Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Bombe humaine (Soprano)
Toi qui n'a plus rien à perdre depuis que l'ange Gabriel s'est habillé en militaire
pour te prendre père, frère et mère, qui n'a plus de repère,
qui regarde le ciel avec espoir de voir pleuvoir des aides humanitaires.
Toi qui n'a connu que la guerre, qui n'voit pas de char reculer malgré tes jets de pierres,
toi qui erre entre tombeau et civière,
toi qui dépouille des cadavres pour te réchauffer l'hiver,
toi ce solitaire qui n'a pas d'orphelinat pour l'accueillir,
qui n'a que des fous de dieu pour l'applaudir,
toi que l'Occident a oublié,
toi qui ne reçoit de la pitié qu'au moment du journal télévisé.
Toi qui crois qu'on vit heureux, qui nous déteste,
toi qui crois qu'on n'en a rien à foutre de c'qui s'passe dans l'Est,
toi qui n'a pas totalement tort,
vu qu'on boude notre liberté bien au chaud dans notre confort.
Toi qui n'a que 15 ans, qui ne connaitra jamais c'qu'est le bonheur d'être un enfant,
toi qui fixe ce char américain qui est devant toi,
jette moi ces explosifs,
s'il te plait ne devient pas
une bombe humaine.
Toi qui n'a plus rien à perdre, qu'avait une vie extraordinaire,
toi qui aujourd'hui ne peut voir ton fils que chez son beau pere,
toi qui n'a plus de frère pour cette femme qui aujourd'hui s'envoie en l'air avec ta pension alimentaire.
Toi qui ne vit plus qu'à l'hôtel,
qui passe ses nuits dans des bars à se noyer dans des cocktails,
toi qui n'a plus de job depuis qu'au chantier tu crois être complètement sobre.
Toi qui collectionne les rappels du trésor public,
toi pour qui la garde parental se complique,
toi qui devient aigri, qui perd tous ses repères,
toi qui paranoie même sur la sympathie de ta boulangère.
Toi qui déteste les hommes heureux,
toi qui traite toutes les femmes de putes
et toi qui déteste Dieu.
Toi qui fonce vers ce centre commercial,
jette moi ces explosifs,
s'il te plait ne devient pas
une bombe humaine.
Moi qui ai tout à perdre, cette famille si magnifique,
ces potes si disponibles, ces fans, cet énorme public,
toutes ces personnes qui ont fait ce que je suis ;
un homme comblé qu'a tout pour aimer la vie,
moi qui réalise enfin mes rêves,
qui se lève du pied droit tous les matins avec le sourire aux lèvres,
moi qu'a tellement peur de les décevoir,
moi qui n'donne pas assez à dieu malgré c'que je reçois.
Mais ce soir, pourquoi ne suis je pas dans mon assiette ?
ma tête tourne et j'entends mes potes me crier "arrête !"
mes émotions s'embrouillent,
ma haine monte et je repense à tous ces momes du tiers monde,
j'ai honte,
en plus la culpabilité me hante,
l'Afrique a besoin d'aide et cette salle est pleine pour m'aduler quand je chante,
rien à foutre, lâche moi,
tu vois pas que l'hypocrisie qu'on cultive pourrit notre sang ?
Donc lâchez moi, que je fasse ce que j'ai à faire
que je fasse péter cette salle de concert, qu'on redevienne tous poussière,
[...]
Vous ne voyez pas ? L'homme ne respire qu'avec la thune,
avec un monde pareil,
comment ne pas devenir une bombe humaine ?
Toi qui n'a plus rien à perdre depuis que l'ange Gabriel s'est habillé en militaire
pour te prendre père, frère et mère, qui n'a plus de repère,
qui regarde le ciel avec espoir de voir pleuvoir des aides humanitaires.
Toi qui n'a connu que la guerre, qui n'voit pas de char reculer malgré tes jets de pierres,
toi qui erre entre tombeau et civière,
toi qui dépouille des cadavres pour te réchauffer l'hiver,
toi ce solitaire qui n'a pas d'orphelinat pour l'accueillir,
qui n'a que des fous de dieu pour l'applaudir,
toi que l'Occident a oublié,
toi qui ne reçoit de la pitié qu'au moment du journal télévisé.
Toi qui crois qu'on vit heureux, qui nous déteste,
toi qui crois qu'on n'en a rien à foutre de c'qui s'passe dans l'Est,
toi qui n'a pas totalement tort,
vu qu'on boude notre liberté bien au chaud dans notre confort.
