Les bouquetins ibériques



Vraiment chouetteDeoxys a écrit : ↑jeudi 15 mai 2025 à 20:50 Merci pour le partage, @Ostara ! Ça a l'air d'un chouette endroit. Les animaux sont très beaux.
Trop mimi les putois (normal, c'est la version sauvage du furet) !![]()
@Cerise - Ce doit être une période compliquée à vivre pour toi (et encore pire, pour les moutons)...
J'ai déjà vu des vidéos d'enfants en pleurs, refusant d'abandonner leur animal qui serait sacrifié peu de temps après...
Cette notion de sacrifice animal qui devrait cesser, m'évoque également un passage du film Babe, le cochon devenu berger, que j'ai revu récemment :
C'est la nuit, la veille du repas de Noël, et on voit, de loin, le fermier abattre un animal que l'on croit être un des personnages du film (Ferdinand le canard). La scène suivante, au lendemain, les animaux de la ferme observent par la fenêtre les humains réunis autour de la table, sur le point de manger le pauvre Ferdinand, désormais sous la forme d'une délicieuse volaille bien préparée.
Mais, Ferdinand apparaît alors, au grand étonnement des autres animaux ! En assistant impuissant à la découpe, il leur explique que c'est Rosana, sa vieille copine, qui est dans le plat...
Une scène vraiment plus glauque que dans mes souvenirs ; d'abord parce qu'on pense que c'est Ferdinand, ensuite parce que passé le soulagement initial de constater que non finalement ce n'est pas lui, on comprend que le "remplacement" était toit autant une personne que lui...
Puis vient s'ajouter cette réplique de la vache : "la seule façon de trouver le bonheur c'est de se dire que c'est comme ça et pas autrement (ce qu'elle repète à nouveau comme pour s'auto-convaincre)". Les animaux ne peuvent rien faire pour stopper cela (ah, et le fait que ce soit une vache — laitière — qui le dise est encore plus glauque, vu ce qui est fait dans l'élevage laitier ; j'ignore si les personnes derrière le film avaient réfléchi à ce que ce type d'élevage impliquerait concrètement pour ce personnage ainsi que pour ses bébés — on note d'ailleurs une étrange absence de veau —, mais si oui, c'est une référence diaboliquement cynique).
Voilà, ça m'y a fait penser car on a dans ce passage, l'aspect sacrificiel de l'abattage animal, réalisé au nom d'une force toute-puissante (même en dehors de tout contexte religieux puisque comme nous avons droit de vie et de mort sur les animaux et qu'ils sont à notre merci, notre position par rapport à eux est en tout point similaire à celle d'une divinité toute-puissante), et l'aspect "ça devrait cesser" (accentué grâce à un point de vue animalier certes fictionnel et exagéré, mais qui fait pourtant écho à un problème bien réel, qui nécessite de se placer côté animal au sens "personne", pour comprendre ce que ça implique pour eux...).
C'est important d'en parler, mais il faut aussi faire attention car ce sont des sujets susceptibles d'être instrumentalisés à des fins discriminatoires, et pouvant détourner les gens de la réalité de leur propre consommation...
Deoxys a écrit : ↑mardi 30 juillet 2024 à 0:15[...]
Je pense, toujours dans le thème de la religion, à la polémique sur l'abattage sans étourdissement.
À trop se focaliser dessus, on en oublie que :
- l'animal meurt au bout du compte, qu'il ait été étourdi ou non (le fond du problème c'est que l'on ôte la vie à l'animal ; la souffrance, bien qu'elle soit un problème et pas des moindres, n'est pas le vrai problème de fond).
- l'animal peut très bien souffrir même dans le cadre d'un abattage avec étourdissement (ratages, reprise de conscience pendant l'accrochage/la saignée/plus loin sur la chaîne, négligences, ou méthodes douloureuses comme le gazage ou l'accrochage par les pattes des oiseaux en pleine conscience ; sans oublier la souffrance psychologique).
- les normes d'étourdissement ne s'appliquent pas aux poissons, ces grands oubliés de la cause animale (hé ouais).
Pour développer le dernier point — car ces pauvres poissons sont vraiment trop souvent oubliés —, je cite ci-dessous un article de L214 sur les pratiques d'abattage sans étourdissement si vous ne voulez pas aller voir (image dures). [Lien vers la page.]
(Sachant que selon le site, les animaux aquatiques représentaient 96% des animaux tués dans le monde en 2022. Ce furent 124 milliards de poissons d'élevage tués et 1600 milliards pour ceux issus de la pêche.)L214 a écrit :[...]
