Voilà les parents d'une école qui se battent :
Pour obtenir un(e) AVS
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170 enfants sans AVS
Du côté du Snes-FSU, on n'est guère plus satisfait des conditions de rentrée dans le second degré finistérien. Le cosecrétaire départemental, Jean-Marc Cléry, relève une «inadéquation entre la réduction des moyens et la remontée des effectifs dans les collèges». «Nous avions, en mars, 4,5 postes supplémentaires; nous avons désormais une dizaine de postes de certifiés en plus. Il y a eu des ajustements, c'est clair. Mais cela reste insuffisant au regard des 280 collégiens en plus à cette rentrée par rapport à 2008-2009», émet-il. «340élèves en fait», insiste Daniel Ravasio (FSU). «Bref, on a des établissements où la tension est très forte, où l'on dépasse largement le seuil des 28 élèves par classe en 6e(Porzou à Concarneau, Douarnenez), et le seuil des 30 élèves en 4e et 3e (Fouesnant, L'Harteloire à Brest et Landerneau)», cite en exemple les syndicalistes du Snes. «L'inspection académique promet des efforts en heures supplémentaires. Nous, nous demandons des classes en plus», insistent-ils. Autre source d'inquiétude:«170 élèves finistériens ne disposaient pas d'auxiliaires de vie scolaire à la rentrée»!
http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 542234.php
Du côté du Snes-FSU, on n'est guère plus satisfait des conditions de rentrée dans le second degré finistérien. Le cosecrétaire départemental, Jean-Marc Cléry, relève une «inadéquation entre la réduction des moyens et la remontée des effectifs dans les collèges». «Nous avions, en mars, 4,5 postes supplémentaires; nous avons désormais une dizaine de postes de certifiés en plus. Il y a eu des ajustements, c'est clair. Mais cela reste insuffisant au regard des 280 collégiens en plus à cette rentrée par rapport à 2008-2009», émet-il. «340élèves en fait», insiste Daniel Ravasio (FSU). «Bref, on a des établissements où la tension est très forte, où l'on dépasse largement le seuil des 28 élèves par classe en 6e(Porzou à Concarneau, Douarnenez), et le seuil des 30 élèves en 4e et 3e (Fouesnant, L'Harteloire à Brest et Landerneau)», cite en exemple les syndicalistes du Snes. «L'inspection académique promet des efforts en heures supplémentaires. Nous, nous demandons des classes en plus», insistent-ils. Autre source d'inquiétude:«170 élèves finistériens ne disposaient pas d'auxiliaires de vie scolaire à la rentrée»!
http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 542234.php
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Auxiliaires de vie scolaire. Des parents en colère
Le Télégramme -5 septembre 2009 -
Des parents d'élèves scolarisés à Roz-Avel étaient réunis hier pour dénoncer l'insuffisance réelle d'auxiliaires de vie scolaire. Un problème général en France.
Créée en 2005, la loi pour l'Égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées renforce les actions en faveur de la scolarisation des élèves handicapés.
Une situation pénalisante
Elle affirme ainsi le droit, pour chacun, à un parcours scolaire continu et adapté. Or, la rentrée à l'école Roz-Avel s'annonce difficile pour les parents de quatre jeunes enfants, âgés de 6 à 9 ans. «Nous avions tous demandé, comme chaque année, des AVS (auxiliaires de vie scolaire), auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH); et cela avait été accepté, explique Véronique Kérébel, l'une des mamans. À notre plus grande surprise, le jour de la rentrée, nous avons appris que deux notifications d'attribution d'AVS sur quatre n'étaient toujours pas parvenues à l'inspection académique du Finistère. Sans cette aide précieuse, nos enfants, dont deux sont autistes et deux atteints de maladies génétiques, ne peuvent pas apprendre comme il faut. Autant ne pas les inscrire si c'est ainsi, ça ne vaut pas la peine!». Face à ce problème, la MDPH a proposé que ces deux postes d'AVS soient partagés entre les quatre enfants, aux niveaux différents. «Avoir une AVS est une nécessité, nous ne pouvons pas nous contenter d'une moitié d'aide!», précise MmeTallec. Les parents ont rencontré, hier soir, la directrice de l'école, pour passer à la vitesse supérieure. L'école accepte d'accueillir les enfants, malgré les nombreuses difficultés à gérer.