Toi qui n'a que 15 ans, qui ne connaitra jamais c'qu'est le bonheur d'être un enfant,
toi qui fixe ce char américain qui est devant toi,
jette moi ces explosifs,
s'il te plait ne devient pas
une bombe humaine.
Toi qui n'a plus rien à perdre, qu'avait une vie extraordinaire,
toi qui aujourd'hui ne peut voir ton fils que chez son beau pere,
toi qui n'a plus de frère pour cette femme qui aujourd'hui s'envoie en l'air avec ta pension alimentaire.
Toi qui ne vit plus qu'à l'hôtel,
qui passe ses nuits dans des bars à se noyer dans des cocktails,
toi qui n'a plus de job depuis qu'au chantier tu crois être complètement sobre.
Toi qui collectionne les rappels du trésor public,
toi pour qui la garde parental se complique,
toi qui devient aigri, qui perd tous ses repères,
toi qui paranoie même sur la sympathie de ta boulangère.
Toi qui déteste les hommes heureux,
toi qui traite toutes les femmes de putes
et toi qui déteste Dieu.
Toi qui fonce vers ce centre commercial,
jette moi ces explosifs,
s'il te plait ne devient pas
une bombe humaine.
Moi qui ai tout à perdre, cette famille si magnifique,
ces potes si disponibles, ces fans, cet énorme public,
toutes ces personnes qui ont fait ce que je suis ;
un homme comblé qu'a tout pour aimer la vie,
moi qui réalise enfin mes rêves,
qui se lève du pied droit tous les matins avec le sourire aux lèvres,
moi qu'a tellement peur de les décevoir,
moi qui n'donne pas assez à dieu malgré c'que je reçois.
Mais ce soir, pourquoi ne suis je pas dans mon assiette ?
ma tête tourne et j'entends mes potes me crier "arrête !"
mes émotions s'embrouillent,
ma haine monte et je repense à tous ces momes du tiers monde,
j'ai honte,
en plus la culpabilité me hante,
l'Afrique a besoin d'aide et cette salle est pleine pour m'aduler quand je chante,
rien à foutre, lâche moi,
tu vois pas que l'hypocrisie qu'on cultive pourrit notre sang ?
Donc lâchez moi, que je fasse ce que j'ai à faire
que je fasse péter cette salle de concert, qu'on redevienne tous poussière,
[...]
Vous ne voyez pas ? L'homme ne respire qu'avec la thune,
avec un monde pareil,
comment ne pas devenir une bombe humaine ?
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
"Just another brick in the wall."
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
(j'adore :p mais là suis passé à un truc qui n'a plus rien à voir lol, associations d'idées..)
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Une bouteille à la mer (Psy 4 de la rime)
Encore une prise de bec avec ma mère,
j'fais l'sourd, claque la porte,
pour oublier j'ricane avec mes potes en tapissant un bloc,
le visage plongé dans les étoiles, noyé dans ma gamberge,
je cherche une île, une barque ou au moins un bout de bois.
Je me sens comme une bouteille à la mer,
je vais où le flot de la vie me mène ;
loin de tout, même de ma mère.
La vie m'a offert la solitude de Robinson,
j'voudrais repeindre ma vie mais j'ne trouve pas le bon pinceau..
Certains ont fait le grand saut : marié, des enfants,
m'racontent leur discours de réussite,
leur vie est mieux qu'avant,
c'est ce qu'ils me disent,
jvois d'la lassitude dans leur regard
mais eux au moins ont essayé d'sortir de leur brancart,
moi j'ai l'impression d'avoir raté des tas de trains,
je n'ai jamais quitté le quai,
la preuve, les jeunes le squatte, ça craint.
Le temps a soufflé sur ma 25eme bougie,
j'en suis même pas sur..
J'suis toujours dans l'même logis, dans la même logique,
le bien être des feux de l'amour pour m'réveiller,
la ptite soeur pour me faire à grailler,
brailler j'le fais pour un rien,
pour m'calmer je rappe
[...]
Mais bon, la vie faut la vivre donc je la vis,
* comprends pas * continue, navigue,
vire à tribord, prend la fuite à travers mes lignes,
je sens que mon poul ralentit,
faut que j'laisse une trace d'un mec honnête ou d'un grand bandit,
rien à foutre, faut que j'prouve que j'ai été vivant,
si tu penses que je dois voir un psy, dis toi qu'j'n'ai que le rap comme divan.
