprennent
des compétences comme la conduite automobile.
Le Dr Grandin conseille aux parents de jouer des situations potentielles,
comme les interactions avec les agents d'application de la loi, pour aider
leur enfant à apprendre quoi faire pour réduire les malentendus. Elle dit
aussi aux parents de partager les luttes et les erreurs de leur propre vie,
en expliquant comment ils les ont surmontées pour fournir un modèle à
leurs enfants.
Les auteurs ne sous-estiment pas les défis auxquels les parents peuvent
être confrontés lorsqu'ils essaient les stratégies du livre. Ils reconnaissent
que la structure, les routines et les rituels sont préférés par la plupart
des enfants du spectre et que le changement peut déclencher une fusion.
Malgré cela, les auteurs insistent sur le fait qu'il est à la fois bénéfique
et nécessaire de pousser et d'encourager doucement l'enfant.
Le Loving Push comprend également de l'information provenant des aidants
et d'autres personnes sur le spectre, ainsi que le fondateur d'un programme
de transition collégiale pour les étudiants sur le spectre.
Ces idées partagées, ainsi que le reste de l'intuition des initiés du livre
sur le sujet, en font une lecture précieuse et stimulante pour tout parent
d'un enfant autiste.
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. On n'est pas à l'abri d'un coup de pot.
. C'est d'où qu'on vient ? C'est où qu'on va ?
. Pourquoi que les méchants ils sont méchants ?
. Philosopher est essentiel.
* Diagnostic Aspie fin 2017. Bilan réalisé par un psychiatre spécialiste * RQTH valide *
Elle écrit "gently" (délicatement), je pense que la nuance est d'importance, particulièrement pour tous les apprentis tortionnaires qui veulent "jeter les enfants à l'eau mais c'est pour leur bien". (ou les adultes).
Benoit a écrit :Elle écrit "gently" (délicatement), je pense que la nuance est d'importance, particulièrement pour tous les apprentis tortionnaires qui veulent "jeter les enfants à l'eau mais c'est pour leur bien". (ou les adultes).
Effectivement, l'enjeux semble plus être que ces enfants soient parfois sortis de leur zone de confort avec bienveillance, parce que pour ce qui est de les sortir de leur zone de confort sans bienveillance, ils trouveront toujours du monde pour le faire, no problemo.
edit (ajout) : Et aussi des gens "bien intentionnés mais mal renseignés" qui sortiront brutalement ces enfants autistes de leur zone de bienveillance, en croyant aider à rester dedans. Je pense entre autre au début du film "Elle s'appelle Sabine", où des éducateurs ou infirmiers font effectuer à Sabine des activités niveau maternelle, alors que cette femme avait il me semble, et a peut-être toujours, un niveau d'éducation supérieur à celui des encadrants...
Le livre dont il est question date de 2016, et il fait partie de ceux que je considère comme "prioritaires" pour tenter une version française (je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit de concret prévu pour l'instant...quelle surprise...)
Je pense aussi que c'est une bonne chose que de pousser les enfants hors de leur zone de confort - autistes ou non. C'est ainsi que vient le progrès.
Le tout est de ne pas faire de cette "sortie" une chose "traumatisante" et c'est là que ça doit devenir délicat avec des enfants autistes qu'il ne s'agit pas d'envoyer dans le grand bain sans qu'ils sachent nager (pour reprendre cette métaphore assez souvent utilisée).
Il faut aussi s'assurer de l'environnement bienveillant, sinon tout le contraire peut se produire. Exemple : on veut pousser "doucement/ gentiment" un enfant à parler au sein d'un groupe, les membres du groupe se moquent de lui, ça peut renforcer son appréhension à prendre la parole.
L'autre extrême me semble à éviter aussi : tout adapter à l'enfant. Cela devient alors délicat d'espérer pour lui une autonomie. Je prends l'exemple des dysgraphiques qui peuvent avoir maintenant des ordinateurs portables très jeunes (ce que recommandait Attwood, en disant que les problèmes liés à l'acquisition de l'écriture n'étaient donc pas si graves - dans ses deux livres). C'est une bonne chose à partir du moment où on a déjà essayé de voir jusqu'à quel point l'enfant serait capable de progresser et où cette possibilité est dosée de sorte à ce que l'enfant puisse continuer à progresser (ne pas dire "c'est bon, ne fais plus jamais d'effort, tu auras toujours un ordinateur"). Si on m'avait mis un ordinateur portable entre les mains enfant, je n'aurais jamais appris à écrire - et on l'aurait fait si j'avais été enfant aujourd'hui, puisque j'ai mis plusieurs années à savoir écrire de façon lisible en un temps "correct", grâce à suivi psychomotricité.
Je pense aussi que rester dans l'entre-soi n'est pas bon. Il faut équilibrer. Il est bon que l'enfant puisse échanger avec des personnes ayant ses difficultés, mais il faut aussi qu'il puisse intégrer d'autres groupes (selon ses intérêts : type théâtre, ateliers d'écriture, musique, dessin, jeux ou autre).
Il me semble que l'enjeu principal est de maximiser l'autonomie de la personne. Il faut donc exploiter sa capacité à progresser. D'ailleurs ne pas le faire serait insultant : ça reviendrait à considérer l'enfant comme incapable d'évoluer. Type "on lui fait tout car de toute façon, il n'arrivera jamais à rien". Ce n'est pas recevable. Si chacun a des limites, chacun a une marge de progrès qu'il faut exploiter.