Faire respecter un droit légal
De nombreux courriers ont déjà été envoyés à l'inspection académique. «Ils nous répondent que les recherches de poste sont en cours, qu'il faut patienter. Ça peut prendre des semaines, voire des mois! On ne peut pas attendre et les déscolariser. On parle d'égalité des chances mais c'est faux!». Les parents désirent faire respecter ce droit légal. Tous ont décidé de venir s'occuper de leurs enfants en classe, dès lundi, tant que l'inspection académique ne bougera pas. «S'il n'y a aucune évolution, on ira jusqu'au tribunal administratif», conclut l'un des parents.
D'autres villes, en France, se trouvent dans la même impasse. Sur les 5.000 AVS chargés d'accompagner les enfants handicapés dans les classes, arrivés en fin de contrat entre juin et septembre, il n'y en a que 500 qui vont retrouver un poste à la rentrée, selon une information publiée mercredi dernier, par l'Association des paralysés de France (APF).
Oriane Marrec
Auxiliaire de vie scolaire. Toujours pas d'avancée
Le Télégramme - 8 septembre 2009 -
Depuis la rentrée scolaire, quatre familles d'élèves handicapés attendent l'aide précieuse d'un AVS (auxiliaire de vie scolaire), à l'école Roz-Avel. C'est pour cette raison qu'elles ont invité, hier, les autres parents d'élèves de l'école primaire à se joindre à elles pour leur expliquer la situation. Une demande des parents auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), comme chaque année, avait été faite (notre édition de samedi); des AVS qui avaient été acceptés. Mais, le jour de la rentrée, les parents ont appris que deux notifications d'attribution d'AVS sur quatre n'étaient toujours pas parvenues à l'inspection académique du Finistère.
L'impasse
Voici presque une semaine que la rentrée scolaire est effective et c'est toujours l'impasse. Les parents commencent à s'impatienter et désirent faire respecter le contrat et, surtout, que leurs enfants soient mis à égalité avec les autres car leur projet de vie n'est pas respecté. Les parents ont décidé de mener une action tous les jours et de l'amplifier si le dossier n'avance pas. Le mouvement se poursuit donc aujourd'hui.
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Auxiliaire de vie scolaire. Une lueur d'espoir
9 septembre 2009 - Le Télégramme
Cela commence à bouger, à l'école primaire Roz-Avel. Suite aux différentes actions menées par les parents d'élèves, l'inspection académique ferait avancer le dossier des AVS dès demain.
Depuis la rentrée, à l'école Roz-Avel, quatre familles d'élèves handicapés attendent l'aide indispensable des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Depuis lundi matin, le mouvement s'amplifie. Les parents d'élèves ont décidé de mener une action par jour (nos éditions de samedi et d'hier).
«J'ai gros sur le coeur»
«On a demandé à l'inspection académique du Finistère de faire respecter la ?loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées?, en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Ce droit a été bafoué. Deux notifications d'attribution d'AVS sur quatre ne sont toujours pas parvenues. On continuera tant qu'on ne les aura pas toutes!», s'insurgent les parents.
Hier matin, dans la cour de récréation, ils ont pris la parole, devant enfants, familles et enseignants. Depuis l'arrivée des petits écoliers, ils ont distribué des tracts pour expliquer leur mécontentement. «J'ai gros sur le coeur, s'exclame MmeKérébel. Ma fille, Juliette, est atteinte d'une maladie génétique évolutive. Hier, jeme suis fait interpeller par un parent d'élève, qui m'a demandé : ?Ta fille, elle a vraiment besoin d'une AVS? ?. Ce n'est pas parce que ce n'est pas marqué sur son visage qu'elle est différente qu'elle n'en a pas besoin! Sans cette aide, sa scolarité est en péril ! Chaque année, il faut se battre», éclate-t-elle en sanglots. Depuis quelques jours, la fronde touche un peu plus les autres familles et les communes avoisinantes.