M'ma, la marée est haute, et jme laisse emporter par les vagues,
elles sont trop fortes,
jvoudrais te dire que je t'aime mais j'ai trop le trac.
Marque mon front de ton sourire,
s'il te plait oublie toutes les fois où je t'ai fait souffrir,
je sais que le fort est une force que je maitrise peu
[...]
Mais dans ma tête j'entends des coups de flingue incessants,
un braconnier a laissé des plumes de colombe plein de sang.
Jvoulais apprendre à donner, j'ai appris à tout manger,
apprendre à pardonner, j'ai appris à me venger,
jvoulais apprendre à aimer, j'ai appris à hair,
je n'voulais pas ramer, j'l'ai fait avec un grand navire,
j'ai voulu éviter la pluie, je l'ai affrontée en tee shirt,
jla voulais pour la vie, j'ne l'ai eue que pour un flirt,
Jme sens comme une bouteille à la mer
noyé par les vagues de la mélancolie de la vie,
comme une bouteille à la mer,
jme sens comme une bouteille à la mer..
Encore une prise de bec avec ma mère,
j'fais l'sourd, claque la porte,
pour oublier j'ricane avec mes potes en tapissant un bloc,
le visage plongé dans les étoiles, noyé dans ma gamberge,
je cherche une île, une barque ou au moins un bout de bois.
Je me sens comme une bouteille à la mer,
je vais où le flot de la vie me mène ;
loin de tout, même de ma mère.
La vie m'a offert la solitude de Robinson,
j'voudrais repeindre ma vie mais j'ne trouve pas le bon pinceau..
Certains ont fait le grand saut : marié, des enfants,
m'racontent leur discours de réussite,
leur vie est mieux qu'avant,
c'est ce qu'ils me disent,
jvois d'la lassitude dans leur regard
mais eux au moins ont essayé d'sortir de leur brancart,
moi j'ai l'impression d'avoir raté des tas de trains,
je n'ai jamais quitté le quai,
la preuve, les jeunes le squatte, ça craint.
Le temps a soufflé sur ma 25eme bougie,
j'en suis même pas sur..
J'suis toujours dans l'même logis, dans la même logique,
le bien être des feux de l'amour pour m'réveiller,
la ptite soeur pour me faire à grailler,
brailler j'le fais pour un rien,
pour m'calmer je rappe
[...]
Mais bon, la vie faut la vivre donc je la vis,
* comprends pas * continue, navigue,
vire à tribord, prend la fuite à travers mes lignes,
je sens que mon poul ralentit,
faut que j'laisse une trace d'un mec honnête ou d'un grand bandit,
rien à foutre, faut que j'prouve que j'ai été vivant,
si tu penses que je dois voir un psy, dis toi qu'j'n'ai que le rap comme divan.
M'ma, la marée est haute, et jme laisse emporter par les vagues,
elles sont trop fortes,
jvoudrais te dire que je t'aime mais j'ai trop le trac.
Marque mon front de ton sourire,
s'il te plait oublie toutes les fois où je t'ai fait souffrir,
je sais que le fort est une force que je maitrise peu
[...]
Mais dans ma tête j'entends des coups de flingue incessants,
un braconnier a laissé des plumes de colombe plein de sang.
Jvoulais apprendre à donner, j'ai appris à tout manger,
apprendre à pardonner, j'ai appris à me venger,
jvoulais apprendre à aimer, j'ai appris à hair,
je n'voulais pas ramer, j'l'ai fait avec un grand navire,
j'ai voulu éviter la pluie, je l'ai affrontée en tee shirt,
jla voulais pour la vie, j'ne l'ai eue que pour un flirt,
Jme sens comme une bouteille à la mer
noyé par les vagues de la mélancolie de la vie,
comme une bouteille à la mer,
jme sens comme une bouteille à la mer..
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Tous les cris des SOS (D. Balavoine)
Comme un fou va jeter à la mer
des bouteilles vides et puis espère
qu'on pourra lire à travers ;
SOS écrit avec de l'air pour te dire que je me sens seul,
je dessine à l'encre vide un désert.
Et je cours, je me raccroche à la vie,
je me saoule avec le bruit des corps qui m'entourent,
comme des lianes nouées de tresses,
sans comprendre la détresse des mots que j'envoie.
