La dépression

[Loup]

Je me suis replongée dans Attwood.

Pour Freeshost:

"Certaines caractéristiques du Syndrome d'Asperger peuvent prolonger la durée et augmenter l'intensité de la dépression. La personne Asperger peut ne pas révéler son ressenti intérieur, préférant se retirer dans la solitude, évitant les conversations (en particulier lorsqu'elle porte sur les sentiments et les expériences vécues), et tentant de résoudre la dépression par la pensée subjective."
Le guide complet du Syndrome d'Asperger, Attwood, p.160, éditions De Boeck.

Faudrait que je cherche un peu plus sur le lien entre la dépression, et l'autisme de toute manière, le projet étant d'en faire une page informative dessus.

[Laura Ingalls]

Moi je me retrouve plutôt dans le deuxième point.
J'ai au contraire, des avis plus nuancés sur les choses, et j'ai du mal à être catégorique également.

Bah moi, ça dépends! en fait, quand c'est une question d'avis, de point de vue, je peux avoir des avis nuancés. Exemple tout bête: "je trouve beau la lettre à Elise", bah, on peut très bien me répondre "non, moi j'aime pas", y a pas de soucis, chacun pense ce qu'il veut.

Par contre, si c'est pas une question de point de vue, ex: "Beethoven a écrit la lettre à Elise", ou là, je ne vais pas être du tout dans la nuance. Si on me réponds genre "je ne suis pas d'accord, je pense que c'est Mozart", y a des chances que je réponds "tu trompes, vérifie" ou que je montre une partition, un lien, etc...et là, je vais effectivement devenir tout noir/tout blanc, avec aucune nuance.

[Laura Ingalls]

en gros, ça veut dire que ça empêche les autres de voir à quel point ça va pas? c'est bien ça? ça me parle bcp...

Non, c'est à l'intérieur justement qu'on ne sent pas les signes de la dépression, justement, qu'on arrive pas à distinguer quand ça ne va pas.

ah ok, je comprends mieux.
en même temps, si on arrive pas nous-même à distinguer quand ça ne va pas, ça n'aide pas les autres à le voir!
Ou alors tu veux dire que nous-même on ne le sent pas, mais les autres le voient?

[Loup]

Non, ça n'aide pas, bien sûr...
Les autres peuvent le voir, par contre, c'est déjà arrivé pour moi.

[Liya]

Je me suis replongée dans Attwood.

Pour Freeshost:

"Certaines caractéristiques du Syndrome d'Asperger peuvent prolonger la durée et augmenter l'intensité de la dépression. La personne Asperger peut ne pas révéler son ressenti intérieur, préférant se retirer dans la solitude, évitant les conversations (en particulier lorsqu'elle porte sur les sentiments et les expériences vécues), et tentant de résoudre la dépression par la pensée subjective."
Le guide complet du Syndrome d'Asperger, Attwood, p.160, éditions De Boeck.

Faudrait que je cherche un peu plus sur le lien entre la dépression, et l'autisme de toute manière, le projet étant d'en faire une page informative dessus.

Bien que non diagnostiquée, j'ai déjà fait une dépression, et vraiment quel cauchemard: les gens bien intentionnés veulent te sortir, parler, etc... ("ça te fera du bien") mais moi je n'avais qu'une envie, m'enterrer dans une grotte sans plus voir personne. C'est ce que j'ai fini par faire, d'ailleurs.
Le problème c'est pour ressortir de la "grotte" ensuite, j'en ai bavé

[freeshost]

Ah ! donc, pour le moment, on pense que le syndrome d'Asperger peut masquer et/ou renforcer la dépression.

[Karmoul]

Ah ! donc, pour le moment, on pense que le syndrome d'Asperger peut masquer et/ou renforcer la dépression.

À cause de l'hypersensibilité ou d'autre chose?

[freeshost]

Chais pô.

Je ne me suis pas beaucoup intéressé à la dépression pour le moment.

Je préfère les anticyclones.

[Karmoul]

Chais pô.

Je ne me suis pas beaucoup intéressé à la dépression pour le moment.

Je préfère les anticyclones.

Haha! D'accord, je croyais que tu préférais les maths mais d'accord.

[Betta splendens]

Intérésant l'artice sur la déprésion chez les aspies, je suis assez d'accord avec pas mal de chose qui sont dite dedans.