Les poissons subissent un degré de cruauté encore décuplé par rapport aux animaux terrestres. Pour eux, l’obligation d’étourdissement avant la mise à mort ne s’applique tout simplement pas ! La réglementation est d’ailleurs particulièrement paradoxale à ce sujet : elle demande à ce que « Toute douleur, détresse ou souffrance évitable épargnée aux animaux lors de la mise à mort et des opérations annexes » (c’est le seul article du règlement sur la mise à mort des animaux qui s’applique aux poissons), mais elle n’exige aucune mesure spécifique visant à limiter leurs souffrances. En pratique, différentes techniques (avec ou sans étourdissement) sont utilisées pour mettre à mort les poissons d’élevage, certaines plus cruelles que d’autres. L’abattage par décharge électrique ou par la technique du « choc sur la tête » entraînent une mort relativement rapide, alors que le gazage au dioxyde de carbone, la coupe des branchies sans étourdissement préalable ou encore l’asphyxie à l’air ou sur la glace entraînent une mort particulièrement lente et douloureuse. L’EFSA a émis en 2009 sept recommandations d’une cinquantaine de pages chacune sur les méthodes d’abattage des poissons, espèce par espèce, dans le but de limiter leurs souffrances. Il en existe pour les saumons, les thons, les truites, les carpes, les turbots, les anguilles, les dorades et les loups de mer. Pour chaque espèce, l’EFSA préconise des méthodes d’étourdissement qui ne nécessitent pas la sortie de l’eau des animaux, ainsi que des systèmes de transfert (d’un bassin à un autre) et de transport (par camion) qui limitent les blessures. Aucune de ces recommandations n’a pourtant été intégrée au règlement européen sur la protection des animaux au moment de leur mise à mort, pour des raisons d’impact économique en particulier. À l’heure actuelle, il n’existe donc aucun cadre réglementaire à l’abattage des poissons d’élevage. Quant aux poissons pêchés en milieu naturel qui sont simplement sortis de l’eau, leur agonie est nécessairement lente et douloureuse. Hors de l’eau, ils peuvent en effet rester conscients pendant plusieurs heures avant d’être éviscérés. La souffrance s’accroît encore pour les poissons pêchés en eaux profondes, à cause du phénomène de décompression lors de la longue remontée en surface qui provoque l’explosion des organes internes.
Bien que la douleur des poissons soit inaudible à nos oreilles, ils sont des êtres sensibles au même titre que les animaux terrestres. Récemment, une collaboration de chercheurs européens a prouvé qu’ils expriment des réactions physiologiques différentes face à de bonnes ou de mauvaises expériences. Un rapport de l’INRA publié en 2017 sur la conscience animale explique que les poissons ressentent des émotions, et peuvent éprouver consciemment de la douleur :
« De nombreux animaux, y compris les poissons, sont capables des mêmes processus d’évaluation que ceux qui déclenchent des émotions conscientes chez les humains. »
En définitive, si l’on inclut les poissons trop souvent oubliés de nos considérations, on découvre que la mise à mort sans étourdissement préalable concerne en réalité la majorité des animaux exploités pour notre consommation alimentaire, alors même que « l’étourdissement » est présenté comme étant la norme. Qu’il s’agisse de saumons, de truites, de moutons ou de bovins, l’absence d’étourdissement signifie pour tous la même chose : une agonie plus longue et plus douloureuse.
Deoxys a écrit : ↑mardi 30 juillet 2024 à 14:24(Et si ce qui pose problème c'est le fait que l'animal soit tué sans étourdissement : se référer à mon message plus haut, où j'explique que non seulement l'abattage avec étourdissement est problématique lui aussi ; mais qu'en plus, si l'on prend en compte les poissons, l'abattage sans étourdissement est en fait ce qui se fait en majorité — contrairement à la soi-disant "norme de l'étourdissement". On peut évidemment dénoncer ce problème, on le doit, mais dans ce cas, il faut dénoncer le reste ; sinon, c'est biaisé — quand cela ne sert pas carrément des intentions discriminatoires.)
Deoxys a écrit : ↑vendredi 31 janvier 2025 à 13:29 Je viens partager cette pétition de L214.
Attention aux images si vous êtes sensible. On peut ne pas regarder la vidéo, elle ne se lance que manuellement. Par contre, il y a un arrêt sur image (vous devriez pouvoir le cacher en masquant le haut de votre écran si vous êtes sur téléphone, et la gauche de votre écran si vous êtes sur ordi), et il y a aussi des miniatures de vidéos avec des images dures plus bas sur la page.