Difficile d'appeler au secours quand tant de drames nous oppressent
et les larmes nouées de stress
étouffent un peu plus les cris d'amour de ceux qui sont dans la faiblesse
et dans un dernier espoir, disparaissent.
Et je cours, je me raccroche à la vie,
je me saoule avec le bruit des corps qui m'entourent,
comme des lianes nouées de tresses,
sans comprendre la détresse des mots que j'envoie.
Tous les cris des SOS partent dans les airs,
dans l'eau laissent une trace dont les écumes font la beauté,
pris dans leur vaisseau de verre, les messages luttent mais les vagues les ramènent
en pierre d'étoile sur les rochers.
Et j'ai ramassé les bouts de verres,
j'ai recollé tous les morceaux,
tout était clair comme de l'eau :
contre le passé y a rien à faire,
il faudrait changer les héros
dans un monde où le plus beau reste à faire.
Et je cours, je me raccroche à la vie,
je me saoule avec le bruit des corps qui m'entourent,
comme des lianes [...]
Comme un fou va jeter à la mer
des bouteilles vides et puis espère
qu'on pourra lire à travers ;
SOS écrit avec de l'air pour te dire que je me sens seul,
je dessine à l'encre vide un désert.
Et je cours, je me raccroche à la vie,
je me saoule avec le bruit des corps qui m'entourent,
comme des lianes nouées de tresses,
sans comprendre la détresse des mots que j'envoie.
Difficile d'appeler au secours quand tant de drames nous oppressent
et les larmes nouées de stress
étouffent un peu plus les cris d'amour de ceux qui sont dans la faiblesse
et dans un dernier espoir, disparaissent.
Et je cours, je me raccroche à la vie,
je me saoule avec le bruit des corps qui m'entourent,
comme des lianes nouées de tresses,
sans comprendre la détresse des mots que j'envoie.
Tous les cris des SOS partent dans les airs,
dans l'eau laissent une trace dont les écumes font la beauté,
pris dans leur vaisseau de verre, les messages luttent mais les vagues les ramènent
en pierre d'étoile sur les rochers.
Et j'ai ramassé les bouts de verres,
j'ai recollé tous les morceaux,
tout était clair comme de l'eau :
contre le passé y a rien à faire,
il faudrait changer les héros
dans un monde où le plus beau reste à faire.
Et je cours, je me raccroche à la vie,
je me saoule avec le bruit des corps qui m'entourent,
comme des lianes [...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
SOS d'un terrien en détresse (D. Balavoine)
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs ?
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure ?
Voici le SOS d'un terrien en détresse.
J'ai jamais eu les pieds sur Terre,
j'aimerais mieux être un oiseau,
j'suis mal dans ma peau.
J'voudrais voir le monde à l'envers,
si jamais c'était plus beau..
plus beau vu d'en haut.
Vu d'en haut..
J'ai toujours confondu la vie
avec les bandes-dessinées,
j'ai comme des envies de métamorphose,
je sens quelque chose
qui m'attire, qui m'attire, qui m'attire
vers le haut.
Au grand loto de l'Univers,
j'ai pas tiré le bon numéro,
j'suis mal dans ma peau.
J'ai pas envie d'être un robot,
métro-boulot-dodo.
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs ?
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure ?
Je crois capter des ondes
venues d'un autre monde.
J'ai jamais eu les pieds sur Terre,
j'aimerais mieux être un oiseau,
j'suis mal dans ma peau.
J'voudrais voir le monde à l'envers
j'aimerais mieux être un [...]
Dodo l'enfant do.
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs ?
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure ?
Voici le SOS d'un terrien en détresse.
J'ai jamais eu les pieds sur Terre,
j'aimerais mieux être un oiseau,
j'suis mal dans ma peau.
J'voudrais voir le monde à l'envers,
si jamais c'était plus beau..
plus beau vu d'en haut.
Vu d'en haut..
J'ai toujours confondu la vie
avec les bandes-dessinées,
j'ai comme des envies de métamorphose,
je sens quelque chose
qui m'attire, qui m'attire, qui m'attire
vers le haut.
Au grand loto de l'Univers,
j'ai pas tiré le bon numéro,
j'suis mal dans ma peau.
J'ai pas envie d'être un robot,
métro-boulot-dodo.
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs ?
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure ?