Des nouvelles encourageantes
Mais «ça bouge petit à petit, explique M.Le Guitton. Aujourd'hui, une enseignante remplaçante a été nommée pour pallier le déficit. Certes, c'est une solution mais elle n'est que provisoire». Autre signe d'évolution, le conseil général a été averti du problème. Il a décidé d'entreprendre un état des lieux de la situation des écoles de la région. La mairie a également transmis le dossier à l'association des maires de France. Et, l'inspection académique a promis que, demain, quatre AVS seraient présentes pour assurer les cours. Même si la situation progresse, les parents restent vigilants et préfèrent ne pas crier victoire trop rapidement. La menace du tribunal administratif plane toujours.
* Oriane Marrec
Mme Tallec, Mme Kérébel et M. Le Guitton ont pris la parole, hier matin, dans la cour de récréation de l'école primaire, pour expliquer l'impasse dans laquelle se trouvent leurs enfants handicapés.
9 septembre 2009 - Le Télégramme
Cela commence à bouger, à l'école primaire Roz-Avel. Suite aux différentes actions menées par les parents d'élèves, l'inspection académique ferait avancer le dossier des AVS dès demain.
Depuis la rentrée, à l'école Roz-Avel, quatre familles d'élèves handicapés attendent l'aide indispensable des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Depuis lundi matin, le mouvement s'amplifie. Les parents d'élèves ont décidé de mener une action par jour (nos éditions de samedi et d'hier).
«J'ai gros sur le coeur»
«On a demandé à l'inspection académique du Finistère de faire respecter la ?loi pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées?, en faveur de la scolarisation des élèves handicapés. Ce droit a été bafoué. Deux notifications d'attribution d'AVS sur quatre ne sont toujours pas parvenues. On continuera tant qu'on ne les aura pas toutes!», s'insurgent les parents.
Hier matin, dans la cour de récréation, ils ont pris la parole, devant enfants, familles et enseignants. Depuis l'arrivée des petits écoliers, ils ont distribué des tracts pour expliquer leur mécontentement. «J'ai gros sur le coeur, s'exclame MmeKérébel. Ma fille, Juliette, est atteinte d'une maladie génétique évolutive. Hier, jeme suis fait interpeller par un parent d'élève, qui m'a demandé : ?Ta fille, elle a vraiment besoin d'une AVS? ?. Ce n'est pas parce que ce n'est pas marqué sur son visage qu'elle est différente qu'elle n'en a pas besoin! Sans cette aide, sa scolarité est en péril ! Chaque année, il faut se battre», éclate-t-elle en sanglots. Depuis quelques jours, la fronde touche un peu plus les autres familles et les communes avoisinantes.
Des nouvelles encourageantes
Mais «ça bouge petit à petit, explique M.Le Guitton. Aujourd'hui, une enseignante remplaçante a été nommée pour pallier le déficit. Certes, c'est une solution mais elle n'est que provisoire». Autre signe d'évolution, le conseil général a été averti du problème. Il a décidé d'entreprendre un état des lieux de la situation des écoles de la région. La mairie a également transmis le dossier à l'association des maires de France. Et, l'inspection académique a promis que, demain, quatre AVS seraient présentes pour assurer les cours. Même si la situation progresse, les parents restent vigilants et préfèrent ne pas crier victoire trop rapidement. La menace du tribunal administratif plane toujours.
* Oriane Marrec
Mme Tallec, Mme Kérébel et M. Le Guitton ont pris la parole, hier matin, dans la cour de récréation de l'école primaire, pour expliquer l'impasse dans laquelle se trouvent leurs enfants handicapés.
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Article de l'AFP 10 septembre : Des centaines d'enfants handicapés privés de rentrée faute d'accompagnants
Libération du 8/09/2009: La mère d’un garçon handicapé porte plainte contre l’Education nationale
L'Humanité du 3 septembre : Handicap à l’école : l’État se défausse
Libération du 8/09/2009: La mère d’un garçon handicapé porte plainte contre l’Education nationale
L'Humanité du 3 septembre : Handicap à l’école : l’État se défausse
« Cela va résoudre le problème de 1 200 AVS qui sont arrivés en fin de contrat cet été, estime le président de l’UNAPEI, Régis Devoldère. Mais cette décision prise dans l’urgence ne répond pas à toutes les questions. »
Loin de là. Car les AVS ne sont pas les seuls à accompagner les enfants handicapés dans les écoles. Quelque 5 000 EVS (sur les 30 000 en fin de contrat) avaient, eux aussi, une « mission AVS » auprès des enfants handicapés. Ils sont d’emblée exclus du dispositif. Reste, ensuite, à savoir quelles sont les « compétences particulières » exigées pour qu’un AVS puisse prétendre à une embauche dans l’association.