Au fils des années j'ai un peu apprit a reconnaitre les symtome d'une vrai dépression d'une simple déprime: durée de la déprime, centre d'interet morbide, idée sucidaire, et les autres disent que je parle sans arret de mes émotions négatives.
mais j'ai encore beaucoup de mal à identifier mes émotions, il m'a fallut quand m^me deux mois pour réalisée que jétais en était de tress post traumatique et de faire une crise d'angoisse , ça fait long quand même.

Bref j'ai zencore du mal a identifier les éléments avant coureure de mes crises, et c'est vraiment très pénible car quand elle éclate , elle sont d'une violence inouis, les premières foit j'en fesais des cauchemard la nuit dans lequel je m'entendait hurlée.
Pour vous donnée une idée, durant une de mes crise je suis tombé par terre en hurlant a la mort, ma mère m'a entendue criée alors qu'elle étais dans une maison et moi dans une auttre de l'autre cité de la rue.
Sinon je me reconnait beacoup dans la pensée en noir et blanc.

bref identifier ces propre émotions chez un aspie et savoir les communiquer correctement, c'est un travail long et difficile et qui demande à être toujours en train de s'autoanalyser, je sais pas vous mais moi je trouve ça épuisant.

je conseil la lecture du livre autisme et émotion, j'ai bien aimer.
http://superieur.deboeck.com/titres/120 ... tions.html

[FloretteRanou]

Je dois déjà en avoir parlé mais j'ai de plus en plus l'impression que je suis concernée par le phénomène de désintégration positive.

Je ne trouve des articles sur le sujet que sur les sites concernant le HPI mais à chaque fois que je relis ces articles je suis choquée à tel point ça correspond à ce que je vis .

Je vis une situation un peu paradoxale.
Je suis soumise à des questionnements existentiels très intenses, cela provoque en moi un grand mal-être et de très fortes angoisses .
C'est sans doute en partie à cause de ça que je dors très mal.
Mais parallèlement à cela j'ai une immense volonté, un besoin impérieux de progresser, de devenir une meilleure personne, de me "réaliser".
C'est assez étrange .

Je ne me sens pas assommée comme les descriptions traditionnelles de la dépression, au contraire je suis plutôt "enflammée".
Malgré ma très grande fatigue, j'ai une certaine forme d'énergie qui me tient debout et qui m'invite à me dépasser.

J'ai aussi des moments de joie intense et d'émerveillement.

Si j'en crois la description, je pense être entre le niveau 3 et 4.

Après peut-être que j'ai tout faux et que ce n'est pas du tout que j'ai.

[FloretteRanou]

Qu’est-ce que ça signifie quand on se sent très mal tous les dimanches ?

On se demande pourquoi on va faire le lendemain ce qu’on fait tous les lundis, si on est pas entrain de vivre la vie de quelqu’un d’autre, si on ne serait pas mieux ailleurs mais sans savoir où ?

On se sent déboussolés par l’absurdité de la vie .

On se sent impuissant face le dureté du monde, les guerres, les inégalités, les maladies, les accidents injustes et cruels .

On sent coupable d’être gâté et de ne rien faire pour les autres.

On a peur que notre vie nous échappe, de vieillir sans avoir réussi à donner une direction à notre existence et à utiliser ce qu'on sait bien faire pour apporter notre petite pierre à la construction d’un monde meilleur.

Et on a un besoin de s'exprimer de manière créative qui est inassouvi...

[freeshost]

Qu’est-ce que ça signifie quand on se sent très mal tous les dimanches ?

Si ce n'est que les dimanches, on peut relativiser.

Bon, ya un tas de personnes qui sont amenées à se poser parfois la question du sens du train-train hebdomadaire.

Il paraît que la culpabilisation de soi est compréhensible, provisoire.

Il y en a même qui disent que la culpabilisation est un signe d'humilité.

M'enfin, tout ça pour dire que questionnement existentiel n'est pas dépression.

J'ai ajouté quelques pierres à l'édifice : donner des cours privés, manger local (avec quelques exceptions sur lesquelles je ne culpabilise pas), participer à ce forum.

Puis de toute façon, je suis un éternel inassouvi puisque j'entretiens ma curiosité. Où serait le piment si j'avais atteint tous mes buts et serais alors sans but ?

[Tugdual]

Ce que tu écris me parle beaucoup, Florette,
ou, plus exactement, m'a parlé dans le passé.

Mais comment t'aider, quelles pistes te suggérer ...

[rebecca]

effectivement pour moi ce n est pas tous les dimanches mais tous les jours ,et plusieurs fois
99,9% de mon temps est utilisé pour survivre,
comment ne pas culpabiliser de ce gachis...
la seule compensation qui me console est qu au moins j essaye vraiment de ne pas faire de mal