Je crois capter des ondes
venues d'un autre monde.
J'ai jamais eu les pieds sur Terre,
j'aimerais mieux être un oiseau,
j'suis mal dans ma peau.
J'voudrais voir le monde à l'envers
j'aimerais mieux être un [...]
Dodo l'enfant do.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
La solitude (Barbara)
Je l'ai trouvée devant ma porte un soir que je rentrais chez moi,
partout elle me fait escorte, elle est revenue, la voila,
la renifleuse des amours mortes, elle m'a suivie pas à pas,
la garce, que le diable l'emporte,
elle est revenue, elle est là.
Avec sa gueule de carême, avec ses larges yeux fermés,
elle nous fait le coeur à la traine, elle nous fait le coeur à pleurer,
elle nous fait des matins blêmes et de longues nuits désolées,
la garce, elle nous ferait même l'hiver en plein coeur de l'été.
Dans ta triste robe de moire, avec tes cheveux mal peignés,
t'as la mine du désespoir, tu n'es pas belle à regarder,
allez, va t'en porter ailleurs ta triste gueule de l'ennui,
je n'ai pas le gout du malheur, va t'en voir ailleurs si j'y suis.
Je veux encore rouler des hanches, je veux me saouler de printemps,
je veux m'en payer des nuits blanches, à coeur qui bat, à coeur battant,
avant que sonne l'heure blême, jusqu'à mon souffle dernier,
je veux encore dire "je t'aime" et vouloir mourir d'aimer.
Elle a dit "ouvre moi ta porte, je t'avais suivie pas à pas,
je sais que tes amours sont mortes, je suis revenue, me voilà,
ils t'ont récité leurs poèmes, tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine, eh bien c'est fini maintenant."
Depuis elle me fait des nuits blanches, elle s'est pendue à mon cou
elle s'est enroulée à mes hanches, elle se couche sur mes genoux,
partout elle me fait escorte, et elle me suit pas à [...]
elle m'attend devant ma porte, elle est revenue elle est là.
La solitude, la solitude.
Je l'ai trouvée devant ma porte un soir que je rentrais chez moi,
partout elle me fait escorte, elle est revenue, la voila,
la renifleuse des amours mortes, elle m'a suivie pas à pas,
la garce, que le diable l'emporte,
elle est revenue, elle est là.
Avec sa gueule de carême, avec ses larges yeux fermés,
elle nous fait le coeur à la traine, elle nous fait le coeur à pleurer,
elle nous fait des matins blêmes et de longues nuits désolées,
la garce, elle nous ferait même l'hiver en plein coeur de l'été.
Dans ta triste robe de moire, avec tes cheveux mal peignés,
t'as la mine du désespoir, tu n'es pas belle à regarder,
allez, va t'en porter ailleurs ta triste gueule de l'ennui,
je n'ai pas le gout du malheur, va t'en voir ailleurs si j'y suis.
Je veux encore rouler des hanches, je veux me saouler de printemps,
je veux m'en payer des nuits blanches, à coeur qui bat, à coeur battant,
avant que sonne l'heure blême, jusqu'à mon souffle dernier,
je veux encore dire "je t'aime" et vouloir mourir d'aimer.
Elle a dit "ouvre moi ta porte, je t'avais suivie pas à pas,
je sais que tes amours sont mortes, je suis revenue, me voilà,
ils t'ont récité leurs poèmes, tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine, eh bien c'est fini maintenant."
Depuis elle me fait des nuits blanches, elle s'est pendue à mon cou
elle s'est enroulée à mes hanches, elle se couche sur mes genoux,
partout elle me fait escorte, et elle me suit pas à [...]
elle m'attend devant ma porte, elle est revenue elle est là.
La solitude, la solitude.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Le mal de vivre (Barbara)
Ca ne prévient pas quand ça arrive, ça vient de loin,
ça s'est trainé de rive en rive, la gueule en coin,
et puis un matin au réveil, c'est presque rien,
c'est là, ça vous ensommeille au creux des reins.
Le mal de vivre..
Le mal de vivre..
que l'on doit vivre,
vaille que vivre.
On peut le mettre en bandoulière ou comme un bijou à la main
comme une fleur en boutonnière ou juste à la pointe du sein,
c'est pas forcément la misère, c'est pas Valmy, c'est pas Verdun,
mais c'est les larmes aux paupières au jour qui meure, au jour qui vient.