Dans une première version de la circulaire d’application, seuls ceux ayant acquis des compétences auprès des enfants « autistes », « sourds », « aveugles » ou ayant des « difficultés respiratoires » étaient pris en compte par l’inspecteur d’académie, chargé de faire les listes. Si tel est le cas, cela ramènerait à seulement 500 le nombre d’AVS retrouvant un poste en cette rentrée, comme l’a dénoncé hier l’Association des paralysés de France.
Enfin, les craintes autour de la pérénité de la subvention de l’État ne sont pas levées. Selon les projets du ministère, son versement à l’association serait assuré tant que l’enfant a besoin de l’AVS. Si ce n’est plus le cas, plus de subvention. Et pour l’employeur, une seule issue : licencier pour raison économique un AVS embauché en CDI.
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Re: Pour obtenir un(e) AVS
Sur le site de l'APF, une note pour expliquer comment engager une démarche juridique pour obtenir l'AVS quand la MDPH l'a accordée et que l'éducation nationale n'en fournit pas :
Non mise à disposition d'un auxiliaire de vie scolaire par l'Education Nationale
http://vos-droits.apf.asso.fr/archive/2 ... .html#more
L'explication est accompagnée d'un modèle de recours en "référé liberté" :
http://vos-droits.apf.asso.fr/media/01/ ... 860990.pdf
Non mise à disposition d'un auxiliaire de vie scolaire par l'Education Nationale
http://vos-droits.apf.asso.fr/archive/2 ... .html#more
L'explication est accompagnée d'un modèle de recours en "référé liberté" :
http://vos-droits.apf.asso.fr/media/01/ ... 860990.pdf
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Pour obtenir un(e) AVS
Nous sommes en train de créer un dossier de demande d'AVS pour Virgile à la rentrée prochaine. Les maitresses ont remplis tout un tas de papiers, le médecin doit en remplir d'autres...je suis un peu perdue dans tout çà...
J'espère que je pourrais avoir les témoignages de parents ayant déjà effectués cette demande, comment celà c'est passé, avez vous du vous battre, faire appel, etc...
Merci d'avance,
Eclipse
J'espère que je pourrais avoir les témoignages de parents ayant déjà effectués cette demande, comment celà c'est passé, avez vous du vous battre, faire appel, etc...
Merci d'avance,
Eclipse
Modifié en dernier par Eclipse le mardi 19 octobre 2010 à 11:57, modifié 1 fois.
Maman d'un petit bonhomme extraordinaire
"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en n'a qu'une" - Confucius
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Re: Pour obtenir un(e) AVS
Il y a 3 étapes, pour simplifier :
1 - convaincre de l'utilité de poursuivre une scolarisation, avec AVS si nécessaire, sans AVS si l'école pense que ce n'est pas indispensable. A ce stade, il n'y a problème que si un professionnel estime que la place de l'enfant n'est pas à l'école, mais dans une structure de soins. Mais c'est de la responsabilité et du droit des parents de choisir en priorité l'école : dans ce cas, un accompagnement est logique.
2 - il faut ensuite obtenir un accord de la CDAPH. Les pratiques sont variables suivant les départements, mais dans le Finistère, la CDAPH accorde l'AVS pour les enfants autistes ou Asperger, pour la durée du cycle scolaire en général (à quoi sert de reposer la question tous les ans ou les deux ans ?). Vous êtes informés à l'avance par courrier de la date à laquelle votre demande passera à la CDAPH. La proposition faite par l'équipe pluridisciplinaire (les "techniciens" de la MDPH) figurera en clair dans le courrier : la législation appelle çà du nom pompeux de plan personnalisé de compensation, c'est très sommaire, pas du tout motivé ... mais si çà correspond à ce que vous avez demandé, pas de problème.
A ce stade, si la proposition ne vous convient pas, il faut se préparer à aller présenter votre point de vue à la commission. Vous pouvez être assisté, y compris par une associaiton.
Nous pouvons contacter des membres de la commission (1/3 représentent les associations). Dans le Finistère, il y a notamment des représentants d'Autisme Cornouaille.