L214 a écrit :
- Mises à mort cruelles et pratiques interdites
L214 révèle une enquête sur les conditions de mise à mort des animaux à l’abattoir public Rhône Ouest, situé à Saint-Romain-de-Popey dans le Rhône.
Les images montrent des animaux égorgés conscients malgré l’étourdissement, des vaches décapitées encore vivantes, des moutons qui voient leurs congénères se faire tuer, des cochons qui tentent de fuir, des animaux brutalisés lors du déchargement ou pour être dirigés vers la saignée…
Face à cette situation, L214 dépose une plainte pour sévices graves et mauvais traitements auprès de la procureure du tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône. L’association demande à la préfète du Rhône la fermeture de l’abattoir, et interpelle la ministre de l’Agriculture pour réaliser un audit des abattoirs français, dont les rapports d’inspection devront être rendus publics.
L’abattoir produit de la viande servie dans des cantines scolaires et à la cantine du Département. La viande est vendue dans des supermarchés, chez des artisans-bouchers, et en direct chez les producteurs, notamment sous certification Label rouge ou bio du Beaujolais.*
Un chantier conséquent, démarré en 2024, se poursuivra jusqu’à la fin de l’année. Il a pour but d’augmenter la capacité de production de l’abattoir de 1 300 tonnes. Pour le moment, aucuns travaux n’ont démarré sur les chaînes d’abattage, malgré les conséquences graves sur les animaux qui y sont abattus. Des travaux de mise en conformité seraient prévus seulement au mois de mai 2025, soit 8 mois après le début du chantier. En attendant, l’abattoir continue de fonctionner dans un non-respect manifeste de la réglementation.
Le budget de ces travaux provient de l’État (1 700 000 €), de la Région (1 300 000 €), du Département (800 000 €), de la métropole de Lyon (75 000 €) et le reste provient du propriétaire, la Communauté d’agglomération de l’ouest rhodanien.
Le plus ouf, c'est que ce n'est pas le seul abattoir où ça se passe comme ça [attention à l'image sanglante en haut de l'écran — pareil pour l'affichage tél et ordi a priori — si vous avez du mal avec ça] :
Cracotte... a écrit : ↑jeudi 14 novembre 2024 à 14:38Oui je regarde même pas les images (enfin j'essaie) et je signe vite. Je signe plusieurs fois par semaine des pétitions pour les animaux, j'avais hésité à faire un fil...
https://www.l214.com/enquetes/2024/abat ... -maurienne
*Et ce, malgré une production de viande pourtant pas qu'industrielle, pour les deux abattoirs...
La page de pétition pour cet autre abattoir a écrit :Cet abattoir fournit les magasins Super U, Intermarché et E.Leclerc du département, et des boucheries locales. La viande est aussi vendue en direct dans les élevages où ont été élevés les animaux.
Deoxys a écrit : ↑vendredi 2 mai 2025 à 12:58 Je viens partager une nouvelle pétition de L214 [TW - images sanglantes sous le formulaire et la description ; la vidéo en haut ne se lance pas automatiquement et l'image statique n'est pas sanglante, mais elle est dure (cochon au regard empli de détresse)] :
Abattoir de Charlieu : au cœur de la cruauté
[...]
- Des images immersives au plus près de la détresse des animaux
L214 publie une nouvelle enquête montrant les conditions d’abattage des animaux à l’abattoir public de Charlieu, dans la Loire.
L’association porte plainte pour actes de cruauté, sévices graves et mauvais traitements. Elle a remis à la justice une vidéo de 4 h 30.
Ces images immersives sont commentées par l’ancien joueur de football international Daniel Bravo. Fervent défenseur des animaux, il plonge avec émotion dans les derniers instants de vie des animaux, montrant incontestablement leur détresse avant d’être abattus.
La viande produite par cet abattoir est vendue dans des boucheries et des supermarchés parfois sous certification bio et Label Rouge. Elle est servie dans des crèches et des écoles.
C’est le 3e abattoir de la région Auvergne-Rhône-Alpes à faire l’objet d’une enquête et d’une plainte de L214 depuis le mois de novembre. Par conséquent, l’association demande un audit de l’ensemble des abattoirs de la région, ainsi que la fermeture de l’abattoir de Charlieu.
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Personne ne voudrait être à leur place.
Daniel Bravo, ancien joueur de football international
C'est ce que j'ai pensé aussi en voyant les photos d'ecureuils (avant de voir le texte) !