Le mal de vivre,
le mal de vivre,
que l'on doit vivre,
vaille que vivre.
Qu'on soit de Rome ou d'Amérique,
qu'on soit de Londres ou de Pékin,
qu'on soit d'Egypte ou bien d'Afrique,
ou de la Porte Saint Martin,
on fait tous la même priere,
on fait tous le même chemin,
mais qu'il est long quand on doit le faire avec son mal au creux des reins.
Ils ont beau vouloir nous comprendre, ceux qui nous viennent les mains nues,
nous ne voulons plus les entendre, on ne peut pas, on n'en peut plus,
et tout seul dans le silence d'une nuit qui n'en finit plus,
voilà que soudain on y pense, à ceux qui n'en sont pas revenus,
du mal de vivre,
leur mal de vivre
qu'ils devaient vivre,
vaille que vivre.
Et sans prévenir, ça arrive.. ça vient de loin,
ça s'est promené de rive en rive, le rire en coin,
et puis un matin au réveil, c est presque rien,
mais c est là, ça vous émerveille au creux des reins.
La joie de vivre,
la joie de vivre..
viens la vivre la joie de vivre
tididididi taddadadada tididididadada
[...]
Ca ne prévient pas quand ça arrive, ça vient de loin,
ça s'est trainé de rive en rive, la gueule en coin,
et puis un matin au réveil, c'est presque rien,
c'est là, ça vous ensommeille au creux des reins.
Le mal de vivre..
Le mal de vivre..
que l'on doit vivre,
vaille que vivre.
On peut le mettre en bandoulière ou comme un bijou à la main
comme une fleur en boutonnière ou juste à la pointe du sein,
c'est pas forcément la misère, c'est pas Valmy, c'est pas Verdun,
mais c'est les larmes aux paupières au jour qui meure, au jour qui vient.
Le mal de vivre,
le mal de vivre,
que l'on doit vivre,
vaille que vivre.
Qu'on soit de Rome ou d'Amérique,
qu'on soit de Londres ou de Pékin,
qu'on soit d'Egypte ou bien d'Afrique,
ou de la Porte Saint Martin,
on fait tous la même priere,
on fait tous le même chemin,
mais qu'il est long quand on doit le faire avec son mal au creux des reins.
Ils ont beau vouloir nous comprendre, ceux qui nous viennent les mains nues,
nous ne voulons plus les entendre, on ne peut pas, on n'en peut plus,
et tout seul dans le silence d'une nuit qui n'en finit plus,
voilà que soudain on y pense, à ceux qui n'en sont pas revenus,
du mal de vivre,
leur mal de vivre
qu'ils devaient vivre,
vaille que vivre.
Et sans prévenir, ça arrive.. ça vient de loin,
ça s'est promené de rive en rive, le rire en coin,
et puis un matin au réveil, c est presque rien,
mais c est là, ça vous émerveille au creux des reins.
La joie de vivre,
la joie de vivre..
viens la vivre la joie de vivre
tididididi taddadadada tididididadada
[...]
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
La vie est longue (JL Le Ténia)
La vie est longue et mon avenir incertain,
la vie est longue, personne ne me tient,
la vie est longue et même interminable,
la vie est longue, plus longue que ça.
la vie est longue et pleine de mystères,
la vie est longue et le ver solitaire,
la vie est longue, je dirais insondable,
la vie est longue, s'en n'est pas croyable,
la vie est longue, mon coeur perméable,
la vie est longue, tu peux me croire.
La vie est longue, incommensurable,
la vie est longue, l'espace courbe,
la vie est longue, que dire de plus ?
la vie est longue, ça c'est certain,
la vie est longue, ça, c'est certain,
[...]
La vie est longue et mon avenir incertain,
la vie est longue, personne ne me tient,
la vie est longue et même interminable,
la vie est longue, plus longue que ça.
la vie est longue et pleine de mystères,
la vie est longue et le ver solitaire,
la vie est longue, je dirais insondable,
la vie est longue, s'en n'est pas croyable,
la vie est longue, mon coeur perméable,
la vie est longue, tu peux me croire.
La vie est longue, incommensurable,
la vie est longue, l'espace courbe,
la vie est longue, que dire de plus ?
la vie est longue, ça c'est certain,
la vie est longue, ça, c'est certain,
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Raté (JL Le Ténia)
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche,
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
J'ai raté ta bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ma vie, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ta bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma vie.