Parmi des exemples récents qui avaient posé problème (et qui se sont bien résolus) : au début de la demande, il était question de "troubles du comportement". Le diagnostic de troubles autistiques a été suggéré dans les semaines qui précédaient. Tous les professionnels (instits, spécialiste des troubles du comportmeent, pédopsychiatre de l'hôpital de jour) ont défendu la scolarisation prioritaire. L'évolution du "dossier" ne posait donc plus problème. Et l'AVS a été accordé pour presque un plein temps. Pour des enfants jeunes, c'est un paradoxe d'avoir des demandes à faire en hiver (fin de maternelle) pour une entrée en CP, l'évolution pouvant être si rapide. De plus, le CP étant mieux structuré que la maternelle, il réssuit mieux aux enfants autistes en général.
3 - après l'accord de la CDAPH, il faut obtenir l'AVS. C'est une obligation pour l'école (inspection académie ou direction d'un établissement privé). Il est préférable que la décision de la CDAPH ait lieu avant les vacances scolaires pour que l'AVS soit là à la rentrée. Cela n'empêche pas totalement les problèmes (l'AVS étant un boulot précaire, il y a un turn over important - et donc des départs annoncés en juillet/août). Les pressions sociales, médiatiques, juridiques vont parfois être nécessaires !
1 - convaincre de l'utilité de poursuivre une scolarisation, avec AVS si nécessaire, sans AVS si l'école pense que ce n'est pas indispensable. A ce stade, il n'y a problème que si un professionnel estime que la place de l'enfant n'est pas à l'école, mais dans une structure de soins. Mais c'est de la responsabilité et du droit des parents de choisir en priorité l'école : dans ce cas, un accompagnement est logique.
2 - il faut ensuite obtenir un accord de la CDAPH. Les pratiques sont variables suivant les départements, mais dans le Finistère, la CDAPH accorde l'AVS pour les enfants autistes ou Asperger, pour la durée du cycle scolaire en général (à quoi sert de reposer la question tous les ans ou les deux ans ?). Vous êtes informés à l'avance par courrier de la date à laquelle votre demande passera à la CDAPH. La proposition faite par l'équipe pluridisciplinaire (les "techniciens" de la MDPH) figurera en clair dans le courrier : la législation appelle çà du nom pompeux de plan personnalisé de compensation, c'est très sommaire, pas du tout motivé ... mais si çà correspond à ce que vous avez demandé, pas de problème.
A ce stade, si la proposition ne vous convient pas, il faut se préparer à aller présenter votre point de vue à la commission. Vous pouvez être assisté, y compris par une associaiton.
Nous pouvons contacter des membres de la commission (1/3 représentent les associations). Dans le Finistère, il y a notamment des représentants d'Autisme Cornouaille.
Parmi des exemples récents qui avaient posé problème (et qui se sont bien résolus) : au début de la demande, il était question de "troubles du comportement". Le diagnostic de troubles autistiques a été suggéré dans les semaines qui précédaient. Tous les professionnels (instits, spécialiste des troubles du comportmeent, pédopsychiatre de l'hôpital de jour) ont défendu la scolarisation prioritaire. L'évolution du "dossier" ne posait donc plus problème. Et l'AVS a été accordé pour presque un plein temps. Pour des enfants jeunes, c'est un paradoxe d'avoir des demandes à faire en hiver (fin de maternelle) pour une entrée en CP, l'évolution pouvant être si rapide. De plus, le CP étant mieux structuré que la maternelle, il réssuit mieux aux enfants autistes en général.
3 - après l'accord de la CDAPH, il faut obtenir l'AVS. C'est une obligation pour l'école (inspection académie ou direction d'un établissement privé). Il est préférable que la décision de la CDAPH ait lieu avant les vacances scolaires pour que l'AVS soit là à la rentrée. Cela n'empêche pas totalement les problèmes (l'AVS étant un boulot précaire, il y a un turn over important - et donc des départs annoncés en juillet/août). Les pressions sociales, médiatiques, juridiques vont parfois être nécessaires !
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: Pour obtenir un(e) AVS
Merci beaucoup pour toutes ces précisions,
Eclipse
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"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en n'a qu'une" - Confucius
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