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
J'ai raté ma vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ma vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ta vie,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ta bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ma vie, j'ai raté ta vie,
j'ai raté ma bouche [...]
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche,
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
J'ai raté ta bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ma vie, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ta bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma vie.
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
J'ai raté ma vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ma vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ta vie,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ma vie,
j'ai raté ta vie, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ta bouche, j'ai raté ta bouche,
j'ai raté ma vie, j'ai raté ta vie,
j'ai raté ma bouche [...]
En buvant, j'ai raté ma bouche,
j'ai raté ma bouche, j'ai raté ma bouche.
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Qui appeler (JL Le Ténia)
Pourtant j'en ai quelques uns des numéros,
quelques uns,
mais je ne vois pas qui appeler ce matin.
Dehors il fait beau, le mois de juin me passe sous le nez,
le mois de juin,
et je ne vois pas qui appeler ce matin.
Je vais bien
mais j'irais mieux si j'étais heureux,
je ne sais pas qui appeler ce matin.
Je voulais qu'on me laisse seul,
bah c est gagné, je suis seul,
je n'ai plus que mes yeux pour pleurer ce matin.
Je ferais mieux d'aller me baigner,
prendre ma serviette, mon maillot de bain,
mais je n'arrive plus à bouger ce [...].
Pourtant j'en ai quelques uns des numéros,
quelques uns,
mais je ne vois pas qui appeler ce matin.
Dehors il fait beau, le mois de juin me passe sous le nez,
le mois de juin,
et je ne vois pas qui appeler ce matin.
Je vais bien
mais j'irais mieux si j'étais heureux,
je ne sais pas qui appeler ce matin.
Je voulais qu'on me laisse seul,
bah c est gagné, je suis seul,
je n'ai plus que mes yeux pour pleurer ce matin.
Je ferais mieux d'aller me baigner,
prendre ma serviette, mon maillot de bain,
mais je n'arrive plus à bouger ce [...].
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
: ) Atom
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Les barreaux (JL Le Ténia)
Et je regarde mes livres, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes disques, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes cassettes, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes vidéos, on dirait les barreaux d'une prison.
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle,
puis je l'ai revue et quelque chose est resté,
cette chose là grandit, j'ai envie de la revoir.
Les cordes de ma guitare, on dirait les barreaux d'une prison
les touches de mon piano, on dirait les barreaux d'une prison
les lignes que j'écris, on dirait les barreaux d'une prison
les pensées dans ma tête, on dirait les barreaux d'une [...].
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle
puis je l'ai revue et quelque chose est restée,
cette chose là grandit, j'ai envie de l'aimer.
Et je regarde mes livres, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes disques, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes cassettes, on dirait les barreaux d'une prison
et je regarde mes vidéos, on dirait les barreaux d'une prison.
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle,
puis je l'ai revue et quelque chose est resté,
cette chose là grandit, j'ai envie de la revoir.
Les cordes de ma guitare, on dirait les barreaux d'une prison
les touches de mon piano, on dirait les barreaux d'une prison
les lignes que j'écris, on dirait les barreaux d'une prison
les pensées dans ma tête, on dirait les barreaux d'une [...].
Au début elle ne m'intéressait pas,
je la connaissais mais ne pensais pas à elle
puis je l'ai revue et quelque chose est restée,
cette chose là grandit, j'ai envie de l'aimer.
Non-diag.
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Re: Paroles de chansons, dialogues de films, autre...
Seul de nouveau (JL Le Ténia).
Je suis seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus...
Et je pleure comme un veau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je pleure comme un veau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je pleure comme un veau, fallait bien qu'ça me retombe dessus...
Et je n'sais plus c'que je vaux, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je n'sais plus c'que je vaux, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je n'sais plus c'que je vaux, fallait bien qu'ça me retombe dessus...
Je suis seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
seul de nouveau, fallait bien qu'ça [...]
Je suis seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus...
Et je pleure comme un veau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je pleure comme un veau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je pleure comme un veau, fallait bien qu'ça me retombe dessus...
Et je n'sais plus c'que je vaux, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je n'sais plus c'que je vaux, fallait bien qu'ça me retombe dessus
je n'sais plus c'que je vaux, fallait bien qu'ça me retombe dessus...
Je suis seul de nouveau, fallait bien qu'ça me retombe dessus
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seul de nouveau, fallait bien qu'ça [...]
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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